Jenifaël et Végéta

Coucou !! C'est encore moi, Jenifaël. Je reviens avec une nouvelle fic, différente mais semblable à la première. J'espère qu'elle vous plaira, parce que moi je l'aime bien. Elle met en scène Jenifaël et Végéta, et plusieurs autres comme dans ma première. C'est toujours sur la jeunesse et l'enfance de notre saïyen préféré, j'ai écris dans un style un peu différent cette fois. Voilà, donc si ça vous plaît je la continuerais le plus longtemps possible.


Chapitre 1 : Les Marches de Glaces


Jenifaël Kaméa Eeila Erilys T'il Illan Ab Brevis T'al Barmi Ab Santa Ab Maru était à bien des égards une personne des plus singulières. Ses colères étaient destructrices et c'est malheureusement une expression qu'il convient de prendre au pied de la lettre. Elle pouvait commander aux éléments si elle les touchait, et était une tueuse extraordinaire, capable de tuer de dix-huit façons différentes avec un trombone, trente deux à mains nues, quarante trois avec un fil, j'en passe et des meilleures. Mais comment, se demandera-t-on, une jeune femme en apparence seulement un peu étrange a-t-elle fait pour devenir quelqu'un capable de tuer avec un sang-froid inébranlable et aucune pitié ? Voilà une question à laquelle seules trois personnes seraient en mesure de répondre. La première, c'est Jenifaël elle-même. La seconde est la personne qui a fait d'elle ce qu'elle est devenue : son père. La troisième est l'élève de Jenifaël, celle à qui elle a en toute illégalité appris des techniques de marchombre : le prince de Végéta, qui a ensuite reçu le nom de sa planète.

Citadelle des Frontaliers, vingt-trois ans plus tôt

- Maman, qu'est-ce qu'il lui arrive ?
Ellana caressa les cheveux de sa fille. Elle lui ressemblait en tous points, mis à part les yeux : ils étaient d'un bleu parfaitement pur, aussi profonds et de la même couleur que la Mer Arctique. Et on s'y noyait de la même façon...
- Il y a deux réponses à cette question, comme à toutes les questions. Laquelle veux-tu entendre ?
- Les deux.
- Laquelle en premier alors ?
- Celle du poète.
- Il est atteint de ce qu'on appelle la mélancolie.
- Et celle du savant ?
- La colère qui est en lui ne peut pas sortir, alors il se plonge dans un état bizarre pour ne pas exploser.
- Oh... Et il ne peut pas se réveiller ?
Ellana sourit mais ne répondit pas. Jenifaël reporta son regard sur le petit saïyen qui se tenait debout au bord de la falaise. Il y était depuis près de deux heures. Jenifaël et sa mère étaient assises sur un bloc de glace et le regardaient.

Les Marches de Glaces, sont, comme leur nom l'indique, recouvertes de glace. Elles se situent à l'extrême nord de l'Empire de Gwendalavir et sont entourées par la Mer Arctique, ce qui ne les réchauffe pas. Elles ne sont habitables qu'en un point : les Frontières de Glaces, où se situe la Citadelle des Frontaliers. Edwin T'il Illan, seigneur de la Citadelle, sa femme Ellana et sa fille Jenifaël étaient des personnages très connus dans l'Empire. Les Frontaliers sont, de plus, considérés comme les meilleurs combattants de tout l'Empire. Les Marches de Glaces forment la frontière entre l'Empire et le Continent Interdit. Juste à côté d'elles se trouve Shola, pays qui abrite la Reine Fan, maître magicien de l'Empire au service des dieux. C'était justement Fan de Shola qui avait prévenu Edwin, Ellana et leur fille que Freezer allait détruire la planète Végéta. Jenifaël, qui disposait du don de dislocation, un cadeau des dieux, avait transporté le prince de la planète sur Autremonde, suivant la volonté des dieux. Il s'était d'abord mis dans une colère noire, puis étrangement, il s'était calmé. Il avait alors sombré dans la mélancolie, comme venait d'expliquer Ellana à sa fille de neuf ans.

- Mais... On peut vraiment rien faire ?
- Non. Si on le sort de cet état, il va se mettre dans une colère qui le transformera certainement en supersaïyen.
Jenifaël connaissait la légende des supersaïyens.
- Ben, c'est une bonne chose, non ?
- Non, il détruira la Citadelle et même les Marches de Glaces si c'est le cas. Il sera tellement en colère...
Jenifaël ne répondit pas. Elle reporta son regard sur le prince. Il était de taille moyenne, les cheveux aussi noirs qu'elle, mais sans reflets, contrairement à cette dernière. Les cheveux du prince étaient d'un noir si mat, si total et si pur qu'ils semblaient absorber la lumière, tout comme ses yeux. Ses yeux avaient quelque chose de mystérieux, de mélancolique et de colère à la fois. Il avait la peau mate, comme sa mère, contrairement à la petite princesse de la Citadelle, qui avait la peau aussi blanche que la neige qui les entouraient. Il portait toujours sa tenue de prince des saïyens. Il ne l'avait pas quittée depuis qu'il était arrivé. Ça faisait une semaine, maintenant...
Ellana finit par se lever, laissant sa fille seule sur le bloc de glace à regarder le prince des saïyens. La marchombre regagna la Citadelle d'un pas tranquille, confiant les deux enfants à la banquise.
Trois heures plus tard, aucun des deux n'avait bougé. N'y aurait-il eu les mouvements réguliers de leurs cages thoraciques, on aurait pu croire que les enfant étaient morts. Cela faisait maintenant cinq heures que Jenifaël dardait sur le prince son regard bleu, attendant qu'il bouge, ne serait-ce qu'un muscle. Cela serait alors un signal, un code, que personne d'autre qu'eux n'aurait pu comprendre, parce que personne d'autre qu'eux n'aurait assez de cran ou ne serait assez fou pour rester cinq heures dehors par moins cinquante. La signification de ce code serait la suivante : j'accepte de te parler.

Alors ? Dites moi si vous aimez, je mettrais la suite

oui c'est bien continue

Ouais !!
Elle plaît à quelqu'un !!
Tiens, je te mets la suite !!

Chapitre 2 : La Vigie

Elle dut attendre une heure de plus, mais le saïyen finit par bouger. Jenifaël se leva alors de son bloc de glace et se plaça à côté de lui. Leurs haleines s'échappaient de leurs bouches comme des nuages de givre, se disséminant ensuite dans l'air. Leurs yeux étaient fixés sur les profondeurs de la Mer Arctique, d'un bleu presque noir à cette heure de la journée, parcourue d'icebergs aussi grands et hauts que la falaise sur laquelle ils étaient. Jenifaël ne disait rien. C'était à lui de commencer à parler. Il finit par briser le silence.
- Tu n'as pas froid ?
- Je suis habituée. J'ai toujours vécu dans un climat polaire. C'est beau, hein ?
- Oui.
- Pourquoi tu es comme ça ? Tu es triste ?
- Je suis en colère.
- En colère ? Contre qui ?
- Contre vous.
- Contre nous ? Tu es en colère contre nous parce qu'on t'a sauvé la vie ? Les saïyens ne sont pas très logiques.
- Si vous avez pu me sauver, vous auriez pu sauver ma planète.
- Non. Les dieux ont voulu que tu sois sauvé. C'était le destin de ta planète de finir comme ça.
- C'est n'importe quoi ! D'abord les dieux, ça n'existe pas !
- Et qu'est-ce que tu en sais ? Tu es allé en Outremonde pour le savoir ?
- Outremonde ? C'est quoi ça ?
- Le monde des morts. Autremonde est le monde des vivants et Outremonde celui des morts. Les dieux ont choisi de vivre dans le monde des morts et ils nous ont envoyé des immortels et des maîtres magiciens pour veiller sur nous.
Le prince des saïyens ne répondit pas. Il ne voulait pas dire à la fillette combien elle était stupide de croire en ça. Des dieux, un monde des morts, des immortels et des maîtres magiciens !
- Ta famille te manque ?
- Non.
Jenifaël était incrédule. Sa famille venait de mourir et il n'était même pas triste ! Elle ne pouvait même pas l'imaginer. Sa sa famille à elle venait à mourir, elle serait inconsolable.
- Pourquoi vous m'avez sauvé ?
- Parce que les dieux le voulaient. Ils avaient d'autres projets pour toi. Chaque événement a une raison d'être.
- C'est faux ! J'étais le prince des saïyens, j'aurais été roi plus tard, j'aurais eu des planètes à conquérir ! Et maintenant, je suis quoi ? Rien.
- Alors tout ce qui te manque, c'est le pouvoir ?
Sans attendre sa réponse, Jenifaël tourna les talons et partit vers la Citadelle. Au bout de trois pas, elle marcha vite. Au dixième, elle courait. Elle entra dans la Citadelle en un coup de vent, fila vers la cour principale et s'arrêta devant l'entrée de la Vigie. L'entrée était sans porte, et les quelques degrés de pierre qui y conduisaient n'étaient pas gardés. Elle les gravit lentement et pénétra dans la grande tour ronde. L'intérieur de la tour était un escalier en colimaçon, sans rampe, dont les marches étaient fixées au mur. Elle montaient si haut qu'il était impossible d'en voir la fin. Elle les grimpa pourtant, montant jusqu'en haut, ne s'arrêtant que lorsqu'elle atteignit le palier supérieur. Devant elle, un rideau d'énergie bleue scintillait. Il filtrait les entrées au sommet de la tour, ne laissant entrer que le sang de Merwyn. Merwyn, équivalent autremondien à Merlin. Merwyn, meilleur dessinateur de l'histoire d'autre monde. Merwyn qui avait vaincu l'ennemi et mis fin à l'Âge de Mort. Merwyn qui avait fondé la Citadelle. Merwyn dont elle était la descendante. Elle franchit le rideau en éprouvant, comme à chaque fois, la sensation d'une douche froide et se retrouva de l'autre côté. Encore quelques marches à monter et elle fut dans la Vigie, sous la coupole de verre, de cristal, de diamant, personne ne l'avait jamais su et personne ne le saurait jamais. La coupole jouait le rôle d'un loupe, grossissant ce que l'on voulait voir autant qu'on le voulait. Elle s'amusa ainsi à regarder son pays natal sous toutes les coutures, observant les jeux d'un couple de renards blancs, suivant un iceberg qui se trouvait à une petite dizaine de kilomètres avant d'apercevoir une petite silhouette. Elle se concentra dessus et, la coupole jouant son rôle, elle le vit comme si il était devant elle. Il n'avait pas bougé d'un muscle, depuis ses cheveux jusqu'à sa queue, tout en lui était parfaitement immobile. La nuit commençait à tomber, le ciel passa de blanc à noir avec une rapidité insoupçonnée, et elle le vit s'étonner, la nuit était tombée en quelques minutes. Jenifaël s'arracha de sa contemplation pour descendre de la plus haute des tours de la Citadelle. Elle n'alla pas dans sa chambre mais dans celle de sa mère, occupée à brosser ses longs cheveux d'ébène devant sa fenêtre. Elle alla derrière elle et resta silencieuse. Elle observa sa mère. Ellana était d'une beauté à couper le souffle. Mince, svelte, les muscles souples, les traits fins, la peau mate, les pommettes hautes,les yeux noirs et brillants, de la même couleur que ses cheveux, Ellana aurait pu passer pour une saïyenne si elle avait eu une queue. Elle était considérée comme la meilleure marchombre de tous les temps, marchant sur les traces d'Ellundril Chariakin, la mythique chevaucheuse de brume. Jenifaël était fière d'être sa fille. Lorsqu'Ellana reposa sa brosse, Jenifaël se décida à parler.
- Maman, il va mourir de froid...
- Comment le sais-tu ?
- Ça fait huit heures qu'il est sur la banquise. Il n'est pas habitué comme nous au froid arctique. Mais il ne voudra jamais rentrer.
Ellana sourit devant la perspicacité de sa fille.
- Je ne lui ai même pas demandé comment il s'appelle...
- Ça a de l'importance pour toi ?
- Il va mourir cette nuit, et je ne saurais jamais son prénom. Pourquoi les dieux ont voulu qu'il survive à l'explosion de sa planète si c'est pour mourir de froid ici ?
Je ne pense pas qu'il va mourir de froid ici, répondit Ellana, regardant toujours dehors.
- Comment tu le sais ?
Sans un mot, Ellana indiqua la fenêtre du menton. Jenifaël prit place à côté de sa mère et regarda dans la cour. Le petit saïyen venait d'y pénétrer.

Bien Végéta reste lui même c'est le meilleur j'attends la suite.

Alors là, ma chéwie d'am d'am !!!
J'adore !!
Mais où trouves tu toute cette imagination !!
C'est vraiment super, tu décris étonnement bien, la narration est géniale, les dialogues sont parfaits !!
Je n'ai rien à te reprocher mais je voudrais savoir d'où te viennent toutes ces idées !!!

Continue ma belle, je suis the best fan !!!

je t'aimeuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu
!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
c'est ma réponse ^^
merci ma chérie
mes idées elles me viennent n'importe quand, pendant les cours, sous la douche, dans mon lit, dans la cafèt'...
je regarde un truc et comme je pense tout le temps à Veggie, ben ça me donne des idées pour une nouvelle fic ^^
encore merci ma chérie je t'aime =DDDDDDDD

allez je suis vraiment pas douée pour faire durer le suspence ^^
je vous met la suite

Chapitre 3 : J'envoie valser

Il était minuit et le prince ne dormait pas. Il n'avait rien mangé ce soir-là, comme à chaque repas depuis près d'une semaine. Ce n'était pourtant pas la faim qui le tenait éveillé. Il était devant sa fenêtre, regardant la lune qui formait ce soir là un croissant d'argent parfait. Il avait encore froid, les séquelles de huit heures passées dehors par moins cinquante commençaient à se faire ressentir. Il se figea. Une voix cristalline se faisait entendre dans sa chambre.
- J'en vois des qui s'donnent donnent des bijoux dans le cou, c'est beau mais quand même... ce n'sont que des cailloux... des pierres qui vous roulent roulent et qui vous coulent sur les joues, j'aime mieux que tu m'aimes sans dépenser les sous... moi je m'en moque... j'envoie valser... les trucs en toc... les cages dorées... toi quand tu m'serres très fort... c'est comme un trésor... et ça... et ça vaut de l'or... j'en vois des qui s'lancent des regards et des fleurs puis qui s'laissent quelque part ou ailleurs entre les roses et les choux... j'en connais des tas qui f'raient mieux de s'aimer un peu... un peu comme nous qui nous aimons beaucoup... et d'envoyer... ailleurs... valser... les bagues et les cœurs en collier... car quand on s'aime très fort... c'est comme un trésor... et ça... et ça vaut de l'or... moi pour toujours... j'envoie valser... les preuves d'amour en or plaqué... puisque tu m'serres très fort... c'est là mon trésor... c'est toi... toi qui vaut de l'or...
Jenifaël se tut. Le saïyen se tourna lentement vers elle. Il voulait lui dire de retourner sur sa banquise et de lui foutre la paix, il voulait sortir de cette chambre le plus vite possible... Les yeux bleus de Jenifaël le retinrent plus efficacement que des chaînes. A la place, il dit dans un murmure, à peine plus qu'un souffle :
- Comment tu t'appelles ?
- Jenifaël Kaméa Eeila Erilys T'il Illan Ab Brevis T'al Barmi Ab Santa Ab Maru.
- C'est pas un nom ça !
- Alors appelle moi Jenifaël. Et toi ?
- Végéta.
Elle ne fit pas de commentaire sur le choix bizarre de s'appeler comme sa planète. C'était son choix et elle le respectait. Il se retourna vers sa fenêtre et elle s'assit à côté de lui.
- Là-bas vers le sud, il y a la capitale de l'Empire, Sarahyl. On est ceux qui habitent le plus au nord et on est chargés de défendre l'Empire contre tous les ennemis qui veulent le conquérir.
- Vous vous battez ?
- Oui beaucoup. Presque tous les jours.
- Tu sais te battre ?
- Bien sûr ! C'est ma mère qui m'apprend à devenir marchombre. Mon père m'entraîne au sabre.
- Marchombre ? C'est quoi ?
- C'est la liberté.

Très bonne suite
J'adore la chanson de Jenifaël !
Continue ma choute

bien attends la suite.

zazie j'aime beaucoup

pas mal du tout miss continue ^^

xD zut grillée... ^^
j'avais une de ces flemmes d'écrire une chanson...
alors me suis dit "zazie ça ira très bien" xDDD

Bon allez, je vous ai fait assez patienter...
Nouveau chapitre !! ^^


Chapitre 4 : Zanzibar

L'étalon était emballé. Il faisait le tour de l'enclos où il était enfermé dans un galop rapide et effréné, la tête rejetée en arrière, l'écume aux lèvres, les yeux renversés, poussant des hennissements apeurés et furieux. Au centre de l'enclos, assise en tailleur, Jenifaël attendait. Elle ne regardait pas l'étalon emballé, elle fixait un point dans l'horizon, loin d'elle. Le cheval arrêta de galoper tout autour de son enclos pour en trouver une sortie qui n'existait pas et fonça vers la fillette qui ne broncha pas. Il l'évita au dernier moment, la sautant à moitié. Il recommença son manège. Jenifaël savait ce que ce comportement signifiait. Je ne te ferais pas de mal. Tout ce que voulait l'animal, c'était comprendre. Comprendre pourquoi on l'avait arraché à son troupeau. Comprendre pourquoi il était enfermé. Comprendre pourquoi cette petite fille était avec lui. Comprendre. Il stoppa son galop et se mit à trotter très vite, la queue dressée comme un étendard, la crinière au vent. Il continua pendant une bonne dizaine de minutes pendant lesquelles Jenifaël ne bougea pas. Enfin, il ralenti progressivement, passant du trot emballé au grand trot, trot, petit trot et enfin au pas. Lentement, s'avança vers la fillette en tailleur et stoppa à un mètre d'elle. Jenifaël se leva lentement et précautionneusement, attentive à ne pas effrayer l'animal. Une erreur, un mouvement brusque et tout serait à recommencer, en ajoutant la peur de l'homme en plus. Elle resta debout longtemps, jusqu'à ce qu'il parcoure progressivement le mètre qui les séparaient. Il appuya alors son chanfrein sur l'épaule de la fillette, qui leva doucement la main et caressa le chanfrein du cheval.
- Moi non plus je ne te ferais jamais de mal, Zanzibar...
Le cheval s'écarta brusquement et reprit son galop. C'était chose courante chez les chevaux qui entendaient leur nom pour la première fois. Dans tout l'univers, un seul mot peut unir un cheval à son propriétaire. Un mot que le cheval garde enfoui au fond de lui. Un mot qu'il faut trouver. Un mot qui, lorsqu'on le trouve et le prononce devant le cheval à qui il appartient, vous unit lui et vous à tout jamais. Jenifaël venait de trouver ce mot.
Elle se rassit et laissa l'étalon poursuivre son petit manège, venait de temps en temps vers elle et l'évitant à la toute dernière seconde, manquant de la piétiner à chaque fois. Elle sourit, sachant que l'étalon jouait. Il la testait. Il voulait voir si elle était digne de le monter. Trouver son nom fait que le cheval vous respecte, mais encore faut il qu'il vous accepte. Et pour ça, un mot ne suffit pas. Il revint une fois de plus vers elle et pila juste devant elle, s'asseyant presque. Il poussa sa tête du chanfrein, réclamant une caresse. Elle planta son regard dans le sien, et déclara d'une voix forte et assurée :
- Zan. Zi. Bar.
L'étalon poussa un hennissement joyeux et se cabra. Il avait perdu son troupeau. Il avait trouvé sa sœur d'âme.
Jenifaël se leva alors, se plaça à côté du flanc gauche du cheval, posa ses mains sur son garrot et poussa de toutes ses forces. Il était vital pour la continuité de leur relation qu'elle monte elle-même sur lui, sans aucune aide. Jenifaël passa sa jambe droite de l'autre côté et se hissa sur le dos de l'étalon qui partit immédiatement dans un galop rapide, effréné, joyeux. Il se cabra au milieu de l'enclos, laissant sa nouvelle maîtresse hurler de toute la force de ses poumons :
- ZANZIBAAAAAAAAAAAAAAAAAAAR !!!!!
Puis il repartit au galop , droit sur la clôture. Soudain, tout lui parut clair. Pour sortir de cet enclos, il lui suffisait de sauter...
Sa cavalière ne pesait rien. Il ne la sentait même pas. A plusieurs reprises, il tourna la tête pour être sûr qu'elle était toujours là, au cas où elle serait tombée. Si elle tombait, il ne le sentirait pas. Ça amusait beaucoup Zanzibar. Devant lui, il rencontra soudain un nouveau visage. Zanzibar pila net. Il commença à reculer doucement. Jenifaël baissa la tête. Végéta était devant elle. Elle caressa l'encolure de son nouveau cheval pour le rassurer, et il plia les genoux pour lui permettre de descendre sans se casser une jambe, étant deux fois plus grand qu'elle. Jenifaël sauta à terre et toisa le saïyen avec le même regard que lui.
- Alors ? C'est une heure pour se lever ? demanda-t-elle en imitant son père.
Un sourire se dessina sur les lèvres du prince. Le soleil était déjà à son apogée dans le ciel. Il s'était réveillé quelques minutes auparavant, et avait tout de suite foncé dans la cour en entendant la voix de la petite princesse.
- Il est à toi ? fit-il en désignant le cheval d'un mouvement de la tête, ce qui ne plut que très moyennement à l'étalon.
- Oui.
- Depuis combien de temps ?
- Approximativement cinq minutes.
Jenifaël éclata de rire devant la tête du prince des saïyens. Il avait tout à apprendre de ce monde.
- Je meurs de faim ! s'écria la princesse. Viens, on va faire un tour aux cuisines.
- Le cheval, il nous accompagne ?
« Le cheval » lança son sabot antérieur droit en plein vers la figure de Végéta, stoppant à quelques centimètres du visage du prince.
- Il veut dire « Le cheval, il a un nom. », expliqua Jenifaël.
Zanzibar remua son sabot, l'approchant encore un peu plus du saïyen.
- « Et tu ferais mieux de l'utiliser », conclut la princesse en parlant pour son cheval.
Végéta écarta prudemment le sabot de son visage.
- Euh... Très bien... D'accord... euh c'est quoi son nom ?
- Zanzibar.
- D'accord Zanzibar, termina Végéta en se sentant parfaitement stupide de rendre des comptes à un animal.
- Il reste là. De toute façon, c'est bientôt l'heure de manger. Tu préfères rester dans la cour ou aller à l'écurie, Zanzibar ?
L'étalon montra les écuries du chanfrein, et Jenifaël l'y conduit en le menant vers la plus grande stalle.
- Parce que maintenant tu lui demandes son avis ?
- Un peu de respect, jeune homme, s'exclama un Frontalier qui passait par là. Les chevaux ne sont pas de simples bêtes. Je parie que celui là est aussi intelligent que toi, voire plus.
Interloqué, Végéta s'apprêtait à corriger cet homme qui avait osé lui répondre lorsque Jenifaël lui retint la main.
- Je ne sais pas les habitudes que tu avais sur Végéta mais elles ne sont pas permises ici, siffla-t-elle d'une voix aussi froide que la mort.

Je voulais aussi vous prévenir que je me suis gourée dans les dates, au chapitre 1 c'est pas "13 ans plus tôt", mais "23 ans plus tôt" désolée, je vais rectifier cette erreur.

oué oué continue j adore

super cette suite. on voit ici ta passion pour le dada mdr
Continue ma chéwie, j'aime de + en + !!!

*grillée*
xDDDDDDDDDD
ben oui, fallait que j'en parle de ma passion, je pouvais pas résister ^^
d'autant plus qu'il est impossible de... *se baillonne*
oups, j'ai failli cafter...
je me tais, ça vaudra mieux

cafter, de ????......
alors qu'est ce ?

hahaha...
tu sauras pas !!!
du moins, pas avant le chapitre... euh, je sais plus lequel xD
mais je veux bien mettre la suite si tu mets le chapitre 6... TMTC ^^

allez, claire a mis le chap 6 de sa fic...

Chapitre 5 : L'étoile de Jade

La Grande Salle de la Citadelle méritait vraiment son nom. Pas tant par ses dimensions qui restaient dans la limite du raisonnable (une petite centaine de mètres carrés) mais par sa décoration. Le sol était composé d'une unique dalle de cristal qui laissait voir un bassin dans lequel nageaient des poissons multicolores, parfois longs de près d'un mètre. Les murs étaient entièrement blancs, blanc scintillant. Sur chaque mur, à deux mètres d'intervalles les uns des autres, des étoiles de glace, symbole des Frontaliers, en jade ornaient les murs. Tout au fond de la salle, assis sur un trône de jade surmonté de l'étoile de glace toujours en jade des Frontaliers, Edwin T'il Illan les attendaient. La grande table de bois blanc avait été dressée au milieu de la salle, et des sièges du même bois que la table avaient été installés. Jenifaël prit place à la gauche de son père tandis que sa mère s'installait à droite. Edwin fit signe au saïyen de se placer à côté de sa fille et lorsque tous les Frontaliers furent arrivés, le seigneur de la Citadelle les invita tous à commencer. Les mets étaient servis dans de grands plats en argent ciselé. C'était sobre et de bon goût, mais Végéta ouvrait de grands yeux devant la profusion de nourriture. Jenifaël rit de son étonnement.
- Et encore, tu n'as pas vu Sarahyl ! Là-bas, il y a dix fois plus de choses à manger, et les cuisiniers impériaux ont du pain sur la planche ! C'est plus de la nourriture, c'est de la sculpture !
Le prince était un peu étonné. Sûr qu'elle exagérait, il ne fit aucun commentaire. Ellana et Edwin parlaient de tout et de rien, mais principalement de personnes appelés "Raïs".
- Les Raïs lancent des raids de plus en plus importants vers les Frontières de Glace. Il va falloir les arrêter, il y a déjà eu deux plaintes ce matin.
- Et quand comptes-tu les arrêter ? questionna Jenifaël.
- Demain. Ils sont encore dans leurs terres pour l'instant, nous n'avons aucun motif de les arrêter. Mais s'ils continuent à ce rythme là, ils seront en Astariul demain dans l'après-midi.
- C'est quoi les Raïs ? demanda Végéta qui n'aimait pas être tenu à l'écart des conversations.
- Des guerriers cochons. Ils sont à peu près aussi hauts qu'un homme mais dix fois plus bêtes. Ils arrivent à fabriquer du feu, mais c'est pas de la magie. Leur peau est verdâtre et ils ont des dents aussi longues que ta fourchette, répondit Jenifaël.
- Et vous les combattez ? demanda le saïyen avec excitation.
- Ben oui ! Ils auraient détruit l'Empire depuis belle lurette sinon !
Jenifaël regardait Végéta comme si il était un parfait crétin.
- Quoi qu'il en soit Jenifaël, intervint Ellana, cet après-midi, entraînement au lancer de poignards. Ça fait trois jours que tu ne t'entraînes qu'au sabre. Tu sais te battre Végéta ?
- J'ai pas besoin de couteaux pour me battre ! répliqua celui-ci. Y'a que les faibles qui en ont besoin !
Sur cette élégante répartie, Végéta sortit brutalement de table et se dirigea d'un pas rageur vers la sortie.
- Ben où il va ? questionna Jenifaël. Il va se pommer !
- Tu devrais aller le chercher Jenifaël, dit son père avec une veine qui palpitait dangereusement sur sa tempe gauche.
Edwin T'il Illan n'aimait pas l'insolence. Jenifaël partit donc à la recherche du saïyen en se demandant où elle irait à sa place si elle s'était pommée dans la Citadelle. C'était difficile, elle ne s'était jamais perdue de sa vie. Elle se posa sur un banc de pierre dans la cour principale et son regard se tourna machinalement vers la Vigie. Elle eut soudain une illumination : Végéta n'avait pas arrêté de regarder cette tour tout à l'heure. Elle grimpa en vitesse les marches du perron, s'engouffra dans la tour et monta les marches intérieures plus lentement, sachant par expérience dans quel état elle arriverait en haut (si elle y arrivait !) si elle courait dans l'escalier. Devant le rideau bleu elle trouva le prince des saïyens perplexe. De toute évidence il avait déjà essayé plusieurs fois d'entrer sous la coupole. Elle s'approcha de lui en faisant un peu moins de bruit qu'une araignée.
- Sceptique ? demanda-t-elle soudain, ce qui le fit sursauter.
- Comment... Comment t'as fait pour que je te repère pas ? Même dans l'escalier je t'ai pas entendue !
- Question d'habitude. Tu te demandes ce que c'est ? interrogea-t-elle en effleurant le rideau d'énergie bleue. C'est un champ de force, poursuivit-elle sans attendre la réponse. Il filtre les entrées et les sorties dans la coupole, et il ne laisse entrer que les descendants de Merwyn et les dessinateurs exceptionnels.
- Merwyn ?
- Tu ne connais même pas Merwyn ? Il a délivré l'Empire de l'Âge de Mort et a fondé la Citadelle. Je suis sa descendante, comme mon père. Je peux entrer mais pas toi.
- Dessinateurs ?
Jenifaël ouvrit des yeux tellement grands qu'il n'y a rien qui existe pour les comparer.
- Il existe une dimension accessible par l'esprit. C'est l'Imagination. Elle est parcourue par des chemins, les Spires. Les dessinateurs sont les gens capables d'entrer dans cette dimension. Quand ils y vont, ils dessinent ce qu'ils veulent et le font basculer dans notre dimension. Plus on est un dessinateur doué et plus on peut monter dans les Spires. Et plus on monte dans les Spires, plus on peut créer de choses. La Citadelle est un dessin, un dessin immortel, un dessin infini.
- Tu es dessinatrice ?
- Pas du tout !
- Et comment le champ de force fait-il pour reconnaître les descendants de Merwyn ?
- Aucune idée. Mais tous ceux dont le sang de Merwyn coule dans leurs veines ont ça.
Et d'un geste vif, elle dénuda son épaule droite. Si on regardait bien avec une attention toute particulière, on pouvait y apercevoir un motif. Une étoile de glace. Le symbole des Frontaliers.

ouah
j'adore !
tu m'avais promis cette suite, eh bin chapeau ma belle, c'est toujours aussi bien !
je n'aime pas me repeter.
Continue donc !!!

Allez ma choute et mes chéwies et mes fans, je vous ai fait assez languir ^^
Alors je le dis encore : le 25 décembre, allez sur mon autre fic "Le passé rattrape le présent", vous aurez un cadeau de noël en rapport avec la fic.

Végéta fronça les sourcils. Mais qu'est-ce qui lui prenait de penser à ça ? Si ça continuait, il allait raconter ses mémoires. Il ferma les yeux. Il pouvait revoir le visage de Jenifaël comme si elle était devant lui. Sa peau d'albâtre, ses cheveux de jais, ses yeux bleu glacé, ses dents blanches aussi régulières que des perles, son sourire d'enfant, il la connaissait par cœur. Il faillit éclater de rire en repensant aux fois où elle s'entraînait devant lui et qu'elle avait faillit le couper en deux en échappant son sabre sous les assauts de son père. C'était lui qui lui avait appris à se battre sans armes. C'était elle qui lui avait appris... Qu'est-ce qu'elle lui avait appris ? Tout. Elle et Ellana lui avaient tout appris. Elles qui l'énervaient au début avec leurs questions à deux réponses, il s'était attaché à elles beaucoup plus vite qu'il ne l'aurait pensé. Mais il n'avait compris la profondeur des liens qui l'unissaient à la jeune Frontalière que ce jour de mars. Ce jour maudit...

Chapitre 6 : Courses poursuites

Seize ans plus tôt

L'Oeil d'Otolep est un lac, de petites dimensions comparées au lac Chen, mais assez impressionnant quand même. Il est situé à quelques kilomètres de la Citadelle des Frontaliers. Sur la terre glacée des Marches de Glaces, deux silhouettes, toutes les deux à cheval.
- Ben alors Végéta, tu traînes ! Je vais gagner ! Allez, plus vite Zanzibar !
Le saïyen, piqué au vif, enfonça ses talons dans les flancs de sa jument qui redoubla de vitesse. Il n'était pas loin derrière Jenifaël qui encourageait son étalon à aller de plus en plus vite. Grisés par la vitesse, concentrés sur leur course, les deux adolescents ne virent le bloc de glace que lorsqu'il se trouva à un mètre d'eux. Si rien n'effrayait Zanzibar, qui sauta l'obstacle avec grâce et aisance, ce n'était pas le cas de la jument de Végéta, qui fit un violent écart et se déroba, envoyant le saïyen droit dans une congère. Jenifaël éclata de rire et sauta à bas de sa propre monture pour aller voir le prince. Celui-ci se relevait et secouait la tête pour débarrasser ses cheveux de la neige qui recouvrait ses cheveux. Il lança un regard noir à la Frontalière.
- Oh, fais pas ton grognon ! s'exclama cette dernière. Ça arrive à tout le monde une chute ! Et puis Onde n'est pas une jument facile, tout le monde le sait. Et personne ne te voit !
Végéta grogna, il n'était pas d'accord. Se ridiculiser tout seul ou se ridiculiser en public, c'était toujours se ridiculiser.
- Quand est-ce qu'on arrivera à l'Oeil d'Otolep ? demanda-t-il, préférant changer de sujet.
- Dans moins d'une heure. Après, on atteindra la passe de Shildar et on sera en Astariul. De là, on mettra moins de deux jours pour rallier Saravor, où on donnera à Saï Hil'Muran le message de mon père. Et on mettra à peu près autant de temps pour rejoindre la Citadelle.
Végéta ne répondit pas, il avait eu tous les renseignements qu'il désirait. Il aimait bien sortir de la Citadelle pour partir en mission. En général, ils faisaient fonction de messagers, mais leur rôle était important. De plus, c'était toujours eux qu'Edwin choisissait pour remettre ses missives aux autres seigneurs des cités. Ils étaient rapides, on pouvait leur faire confiance et ils savaient se défendre. Autant de raisons de les faire sortir de la Citadelle. Il siffla Onde qui s'approcha au petit trot et grimpa en selle. Au début, il avait farouchement refusé de monter à cheval. Puis il avait appris qu'on ne pouvait pas voler dans les Marches de Glaces, c'était un Hiatu. Il avait alors accepté que Jenifaël lui enseigne l'art subtile et délicat de l'équitation. Ses débuts avaient été... aériens. Mais depuis, quatre années d'entraînement lui avait permis d'accéder au même niveau que Jenifaël, dans un style beaucoup moins gracieux, cependant. Il se hissa en selle, immédiatement suivi par Jenifaël qui elle bondit sur le dos de son cheval qui n'attendit même pas qu'elle ait les pieds dans les étriers pour partir au galop.
- Tricheuse ! s'écria Végéta.
- Pas ma faute, adresse toi à Zanzibar !!! cria Jenifaël par dessus son épaule.
Végéta poussa un juron totalement impossible à écrire et talonna sa jument. Zanzibar, qui adorait jouer, laissait Onde le rattraper, puis au dernier moment accélérait. Ils galopaient comme des fous, enivrés par la vitesse et l'adrénaline. Végéta prit un court instant la tête, poussant la jument jusqu'au bout de sa vitesse et de son endurance. Dans les régions polaires, la visibilité est fortement altérée. Végéta remarqua cependant qu'il y avait une falaise droit devant eux. Il laissa Onde galoper à bride abattue jusqu'au dernier moment, puis tira violemment sur les rênes. La jument freina brutalement, tellement qu'elle faillit s'assoir. Jenifaël le rejoint, laissa Zanzibar s'arrêter comme bon lui semblait. Leurs haleines s'échappant dans un souffle de givre, leurs cheveux pleins de la neige qui leur tombait dessus, haletants, transis par le froid vif et mordant. Le lac d'Otolep s'étendait devant eux.

Alors ? J'espère que je vous déçois pas avec ce nouveau chapitre !!
Biz mes shewies, biz mes fans, biz ma shewie choute d'am d'am chouuuuuuuuu
Au 25 sur "Végéta, le passé rattrape le présent" !! Je compte sur vous !!

magnifique !!!
j'adore ma choute, je me répète encore et toujours !!!
Continue.
en faite, ils ont quels ages la ???

Ils ont 13 ans ma choupinette ^^
Contente que ça te plaise, tu vas voir, tu vas me détester pour la fin ^^

Chapitre 7 : Les Raïs

Les chevaux descendaient prudemment la côte raide qui les séparaient du lac gelé. Leurs cavaliers, attentifs à ne pas les gêner, étaient quasiment couchés sur les croupes de leurs montures.
- Regarde moi dans quel état est Onde, murmura Jenifaël. Elle est couverte de sueur ! C'est dégueulasse de l'arrêter comme ça !
- Oh, fiche moi la paix, répliqua Végéta qui n'aimait pas avoir tort. Tu penses qu'on peut traverser sur le lac ? Ça nous éviterait un sacré détour.
- Faut voir. En tout cas, faut laisser les chevaux se reposer avant de partir. Rien qu'après une descente comme ça, ils le méritent largement.
- Ça nous permettra en tout cas de savoir si on peut passer par le lac.
Les chevaux arrivèrent enfin en bas de la pente, essoufflés. Jenifaël et Végéta mirent pied à terre et la Frontalière tira de sa sacoche de selle deux miches de pain d'herbe. Elle en tendit une à Végéta et mordit dans l'autre. Le saïyen s'assit sur la berge du lac gelé et en contempla la surface, essayant de déterminer l'épaisseur de la glace. Un hennissement apeuré le tira de ses pensées. Il tourna vivement la tête, juste assez vite pour voir Onde s'enfuir au galop avant que Jenifaël, restée debout, ne puisse la rattraper. Zanzibar hennit et se cabra. Les adolescents tournèrent en même temps la tête vers la direction que leur indiquait l'étalon.
- Des Raïs ! hurla Jenifaël en tirant son sabre.
Végéta sauta sur ses pieds. Il savait que dans un Hiatu, on ne pouvait utiliser que ses dons. Pas les techniques qu'on a apprises. Cela inclut voler, les kihohas, les boules d'énergies, tout. Il s'était entraîné au combat à mains nues, mais aussi à.... Un poignard fendit l'air et le Raï le plus proche se le reçut entre les deux yeux. Le prince des saïyens tira un second poignard de sa ceinture et visa. Jenifaël se mit en garde. Les Raïs étaient au moins trente. Et tout près. Elle serra les dents, se préparant à l'impact. Un combat n'est jamais "pour s'amuser". Un combat, c'est risquer sa vie. Il suffit d'une seule fois...
Ils leur tombèrent dessus comme s'ils surgissaient du néant. La Frontalière fouetta l'air à gauche, puis à droite. Deux Raïs s'écroulèrent. Sa lame s'enfonça dans la poitrine d'un guerrier cochon et ressortit ruisselante de sang. Quant à Végéta,il avait abattu un Raï grâce à son poignard et les corps de ses adversaires jonchaient le sol. L'entraînement des marchombres portait ses fruits. Il repoussa un guerrier d'un coup de pied qui lui enfonça la trachée. Son poing frappa un autre à la hauteur du plexus solaire. Mort avant d'avoir touché le sol. Végéta abattit le tranchant de sa main sur le cou d'un Raï en même temps de son genou remontait en lui explosant les côtes, perforant un poumon. Jenifaël égorgea un énième Raï et cria à son cheval de partir. Elle tenait trop à lui pour l'exposer. Zanzibar, déchiré, se cabra, sauta par dessus les cadavres des guerriers cochons et galopa vers le lointain. Les Raïs encerclèrent lentement la princesse, l'obligeant à reculer. Ce qu'elle dut faire. Malgré son incroyable dextérité, la Frontalière ne pouvait tenir le rythme face à dix ennemis ensemble. Du côté de Végéta, ce n'était pas mieux. Ses adversaires se battaient presque entre eux pour l'atteindre. Il avait beau se défendre de son mieux, il s'essoufflait. Il se reprit et envoya son pied droit dans la figure d'un Raï, en même temps que son poing droit dans le ventre d'un autre. Jenifaël, elle, faisait voler son sabre d'un côté à l'autre, emportant dans son sillon bras, jambes, parfois têtes, mais tuant à coup sûr. Bientôt, le nombre de guerriers cochons se limita à quinze, puis à dix. Végéta enfonça une cage thoracique et regarda du côté de Jenifaël, surpris de ne trouver aucun ennemi prêt à prendre la relève de celui qu'il venait de tuer. Elle en tua deux d'un même mouvement, son sabre remonta en en éventrant un troisième et repassa dans un revers qui en tua deux de plus. Les quatre Raïs survivants s'enfuirent en poussant un hurlement, de peur, de rage, peut-être les deux à la fois.
Un craquement retentit. Jenifaël baissa les yeux juste à temps pour voir la glace sur laquelle ses pieds reposaient se fendiller, puis se craquer. Avant qu'elle n'ai pu faire un mouvement, la glace rompit tout à fait et la princesse de la Citadelle disparut dans les profondeurs de l'eau noire.
Le hurlement de Végéta déchira le ciel de ce petit matin de printemps.
- JENIFAEL !!!!!!

Alors ma shewie ? Je t'avais bien dit que tu allais me détester !! Et attends de voir le prochain chapitre !!!!

Enlalalala

super bien décrit, mais pourquoi elle tombe !!!!
la pauvre, elle va quand même pas mourir !!!
pis tu vas pas me dire que Végéta serait tomber in love pour elle !!!!!!
ralalala nanananananan moi pas dac !!!

Aha...
Je te rassure tout de suite, ils sont pas amoureux.
Mais pour savoir si elle va mourir...
Faudra voir au chapitre suivant que je mettrais demain si tu es sage...

moi je suis toujours sage, tu le sais ma choute d'am d'am !!!

vivement la suite !!
ca me rassure qu'il ne l'aime pas hiihih