Petit Cœur

Attention, c'est un des épisodes les plus importants. Je suppose que vous avez déjà deviner la plus grande parti de ce qui va suivre, mais je vous réserve quand même une ou deux coup de tonerre qui, j'espère, vous plairont. Dites-moi si vous les aviez prévu celle-là. Je dois avouer que je me suis lacher.

Chapitre 24:

Petit Cœur volait au dessus d'un désert. Celui où Songohan et lui s'étaient entrainés autrefois. Vers la cascade où ils s'étaient retrouvés il y a peu. Vers le Ki de Sally. Un peu trop de coïncidence pour être honnête selon lui. Mais bon, que Végéta parvienne à le convaincre constituait déjà en soi un roman de science-fiction ou presque. Alors autant tenter le destin.

Lorsque Petit Cœur atterrit près d'elle, la namaki vacilla sur ces jambes, avec l'impression qu'on lui plantait un poignard dans la poitrine, mais son visage resta froid et impassible. Elle était devenu une professionnel pour dissimuler ces sentiments. Ils se dévisagèrent un instant, sans savoir quoi dire. Sally remarqua que Petit Cœur avait les traits tirés et de nouvelles cicatrices. Sa musculation avait encore augmenté et il avait l'air affreusement fatigué. Petit Cœur remarqua que Sally avait beaucoup perdu de poids, son pouvoir incroyablement augmenté et qu'elle portait des vêtements larges et flottants qui laissait voir ses bras nus. Plus la moindre marque. Mais ce qui frappa le plus le guerrier, ce fut son visage. Fermé, décidé, dur. Rien à voir avec la joviale innocence qu'elle avait sur Namaki. Et ces yeux... Vides et morts. Ce n'était tout simplement plus la même femme. Le combattant déglutit nerveusement. Comment réagir quand on a partagé une expérience si intime, qu'on a tant dévoilé ces sentiments, qu'on est fou amoureux mais que l'on ne connait même pas les pensées de l'autre?

Petit Cœur, mal à l'aise: Je vois que tu vas mieux.
Sally, sèchement: Bien sur, ce n'était que quelques bleus.
Petit Cœur, contrôlant sa voix: Je suis... sincèrement désolé de tout le mal que je t'ai fait Sally... Ce que j'ai fait est inadmissible et je comprendrai parfaitement que tu ne me pardonne pas.

Il s'attendait déjà à ce qu'elle lui hurle qu'en effet elle ne voulait plus jamais le voir. Mais elle le surprit.

Sally, durement: Je veux savoir pourquoi.
Petit Cœur, désarçonné: Pourquoi quoi?
Sally, excédée: Pourquoi tu es parti bien sur! Si tu ne voulais plus de moi il t'aurai suffi de me le dire. Je ne suis pas bornée, je t'aurai laissé...comment dit-on en terrien déjà? Rompre, me plaquer, me larguer, utilise le terme que tu veux!

Le namek remarqua alors qu'ils parlaient terriens depuis le début de la conversation. Il ne s'en était même pas rendu compte. Elle le parlait de façon très naturelle, quoiqu'avec un légère accent chantant.

Petit Cœur: Je vois que tu as fait de sacrés progrès...
Sally, cassante: Je me suis renseignée, je crois que j'ai été ce qu'on appelle sur cette planète un «coup d'un soir».

Petit Cœur verdit légèrement. Mais si elle l'acceptait mieux de cette manière, peut-être était-il préférable de ne pas lui dire à quel point elle se trompait... Il garda le silence, ne sachant quoi dire. La jeune femme lui tourna le dos pour masquer les larmes qui commençaient à perler à ces paupières. Elle avait l'impression que la boule dans sa gorge allait l'étouffer, mais lorsqu'elle parla sa voix ne trembla pas.

Sally, sarcastique: En tout cas tu peux cesser de t'inquiéter pour ton peuple. Tu as réussi!
Petit Cœur, étonné: Bulma a trouvé un antidote? C'est étrange elle ne m'en a rien dit.
Sally, calme: Non, je suis enceinte.



Flash back


Sally s'observait dans le miroir de la salle de bains que lui avait prêté Bulma lorsqu'elle avait aménagé à la capsule corp. Sur cette planète étrange, l'eau si précieuse sur Namaki était partout. Un simple geste et le liquide coulait, au point que les terriens dédiaient une pièce entière pour la toilette. Hallucinant.

D'un regard sévère, Sally se détailla de la tête au pied. Ces bleus avaient disparus, les suçons aussi. Les seules «marques d'amour» de Petit Cœur... Quelle ironie... Son reflet ne lui plut pas. Elle était plus musclée, dans le genre gymnaste, que mince, comme les mannequins de la Terre. Ces courbes étaient celle, sauvage, d'une athlète accomplie. On était loin des charmantes poupées fragiles qui provoquaient l'envie irrésistible d'être protéger et que tout les hommes s'arrachaient. Critique jusqu'au bout, la namaki se dévisagea. C'est vrai qu'elle n'était pas très belle. Pas étonnant qu'il est déguerpit. Un visage plus décidé que sensuel, des formes plus nerveuse que pulpeuse, pas de hanche ni de décolleté pigeonnant comme les aime les hommes sur Terre, rien de bien séduisant en somme. Rien qui aurait pu retenir Petit Cœur...

Un violent haut-le-cœur coupa court à ces réflexions. L'odeur de nourriture qui s'échappait de la cuisine lui fit rendre le contenu de son estomac et son teint prit une intéressante couleur jaune citron. Elle ne savait pas ce qu'elle avait en ce moment, elle avait mal au dos, des nausées, parfois des vertiges, elle s'était déjà évanoui trois fois, et était toujours fatiguée. Si cela continuait elle faudrait qu'elle en parle à Bulma. Heureusement les étranges saignements, apparu depuis l'épidémie, avaient cessé, mais son entrainement pâtissait malgré tout de son état maladif. Et elle tenait absolument à s'améliorer. Puisqu'elle n'était pas séduisante, au moins pouvait-elle essayer de devenir une guerrière surpuissante et implacable, plus apte à plaire à Petit Cœur... Arrête de penser tout le temps à lui, il t'a abandonner, c'est fini, point à la ligne. Tu n'était rien pour lui qu'un moment de loisir, il s'est servit de toi, cesse de te torturer, il n'en vaut pas la peine...

Une affreuse douleur au niveau du cœur lui rappela une fois de plus qu'il n'était pas si facile d'oublier. Elle avait cru le connaître, mais visiblement elle s'était trompée sur son compte. Une nouvelle nausée pointa le bout de son nez, mais son estomac vide n'avait plus rien à rendre. Sally ouvrit l'armoire à pharmacie dans l'espoir de trouver un quelconque remède mais une secousse particulièrement violente, venant de la salle d'entrainement, et donc de Végéta, fit basculer flacons, pommades, notices et médicaments des étagères, qui se déversèrent sur le sol pèle et mêle. Plusieurs flacons se brisèrent, répandent leurs liquides poisseux sur les notices. Les boites s'ouvrirent et leurs contenus s'éparpillèrent et se mélangèrent sur le sol malgré les jurons plutôt inventifs de Sally. Elle commença à ranger en maugréant lorsque une inscription sur une boite orange fluo retint son attention: «à prendre en cas de nausée, fatigue, maux de dos et retard des règles.» Le reste était rendu presque illisible par une épaisse tache de sirop. Règles... N'était-ce pas comme ça que Bulma avait nommé ces saignements? Sans prendre la peine de déchiffrer la suite de la notice, Sally effectua le test, qui constituait en une minuscule aiguille, qui lui piqua le doigts pour prélever une goutte de son sang. L'appareil émit quelques vibrations, cliquettements inquiétants, puis les mots «groupe sanguin incorrecte» s'affichèrent sur le petite écran de l'appareil. Un juron abominable résonna entre les murs carrelés et l'appareil fit une rencontre brutale et virile avec le coin du meuble le plus proche. Qu'est-ce qu'elle avait contre les extraterrestres la boite de conserve! Raciste! Que son sang soit violet ou rouge, sa peau verte, noir, jaune ou blanche, ce maudit appareil allait lui donner ces réponses et plus vite que ça s'il ne voulait pas finir en pièce détachée! L'appareil fit un vol plané afin de faire connaissance avec le mur d'en face. Un tremblement parcouru Sally des pieds à la tête et elle passa de la rage la plus folle à une envie de pleurer irrépressible. La namaki se sentait...fatiguée. Elle changeait d'humeur comme de chemise ces temps-ci, si elle ne recevait pas très vite des réponses elle allait devenir folle. Sally alla ramasser le test qui émit une série de bip stridents et quelques volutes de fumée pour le moins alarmantes avant d'afficher un unique mot. Positif.

Très bien mais positif à quoi? Ça ne l'avançait pas beaucoup tout ça. Elle se remit à fouiller parmi la pile de médicaments divers et variés renversés sur le sol et finit par retrouver la boite. Elle déplia la notice et prit enfin la peine de la lire jusqu'au bout. Un hoquet de stupeur lui échappa, ces yeux se révulsèrent et la feuille lui échappa des mains pour tomber lentement sur le carrelage.


Fin du flash back


Petit Cœur en resta bouche bée, à cligner des yeux comme un abruti. Et à se traiter de tout les noms. Il aurait dû le remarquer pourtant, ça se voyait dans son Ki. Mais celui-ci avait déjà tellement changé avec son entrainement intensif, sa fatigue et sa perte de poids que ce changement supplémentaire était passé totalement inaperçu. La vérité était surtout qu'il avait été trop occupé à la dévorer des yeux pour y prêter attention. Il avait oublier à quel point elle pouvait être belle et troublante. Quel idiot mais quel idiot! Mais jamais il n'aurait pu imaginer une chose pareille. Pourtant il aurait dû se douter que si namek et namaki étaient...disons, anatomiquement compatible, ils pouvaient très bien l'être aussi génétiquement...

Petit Cœur: Sally ce n'était pas du tout mon intention... Tu dois m'en vouloir terriblement...

Il espéra vaguement et malgré lui qu'elle allait dire non, mais elle garda les yeux perdus dans le vide. Il sentit obscurément qu'il devait continuer, mais nom d'un chien, que devait-on dire dans ces cas là! Il ne connaissait absolument rien à ce genre de chose.

Petit Cœur, hésitant: Je...Je comprendrai tout à fait que tu veuille...avorter.

Sally eut l'impression de tomber dans un gouffre sans fond. Celui qu'elle aimait ne voulait pas de leur enfant...Mais au moins maintenant elle savait qu'il ne s'était pas servi d'elle uniquement pour assurer la survie de son espèce ou par devoir. Juste pour assouvir ses désirs.

Sally, froidement: La question ne se pose pas, je veux le garder. Je l'aime. Et si toi tu n'en veux pas sache qu'il est de toute façon trop tard. C'est mon bébé aussi je te rappelle! J'ai le droit de le garder. Si tu n'en veut pas tu n'es pas obligé de venir nous voir!

Petit Cœur ressentit une pointe acide de jalousie lorsqu'elle prononça les mots «je l'aime». Stupide, elle ne parle pas d'un rivale mais de son bébé. Et même si elle était tombé amoureuse, tu n'as aucun droit sur elle. Elle ne sera jamais à toi. Il hocha néanmoins la tête, bien décidé à faire tout ce qu'il pouvait pour alléger son fardeau. Il ne connaissait pas grand chose à l'éducation d'un enfant mais d'après le peu qu'il en savait, en élevé un, seule, était particulièrement ardu. Il l'avait mise dans de sales draps, à lui de l'aider.

Sally: Tu n'as toujours pas répondu à ma question.
Petit Cœur, méfiant: Laquelle?
Sally: Pourquoi es-tu parti? Ça t'était donc si insupportable d'être en ma présence?
Petit Cœur, ne sachant plus où se mettre: Tu saignais, je t'avais blessé... Je n'aurai pas du te faire subir ça mais...je...n'ai pas pu me contrôler...

Il se tut, alarmé. Sally semblait suffoquer de douleur. En un éclair la namaki entrevit une part de la vérité, la raison pour laquelle Petit Cœur était vraiment parti. La jeune femme fut prise de vertige, la douleur était trop forte, elle vacilla et bascula lentement en arrière. Instinctivement, Petit Cœur bondit et réussi à la rattraper un quart de seconde avant qu'elle ne touche le sol. Elle avait sur le visage l'expression hébétée de quelqu'un qui vient de se prendre un coup de marteau à l'improviste et les larmes coulaient maintenant sans retenu sur ces joues.

Sally, abasourdit: Tu...Tu m'as laissée parce que tu croyais m'avoir fait du mal? Parce que tu te sentait coupable?
Petit Cœur, verdissant à vu d'œil: Tu étais couverte de sang...
Sally, sur le ton de l'évidence: Toutes les femmes saignent la première fois. Je n'ai même pas eu mal.
Petit Cœur, perdant ces moyens: Tu étais couverte de bleus!
Sally, énervée maintenant: Pas plus qu'après une séance d'entrainement, je te l'ai déjà dit, je n'ai absolument pas souffert. Bulma aussi en a souvent, elle se contente de les cacher! Tu m'as fait mille fois plus souffrir en partant comme un possédé sans aucune explication! Non mais tu imagine ne serai-ce qu'une seconde ce que j'ai pu vivre? Tu t'as carapaté sans aucune explication, en me laissant seule, complétement perdue et ne sachant quoi penser de ton attitude, tes sentiments et ce qui venait de se passer. J'ignorai absolument tout de l'amour et tu me plante là, miné par l'ignorance, sans aucune réponse! Tu n'es décidément qu'un idiot! Je me suis cassé la tête à élaborer des centaines d'hypothèses pour essayer de comprendre ton comportement. Ça t'aurait étouffé de m'expliquer ce qui se passait dans ta caboche d'abruti?

La namaki s'arrêta, haletante. Dans son emportement elle avait été un peu plus mordante qu'elle n'aurait voulue, mais reparler de ces malheurs passés avait raviver une douleur qu'elle pensait éteinte depuis le temps. Quand à Petit Cœur, le ciel lui tombant sur la tête ne lui aurait pas fait plus d'effet. Non mais décidément quel triple idiot! J'ai tout fait de travers. Mais il n'arrivait pas à le croire, c'était impossible, Sally ne pouvait pas l'aimer, lui... Mieux valait ne pas l'envisager ou il allait se laisser aller à espérer et se laisser fléchir....Cette vie n'est pas la tienne. Tu ne peux pas rester avec elle comme si de rien n'était, tu es un démon, un paria. Ce n'est pas ton destin...

Petit Cœur, doucement: Je ne suis pas celui qu'il te faut. Tu mérite cent fois mieux...
Sally, suppliante: C'est toi que j'aime Petit Cœur. J'ai besoin de toi!

Le guerrier chancela, il avait l'impression que son cerveau allait démissionner sous l'affut d'émotion. Il sentit sa résolution faiblir.

Sally, ferme: Petit Cœur n'essaie pas de me ménager pas et contente toi de me dire si tu m'aime ou pas! Si tu as des sentiments pour moi ou si c'était juste une vague attirance physique éphémère.

Elle plongea dans l'ébène de ces yeux et la sensation désormais familière d'être aimanté les rattacha une fois de plus. Leurs rythmes cardiaques s'accélèrent, alors que le monde s'effaçait autours d'eux en un brouillard confus. Il se souvint du conseil de Végéta. Ne réfléchit pas trop. Soudain la vérité fut incroyablement facile à dire.

Petit Cœur: Je t'aime de tout mon être Sally. Mais je ne supporterai pas de te faire encore du mal.

Elle lui épargna la peine de devoir développer en happant sa bouche. Il m'aime! Un flamme de bonheur pure inonda sa poitrine en un geyser difficilement supportable. Se fut comme si on avait déverrouillé une porte trop longtemps fermé et tout sembla soudain limpide, naturel et d'une certaine façon, enfin à sa place. Débarrassés de tout doutes, incertitudes ou fausses idées, ils pouvaient enfin s'aimer librement. Leur baiser se fit incroyablement doux et tendre. Ce n'était plus un débordement de passions, ils étaient parfaitement consciente de leurs actes. Plus de faux semblant, plus d'interprétations erronées, ils étaient enfin certain des sentiments de l'autre. Petit Cœur lui répondit avec une infini délicatesse, prenant soin de ne pas la blesser avec ces crocs quand il lui mordilla la lèvre inférieur. Faisant attention à ne pas la serrer trop fort contre lui. La namaki croisa ces mains sur la nuque du guerrier et se perdit pendant un moment délicieusement long dans son étreinte. Elle interrompit un moment leur baiser pour caresser du bout du doigt les lèvres de Petit Cœur. Celui-ci lui vola un autre baiser mais de nouveau elle s'esquiva trop rapidement au goût du guerrier. Il fronça les sourcils, perplexe, sentant de nouveau poindre l'anxiété. Elle lui sourit d'un air penaud.

Sally: Je ne peux pas retenir ma respiration aussi longtemps que toi.

Il laissa échapper un bref rire stupéfait. Il n'avait tout simplement pas pensé à cette possibilité. Sally joignit son rire au sien, un petit rire frais et dénué de toute tristesse qu'elle n'avait pas eu depuis longtemps. Il se tut pour mieux l'écouter, il adorait la sentir heureuse. Elle s'arrêta et le regarda avec dans les yeux une étincelle de malice.

Sally: Je vais devoir m'entrainer dur, tu penses que tu pourrais me donner des cours? J'ai remarqué que tu étais un professeur très efficace. Je te promet d'être une élève très attentive et appliquée.

Le guerrier eut un sourire narquois, fit mine de réfléchir une seconde et fondit sur ces lèvres. Il la lâcha avant qu'elle ne commence à manquer d'air et en profita pour lui poser une question qui l'intriguait depuis son arrivée.

Petit Cœur: C'est Songohan qui t'as parlé de cette endroit?
Sally, étonnée: Non, je l'ai découverte toute seule. Pourquoi?
Petit Cœur, surpris: Tu veux dire que tu ne sais pas?
Sally, perplexe: Non, c'est juste que j'aime beaucoup cette endroit, le désert me rappelle Namaki et la cascade m'apaise, j'y vient souvent pour méditer et réfléchir. Qu'est-ce que cet endroit à de particulier?

Petit Cœur éclata de nouveau de rire. C'était vraiment plus que du hasard! C'était...tout simplement hallucinant.

Sally, faisant mine de s'impatienter: Explique-toi donc plutôt que de me laisser mariner!

Le guerrier laissa son regard vagabonder. Au fond de lui Satan s'était tu, vaincu. Oui, il lui devait des explications, et pas seulement pour ça mais pour beaucoup d'autres choses encore. Son comportement et ces sentiments entre autres. Lentement, à voix basse et sans cesser de la serrer contre lui pour se donner du courage, le nez dans son cou pour respirer sa présence, il commença le récit de toute sa vie. Sans chercher à se glorifier ou à alléger ses fautes. Se contentant d'être franc, même avec lui. Pour qu'elle ne puisse plus jamais lui reprocher de lui cacher quoique se soit. Il attendit le verdict, tremblant presque de crainte. Peur de l'abandon... Ça aussi c'était nouveau, d'habitude il se fichait comme d'une guigne de l'avis des autres. Lorsqu'il osa enfin la regarder, il vit que la jeune namaki pleurait en silence. Il essuya ces larmes, lui laissant le temps de se ressaisir. Sally comprit enfin pourquoi il ne supportait pas de la voir pleurer. Pas parce que cela l'exaspérait et qu'il considérait cela comme une faiblesse, mais juste parce qu'il n'aimait pas la voir malheureuse. Lentement elle ôta une main de son cou et lui caressa la joue. Lui souriant à travers ces larmes. Il avait été si seul... Sally, c'est toi ma famille. Ma patrie, tout mon univers, c'est toi...Mon amour, mon monde se résume à ta présence ou à ton absence...

Cette nuit-là Bulma remarqua que Sally n'était pas rentré à la capsule corp. Sans doute était-elle reparti vagabonder, après tout, ça lui arrivait souvent depuis qu'elle était sur Terre, mais pas depuis que Songohan avait involontairement annoncé le retour de Petit Cœur. Un peu inquiète elle demanda à Végéta de localiser la jeune namaki. Le prince des sayens n'eut pas à se concentrer beaucoup, le Ki de sa protégée lui était familier, il l'avait souvent espionner à son insu lors de ces nombreuses fugues. Lorsque son état l'inquiétait. Il resta ébahi lorsqu'il découvrit qui était à ces cotés. Puis le sayen laissa échapper un long rire libérateur. Soulagé. Il saisit Bulma par la taille et l'attira dans ces bras pour lui glisser à l'oreille la cause de son hilarité. Elle se joignit à lui.

Franchement pas mal j adore Petit Coeur et Sally vont avoir un enfant fallait y penser Bravo !!!

Surpris?

Chapitre 25:

Cela faisait maintenant près de deux semaines que Petit Cœur et Sally avait eu cette fameuse discussion et toute l'équipe avait été mit discrètement au courant par Bulma de la formation du jeune couple. Ils avaient bien eu quelques réflexions mi-narquoise mi-attendri entre eux mais ils avaient généralement trop peur de Petit Cœur pour le taquiner ouvertement. Les nameks essayait maintenant de trouver un moyen d'annoncer la grossesse de Sally, ce qui n'était pas vraiment facile, Petit Cœur faisant preuve à cette aspect d'une répugnance manifeste. Il n'arrivait pas à avouer ouvertement qu'il aimait Sally au point de lui avoir fait un enfant et l'idée de paternité lui était tout simplement trop abstraite pour qu'il saisisse le concept d'affection paternel. Sally en était au troisième mois et continuait toujours à souffrir des nausées, douleur au dos et autres maux de grossesse. Ce qui déplaisait souverainement à Petit Cœur et le confortait dans son antipathie pour l'enfant. Bulma avait fait subir une batterie de test à Sally pour essayer de prévoir un peu la suite des événements, mais le bébé namek ne grandissait pas du tout au même rythme qu'un enfant humain. Pour l'instant il se développait nettement moins vite, mais Bulma pensait que sa croissance ne serai sans doute pas régulière et que l'embryon subirait un pic de croissance très prochainement. Ils n'étaient donc pas trop fixer pour le moment. Tout ce qui importait à Petit Cœur, c'était de savoir combien de temps ils pourraient continuer de profiter de leur vie à deux avant d'être dérangé par ce qu'il appelait en son fort intérieure un nouveau désastre. Mais les appareils de Bulma ne pouvaient prévoir cela.

Végéta n'était pas tranquille. Cela faisait presque deux semaine qu'il essayait de trouver une occasion de révéler au deux amants ce qu'il savait sur l'histoire communes des namakis et des nameks. Le prince sentait qu'il était plus que temps de tout leurs dire, mais les deux tourtereaux passaient la majeure partie de leurs temps ensemble dans quelques coins reculés du globe. Le guerrier de l'espace n'avait aucune envie de s'immiscer dans leur vie privée.

Sally sursauta en découvrant Végéta, les bras croisés et le visage fermé, qui l'attendait à la sortie du laboratoire de Bulma après une nouvelle série de test.

Végéta: J'ai à te parler. Appelle Petit Cœur.

Il se dirigea vers le salon sans même se retourner pour s'assurer qu'elle le suivait. Il savait que les nameks pouvaient communiquer entre eux par télépathie, ça devait donc marcher entre nameks et namakis. Confirmant sa théorie, le guerrier vert les attendait déjà. Rapide. Le sayen se posta près de la fenêtre et s'assura que personne ne pouvait les entendre. Puis il raconta tout ce qu'il avait déchiffrer dans la bibliothèque de la vieille Esca. Comme il s'y attendaient, ils furent outrés, même si Petit Cœur ne pipa mots. Mais à sa grande surprise, leur fureur étaient plutôt dirigé contre Esca. Sally surtout était absolument furax de la trahison de sa mère. Ses griffes s'allongèrent et ses yeux prirent une couleur sang des plus inquiétantes. Végéta commençai sérieusement à craindre que la jeune femme ne fasse exploser sa maison, sa puissance montait en flèche, faisait vibrer les murs et teinter les fenêtres dans leurs cadres. Sally poussa un feulement bestiale et Petit Cœur sentit venir avec inquiétude le moment où elle perdrait le contrôle. Il lui attrapa le bras et le serra fortement. Elle sembla se réveiller d'un cauchemar et sa force décrut subitement. Végéta poussa un soupir de soulagement. Sans Petit Cœur sa maison finissait en décombres. Il essaya de s'esquiver discrètement avant que l'un des deux ne se souvienne de lui mais en vain. Petit Cœur le saisit par le col.

Petit Cœur: Une dernière chose....Pourquoi est-ce que ne nous en a pas parlé avant?

Végéta se décida donc pour la franchise. Il n'aurait pas dû.

Sally: Comment ça tu attendais que les choses soient plus avancées entre nous!

Petit Cœur: C'est malin, on a pas idée d'être aussi idiot!

C'est bien connu, la meilleur défense est l'attaque. Végéta passa donc à l'attaque.

Végéta, narquois: Pourquoi? Tu regrette?

Sally fila à son amant un coup de coude dans les cotes et un regard venimeux. Le namek maudit le guerrier de l'espace: il venait de le fourrer dans un beau pétrin.

Petit Cœur: Disons que je n'aurai pas réagi de la même façon.

Pour commencer je n'aurai pas agi comme un idiot inconscient, je n'aurai jamais écouté Satan et Sally ne serai pas enceinte jusqu'au yeux. Mais cela suffit visiblement à Sally qui parut satisfaite de la réponse.

C'est quoi cette chose je veux savoir et vite s'il te plait.

chose???

c'est quoi ce que Végéta devait leur dire ?

les origines du peuple namek/namakis, le vaisseau de namaki qui s'est écrasé sur la planète qui a explosé, etc... La conversation Bulma/végéta chapitre 19

a ok j avais pas le rapprochement tout de suite desolé !

C'est pas grave, t'as le droit de demander des éclaircissements, après tout je n'ai peut-être pas été très clair.

Chapitre 26:

Dans la lumière du soleil couchant, une silhouette féline se découpait au sommet d'un arbre. Un aigle flirtait avec le sommet des montagnes et la forêt de conifères s'étendait à perte de vue autours de Sally. Adossée au tronc, elle admirait le paysage. Cela faisait près de deux mois que le sayen avait vidé son sac. La jeune femme poussa un soupir. Elle ne pouvait plus attendre, il fallait qu'elle parle de son projet à Petit Cœur. Mais elle n'était pas sûr de sa réaction. Il allait sans doute refuser et pour tout dire, il aurait parfaitement raison. Un nouveau soupir sortit de sa poitrine, un autre soucis la préoccupait: Petit Cœur n'arrivait toujours pas à se faire à l'idée qu'il allait être père. Le fait qu'il n'avait lui-même pas eu de père digne de ce nom n'arrangeait pas les affaires de la namaki. Les seuls choses que Satan avait inculpé à son fils, c'était la haine et la vengeance. Pas vraiment ce qu'elle voulait pour son propre enfant. Nouveau soupir: comment convaincre Petit Cœur que leur enfant n'était pas un obstacle gênant entre eux deux ni une menace pour elle. Cet idiot croyait Bulma sur parole lorsqu'elle disait que l'accouchement risquait d'être difficile et il s'inquiétait pour elle. La namaki avait bien deviner que Petit Cœur détestait ce ventre naissant qui s'interposait entre eux et risquait de la faire souffrir. Même s'il n'en disait pas un mot. Elle le percevait dans tout ces gestes et son attitude. Un froissement imperceptible lui fit soudain dresser l'oreille. Quelqu'un s'approchait à pas de loup dans son dos. Une silhouette athlétique se dessina entre les branches. Avec la rapidité de l'éclair, l'inconnu sauta sur elle pour l'immobiliser. L'homme tendit les bras pour la menotter mais il ne rencontra que le vide. Un choc dans le dos le fit basculer de sa branche et il atterrit le nez dans un épais tapis d'aiguille de pins. Il roula sur le coté pour éviter d'être écrasé au sol par la namaki, qui s'était laissé tomber à sa suite, et avant que Sally n'ait pu se se mettre hors de porter il bondit et la plaqua contre le tronc d'un sapin. La jeune femme n'essaya même pas de se débattre, elle savait pertinemment que son adversaire était beaucoup plus fort qu'elle, aussi usa t-elle d'une technique peu professionnel qui surpris énormément son attaquant: elle l'embrassa avidement. Déstabilisé il baissa sa garde et Sally pu se libérer. Loin de s'éloigner, elle se plaqua contre son torse et les mains de l'attaquant glissèrent pour se poser sur ces hanches. Il la souleva de sol et la serra contre lui sans cesser de l'embrasser. La namaki finit par protester en riant.

Sally: Petit Cœur, doucement tu m'étouffe!

Le namek lui caressa la joue et passa un doigt sous son menton pour lui relever le visage. Il se pencha vers elle et déposa un baiser rapide et complice sur ces lèvres.

Petit Cœur: Tu te débrouille de mieux en mieux, tu es déjà presque aussi rapide que moi.
Sally, narquoise: Et toi tu es à peu près aussi discret qu'un éléphant.
Petit Cœur, avec une grimace: Et tu maitrise parfaitement la zoologie terrienne. Rappel moi d'en toucher un mot à Songohan.
Sally, amusée: Non, ça c'est Songoten et Trunck qui m'ont donner un cours particulier sur le sujet lorsque j'apprenais le terrien. Ce sont de sacré chenapans, très drôle et toujours prêt à faire des bêtises.

Le combattant eut une moue septique: il les trouvait plus casse-pieds qu'amusants, même s'il ne pouvait se défendre d'une certaine affection pour ces petits monstres. Sally retint un centième soupir: ce n'était pas gagné, Petit Cœur semblait allergique aux enfants. Elle l'attira dans un baiser langoureux, dans l'espoir de le mettre de meilleur humeur. Elle allait en avoir besoin de toute une provision.

Sally: Il faut que l'on parle de quelque chose d'important...

Aussitôt Petit Cœur fronça les sourcils, cela sentait les ennuis à plein nez tout ça.... Sally quant à elle se mordit les lèvres en le sentant se crisper.

Sally: J'aimerai faire une visite sur Namek. Je veux parler à Esca.
Petit Cœur, furieux: Il est hors de question que tu approche de cette sale grosse truie...
Sally, sévère: Surveille un peu ton langage toi aussi, sinon c'est moi qui vais devoir dire un mot ou deux à Songohan!
Petit Cœur, buté: Je refuse que tu revois cette sale traître!
Sally: C'est ma mère! Si quelqu'un doit lui demander des explications sur sa conduite il me semble que c'est bien moi!

Puis abattant sa carte maitresse, elle tenta le tout pour le tout.

Sally: Et puis il serai peut-être temps que quelqu'un annonce à nos deux peuple qu'ils n'ont plus à s'en faire en se qui concerne cette mystérieuse maladie. J'ai cru remarquer que Grena avait un sérieux faible pour Absinthe....Faible qui semble réciproque. Autant leurs éviter un sacré nombre d'erreur...

Une moue bougonne sur le visage, le namek chercha désespérément un argument pour la contrer. Ne trouvant rien de crédible, il se renfrogna de plus belle.

Sally, enjôleuse: Tu n'as pas envie de revoir Grena et les autres? Moi j'aimerai bien savoir se que sont devenu Absinthe, Mélèze, Sinople, Pomme et Prasin. mes amies namakis.
Petit Cœur, sèchement: Arrête ton baratin, ça ne marche pas avec moi. Je t'interdis d'y aller un point c'est tout!
Sally, indignée: Tu n'as rien à m'ordonner, je fais ce que je veux et quand je veux! Si tu ne veux pas m'accompagner tant pis pour toi! Mais moi j'irai de toute façon!

Elle fit mine de se décoller de lui mais il la retint par le bras. Elle essaya de prendre un air froissé mais ne réussi à le garder qu'une poignée de seconde.

Petit Cœur: Je ne veux pas que tu parles à cette femme, elle est sournoise et manipulatrice. Elle t'a bien assez fais souffrir comme ça!
Sally, promenant un doigt sur les muscles de l'épaule du namek avec une moue provocatrice: Tu sais que tu es très mignon quand tu t'inquiète pour moi?

Petit Cœur devint aussi vert que les sapins autours d'eux.

Sally: Allons ce n'est quand même pas la mer à boire!
Petit Cœur, du tac au tac: Alors pourquoi tu n'y vas pas seule?
Sally, patiemment: Parce que j'ai besoin de quelqu'un de fort pour me protéger. Bulma m'a dit que l'espace était rempli de mercenaire. Mais si tu préfère que je demande à Songoku ou Végéta...
Petit Cœur, jaloux: Et pourquoi eux, je te prie? Tu me crois trop faible pour assurer ta protection?
Sally, hilare: C'est juste que si tu as trop peur pour m'accompagner, je trouverai quelqu'un de plus courageux...
Petit Cœur, furieux: Je ne suis pas un lâche!
Sally: Alors qu'est-ce qui t'empêche de venir avec moi?

Le guerrier se mordit la lèvre en constatant qu'il s'était fait prendre au piège comme un débutant. Sally passa ces mains sur sa nuque pour l'attirer dans un baiser passionné qui lui fit perdre une bonne partie de ces moyens. Il se dégagea avant de perdre complétement la tête.

Sally, à voix basse: Je n'ai pas revu ma mère depuis que j'ai apprit ce qu'elle nous avait fait, je n'ai pas encore pu lui dire ce que tu étais devenu pour moi ni que j'étais enceinte. Je ne sais pas comment réagir, j'ai peur de perdre le contrôle et de faire quelque chose que je regretterai par la suite, de me faire manipuler encore une fois ou qu'elle m'éloigne de toi... J'ai peur aussi de ce qu'elle va dire, parce que quoi qu'elle ait fait elle reste ma mère et je l'aime toujours et... je me sentirais beaucoup plus rassuré si tu étais avec moi...

Elle se tut, essoufflée par sa longue tirade. Petit Cœur se rendit compte que sa compagne tremblait, visiblement chamboulée. Il l'attira contre son torse pour l'enserrer dans ces bras et lui caressa lentement la joue jusqu'à ce qu'elle se calme et cesse de trembler. Elle finit par lui adresser un sourire crispé pour lui signifier que ça allait mieux. Il ne supporta pas de la voir dans cette état.

Petit Cœur, soupirant: D'accord je t'accompagnerai, mais ne compte pas sur moi pour être poli!

Elle sourit et enfouit son visage dans son cou. Elle n'aurait jamais pensé à lui demander autant. Cette fille me mène par le bout du nez, c'est désespérant.

Le lendemain, Petit Cœur regrettait déjà d'avoir accepté. Premièrement: il détestait l'idée de revoir cette sale traitresse d'Esca, qu'il n'avait jamais pu sentir, deuxièmement: la simple idée de devoir rester enfermé dans cette espèce de boite de conserve plusieurs heures d'affilée menaçait de le faire sortir de ces gonds. Tout ce qui portait la signature de la Capsule Corporation était synonyme d'explosion imminente, avec ou sans vous à l'intérieur, indifféremment. Et bon sang, si Bulma souriait encore une fois avec cette air entendu si agaçant il ne répondait plus de lui! Lorsqu'ils se posèrent enfin sur Namek, Sally dû user de persuasion pour le calmer.

Elle chargea Petit Cœur de localiser la vieille namaki, ce qui acheva de le convaincre qu'il avait fait une gaffe monumentale en acceptant de la revoir. Impression confirmer par la réaction de celle-ci lorsqu'elle les vit arriver.

Esca: Qu'est-ce que tu fait ici sale monstre? Je t'interdis d'approcher ma fille!

Si elle avait su...

Petit Cœur, cassant: Ne t'inquiète pas vieille sorcière, je n'ai pas l'intention de rester dans les parages une minutes de plus que nécessaire...
Sally, fatiguée: Ah non, ça suffit vous deux, vous n'allez pas recommencer!

Les deux fortes têtes se défièrent du regard, réduit au silence mais n'en pensant pas moins.

Esca: Pourquoi êtes vous là? Et toi ma fille, pourquoi traine-tu encore avec ce démon fauteur de trouble?
Sally, scandalisée: Alors là tu es gonflé, c'est toi qui nous a menti!

La vieille namaki fut stupéfaite de voir à quel point sa petite fille si soumise s'était métamorphosée. Elle lança un regard mauvais au namek, certaine qu'on lui devait ce changement qu'elle jugeait négatif. Sally se frotta les paupières, la situation risquait de ne pas s'arranger. Et je n'ai même pas encore abordé de sujet sensible...C'est mal barrée!

Sally: A ce propos, j'aimerai bien qu'on parle de tous ce que tu m'as caché durant toutes ces années...

Petit Cœur essaya discrètement de s'esquiver mais un regard glacial de sa compagne lui déconseilla de tenter ce coup-là.

Esca: J'ai agit par pur intérêt pour la tribu!
Sally: Tu te fout de moi! Tu n'es qu'une égoïste, une égoïste!
Esca: Tu ne connais pas le quart de l'histoire alors n'essaye pas de me faire la morale!
Sally: C'est bien à cause de toi que je ne la connait pas cette histoire!

Esca se tut enfin, soufflée. Petit Cœur dressa l'oreille, la conversation prenait enfin une tournure intéressante. Sous la menace de Sally qui décidément avait bien changée, Esca finit par se confesser. Sa propre mère n'était qu'une gamine lors de la grande catastrophe, aussi en avait-elle garder peu de souvenir. Avec quelques adultes namakis et de tout jeunes bébés, on les avaient placé dans un vaisseau en espérant qu'elles trouveraient une terre habitable le temps qu'un deuxième vaisseau, composé essentiellement d'adultes des deux sexes celui-là, viennent les rejoindre pour fonder une colonie. Mais le second vaisseau n'était jamais arrivé et le premier s'est violemment écrasé sur une planète aride et quasiment déserte. Namaki. Les adultes étaient mortes sur le coup et il n'était resté que des bébés. La mère d'Esca avait vite saisit l'intérêt d'être l'ainée et la plus savante de la colonie et avait pris le commandement du groupe. Elle s'était ensuite efforcé de garder le contrôle des tribus en empêchant les namakis de devenir trop autonome. Le récit détaillé dura plusieurs heures pleines mais nous vous ferons grâce des détails. Lorsque la vieille sorcière eut fini son interminable palabre, Petit Cœur s'apprêtait à tourner les talons lorsque Sally décida d'aborder un sujet qu'il avait espérer éviter jusque là.

Sally: Puisque tu connais si bien le passé des nameks, tu dois être au courant du vœu du dragon?
Esca, méfiante: Lequel? Nous n'en avons pas fait qu'un seul tu sais!
Sally, résolue: Celui sur la procréation...

Petit Cœur piqua un fard et se sentit soudain très mal à l'aise dans sa peau verte. Sally n'allait quand même pas déballer ça maintenant et dans ces conditions!

Esca, sans comprendre: Celui entre les namekis et les nam...

Elle se tut, soudain horrifiée. Ces yeux sautèrent de Petit Cœur à Sally sans oser comprendre. Petit Cœur put lire sur ces lèvres les mots «Oh non...»

Puis une espèce de folie furieuse lui tomba dessus à bras raccourcis, en hurlant et en le bourrant de coup de poing. Petit Cœur ne tiqua même pas sous les coups, il était habitué à mille fois pire. Mais il mourrait d'envie d'étrangler cette vieille harpie.

Esca: Espèce de charogne, enflure, enfoiré, salaud, comment as-tu oser toucher à ma fille, tu n'es qu'un horrible monstre, je vais te faire bouffer tes yeux!

Petit Cœur fut récompensé de son stoïcisme par l'intervention énergétique de Sally. Celle-ci attrapa sa mère par le bras et l'envoya bouler quatre bon mètres plus loin. Le namek lança un regard triomphant à son ennemie qui se relevait à grand peine. Entre sa mère et lui, Sally avait visiblement choisi. Cela l'apaisa assez pour se préparer à la seconde déclaration, qu'il sentait arriver grosse comme une maison. Mais il fut pour le moins surpris par la manière d'entrer en scène que choisit Sally. D'ailleurs sa compagne le surprenait à tout bout de champ. Cela faisait son charme mais c'était aussi parfois affreusement fatiguant.

Sally, imperturbable: Je ne crois pas que se soit très correcte d'assommer son gendre Mère.

Nom d'un chien, il n'avait jamais envisagé Esca comme sa belle-mère! Visiblement la vieille non plus n'y avait pas pensé et ça n'avait pas l'air de lui plaire à elle non plus...

Esca: Mon...mon quoi?
Sally, enchainant rapidement: Et j'espère que tu apprendras à châtier ton langage maintenant que tu vas être grand-mère.

Elle reprit son souffle, contente d'avoir pu débiter la nouvelle sans être interrompu. A voir l'expression médusée de son compagnon, il n'avait pas envisagé de l'annoncer comme ça. Mais c'était la seule idée qui lui était venu à l'esprit.

Esca: Un bébé? Avec...

Elle fusilla du regard Petit Cœur, on sentait que la suite n'aurait pas été très poli. Puis elle surprit tout le monde en hochant les épaules.

Esca: Enfin...Je suppose que l'identité du père n'est pas bien important. Tu vas avoir un enfant et c'est le principal. C'est merveilleux ma fille!

Petit Cœur serra les poings pour s'empêcher de lui sauter à la gorge. Non mais pour qui elle se prenait celle-là!

Petit Cœur: Bien, puisque tout est dit je ne vois pas la nécessité de rester plus longtemps.(un signe de tête ironique vers Esca) Comme promis je ne reste pas une minute de plus que le strict nécessaire. Adieu j'espère!

Il fit demi-tour dans un claquement de cape très théâtrale et s'éloigna à grand pas. Sally ne tenta même pas de le retenir, quand Petit Cœur avait cette tête-la, le mieux était de ne pas l'énerver et de lui laisser le temps de se calmer. Il avait déjà été étonnamment patient, il ne fallait pas trop lui en demander non plus.

Petit Cœur marchait à grand pas vers le vaisseau lorsqu'il croisa Grena et Absinthe qui se promenaient en gloussant comme des idiots, un large sourire sur le visage, se jetant des regards en coin et verdissant à tous bout de champ. Ah oui, eux aussi il faut les prévenir...

Petit Cœur: Grena!
Grena: Tiens salut Petit Cœur, je ne savais pas que tu étais rentré, ça va?
Petit Cœur, sèchement: Te souviens tu de l'endroit exacte où est apparu le parchemin?
Grena, surpris: Dans la bibliothèque...
Petit Cœur, s'impatientant: Oui mais près de quel rayon?
Grena: Celui du fond, avec les romans venu de la Terre.

Si c'est souvenir était exacte, c'était là qu'il avait trouvé les romans d'amour...

Petit Cœur: Un conseil, lisez-les, ça vous expliquera beaucoup de chose...

Puis il les planta là sans plus palabrer. Il n'allait quand même pas tout leurs expliquer non plus! Quelques minutes plus tard, Sally rejoignit Petit Cœur, qui l'attendait sur son siège passager, visiblement trop énervé pour piloter le vaisseau, en tapant du pied, les bras croisés et l'air particulièrement énervé. Elle s'assit au commande et lui adressa un sourire encourageant.

Sally: Désolé, je finissait de discuter du bébé avec ma mère.Tu vois, ça ne s'est pas si mal passé...

Seul un grognement excédé lui répondit.

Sally: Tu l'aime toujours autant à ce que je vois... On pourrait peut-être l'annoncé aussi à nos amis dans la foulée, non?

Un regard horrifié fut son unique réponse. Elle soupira de nouveau. Mais l'embryon rattrapait son retard de croissance vitesse grand V, sa taille commençait à s'épaissir de façon voyante et elle préférait l'annoncer elle-même aux autres que de les laisser tirer leurs propres conclusions. Cela éviterai beaucoup de quiproquo. Genre: «les namakis ne sont-elles pas censé pondre des œufs?»

Sally: Écoute, on va faire un marché, c'est moi qui l'annonce et toi tu te contente d'être présent. Je m'occupe des questions embarrassantes qui vont sans doute faire légion et toi tu t'occupe de la partie soutien morale. D'accord?
Petit Cœur, grinçant: Si tu veux mais tache de trouver une meilleure présentation par pitié!
Sally fut agréablement surprise, il avait mieux réagit qu'elle ne le craignait.
Sally, entre ces dents: Et bien cap sur la maison de Songoku alors.
Petit Cœur, étonné: Pourquoi?
Sally, : Chichi a organisé une petite réception pour Songoten. Je crois qu'il a obtenu une... mention? À un … diplôme? Je le prononce correctement? Je ne sais pas ce que c'est par contre.
Petit Cœur, maussade: Quelque chose de très importante pour Chichi et d'assommant pour tout le monde. Surtout pour ceux qui les passent.

Ou alors c'est moi qui a pas fait trop attention vas t on savoir. Comment vont réagirbd les autres avec la nouvelle j attend

J'espère que vous ne serez pas déçu

Chapitre 27:

Lorsque les deux nameks arrivèrent en volant dans le jardin de Songoku, la bande au complet était présente. Songohan les vit et vint les saluer.

Songohan, enjoué: Salut vous deux! Je suis content de vous voir, je ne pensait pas que vous viendriez...

La frimousse enthousiasme de Songohan arracha un demi-sourire à Petit Cœur et le calma quelque peu. Sally se dirigea aussitôt vers Végéta qui l'accueillit avec une douceur peu commune à son habituel caractère renfrogné. Si Songohan était comme un fils pour Petit Cœur, Sally était un peu la protégée du prince des sayens. La soirée se passa étonnamment bien et Petit Cœur avait presque oublier la raison principal de leur venu lorsque Sally aborda le sujet au dessert. Vu que les nameks ne mangeaient pas, cela évita sans doute à Petit Cœur de s'étouffer avec une part du gâteau de Mme. Brief lorsque Sally décida d'aborder le sujet. Il manqua néanmoins avaler son eau de travers.

Sally: Et comment se passe ta grossesse Bulma?
Bulma, enjouée: A merveille Sally, nous ne seront le sexe du bébé que dans un mois environ.
Yamcha: En faite Bulma, tu en es à quel mois?
Bulma: Cinquième.
Sally, prenant son courage à deux mains: Pendant qu'on parle de maternité, autant en profiter pour vous annoncer que moi aussi j'attends un... heureux événement? C'est bien comme cela que l'on dit en terrien?

Un silence stupéfait se fit autour du buffet. Petit Cœur qui était adossé contre un mur dans un coin manqua se casser la figure sous l'effet de la surprise. Sally avait une façon d'annoncer les nouvelles, c'était tout un art. Le namek envisagea brièvement de prendre la fuite mais il avait promis à sa compagne de rester et de toute manière, ça aurait été la meilleur manière d'attirer l'attention sur lui. Bien que l'identité du père ne soit pas vraiment difficile à deviner. Déjà les questions fusaient. Pour l'instant ils en étaient encore au mode de reproduction namek en général. Ne restait plus qu'a prier que cela dure assez pour qu'il reprenne la maitrise de ces muscles faciaux. Parce que pour l'instant il devait faire la tête de quelqu'un qui s'est pris un platane en pleine poire.

Krillin: Je croyais que les namakis crachaient un œuf, comme les nameks?
Ten Shin Han: C'est vrai, qu'est-ce que c'est que cette histoire?
Lunch, en blonde agressive: On s'en fiche!
Yamcha: Oui mais comment c'est possible? Est-ce que quelqu'un peu m'expliquer?

Le guerrier namek eut brusquement envie de crier la vérité une bonne fois pour toute et d'en finir le plus vite possible. Mais avant qu'il ne manque de tact, Végéta sauva la situation à la surprise générale. La diplomatie et lui faisaient pourtant généralement deux.

Végéta, impassible: En fouillant dans les archives d'Esca, nous avons découvert que les nameks et les namakis n'étaient à l'origine qu'un seul et même peuple, qui a dû se séparer lors du Changement Climatique qui bouleversa leur planète. Suite à un vœu du dragon, ils ont acquis cette capacité afin d'empêcher leur race de s'éteindre. Normalement ça aurait dû être provisoire mais la vérité est tombé dans l'oubli à la mort de Saichoroshi. La personne qui nous a envoyé sur la planète des namakis était au courant de cette histoire et a annulé le sort du dragon pour nous forcer la main. Les nameks et namakis peuvent désormais procréer de la même manière que les humains, exactement comme avant le Changement Climatique.

Ça faisait un long discourt pour le sayen et sa déclaration fut accueillit par une attention respectueuse. Le temps que les mots: nameks et namakis... et comme des humains fassent leurs chemins dans leurs têtes. Puis d'un même mouvement tout les yeux se tournèrent vers Petit Cœur qui resta parfaitement impassible, le regard fixé loin devant lui, sans leur prêter la moindre miette d'attention. A la surprise générale, ce fut C-18, habituellement aussi froide que le bleu nuance banquise de ces yeux, qui prit la parole la première pour briser la glace. C-18 qui avait tant voulu Marron....

C-18, avec son habituelle air impassible: Une naissance est toujours un moment important. Je te souhaite beaucoup de bonheur.
Umigame: Félicitation petite!
Chichi, joyeuse: C'est vrai, tu vas être maman! C'est formidable!

Krilin se prit un sévère coup de coude de sa femme dans les côtes et finit par enfin fermer la bouche après un venimeux «Ferme-la tu vas baver» de sa «tendre» moitié. Il se racla la gorge d'un air horriblement gêné. Les mondanités n'étaient pas son fort.

Krilin: Et bien félicitation Sally. Et euh... La naissance est prévu pour quand?
Sally, se troublant: Euh... A vrai dire je n'en sais trop rien. Ça fait cinq mois...

Toute l'équipe se lança un regard de biais et plongea dans une série de calculs frénétiques. Cinq mois! Tant que ça! Lorsqu'ils étaient encore sur Namaki, avant que Petit Cœur ne parte on ne sait où... Les sales cachottiers!

Bulma, volant à son secours: On n'a pas trouver de durée de gestation dans les archives, et mes recherches n'ont rien donné.
Songoku: Comme d'habitude en faite....

Le sayen évita de justesse une fourchette lancée à pleine vitesse par l'irascible savante. La moue désolée du guerrier détendit l'atmosphère de manière plus que significatif. L'intervention de Tortue Géniale, qui fit remarquer que de son temps les femmes ne faisaient pas la loi chez les guerriers, aida aussi en grande partie. La gifle de Chichi «pour lui apprendre à ne pas marmonner n'importe quoi dans sa barbe» acheva de détendre l'ambiance. Songohan s'approcha de Petit Cœur, qui n'avait pas bouger d'un muscle.

Songohan, joyeux: Je suis content pour toi mon vieux (ignorant un regard réfrigérant du namek) Allons, ne fais pas cette tête là, ça va être rigolo. Je suis sur que se sera un guerrier, et vu ces parents je parierai même qu'il sera sacrément puissant. Tu pourras l'entrainer quand il sera plus grand! Le pauvre il va pas rigoler tout les jours!

Une minuscule lueur d'intérêt perla un centième de seconde dans les yeux de l'intraitable namek. Puis il détourna le regard et Songohan rejoignit Videl qui l'appelait. Sally décida d'abrégé la soirée malgré la bonne humeur ambiante, Petit Cœur en ayant profité pour disparaître dans la nature. Quand je lui mettrai la main dessus, il passera un sale quart d'heure c'est moi qui te le dit! Comment a-il osé me laisser tomber? Elle n'eut pas besoin de beaucoup se concentrer pour le repérer, elle aurait reconnu son Ki entre mille et à l'autre bout de la galaxie. Sally se dirigea dans sa direction, près de la cascade où ils s'étaient retrouvés. Difficile de se dire que si peu de temps s'était écoulé...C'était dans une autre vie, quand ni l'un ni l'autre ne savaient qu'ils s'aimaient en secret chacun de leur coté. Elle accéléra à son maximum, laissant rapidement une douzaine de pays derrière elle. Soudain elle avait hâte de pouvoir se blottir contre lui.

Comme elle l'avait prévu, Petit Cœur méditait, en lévitation au dessus de l'eau. Ces sourcils étaient froncés, signe chez lui d'une préoccupation intense. Sally l'admira une minute à la dérobée. Son expression fière et princière, ses traits fins et racés, son profil impassible que savait si bien illuminé les rares étincelles d'émotion qu'il laissait échapper. Alerté par un mystérieux instinct, Petit Cœur ouvrit les yeux et se tourna vers elle. Son éternel demi-sourire mutin aux lèvres, il se posa doucement près de sa compagne et l'attira à lui pour un baiser langoureux. Elle eut le plus grand mal à trouver la volonté de s'arracher de son étreinte pour enfin lui poser la question qui lui brulait la langue. Elle aurait volontiers reporter ces questions au lendemain pour passer la nuit dans ces bras, la tête sur son torse musclé, à écouter les battements réguliers de son cœur. Mais il fallait battre le fer pendant qu'il était encore chaud...

Sally: Alors?
Petit Cœur: Horrible. Si ça s'était éternisé j'aurai fait explosé le jardin. Je déteste la foule, même quant ce sont nos amis.
Sally, en soupirant: Je parlais de mon entrée en matière...
Petit Cœur, goguenard: Original, c'est le moins qu'on puisse dire. Un heureux évènement... Où as-tu été pécher cette expression? Enfin, c'était toujours mieux que la dernière fois...

Il se mordit la langue, se qui le fit saigner vu les crocs, pour ne pas lui lancer à la figure que le mot fatale événement lui aurait parut mieux convenir. Sally ne supportait pas sa haine instinctif pour le fœtus. Il ne voulais pas lui faire de peine mais lui ne se réjouissait absolument pas à l'idée qu'un intrus vienne s'interposer dans leur bonheur naissant.

Sally, blessée: Et bien la prochaine fois tu t'en occuperas toi même! Je ne t'ai pas beaucoup entendu lorsque tout le monde me dévisageait avec des yeux de merlans frits. Tu étais où quand j'avais besoin de toi?

Elle lui faisait face, les poings sur les hanches, désormais furieuse. Ils se dévisagèrent un instant avec froideur, puis Sally fit un pas pour enfouir sa tête dans les plis de la cape de son amant. Elle ne supportait pas de se fâcher avec lui. La jeune namaki sentit les bras de Petit Cœur l'entourer et sa joue se poser contre sa tempe. Lui n'ont plus ne supportait pas de la sentir fâchée, et encore moins de la faire souffrir.

Tout d'un coup Sally sentit un infime mouvement dans son ventre. Si léger et insignifiant qu'elle crut un moment l'avoir rêver. Un deuxième vint la détromper. Surprise elle se redressa, se libérant de l'étreinte du namek, et posa un main sur son ventre avec un sentiment proche de l'extase. Un troisième mouvement contre sa paume acheva de l'émouvoir. Son bébé...

Petit Cœur vit le mouvement de Sally et devina de quoi il en retournait. Une vague de jalousie et de méfiance mêlée le submergea. Il n'en voulait pas de cet enfant! Sally lui attrapa la main et la lui plaqua à l'endroit où elle avait sentit le coup de pied pour partager avec le père de son enfant ce moment si important. Mais Petit Cœur retira sa main comme si elle lui avait infligé une décharge de 100 000 volts. Le charme fut brisé, l'enfant s'immobilisa. Le guerrier namek s'éloigna en direction d'un espace plat dans lequel il pourrait déplier la maison-capsule que lui avait donner Bulma. Dans son état, Sally ne pouvait pas continuer à vivre en pleine nature comme lui. Et il n'avait pas envie de rentrer au palais céleste, avec Dendé et Mr.Popo. Sally soupira, le cœur lourd. Son compagnon réagissait de la même façon envers son bébé qu'avec elle au début. Elle aurait volontiers taper du pied jusqu'à obliger cette tête de mule à adopter son point de vue mais jamais il ne plierait. Trop fier. Ne restait plus qu'à être patiente. Avec un dernier soupir elle le suivit.

Belle tournure pour annoncer la venue d'un nouveau venu, et Petit Coeur fidèle à lui même et un Végéta volant a la rescousse de sa protégé continue.

Un des chapitres majeurs, assez long, où il se passe beaucoup de chose.

Chapitre 28:

Les mois étaient passés, le namek s'assombrissait au fur et à mesure que la taille de Sally s'arrondissait. Bulma était devant ces écrans, et se mordait les lèvre. Devant elle, Sally se tenait allongée sur la table d'examen, des dizaines de tuyaux la reliant de toute part aux ordinateurs. La scientifique tapa de nouveaux quelques chiffres sur son écran. L'appareil émit un bourdonnement, mais les statistiques ne changèrent pas d'un pouce. La grossesse se passait mal, c'était évident. Sally en était au huitième mois et avait tout simplement les hanches trop svelte pour que ça se passe bien. Pour couronné le tout, l'enfant ne faisait pas mine de se retourner, laissant prévoir un accouchement par le siège. Il faudrait sans doute effectuer une césarienne, mais Bulma ne maitrisait pas encore assez les groupes sanguins nameks pour que cela ne promette pas bon nombre de difficultés. Trop de chlorophylle. Et les nameks et namakis ne connaissaient strictement rien sur l'accouchement. L'embryon grandissait par à coup, de manière totalement imprévisible, ce qui empêchait toutes estimations sur la date de l'accouchement. Un autre mauvaise nouvelle si il n'y en avait pas déjà suffisamment comme ça.

Sally, impatiente: Alors?
Bulma: Je te l'ai déjà dit, ça se présente mal pour toi, il faut que tu te repose, tu aurais dû arrêter l'entrainement beaucoup plus tôt...
Sally: Passe-moi ces idioties et dis moi comment va ma fille!
Bulma, soupirant: A merveille, elle est robuste et en bonne santé. Tu l'as dit à Petit Cœur?
Sally, tristement: Pas encore, je voudrait lui garder la surprise pour la naissance. Et puis je crois qu'il préférerait un fils, pour pouvoir l'entrainer comme Songohan.
Bulma, faussement enjouée: Allons, ton petit bout de chou pourrait tout à fait devenir une guerrière, elle a de qui tenir après tout.
Sally, accablée: Petit Cœur ne veut pas de cette enfant, il ne l'aime pas.
Bulma, réconfortante: Tu sais, aussi loin que je me souvienne, Petit Cœur a toujours eu un caractère exécrable. Au début il ne pouvait pas supporter les pleurs de Songohan enfant, mais maintenant tu as vu comme il l'adore? Les hommes jouent toujours les durs mais ils craquent tous quand on leur met leur bébé dans les bras. Ne t'inquiète donc pas.
Sally: Si tu pouvais avoir raison...
Bulma, indignée: Il te tient rigueur d'avoir dû arrêter ton entrainement au combat?
Sally: Au contraire, c'est lui qui m'a forcé à arrêter quand il a appris que c'était mauvais pour ma santé. A la place je fais un peu de gym douce, pour améliorer ma souplesse et ne pas perdre la forme. Mais j'aurais voulu encore continuer un peu. Ça fait déjà trois mois que j'ai arrêté et ça me manque.
Bulma, étonnée: Pourquoi? Ça te plait donc tellement de te faire bourrer de coup?
Sally, indignée: Petit Cœur ne me bourre pas de coup! Il prend toujours un soin maniaque à ne pas me faire de mal. (fatiguée) Et puis c'est... important pour notre couple. Ça nous rapproche. C'est un moment où nous somme très complice, il aime m'enseigner son savoir, j'aime apprendre, nous aimons tout les deux passer un moment ensemble... Il ne me le reprochera jamais mais je sais que ça lui déplait d'arrêter l'entrainement, et pour tout dire, moi aussi.
Bulma, apaisante: Je sais, mais plus tu te repose, plus ton accouchement sera facile et plus vite tu récupéras après. Et alors tu pourras recommencer l'entrainement de plus belle je te le promet.
Sally, souriant: J'ai encore plus hâte de voir la bouille de mon bébé maintenant!


Bulma accoucha quelques jours après, d'une jolie fillette aux grands yeux de ciel et à la chevelure d'océan qui lui ressemblait énormément. Comme pour mieux approuvé les dires de Bulma, Végéta fit mine d'être fâché qu'elle ne lui ressemble pas plus pour pouvoir l'entrainer, mais il en était fou. Même s'il ne l'aurait jamais montré. Ils l'avaient prénommé Brâ.


Un mois plus tard


Sally était dans le jardin céleste, en grande conversation avec Mr. Popo et Dendé, et observait du coin de l'œil Petit Cœur s'entrainant avec Songohan et Songoku lorsqu'une brusque douleur lui déchira les entrailles. Un gémissement mourut sur ces lèvres et elle tomba à genoux. Une nouvelle contraction la fit haleter de douleur. Le monde sembla exploser de souffrance autour d'elle en des millions d'étincelle de tourment à l'état brute. Dendé et Mr. Popo la virent se recroqueviller sur elle-même sans comprendre ce qui lui arrivait. Songohan et Songoku interrompirent le combat, le guerrier namek ayant brusquement disparu, et le cherchèrent autours d'eux. Petit Cœur était déjà agenouillé près de sa compagne. Il passa sa main sur sa joue et l'observa attentivement pendant qu'elle s'accrochait à son autre main en haletant de douleur.

Petit Cœur, calmement: Songoku, pourrais-tu téléporter Sally chez Bulma au plus vite et lui dire que l'accouchement à commencer? Je vous rejoindrait en volant avec Songohan pour que tu ne perde pas de temps. Dépêche-toi s'il te plaît.

Végéta faisait les cent pas devant le laboratoire de Bulma, reconvertit en hôpital pour l'occasion. Il se sentait nerveux pour sa protégée et n'avait pas envie de s'entrainer. Songoku en avait profiter pour lui emprunter la salle de gravité et fuir par la même occasion l'hôpital, qui lui rappelait un peu trop à son goût les piqures. Sangohan se tortillait sur sa chaise en jetant de temps à autres un regard interrogatif à Petit Cœur, adossé au mur et qui n'avait pas bougé d'un pouce depuis leur arrivée. Respirait-il seulement? On aurait dit une statue. Les bras croisés et le regard indéchiffrable, rien ne semblait pouvoir le toucher. Seul une minuscule ride aux coins des yeux montrait à quel point il était tendu en réalité. L'insonorisation de la chambre permettait de ne pas entendre les cris de douleur de la jeune namaki mais il devinait qu'elle souffrait affreusement. Nom d'un chien ce qu'il détestait cet enfant! Quiconque d'autres aurait fait souffrir Sally de la sorte se serait retrouvé à l'hôpital avant d'avoir eut le temps de dire ouf. Mais ce gamin, on était censé lui faire fête! Le pire s'était qu'il ne pouvait rien faire pour soulager Sally et cette impuissance le rendait dingue.

Dans la salle Bulma essuya d'un mouvement fébrile la sueur qui lui coulait devant les yeux. Elle se sentait prête à paniquer. L'accouchement ne se passait pas bien du tout et Sally s'affaiblissait à vu d'œil. Bulma risquait de perdre sa jeune amie... Une machine se mit à bipper frénétiquement et un des robots-infirmières, chargé de vérifier la tension artériel, émit une lumière rouge. Pas bon du tout ça! Le cordon ombilicale était en train d'étrangler le fœtus et Sally faisait une hémorragie interne. A travers les brumes de l'anesthésiant, la namaki perçut le danger.

Sally, dans un souffle: Bulma! Sauve ma fille je t'en supplie! Ne fait pas attention à moi mais sauve-là!

Sans plus tergiverser, Bulma pratiqua la césarienne. Mais malgré son empressement, le bébé ne respirait déjà plus quand elle la sortit, ruisselante de sang. Quand à Sally, elle n'en avait elle-même plus pour très longtemps. La jeune namaki eut un sanglot qui ressemblait à un feulement de bête blessée à mort lorsqu'elle vit le nourrisson flasque entre les bras de la scientifique. Bulma posa le bébé namek dans un petit lit à l'écart. Le visage ruisselant de larmes, elle sortit de la salle en titubant. Végéta dû la soutenir pour ne pas qu'elle s'écroule sur le pas de la porte. Petit Cœur s'était déjà engouffrer dans la chambre, faisant claquer la porte derrière lui au point d'en faire vibrer les murs. Sans même un regard pour le petit corps sans vie, il se précipita vers la jeune namaki et se laissa tomber à genoux près d'elle. Un regard lui suffit pour le renseigner sur l'état de Sally. Ces yeux se remplirent de larmes malgré toute sa fierté et sa main se mit à trembler lorsqu'il caressa sa joue trempée de sueur. Sally entrouvrit les paupières et n'en crut pas ces yeux.

Sally, murmurant: Tu pleures?
Petit Cœur: Ne t'inquiète pas, je ferais appel au dragon pour te ramener.
Sally, calmement: Ne te fait pas de faux espoir, Shenron ne peut pas ressusciter les personnes mortes de mort naturelle. Je ne me fait pas d'illusions tu sais.
Petit Cœur, tremblant: Je n'aurai jamais dû te laisser t'entrainer si longtemps, tu t'es trop fatiguée...
Sally: Ce n'est pas ta faute mon amour. C'est moi qui est insisté, et je crois que de toute façon (un hoquet de douleur) ça n'aurai pas changer grand chose...Je t'aime, tu le sais ça? Je veux que tu en sois certain avant de partir...

Le namek serra les poings pour retenir un hurlement de douleur. Hors de question qu'ils soient séparés une seconde fois. Si elle ne pouvait rester il la suivrait.

Sally, résolument: Petit Cœur, jure moi quelque chose...

Elle essaya de se redresser mais elle était beaucoup trop faible. Petit Cœur la força à se recoucher.

Petit Cœur, doucement: Calme toi je t'en prie. Tu t'épuises pour rien.
Sally, agitée: Promet moi...
Petit Cœur, apaisant: Je te jure tout ce que tu veux mais par pitié calme toi.
Sally, plus calme: Promet moi de rester vivant...
Petit Cœur, horrifié: Non tu ne peux pas me demander ça!
Sally, larmoyante: Tu m'as fait une promesse...

Le guerrier s'affaissa brutalement.

Sally, pleurant: Petit Cœur... Notre enfant... Est mort!

Petit Cœur retint un geste exaspéré. Il haïssait à ce moment l'être qui prenait la vie de Sally. Les autres étaient rentrés discrètement et contemplaitent d'un air médusé l'expression douloureuse du namek. Jamais il n'avait paru si... humain. Les yeux hagards il se tourna vers Bulma et l'interrogea.

Petit Cœur: Combien de temps?
Bulma, en larme: Je suis désolé Petit Cœur mais elle ne passera pas la nuit. Et je ne peux rien faire...

Végéta fixai la jeune namaki d'un air choqué. Non...Pas elle... Songohan observait son vieil ami, le namek semblait à deux doigts de craquer. Il s'apprêtait à aller le réconforter lorsque Songoku posa la main sur son épaule.

Songoku: Je crois que l'on ferait mieux de les laisser seul.

Ils obtempérèrent à regret, laissant le guerrier effondré agenouillé au pied du lit d'hôpital. La respiration de Sally se faisait de plus en plus faible et un voile noir recouvrait sa vue. Petit Cœur était au désespoir. Sans lui Sally ne serait pas dans cette état. Pitié, prenez ma vie mais pas elle, pas elle! Il couvrait son visage de caresses et sa bouche de baisers désespérés. Ne me laisse pas je t'en prie, je t'en supplie...

Ces larmes tombaient les unes après les autres sur Sally sans qu'il s'en soucie le moins du monde. Au diable la honte... La jeune namaki serra une dernière fois sa main et ferma les yeux. Sa tête retomba sur le coté et sa respiration déjà faible se fit saccadée. Petit Cœur se mordait la lèvre jusqu'au sang pour ne pas hurler de douleur. Non...

Soudain une lumière éclatante illumina toute la salle. Petit Cœur leva la tête, surpris. Une humaine aux longs cheveux d'ébène et aux incroyables yeux d'ors liquide le fixait. Semblant scruter son âme. Puis d'un geste si fluide qu'il en était inhumain, l'inconnue se dirigea vers Sally mourante et se pencha sur elle. D'une voix plus cristalline qu'un chœur de clochette, elle prit la parole.

L'inconnue, tendrement: Réveille toi petite sœur, quelqu'un ici a besoin de toi.

Elle posa doucement un baiser sur son front et les couleurs de la vie revinrent à la jeune namaki. Le sang disparu, sa respiration se fit forte et assurée. Son cœur se remit à battre avec régularité. Ces grand yeux s'ouvrirent avec stupéfaction. Elle fixa l'étrangère et sembla la reconnaître.

Sally: La jeune femme du désert! Qu'est-ce que...

Elle fut coupée dans sa question par un battement d'ailes. La jeune femme avait fait un pas en arrière en souriant malicieusement. Avant que la namaki n'ait le temps de l'interroger, Petit Cœur la serrait contre son cœur de toute ces forces, les larmes roulant sans retenue sur ces joues. De joie et de soulagement celle-là. Il murmurait son prénom en boucle, heureux au delà des mots de la retrouver. Elle l'embrassa avec passion, elle aussi avait bien cru ne jamais le revoir. Laissant le couple à son soulagement, l'inconnue s'avança vers le berceau et le guerrier namek put apercevoir deux ailes blanches dans son dos. Nom d'un chien qu'est-ce que c'est encore que cette histoire? Elle se pencha vers la petite silhouette immobile et souffla doucement sur le visage figé.

L'ange, psalmodiant: Souffle de vie, torrent d'amour, étincelle de bonheur...

Après un silence qui sembla durer une éternité, la poitrine du nourrisson se souleva et un soupir lui échappa. Sally poussa un cri de joie et se précipita vers son enfant qu'elle serra convulsivement contre sa poitrine. L'ange eut un dernier sourire attendrit puis disparut. Se souvenant des paroles de Bulma, Sally déposa le bébé dans les bras du guerrier avant qu'il ait eu le temps d'aligner deux pensées. Celui-ci ne put que regarder stupidement le petit paquet qu'il tenait au creux de ces bras, privé de toute réaction. C'était une petite fille, aux traits fins et réguliers, qui ressemblait énormément à Sally, mais avec un peu de ces propres traits, ce qui, à son grand étonnement, lui fit plaisir. Son teint lui rappela le vert d'une pierre terrienne... du jade. Le bébé ouvrit les yeux, d'immenses yeux innocents et pétillants d'intelligence, mystérieux et profond comme ceux de Sally, mais avec un pli au coin des lèvres qui lui donnait un petit air fier et mutin, qu'elle tenait sans doute de lui. L'enfant regarda Petit Cœur droit dans les yeux, le clouant sur place. Sa haine s'évapora instantanément. Qu'elle était belle, la fille de Sally. Leur fille. Preuve de leur amour. Si petite, si fragile... Le guerrier se sentit fondre. Un torrent d'amour le submergea.

Sally vit avec émerveillement les yeux de son compagnon se faire aussi tendre que du velours et son visage s'adoucir. Lentement, il passa un doigt hésitant sur la joue lisse de sa fille qui ne le quittai pas des yeux, le regardant avec un sérieux étrange pour son âge.

Sally, doucement: Je ne sais pas comment l'appeler... C'est idiot mais aucun des noms auxquels j'avais pensé ne lui va...
Petit Cœur, l'interrompant: Jade...

A ces mots le nouveau-née éclata d'un rire frais et cristallin et le cœur du namek fut submergé d'un amour profond et inconditionnel. Il déposa la petite Jade dans les bras de sa mère pour cacher son trouble. Une tête ébouriffée apparut par la porte entrebâillé.

Songohan, hilare: On vous dérange?
Bulma, le bousculant: Sally! C'est un miracle!
Végéta: Ce Ki...C'était...
Petit Cœur, l'interrompant: Oui mais elle a filé. On en reparlera plus tard si tu veux bien.

La mère de Bulma entra, son éternel sourire insouciant sur les lèvres, un plateau de thé dans les mains. Elle les interrompit de son habituelle voix chantonnant.

Mrs. Brief: Que diriez-vous d'une grande fête pour la naissance de la petite?

Tous la regardèrent avec des yeux médusés, sauf Bulma, rodée. Comment pouvait-elle pensé à une fête après avoir frôlé la mort de si près? Végéta secoua la tête, un peu plus habitué que ces compagnons à sa belle-mère. Il n'avait toujours pas réussi à déterminer si
celle-ci était vraiment stupide ou juste inconsciente. Un peu des deux sans doute...

l ange qui sauve encore une fois la situation que c'est beau tout sa.

Chapitre 29:

Dendé: Jade, viens ici! Allez courage tu peux le faire. Allez viens, viens me voir!

Vacillant légèrement sur ces petites jambes, la petite namaki se dirigea d'un pas hésitant vers le dieu.

Sally: Bravo mon cœur, tu sais marcher toute seule!

Jade avait maintenant 7 mois et grandissait rapidement. Plus vite qu'une enfant humain mais beaucoup plus lentement qu'un enfant namek. Un peu à cause de l'annulation du sortilège, mais essentiellement parce qu'elle vivait entourée d'amour et de soins, ce qui permettait à son métabolisme de prendre son temps. Contrairement à son père, elle n'avait pas à se battre pour survivre. Et Petit Cœur s'était intérieurement juré que jamais elle ne connaitrait ce qu'il avait dû affronter. Jamais.

Jade était une enfant particulièrement vive et éveillée, qui venait tout juste d'apprendre à marcher, mais qui n'avait pas encore dit son premier mot. On sentait qu'elle comprenait beaucoup de chose, mais ne pipait le moindre son. Ce retard inquiétait beaucoup sa jeune mère. Celle-ci chercha Petit Cœur des yeux et le vit dans un coin du jardin, en train de méditer pour changer. Il ne semblait pas le moins du monde faire attention au progrès de sa fille. Nouveau soupire de Sally. Si ça continuait, elle allait développer un cancer des poumons à force de soupirer à tout bout de champ. Depuis qu'il l'avait eu dans ces bras à sa naissance, il observait à l'égard de sa fille une attitude neutre et indéchiffrable qui faisait parfois douter à Sally ce qu'elle avait cru lire dans ces yeux. Elle savait qu'il l'aimait toujours, il le lui montrait même encore plus depuis qu'il ait manqué la perdre, mais ce qu'il éprouvait pour la gamine était un véritable mystère. Il ne semblait plus la haïr pourtant. Sally sentit poindre une monstrueuse migraine.

Du coin de l'œil Petit Cœur vit Jade se laisser tomber dans les bras tendus de Dendé, qui la reçut en riant. La petite avait très vite conquit le dieu et son serviteur, c'était logique, elle était absolument adorable. La namaki se releva et traversa résolument l'allée en direction de sa mère, les sourcils froncés par la concentration, si attendrissante... Petit Cœur sentit un torrent de fierté l'inonder. Sa fille était une battante.


Jade observait les ombres que faisaient naitre les rideaux sur les murs. Ce soir là sa mère l'avait couchée un peu plus tôt que d'ordinaire, craignant qu'après tout ces efforts physique la petite ne soit fatiguée. Il n'en était rien, et la gamine n'avait nullement envie de dormir. Au contraire, elle avait vraiment envie de partir explorer un peu ce monde nouveau qui s'ouvrait à elle maintenant qu'elle savait se déplacer seule. C'était déjà une sacré indépendante pour son âge. Et qui promettait de devenir une sacré tête de mule... Sans plus perdre de temps, l'enfant escalada les barreaux de son lit et se dirigea résolument à travers les couloirs du palais céleste, en direction du jardin. Une ombre se glissa silencieusement derrière elle...

Tout le monde étaient rentrés dans sa chambre depuis longtemps et elle ne rencontra pas âme qui vive. Arrivée au jardin, lui aussi désert, elle eut un temps d'hésitation. A quoi jouer? Deux papillons multicolores passèrent en folâtrant sous son nez. Attirée par leurs jolies couleurs, elle agita ces petites mains dans l'espoir de les attraper. Elle leurs courut après à travers tout le jardin. Les deux insectes passèrent paresseusement au dessus du bord de l'île volante. Sans se douter du vide vertigineux qui la séparait du sol, Jade grimpa sur le petit garde-fou de pierre et se hissa sur la pointe des pieds en tendant les bras au dessus du vide pour attraper les deux fugitifs. En dessous d'elle, les épais nuages donnaient l'impression trompeuse de n'être qu'un épais tapis sur lequel on aurait pu courir. En équilibre instable, un souffle de vent suffi pour la faire basculer par dessus bord. Se sentant glisser, Jade poussa un bref cri terrifié avant de tomber comme une pierre.

Un bras musclé sortit de nul part l'attrapa par la taille avant que l'enfant ne traverse les nuages. Jade vit avec surprise le tapis blanc sous elle s'éloigner tandis qu'elle s'élevait dans les airs. Le souffle encore court de tant de frayeur, la namaki leva les yeux vers son sauveur...


Petit Cœur repris de l'altitude et lévita en direction du palais céleste, Jade au bout de son bras. Il aimait la regarder dans son sommeil par la fenêtre le soir, avant de rejoindre Sally, ce qui lui avait permis de la voir sortir. Il la tenait à bout de bras, ne sachant comment la porter. La laisser la tête en bas ne lui semblait pas vraiment indiqué. Petit Cœur la redressa, passa une main dans son dos et la cala contre son torse comme il avait vu Sally le faire. Il se sentait horriblement mal à l'aise et en même temps étrangement heureux. C'était la première fois depuis sa naissance qu'il la prenait dans ces bras, il n'avait pas osé avant. Peur du ridicule, peur de lui faire du mal, peur de trop dévoiler ces sentiments. La petite ne paraissait nullement perturbée de se retrouver à plusieurs kilomètres d'altitude et l'observait à la dérobée sous ces longs cils avec timidité. Sans doute allait-elle avoir peur, après tout jusqu'ici il n'avait pas passer beaucoup de temps auprès elle, Jade était encore trop jeune pour comprendre les liens du sang... Elle eut soudain un sourire étincelant et enfoui le nez dans la cape du namek en essayant de l'entourer de ces petits bras.

Jade: Papa!

Petit Cœur sentit une drôle de boule se former dans sa gorge. Son premier mot... Hésitant il posa un baiser sur le front de sa fille. Et dire qu'il y a quelques mois encore il la haïssait... Quel idiot mais quel idiot! La rengaine devenait répétitive, s'en était lassant et assez vexant à la fin. Il admira une minute sa fille, c'est fou ce qu'elle pouvait ressembler à sa mère. La même faculté à le surprendre à tout bout de champs entre autres... Mais ce plis au coin des yeux et cette éternel air sérieux, elle les tenaient de lui, ça s'était sur. Jade regardait maintenant par dessus son épaule, cherchant comment son père faisait pour voler de la sorte. Peut-être que si elle découvrait comment il faisait elle pourrait l'imiter? Petit Cœur surpris son regard et le comprit à l'instant même.

Petit Cœur, doucement mais fermement: Écoute moi bien Jade, je t'interdis d'essayer de voler sans ta mère ou moi. Tu es trop jeune et c'est dangereux tu comprend? Je t'apprendrai quand tu sera plus grande...

La petite hocha gravement du chef et posa sa tête sur la poitrine de son père en fermant les yeux. Un bâillement prolongé dévoila ces petits crocs pointus de namaki et elle s'endormit dans ces bras, la main toujours serrée sur le bord de sa cape. Petit Cœur se posa le plus doucement possible pour ne pas la réveiller, les yeux toujours fixés sur sa fille. Elle était belle comme un ange quand elle dormait. Sans un bruit il alla la déposer dans son lit avec mille précautions.



Sally venait de sortir dans le jardin, à la recherche de Petit Cœur, introuvable ce soir-là, lorsqu'elle avait vu Jade, dehors alors qu'elle aurait dû dormir depuis longtemps, basculer par dessus bord. Étouffant un cri d'horreur, elle avait voulu se précipiter mais une silhouette sombre tapi dans l'ombre l'avait devancé et rattrapé la petite. Quelle ne fut pas sa surprise en reconnaissant Petit Cœur dans le sauveur de sa fille. Mais son étonnement ne connut plus de borne en entendant Jade l'appeler papa et en voyant la douceur avec lequel celui-ci traitait leur fille. Sally se cacha pour ne pas être vu de son compagnon et observa attentivement la suite. Il y avait tant d'amour dans les yeux du namek qu'elle crut rêver. Le sale cachottier! Et elle qui pensait qu'il n'aimait pas Jade!

Petit Cœur sursauta violemment en découvrant Sally, qui visiblement l'attendait de pied ferme, devant la chambre de Jade. Il verdit à vu d'œil mais à sa grande surprise, au lieu de se moquer de lui, elle lui sauta au cou et l'embrassa. Il se perdit un long moment dans son étreinte, apaisé.

Petit Cœur, à voix basse: Tu étais là?
Sally: Je te cherchais...
Petit Cœur: Il faudra prendre l'habitude de fermer la porte de sa chambre...
Sally: Je sais...J'ai tout vu... Tu l'as sauvé... Comme moi sur Namaki.

Petit Cœur haussa un sourcil, il n'avait pas trop vu les choses comme ça. Pour lui il restait un être au passé douteux, qui s'était amendé et que le destin avait récompensé d'une manière scandaleuse en lui envoyant ces deux anges, Sally et Jade. Trois en comptant sa mystérieuse bienfaitrice.

Petit Cœur observa un instant les mains fines de sa compagne sur ces épaules. Ces mains, qui savaient se faire si douces pour leur fille mais qui pouvaient se transformer en griffes meurtrières pour se défendre... Son sourire, si débordant d'amour quand elle était près de lui, qui pouvait dévoiler une rangée de crocs monstrueusement aiguisés quand elle était menacée. Peut-être avait-elle raison, peut-être que les âmes, bonnes ou mauvaises, n'étaient pas figées pour l'éternité. En chaque personne ombre et lumière se côtoyaient, luttant et prenant tour à tour l'avantage. On pouvait changer, car en chacun de nous il y a une part de bien et de mal. Le tout est de choisir laquelle on voulait s'efforcer d'épauler.

C'est toi ma part de lumière Sally. Toi, Jade, Songohan et tout nos amis. Satan n'est qu'une infime partie de moi, un chuchotement insidieux que j'ai arrêté de suivre il y a des années,
et qu'il ne me reste plus qu'à apprendre à oublier...
Un éclat dorée attira son attention. A l'angle du couloir, une silhouette blanche (les ailes) et noire (la chevelure) se découpait. Ces yeux brillait comme de l'or liquide et un sourire comblé illuminait son visage. L'ange lui adressa un clin d'œil complice et s'évanouit purement et simplement dans la pénombre. Agaçant cette manie de disparaître à tout bout de champ, mais pour une fois, Petit Cœur n'allait pas s'en plaindre. Il embrassa avidement la bouche entrouverte de Sally et descendit le long de son cou pour déposer un baiser sur sa clavicule.

Que c'est trop mignon la petite Jade qui dit son premier mot et en plus Papa vraiment trop mignon j adore.

Chapitre 30:

Jade poussa un hurlement strident et s'enfuit à toute jambe vers le fond du jardin. Grimaçant et riant à perdre haleine, Trunck et Songoten la poursuivirent, entrainant derrière eux une petite Brâ qui réclamait à grand cri de pouvoir jouer elle aussi à chat. Avec interdiction de voler bien sur, pour que se soit équitable. Les deux petites s'entendaient comme larrons en foire. Assise dans le jardin de la capsule corp avec Bulma et Chichi, Sally les couvait d'un œil attendrit. Songoku et Végéta faisaient trembler la salle d'entrainement par la fureur de leur combat. Rien que de très ordinaire. Songohan finissait un centième exercice et Petit Cœur l'attendait en méditant. Du coin de l'œil il surveillait Jade et sa jeune amie. Qu'elles ne tombent pas dans une des innombrables mares du jardin ou qu'elles se jettent sous les roues d'un camion de l'autoroute voisine. Sans compter les innombrables bestioles trop griffus et dentus à son gouts et les dinosaures, légendaires pour leurs manques de délicatesse. Lui parano? Non! Juste prudent en ce qui concernait les enfants et plus particulièrement sa fille. Songohan lui avait demandé de l'accompagner dans un vieux monument terrien mais Chichi avait demandé au namek d'attendre que son fils ait fini son algèbre. 350 exercices au bas mot. Un calvaire, pour celui qui faisait cette exercice comme pour celui qui l'attendait. Petit Cœur n'avait nullement envie de faire du tourisme mais son jeune ami avait insisté si lourdement qu'il avait fini par céder sans trop comprendre cette obstination. Le demi-sayen avait une idée derrière la tête mais au diable s'il savait laquelle.

Petit Cœur, impatient: On peut y aller Songohan? Je n'ai pas que ça à faire!

Avec un sourire malicieux, le jeune homme ferma ces cahiers et décolla.

Songohan: Regarde Petit Cœur, celle-là te ressemble drôlement!

Une taloche derrière la tête le rappela à l'ordre. Le namek en avait plus qu'assez et sa patience fondait à la vitesse d'un glaçon en plein désert. Le jeune super-guerrier s'éloigna à regret de la gargouille grimaçante, représentant un diablotin aux crocs pointus et à la grimace haineuse. Qui avait effectivement un vague air de famille avec Petit Cœur lorsqu'il était furieux. Ils se trouvaient sur le toit d'un vieille chapelle de taille modeste, perdu au milieu de la campagne dans le Midi. Le namek fulminait sans comprendre pourquoi le gamin l'avait amené ici. Nom d'un chien, s'il lui disait que c'était sa prof d'histoire qui lui avait demandé un exposé Petit Cœur allait l'étrangler. Songohan l'attrapa par le bras et l'entraina dans le lieu saint, à l'abri des cigales, de leur cacophonie, du soleil écrasant et de l'odeur entêtante de lavande. En voyant entrer dans son église une espèce de démon vert griffus, qui ressemblait de manière troublante au diable des fresque de son église, le curé prit peur, retroussa sa bure et s'enfuit à toutes jambes. Si en plus il avait sut que le namek s'était appelé Satan, le curé aurait fait une attaque. Sans tenir compte des protestations de Petit Cœur, Songohan l'entraina entre les bancs alignés jusqu'à une tache de lumière multicolores. En levant les yeux ils purent admirer les vitraux de l'église. Une onde de sérénité envahit le namek. Le lieu était frais, empreint de calme et de tranquillité. Une discrète odeur de poussière et d'encens finissait d'apaiser les sens des visiteurs. Petit Cœur comprit pourquoi son jeune ami l'avait amené ici. Au milieu du vitrail principal, auréolé de rayon de lumière éblouissant, un ange les regardait. Ces deux ailes immaculées largement ouverte, ces longs cheveux d'ébène cascadant sur sa tunique d'argent. Les deux petits triangles de verres dorée qui figurait ces yeux semblaient fixer sur eux. Et un sourire bienveillant illuminait ces traits.

Songohan: Je me suis douté que personne ne t'avait parlé des anges alors j'ai voulu t'expliquer. On les appelle les anges gardiens et...
Petit Cœur, tranquillement: Je sais ce qu'ils sont Songohan, même si je dois avouer que je n'était jamais entré dans une église.
Songohan, surpris: Ah bon? Et qui t'en a parlé? Ne me dit pas que c'était ton père!
Petit Cœur: Ne sois pas idiot! Je l'ai lu dans un de vos livres terriens, c'est tout...

Le namek se perdit dans les yeux d'or de l'image. Il fallait avouer que les bouts de verres des terriens étaient plutôt beau... Comment appelaient-ils ça déjà? Des vitraux...

Songohan: Bon bah je te laisse alors! J'ai des devoirs à faire et ma mère va me tuer si je tarde plus longtemps. A plus!

Avant qu'il n'ai pu réagir, l'adolescent s'était esquivé. Petit Cœur sortit de l'église à regret, de crainte que le curé fou de terreur ne tente de l'exorciser. Il appréciait le calme de l'église, peut-être y retournerait-il une nuit, quand il serait sur de ne pas croiser d'humains paniqués dans les environs. Quelque chose avait changé dans le paysage. C'était étrange mais les ombres qu'aurait dû provoquer le couché de soleil étaient absentes. Comme gommé par une lueur opposé. Il se retourna, elle était là. Il s'envola et vint se poser à ces cotés derrière une gargouille. L'ange ne fit pas attention à lui et continua à admirer paisiblement le paysage. Les questions se pressaient sur les lèvres du guerrier et bouillonnaient dans sa tête, mais il ne savait par où commencer. Alors il s'assit à coté d'elle et fixa à son tour le soleil couchant. Le ciel se paraît de pourpre et d'orangé, les champs de lavande s'enflammaient. Finalement leur odeur n'était pas si désagréable, elle était même relativement relaxant. Le chant des cigales aussi. Une nouvelle vague de sérénité l'envahi et l'océan de ces questions se calma jusqu'à devenir aussi lisse qu'un miroir. Sans prononcer un seul mot, l'ange y répondit. Juste en étant près de lui. Toute leur histoire repassa devant ces yeux, mais éclairé d'une nouvelle manière. L'annulation du vœu du dragon, c'était elle. Pour les forcer de manière discret à rendre visite aux namakis. Pour les sauver des tremblements de terre sans doute. Sans quitter l'horizon du regard, l'ange fit un signe négatif de la tête. Il réfléchit une minute. Non, les tremblements de terre n'étaient qu'une mise en garde de sa part et il n'avait débuté qu'après leur arrivée sur Namaki. Elle avait fait exprès de détruire Namaki pour les obliger à partir. Mais alors pourquoi avoir fait se rencontrer les deux peuples? Voyons... Le message devait être aussi de sa main. La silhouette dans la salle d'entrainement, c'était elle. Sa guérison miraculeuse, pareil. Le mystérieux sixième sens qui l'avait averti du danger que courrait Sally à leur arrivée sur namaki, elle aussi. Les nombreux tremblements de terre, qui tombaient toujours à point nommé pour faire avancer les choses, toujours elle. L'explosion de la planète pour obliger les namakis à émigrer chez les nameks, de même. Elle était omniprésente, l'inconnue avait observé chacun de leurs gestes, écouté toutes leurs conversations et agit en conséquence. Tout ça uniquement pour que Sally et lui se rencontrent? La vache, elle y mettait les moyens, c'était le moins que l'on puisse dire! L'ange eut un sourire amusée, cette fois c'était sûr, elle lisait dans ses pensées!

L'ange: Je suis un ange gardien, je veille sur la galaxie toute entière. En racolant nameks et namakis, je n'ai fait que rééquilibrer l'ordre naturel des choses. J'en ai aussi profiter pour te rendre ta paix de l'âme, et rendre heureuse Sally par la même occasion. Le résultat en valait la peine, Brâ et Jade sont adorables. Je ne créer pas vos sentiments, je ne prend pas les décisions pour vous. Je me contente de créer des coïncidences, des hasards, des circonstances favorables, c'est tout... Pour le reste, c'est à vous de faire les bons choix...

Petit Cœur eut un petit rire nerveux. Elle a tout planifié à l'avance pour que tout se passe le mieux possible, je me suis contenté de corser les choses en écoutant ma partie Satan et en fuyant mes sentiments. Mais elle a réussi à rattraper les choses, de manière grandiose, il faut l'admettre. Nouveau sourire malicieux.

L'ange: Des millions d'années d'expérience mon cher! Mais je dois avouer que je ne parviens pas à m'en lasser. J'ai vu des milliards de couchés de soleil, sur des centaines de planète différentes mais je trouve ça toujours aussi beau. J'ai vu des milliards d'histoire d'amour, j'ai même aidé à mettre en place certaines, toutes différentes et uniques, mais j'éprouve toujours la même émotion à sentir la vie pulser de cette manière. La tienne est particulièrement touchante. Un amour profond et sincère, mais sans fioriture écœurante ni minauderie.

Le silence se réinstalla, ni pesant ni gênant. Juste complice. Petit Cœur serait bien rester là plusieurs heures sans rien dire mais Végéta allait le tuer s'il ne posait pas cette question.

Petit Cœur: Pourquoi un message en sayen?
L'ange: Pour vous interpellez. Et pour obliger Végéta à vous accompagnez. Je savais qu'il se sentirai concerné. La destruction de sa planète et de possibles survivants ont toujours été des sujets sensibles. J'espère qu'il me pardonnera de lui avoir donné de faux espoir...
Petit Cœur, goguenard: Il va être fou de rage quand il apprendra qu'il s'est fait manipuler.
L'ange, avec un haussement d'épaule: Ça lui passera.
Petit Cœur: Pourquoi tenait-tu tellement à ce qu'il nous accompagne? Moi et Grena, je comprend, mais Végéta?
L'ange: Il est plus difficile d'éviter quelqu'un lorsqu'on est dans le même vaisseau qu'elle. Si Végéta avait eu toute la planète Terre pour s'isoler loin de Bulma et de ses sentiments Brâ ne serai jamais née. Il était plus que tant de mettre les choses au point.

Cette fille joue avec la vie des gens avec une désinvolture proprement scandaleuse...

L'ange: Parce que je les aime. Comme une mère. Je souhaite juste ce qu'il y a de mieux pour eux, pour tout ceux qui sont sous ma protection. Mais il faut aussi que vous appreniez à voler de vos propres ailes. Alors je reste discrète.... Tu te chargeras d'expliquer tout cela aux autres? (hochement de tête de la part du namek) Merci...

Elle se releva et déploya ces ailes, les pieds au bord du vide, les bras écartés, les paupières mi-closes. Goutant le vent sur sa peau, le vide et l'immensité à ces pieds.

L'ange: En faite... Mon nom est Luna... Si jamais tu as besoin de moi, je serai là. Toujours.

Elle sourit, les cheveux volants au vent et d'un bond s'élança dans le vide. Se laissant choir jusqu'à l'ultime seconde. En quelques battements d'ailes elle disparut à l'horizon. La lune se levait, éclatante de pureté et de mystère.

Luna...

Petit Cœur resta longtemps immobile, à regarder la nuit tomber, réfléchissant à l'étrangeté de la situation et aux aléas des sentiments humains. A toutes ces choses qu'il ne connaissait pas et dont il ne soupçonnait même pas l'existence, comme les anges gardiens, qui veillaient sur l'univers dans l'ombre...

...Petit Cœur, où est-tu? Jade est fatiguée, je la ramène au palais de Dendé. Rejoins nous vite. Je t'aime...

L'appel de Sally rappela Petit Cœur sur Terre. D'un bond il se releva et s'envola vers le palais céleste. Vers sa famille.

Très maligne la petite ange Luna très stratège, j ai hate de voir comment Végéta va réagir lorsqu'il sera qu'il a été manipuler.

..... ......

à l'origine, c'était le final....

pour Végéta, vu que l'on a déjà résumé sa réaction, je pensais vous laissez imaginer....

Ok j imagine bien sa réaction belle histoire bravo.