Jenifaël et Végéta

Mais oui je sais que tu es toujours sage ma choupinette chérie chou ^^
J'ai pas dit qu'il ne l'aimait pas, j'ai dit qu'il n'était pas amoureux...

Oué trop bien les suites continue ma fille.

Hahahahaha mais sadiquepower ma petite Sarah ^^
Si tu me trouves cruelle de couper à ce moment là pour ce chapitre, attends un peu de voir la fin de l'autre chapitre que je mettrais plus tard dans la journée...
Et merci beaucoup à vous deux ^^

un peu plus tard dans la journée, c'est à dire maintenant, hein

allez quoi !
ma choute d'am d'aaaaam <3

Bon.
Je ne suis pas adique à ce point là ^^
Et je suis sûre que vous avez hâte de me haïr...
Allez, bonne dégustation !!!


Chapitre 8 : L'Oeil d'Otolep

De l'eau. Partout de l'eau. Un univers glauque, sombre et froid. Froid surtout. Comme un million d'aiguilles qui vous piquent en même temps, partout. Les poumons de Jenifaël étaient pleins de l'eau qu'elle avait avalée par accident. Elle n'arrivait plus à discerner le haut du bas, la droite de la gauche. La pression l'écrasait, faisant sortir de ses poumons leurs ultimes réserve d'air.
Elle prit alors conscience de quelque chose.
Elle était en train de se noyer.

Végéta ne prit même pas le temps d'enlever son haut. Il fonça sur la surface gelée du lac et plongea par le trou dans la glace. Dès qu'il pénétra dans l'eau, il eut l'impression de mourir. L'eau l'agressait, tellement froide qu'elle en était presque chaude, comme des couteaux chauffés à blanc qu'on vous plante dans tout le corps. Il ouvrit les yeux et repéra presque immédiatement Jenifaël. Ses cheveux noirs qui flottaient autour de son visage, sa peau blanche qui semblait blafarde, elle ressemblait à un fantôme. Végéta calcula d'abord son élan. A une telle profondeur, dans une eau aussi froide, dans de telles conditions, on n'a droit qu'à un seul essai. Trop rapidement, il dépasserait Jenifaël et n'aurait pas assez de force et d'air pour les remonter tous les deux. Trop lentement, il serait trop loin de la Frontalière et aurait gaspillé son oxygène en vain. Il y alla d'un coup avant que ses membres ne s'engourdissent, plongeant dans les profondeurs de l'Oeil d'Otolep. Il se rapprocha de la jeune fille à grandes brasses rapides et puissantes, juste assez pour qu'il puisse la saisir. Il l'empoigna par la taille et remonta. La surface lui sembla incroyablement loin. Il avait l'impression qu'il s'en éloignait au lieu de s'en rapprocher. Jenifaël qui l'handicapait d'une main n'arrangeait pas ses affaires. Alors que ses poumons allaient exploser, sa tête creva la surface et il put enfin respirer l'air glacé des Marches de Glaces. Il attrapa Jenifaël des deux mains et la hissa sur la glace. Il remonta ensuite à côté d'elle et se laissa tomber sur la glace. Il remarqua alors quelque chose. La poitrine de Jenifaël ne bougeait pas. Elle ne respirait pas. Il bondit sur ses pieds et glissa un doigt sur la carotide de la Frontalière. Rien. Paniqué, il posa ses deux mains à l'endroit du cœur et appuya. Une fois. Deux fois. Une fois. Deux fois. Rien. Un. Deux. Un. Deux. Rien.
- Respire Jen, respire.
Un. Deux. Un. Deux.
- Respire, respire !
Un. Deux. Un. Deux.
Respire !

A suivre...

mouahaha elle va mourir !!!
mon Végéta est courageux !! c'est le meilleur !!!!
continue ma chéwie d'am d'am

Comment ça "mouahaha" ??
Bien sûr que c'est le meilleur !!!!

bin chui sure qu'elle drague mon choupinet trop trop trop fort.
Donc beeeeuh
mdr
jlol ma belle

et ma suite ici !!!
=P

Coucou !!!!!
Je tiens à le préciser, je n'y avais pas pensé avant : cette fic n'est absolument pas une période antérieure à ma première fic. Les deux n'ont aucun rapport, même si le personnage principal a les même prénom dans les deux.
Incroyable !! J'ai fait une suite longue !!! J'espère qu'elle vous plaira, en tout cas...

Végéta secoua la tête. C'était horrible. Il revivait la scène comme si elle se déroulait sous ses yeux. Ce jour là, il avait connu un sentiment qu'il espérait de toute son âme ne jamais rééprouver. La peur. Non, pire que ça. La panique totale. Le prince des saïyen sourit. Incroyable. Rien que d'y penser, ça le rendait mal à l'aise. Jenifaël avait un étrange pouvoir sur lui. Elle était la seule de tout l'univers pour qui il avait eu peur. Il avait tout de suite compris que la mépriser ne le mènerait nulle part, elle était puissante et elle avait tout une armée derrière elle. Et il n'en avait aucune envie. Il avait eu peur pour elle, il la respectait. Il la traitait comme son égale. Ce qu'elle était en fait. Elle était comme lui de sang royal. Elle était très puissante, pas comme lui, mais il savait parfaitement que s'il l'affrontait, il n'avait même pas une chance sur deux de survie. Et elle avait un sens de l'honneur très aigu. Comme tous les Frontaliers, d'ailleurs. Ce qu'il adorait et ce qui l'avait séduit chez elle, c'était qu'elle était son parfait contraire. Et elle était son exacte réplique. Elle avait des dizaines de personnalités différentes en elle. Le prince des saïyens faillit glousser de rire. Ils en avaient fait, des conneries ! Beaucoup trop, d'ailleurs... La première qu'ils avaient faite était sa préférée. Elle s'était passée un an après qu'il l'ait acceptée.


Chapitre 9 : Jour de Conseil

Citadelle des Frontaliers, vingt-deux ans plus tôt

Jenifaël se glissa subrepticement à côté de la porte de la salle du Conseil. Son père allait la détester et sûrement la punir, mais c'était trop tentant, elle ne pouvait pas s'en empêcher, c'était plus fort qu'elle, c'était obligé, elle devait le faire. Adoptant la démarche glissante que sa mère lui avait enseignée, la princesse s'approcha de sa cible en faisant un peu moins de bruit qu'une araignée. Elle desserra son poing droit. Sur sa paume ouverte, il y avait un petit cube blanc. Une boule puante explosive. Cette petite merveille lui avait coûté quinze crédits-muts, et allait lui coûter... elle n'en avait aucune idée en fait. Et elle préférait ne pas y penser. Ça risquerait de la faire hésiter. Jenifaël passa sa langue sur ses lèvres en se préparant mentalement à finir ses jours au fond d'un cachot. Enfin, son père n'irait sûrement pas jusque là. Quoique, s'il était de mauvaise humeur... Jenifaël émergea de ses réflexions en sentant un regard sur elle. Elle se retourna et vit Végéta qui la regardait comme si elle était folle et contagieuse. Le Frontalière posa un doigt sur ses lèvres et montra la porte du doigt. Intrigué, Végéta s'approcha au moment où la fillette lançait sa boule puante explosive par la porte entre entrouverte. Dès qu'il toucha le sol, le petit cube explosa, libérant un panache d'épaisse fumée verte nauséabonde. Tout le monde connaît l'odeur d'une boule puante, je ne vais pas m'éterniser là dessus. Jenifaël fit marche arrière en quatrième vitesse et au moment où elle passait devant le saïyen stupéfait elle l'attrapa par le col de son armure, l'étranglant à moitié et le surprenant tout à fait. Elle l'entraîna un étage plus haut et le poussa dans une corniche. Puis, incapable de se retenir plus longtemps, elle explosa de rire. Végéta s'accroupit à côté de la princesse, prêt à reculer dès qu'elle ferait un geste.
- Par le sang des Figés, Jenifaël, mais qu'est-ce tu as encore fait ?
Un an passé avec les Frontaliers lui avait fait adopter leurs coutumes et façons de parler. La fillette s'obligea à contenir son fou rire, ça risquait de les faire repérer. Elle dut s'y reprendre à plusieurs fois, mais elle finit par arriver à lui expliquer la monstrueuse connerie qu'elle venait de faire. Contre toute attente, Végéta sourit lui aussi et aida la Frontalière à se relever. Jenifaël laissa complètement exploser son fou rire dès que se forma dans sa tête l'image de son père et des seigneurs des Marches confrontés à cet odorant problème. Les choses se gâtèrent quand un Frontalier les trouva.
- Ah, vous êtes là. Jenifaël, ton père veut te voir. Immédiatement.
La fillette blêmit. L'appréhension se lut dans ses yeux couleur ciel. Elle suivit le Frontalier sans un regard pour le saïyen. Elle le suivit dans un dédale de couloirs qu'elle connaissait par cœur mais qu'elle ne reconnaissait plus. Son père détestait l'insolence. Edwin T'il Illan n'était pas violent, mais sévère. Dès son plus jeune âge, Jenifaël avait été élevée dans un monde où seuls comptaient l'honneur et la valeur guerrière. Par son geste, elle venait de faillir au premier et de montrer qu'elle ne possédait pas la seconde. Son châtiment serait... La princesse n'avait pas facilement peur, mais son père était la seule personne qui l'impressionnait.

Végéta se demandait malgré lui ce qu'il allait arriver à la Frontalière. Depuis son arrivée, un an auparavant, il avait verrouillé ses sentiments, bien décidé à ne s'attacher à personne, et surtout pas à la princesse. Mais il ne pouvait pas s'empêcher de la plaindre et de se demander ce qui allait lui arriver. D'autant qu'il y était pour quelque chose, lui aussi. Il n'aimait pas laisser accuser quelqu'un d'autre à sa place. Végéta grogna. Voilà qu'il avait une conscience, maintenant ! De mieux en mieux. Le prince des saïyens se rendit compte qu'il ne pouvait pas laisser Jenifaël s'en sortir toute seule. A l'extrême rigueur, il pouvait juste aller voir ce qu'il se passait dans la Grande Salle. Simple question de curiosité.

- Jenifaël, gronda Edwin T'il Illan. Qu'est-ce qui t'es passé par la tête exactement ?
La princesse resta silencieuse.
- Nous avons cru à une attaque ! Il n'y a aucune excuse à ta conduite, aucune.
Jenifaël garda les yeux baissés. Elle regrettait de l'avoir fait. Le fait qu'on puisse penser à une attaque ne lui avait jamais traversé l'esprit.
- Elle n'y est pour rien, fit une voix. C'est moi.

il va prendre à sa place !!!
raah ce Végéta,trop charmant !
continue, c'était bien marrant !

continue ma fille j attends

Suite suite suite ^^
Elle va vous paraître courte mais elle est assez longue, c'est juste Sarah qui a agrandi la page en postant son commentaire xD

Chapitre 10 : Deux mèches de cheveux noirs

Jenifaël, son père et la moitié des résidents de la Citadelle observaient, sidérés, le saïyen qui se tenait dans l'embrasure de la porte. Il vint se placer à côté d'elle, la tête fièrement dressée, supportant le regard des trois cents Frontaliers présents.
Après un moment qui lui sembla une éternité, Jenifaël se remit de sa surprise et répliqua.
- Euh non, c'est moi.
- C'est pas la peine de me couvrir, grogna le saïyen.
- Mais je te couvre pas, t'as rien fait !
- Bon, ça suffit maintenant. C'est moi, point final.
- Mais non ! Je suis assez grande pour assumer mes conneries !
Sous les yeux sidérés du seigneur de la Citadelle, des membres du Conseil et de la moitié des habitants de la Citadelle, les deux enfants en virent à se disputer, chacun d'eux disant que c'était sa faute et aucun d'eux ne voulant lâcher l'affaire.
Les deux protagonistes haussèrent le ton, et bientôt les insultes du type de "singe de l'espace vicieux et pervers" ou encore "sale gosse mal élevée et fouineuse" en passant par "crétin prétentieux" et "femelle débile" jusqu'à "ignoble petit détritus" et "dinde pathétique et stupide" résonnèrent dans la Citadelle. Edwin T'il Illan éclata de rire le premier, suivi par tous les autres Frontaliers.
Végéta et Jenifaël stoppèrent en plein dans leur élan, surpris. Ils en avaient même oublié où ils étaient. Edwin se racla la gorge pour essayer de retrouver son sérieux.
- Jenifaël, est-ce que tu te rends compte que la moitié au moins de mes cheveux blancs a un lien direct avec toi ? Je passe l'éponge pour cette fois, mais ne recommence jamais, c'est bien clair ?
- Limpide. Je recommencerais plus...
La princesse courut jusqu'à la porte et lança juste avant de sortir :
- Enfin, jusqu'à la prochaine fois !
Et elle détala vers la salle d'armes.

- Tu te concentres. Ferme les yeux. Lève ton arc. Amène la corde jusqu'à ta joue. Tu caresse l'empennage, et tu lâches.
La flèche de Jenifaël fusa dans la pièce vers la porte au moment précis où Végéta entrait. Elle stoppa dans le mur, à trois millimètres de son oreille gauche. Il arrache la flèche du mur et la lança à sa propriétaire.
- Youps, fit Jenifaël.
Elle traversa la pièce et ramassa quelque chose. Végéta reconnut une mèche de ses cheveux.
- Désolée, dit-elle. Elle était sur la trajectoire de ma flèche.
Jenifaël la lui tendit, mais il secoua la tête.
- Tu peux la garder. Je pense pas qu'elle me servira, maintenant.
Jenifaël hésita, promena son regard dans la pièce. Il s'arrêta sur les poignards qui reposaient sur le mur du fond. Elle marcha tranquillement vers ledit mur, en attrapa un, le sortit de son support, et coupa une mèche de ses propres cheveux. Elle reparti vers Végéta. Elle lui tendit sa mèche à elle.
- Voilà, s'exclama-t-elle joyeusement. Comme ça, on est quittes.
Ce fut au tour de Végéta d'hésiter. Il saisit finalement les cheveux et les observa en silence. Jenifaël lui lança le poignard qu'elle avait gardé, puis se tourna vers sa mère qui avait regardé toute la scène.
- On va voir ce qu'il a dans le ventre, le prince des saïyens.
Végéta releva la tête à l'entente du défi. Il visa la cible, tendit le bras et la dague se ficha un peu à côté du centre. Il eut un sourire narquois. Sourire qui disparut vite. Très vite. Jenifaël avait tiré un couteau et l'avait lancé en plein milieu de la cible. Végéta regarda Jenifaël, horrifié.
Il allait quand même pas se faire battre par une fille !

Mouahaha, battu par une fille !!!
Fais pas la tronche Végéta !!!
moi aussi je veux une mèche de cheveux de Veggie !!!!

On vera bien ce qu'il arriveras continue ma fille Végéta est le meilleur il est invincible.