Petit Cœur

Eh, eh, suspence, suspence...
Pour vous situez un peu dans l'histoire une fois fini, sachez que j'ai posté sur ce forum a peu près le tiers de l'histoire complete. Et oui, elle est sacrément longue, et je la relit et corrige un peu tout les jours. Bien du boulot en somme, c'est pourquoi je vous remercie pour vos encouragements.

Chapitre 12:

Il ne restait que quelques heures avant qu'ils n'arrivent en vue de la fameuse planète. Si planète il y avait comme ne cessait de maugréer le prince des sayens. La jeune scientifique ne cessai de vanter les qualités de son nouveau vaisseau, ce qui agaçait prodigieusement tout le monde. Le guerrier namek, lui, ne cessai d'enrager à cause de ces blessures. Grena les lui avait toutes soigné mais il lui restait une certaine perte de vitesse et de force, causée par sa trop longue immobilité. Il s'était entrainé jusqu'à presque s'évanouir d'épuisement pour récupérer de cette perte mais en vain. Songohan et Bulma en avait profité pour lui passer un sacré savon mais le pire avait été le magicien qui avait manqué faire une attaque à force de s'époumoner. Il s'en fichait royalement, par contre sa perte de puissance de combat lui incombait beaucoup plus.
Enfin ils arrivèrent au bout de leur voyage. Ils virent apparaître devant eux une minuscule planète jaune, qui semblait essentiellement constitué de déserts de sable. On ne distinguait aucune habitations, ce qui promettait de rendre les recherches plus longue mais assurait de ne pas rencontrer l'hostilité d'autochtone. Ils avaient pensé trouver sur cette planète une plante ou un animal quelconque contenant un médicament naturel à leur problème mais la planète semblait aride et extrêmement pauvre en vie. Ce ne serai pas ici qu'ils pourraient se ravitaillé en tout cas. Bulma avait pris les commandes et cherchait un endroit pas trop ensablé où se poser. Tous s'étaient postés aux hublots et cherchaient un signe quelconque de civilisation. Tout d'un coup Petit Cœur repéra un léger nuage de sable qui indiquait qu'il y avait du mouvement par là-bas.
Petit Cœur: Bulma, par ici!
Quelque chose dans la voix du guerrier vert lui fit sentir l'urgence de la situation. Celui-ci ne savait pas pourquoi il ressentait une telle empressement mais sentait au plus profond de lui même qu'il devait à tout prix arrivé là-bas au plus vite. Un sentiment d'urgence le guidait. La jeune femme vira aussitôt de bord et se posa comme une virtuose à quelques centaine de mètre à peine du nuage de sable. Elle se dépêcha d'ouvrir les portes avant que les supers-guerriers ne les défoncent. La jeune femme avait à peine fini de déboucler les sangles de sont harnais que les garçons étaient déjà dehors. Il virent alors un des premiers signes de vie sur cette petite planète. Une espèce de ver géant d'une douzaine de mètre de long, avec une gueule pleine de crocs d'un demi-mètre de longueur chacun, se dirigeait droit vers eux, s'enfonçant dans le sable comme un serpent dans l'eau à une vitesse prodigieuse. L'horrible bête semblait être à la poursuite... d'une jeune femme. Ces vêtements clairs se confondaient avec le sable et elle courait à toutes jambes, à une vitesse bien supérieur à la moyenne terrienne. Mais cela ne suffirait pas pour distancer le monstre... Soudain elle trébucha avec un cri d'horreur et se retrouva à terre. Le monstre fonça sur elle, prête à la dévorer. La jeune femme leva les bras devant elle en une futile tentative de protection. Les sayens n'eurent pas le temps de réagir qu'un rayon d'énergie pure traversait le ver de part en part, le stoppant net dans sa course. La carcasse du monstre s'écroula près de l'inconnue, encore fumante et convulsant. Petit Cœur eut un sourire satisfait. Il n'était pas si rouillé après tout, son Big Bang Attaque avait repris du poil de la bête. Végéta frissonna de dégout, il avait en horreur tout ce qui rampaient et grouillaient. Les Son et Grena n'étaient pas encore revenu de leurs surprises. Mais ce n'était pas la soudaineté de l'attaque ou la tête du monstre qui les avaient rendu immobile, c'était l'allure de celle que Petit Cœur venait de sauver et qu'a première vu ils avaient tous pris pour une jeune fille. Elle avait la peau verte, plus clair que Petit Cœur mais plus soutenu que Grena, et de longues oreilles pointus. En fait, elle ressemblait comme deux gouttes d'eau à un namek au féminin. Cela tous s'en rendirent compte, sauf Grena, qui, n'ayant jamais quitter sa planète d'asexués, ne voyait pas trop ce genre de «détails» et Petit Cœur qui, en plus de n'avoir jamais été très physionomiste, était trop abasourdit pour s'en rendre compte. Il se sentait bizarre.... presque fiévreux. Il venait de croiser le regard de celle qu'il ne considérait pas comme une créature féminine mais juste extra-terrestre, et ne s'en remettait pas. L'inconnue le fixait avec dans les yeux quelque chose qui ressemblait à de la reconnaissance, ce qu'il n'avait pas trop l'habitude de voir chez les autres, et semblait déjà remise de sa frayeur, ce qui impressionna le combattant. Ils se regardaient fixement, sans prêter attention au corps de la bestiole se tordant dans les derniers affres de l'agonie, ni aux membres de l'équipe qui s'étaient remis de leurs émotions et s'approchaient d'eux en commentant la taille gigantesque et l'aspect repoussant de leur adversaire. Déconnectés de la réalité, ils se regardaient. Petit Cœur avait l'impression troublante que l'inconnu lisait dans son âme comme dans un livre ouvert, ses secrets, ses sentiments, et que loin de les désapprouver, elle le comprenait. Un frisson le parcouru de la tête au pied, il eut un instant l'impression que ces jambes allait le lâcher et sentit comme une centaine de papillons qui virevoltaient en tout sens dans son ventre et la paume de ces mains. L'indigène eut un sourire et le monde sembla se liquéfier autours de Petit Cœur alors que l'air commençait à lui manquer. Puis Songoku s'adressa directement à l'étrangère et elle détourna les yeux pour l'écouter, brisant le charme.
Songoku: Salut, est-ce que ça va? Dis donc, c'est quoi cette bestiole qui te poursuivait, elle a pas l'air commode? Tu crois que ça se mange? J'ai faim moi! En fait je m'appelle Songoku, et toi?
La jeune femme verte le regarda avec incompréhension.
Bulma: Doucement sur les questions voyons! Laisse lui le temps de répondre!
Elle se tourna vers la miraculée et lui sourit gentiment. L'inconnu se mit à parler à toute vitesse, visiblement pour les remercier, le problème c'est que personne ne la comprit. Grena se tourna vers son compagnon namek. Il avait déjà entendu cette langue quelque part.
Grena: C'est de l'ancien namek non? Tu pourrai peut-être lui répondre?
Petit Cœur: Un dérivé en tout cas, je crois que je comprend un peu.
Il s'efforça de se concentrer, cherchant dans sa mémoire des brides de sa langue d'origine. Ce qui lui était très naturel lorsqu'il était en face de Satan lui devenait ardu et fuyant lorsqu'il se concentrait. Il fit appel aux souvenirs de Kami, mais il faisait tellement parti intégrante de lui qu'il ne trouva rien. Puis il regarda l'inconnue au trait si typiquement namek et les mots lui vinrent aisément.
Petit Cœur: Qui est-tu? Est-ce que tu va bien?
Il s'en voulut d'avoir posé cette dernière question qui ne collait pas vraiment avec son image de solitaire impassible mais il n'avait pas pu s'en empêcher. Les autres le regardèrent avec étonnement. Qu'est-ce que c'était que ce charabias? Mais l'inconnue sembla comprendre parfaitement elle, car elle se mit à parler à toute vitesse. Son accent était différent de celui auquel était habitué. Moins rude et guttural, plus chantant et doux. Le problème c'est que trop occupé à écouter sa voix, il n'avait pas du tout fait attention au contenu de son petit discours. Dont le débit était de toute façon beaucoup trop rapide pour qu'il comprenne quoique ce soit.
Petit Cœur, sèchement: Doucement, je ne comprend rien!
L'inconnue: Je suis désolée. Je m'appelle Sally. Merci de m'avoir sauvée!
Le namek eut un geste machinal de la main pour dire que ce n'était rien, un peu gêné. Il expliqua à l'intention de ses ami(e)s:
Petit Cœur: Elle parle bien l'ancien namek. Elle dit se nommer Sally. (pour Sally) Je suis Petit Cœur, voici mes compagnons Songoku, Végéta, des sayens, Bulma, une terrienne, Sangohan, un mélange des deux et Grena, un namek. De quel peuple es-tu?
Sally: Je fais partie du peuple des Namakis.
L'équipe entière se jeta un regard de biais lorsque Petit Cœur traduisit.
Végéta: Demande lui de nous conduire à son chef ou la personne qui s'en approche le plus.
Petit Cœur retransmit la question et Sally accepta avec joie. Bulma rangea en capsule le vaisseau dans un bruyante explosion, se qui fit écarquillée les yeux de la jeune namaki. Visiblement leur technologie n'était pas très avancée. Sally les guida à travers les dunes de sable vers une chaîne de montagne qui se découpait à l'horizon. Les regards de Petit Cœur s'attardèrent sur elle. La jeune namaki avait une silhouette svelte et agile, une démarche féline et puissante, un air décidé et fier et il se dégageait d'elle quelque chose d'altier. Elle était habillée un peu comme les danseuses arabes sur Terre, sans être voilée.
Ils arrivèrent bientôt près d'un village de taille modeste dont les maisons étaient taillées à même le flanc de la montagne, ce qui expliquait qu'ils ne l'aient pas vu du vaisseau. Ici et là des têtes vertes aux longues oreilles pointus apparurent aux fenêtres et des murmures bruissèrent autours d'eux. Une grosse namaki à la peau vert d'eau se présenta à eux comme la chef du village. Petit Cœur lui trouva l'air sournois et ressentis aussitôt une vive et irraisonnée antipathie pour elle.
Sally: Je vous présente Esca, ma mère.
D'abord Petit Cœur resta bouche bée, ce qui vu les crocs était assez impressionnant. Elle, la mère de Sally? Elles ne se ressemblaient pas du tout. Puis il eut un sourire avant de traduire, et un autre quand il vit la tête de Bulma. Impayable. Heureusement que les namakis ne connaissaient pas le terrien. Esca dit quelques mots à sa fille qui lui répondit longuement, mais trop vite pour que Petit Cœur saisisse tout. La vieille réfléchit une minute puis lance un ordre bref au alentour, qui fut accueillit avec des cris de joie. Sally jeta un coup d'œil à Petit Cœur pour lui demander de traduire à ses amis. Il lui répondit d'un clignement des yeux pour lui montrer qu'il avait compris et s'arrêta, troublé. Ils se conduisaient comme deux complices de longues dates. Vite, il devait se reprendre!
Petit Cœur: Sally vient d'expliquer comment nous l'avons rencontrée. Sa mère nous remercie et nous convie à un banquet ce soir. Elle va nous donnez des chambres pour nous reposer en attendant. Je crois aussi qu'elle veut attendre ce soir pour nous questionner mais je ne suis pas sûr d'avoir tout compris.
Goku: Un banquet? Génial!
Lui et son fils se tapèrent dans la main. Les conserves du vaisseau étaient assez peu diversifiée et devenaient vite insipide, changer de menu ne serait donc pas de refus. Sally leurs fit gentiment signe de la suivre et ils entrèrent dans ce qui semblait être la maison commune. Même le fier prince ne put s'empêcher d'être impressionné. De l'extérieur on ne distinguait que des ouverture grossièrement taillées à même la roche. Mais l'intérieur avait une toute autre allure. On avait l'impression d'entrer dans un somptueux palais, dans un style qui rappelait un peu à Bulma les habitations marocaines. Partout ce n'était que voute de pierre si finement scultées qu'elles semblaient en dentelle, tapisseries colorées, coussins moelleux multicolores. La jeune namaki les guida à travers d'interminables corridors, la ville souterraines semblaient plonger loin sous la montagne. Son peuple était incroyablement raffiné si l'on en jugeait la quantité d'objet d'art qui ornaient les couloirs. Sally leur montra un par un leurs chambres et chargea Petit Cœur de leurs expliquer qu'elle reviendrait les chercher pour le banquet. Lui-même fut le dernier conduit dans sa chambre. Sally la remercia de nouveau avec effusion, jusqu'à ce qu'il la coupe, gêné de son attention. Elle fila vite et Petit Cœur put enfin examiner à son aise son nouvel environnement. La suite était spacieuse et luxueuse, éclairée par ce qui ressemblait à des lampes à huiles. Il remarqua qu'au lieu de douches, il n'y avait qu'un broc d'eau. Il en déduisit que l'eau était difficilement accessible et très rare dans ces contrées désertiques. Malgré la faible distance parcouru il avait du serrer les dents pour ne pas boiter bas, le sable ne facilitant pas la progression, et il était fourbu. Peut-être devrait il s'entrainer dans différents types de terrain difficiles, comme le désert. Le sable ralentissait les mouvements, ça pourrai être une idée à creuser.
Il fut tiré de ses pensées par trois coup frappé à la porte. Il vérifia le Ki de son visiteur pour plus de prudence, c'était Bulma. Il se leva d'un bond du siège dans lequel il se reposait. Hors de question de paraître fatigué.
Petit Cœur: Entre!
Bulma: Salut, je ne te dérange pas? J'aurai besoin de toi, si tu a le temps bien sûr!
Petit Cœur: Que veut-tu?
Bulma: Je me suis dis qu'en plus de ne pas être très pratique, tu en aurais peut-être marre d'être le traducteur de service.
«Pas faux» pensa le namek mais comme à son habitude il n'en montra rien.
Bulma: Je ne sais pas comment tu connaitcette langue mais si tu pouvais me dire où tu l'a appris, je pourrai peut-être nous bricoler un traducteur.
Petit Cœur, sèchement: Je ne pense pas, Kami et mon père étaient les derniers à parler l'ancien namek.
Il avait fait extrêmement attention à ne laisser filtrer aucune émotions lorsqu'il avait dit «mon père» mais dans sa poitrine, ça bouillonnait comme dans une marmite.
Bulma, patiemment: Oui mais toi tu la connais...
Petit Cœur, en colère: Oui et alors?
Bulma, résolue: Et bien tu vas me l'apprendre!
Petit Cœur, ébahis: Quoi?!?
Il n'en croyait pas ses oreilles, son amie était tombé sur la tête! Sans se départir de son calme, la scientifique sortit un ordinateur de son sac et commença à pianoter sur le clavier.
Bulma: C'est simple, je te dis un mot en terrien et tu me donne sa traduction en vieux namek. Je les rentre dans mon ordi, je me charge des détails techniques comme l'égalisateur des voix ou l'adaptateur d'accents, j'ai remarqué que vous n'aviez pas tout à fait le même. Ensuite on passe aux phrases simple, celle de tout les jours, les plus courantes. J'adapte la structure grammaticale, et petit à petit on passe au langage plus poussés. Pour finir je nous fabrique un traducteur parfaitement opérationnel. Ça te dis?
Petit Cœur, catégorique: Non!
Bulma: T'as pas le choix de toute façon! On commence... Voyons... Vaisseau?
Oh misère! Elle ne me lâchera pas. Il se laissa tomber dans un siège avec un soupir résigné. Il visualisa le visage de Sally pour que les mots lui viennent plus facilement et lui répondit. Bulma le regarda avec surprise. Elle s'attendait à plus de résistance de sa part. Elle lui fit répéter pour enregistrer la prononciation correcte. Elle posa les doigts sur les touches lorsqu'elle se rendit compte de sa complète ignorance.
Bulma: Euh... Et comment j'écris ça moi? Je ne sais même pas quel alphabet utilisé!
Le namek lui lança un regard noir. Il n'en avait fichtrement aucune idée et n'était pas d'humeur a avoué gentiment sa propre ignorance. Il l'était rarement de toute façon.
Petit Cœur: Comment veut-tu que je le sache stupide terrienne! Se ne sont même pas mes propres souvenirs, je n'en ai aucune idée!
Bulma: Bon, bon! Pas la peine de s'énerver! Je vais le mettre en alphabet phonétique.
Le guerrier leva les yeux au ciel. Comme si ça pouvait l'intéresser de toute manière! Il subit un interrogatoire soutenu pendant deux bonnes heures jusqu'à ce que Bulma se montre satisfaite de leurs progrès. Il fut plus d'une fois à deux doigts d'étrangler la jeune femme mais il remarqua bien vite qu'elle essayait de mémoriser ce qu'il lui disait, en l'interrogeant sur l'analogie de certains mots. Le tout sans consulter ses notes. Tout les deux accueillir avec soulagement l'arrivée timide de Sally qui venait les chercher. Bulma rangea son ordinateur, décidée à y travailler nuit et jour s'il le fallait. Leurs amis les attendaient dans le couloir, impatient de voir ce qui les attendaient. La petite troupe passa par un véritable labyrinthe de couloirs pour finir par déboucher sur une salle de réunion aux dimensions imposantes. Une trentaine de namaki de tout âges et de toutes tailles étaient réuni. Toutes avaient en commun des formes indubitablement féminines et une ressemblante frappante avec les nameks, mais pour le reste elles étaient très différentes les unes des autres. Certaines étaient petites, d'autres grandes, les unes grassouillettes, mais pour la plupart maigrelettes, sans pour autant avoir la silhouette sportive et élancée de leur nouvelle amie. Chacune avait une nuance de vert différente.
Sally: Tout le village est rassemblé pour vous souhaitez la bienvenu. Esca en a profité pour inviter les sages des autres villages.
Elle désigna de la main plusieurs vieilles namakis rassemblées dans un coin. Les autres chefs avaient toutes en commun une maigreur quasi squelettique, un air fatiguée et un peu maladif et un visage marqué par les soucis. Visiblement la vie sur cette planète n'était pas facile. Leur jeune guide eut une toux ennuyée.
Sally: Je crois que le conseil aimerait vous poser quelques questions.
Façon polie de dire que sa mère avait l'intention de leurs faire subir un véritable interrogatoire et qu'elle était désolé pour eux. sally les amena jusqu'au cercle de vieille namakis et s'assit derrière sa mère, laquelle ne prêta absolument aucune attention à elle. Esca présenta brièvement chacune de ses camarades, au nombre de cinq.
Esca: Nous dirigeons chacune une tribu d'environ une trentaine de namakis. Nous nous sommes dispersé à travers la planète car les réserves d'eau de notre planète sont très limitées.
Végéta, une fois que Petit Cœur eut traduit: Demande leurs de quoi elles se nourrissent.
Esca: Principalement d'eau justement mais nous aimons y mélanger des herbes aromatiques.
Le guerrier namek tilta en entendant leur régime alimentaire similaire à celui des nameks et une nouvelle fois au mot aromatique. Comment il allait traduire ça lui? Les sages se renseignèrent sur les coutumes et modes de vie terrienne et namek. Petit Cœur fut chargé de raconter leur histoire et la raison de leurs présences sur cette planète. Il en profita pour oublier «accidentellement» l'incident de la salle de gravité. Sally poussa une petite exclamation de surprise lorsqu'il mentionna la problème des nameks. Petit Cœur remarqua que la mère de celle-ci jetai un regard venimeux à la jeune namaki. Il ne put s'empêcher de la trouver encore une fois... antipathique.
Esca, d'un ton mesuré: C'est... troublant. Voyez-vous nous autres les namakis ne pouvons faire qu'un, rarement deux enfants par adulte. Si l'une d'entre nous meure avant d'avoir pu donner la vie, notre nombre baisse sans aucune espoir d'augmenter par la suite. Ce qui explique que la perte de Sally avant qu'elle ait pu être mère nous aurait tous beaucoup navré.
Petit Cœur eut un sursaut de dégout en entendant l'indifférence d'Esca pour sa fille unique. La namaki continua avec la même impassibilité.
Esca: Mais depuis près de cinq années environ plus aucune naissance n'a été signalé chez mon peuple. Contrairement à vous nous n'avons reçu aucun message. Si la solution à votre problème est ici, nous ne savons pas en quoi elle consiste. Comme vous avez pu le voir la végétation de notre planète est rare et peu varié, nous n'avons recensé qu'une trentaine d'espèce sur toute la planète. Quant aux espèces animales, elles se résument à une dizaine d'insectes géants dans le genre de celle dont vous nous avez débarrassé...
La coïncidence était trop évidente pour ne pas être frappante. Seul les dates ne concordaient pas. Bulma pensa qu'au moins les recherches ne devraient pas être trop longues.
Esca: Nous avons beaucoup de mal à nous défendre contre eux. Contrairement à vous notre puissance guerrière est très limité.
Végéta, brusquement: C'est faux!
Songoku: Quoi?
Végéta: Sally a un aura très prometteur, elle pourrai facilement devenir une combattante digne de ce nom avec un véritable entrainement.
Esca, perfide: Et bien peut-être l'un de vos guerrier pourrait apprendre à ma fille les rudiments du combat.
Songohan, joyeusement: Pas de problème!
Esca, à l'adresse de Sally, d'un ton hautain: J'espère que tu feras honneur à ton rang ma fille!
Sally eut l'air intimidée et angoissée de l'attention qu'on lui portait. Elle ne voulait visiblement pas décevoir son exigeante mère, même si celle-ci ne semblait pas beaucoup l'aimée.
Esca: Il va de soit que nous vous logeront et nourriront en attendant.
Songoku: Ouais bah en parlant de manger si on pouvait commencer j'ai une faim de loup. C'est bien beau tout leurs charabias mais vu que visiblement on en a pour un bon bout de temps à rester ici autant ne pas mourir de faim dès le premier jour, non?
Petit Cœur, entre ses dents: Songoku!
Mais il n'eut pas besoin de traduire, Sally devina tout de suite de quoi il ressortait au bruit pour le moins peu discret que faisaient les estomacs des sayens, et se leva d'un bond pour aller leur chercher de quoi caler leurs estomacs affamés. En adressant un clin d'œil complice à Petit Cœur qui sentit son cœur s'emballer dans sa poitrine sans comprendre pourquoi. Le régime se composait essentiellement d'une espèce de soupe clair mais très odorante, délicieuse mais qui calait difficilement l'estomac, ce qui n'était pas trop du goût des sayens. Bientôt les bols s'amassèrent par centaines devant les namakis médusées. Ces inconnus allaient pillés leurs réserves de l'année! Fort de ces brides d'ancien namek, Grena en profita pour se mêler à d'autres groupes et essaya d'engager la conversation. Bulma aurait bien aimé en faire autant mais ces connaissances nouvellement acquises étaient trop minces pour lui permettre de dire plus de trois mots... et encore! Elle eut un sourire en voyant Grena rire en baragouinant et en faisant de grands gestes. Les namakis rassembler autours de lui gloussaient timidement à sa suite, apparemment conquises. Visiblement le petit magicien était bien plus sociable que Petit Cœur. Celui-ci l'étonna néanmoins en engageant la conversation avec Sally. Bulma déchanta rapidement lorsqu'elle comprit qu'il l'interrogeait sur sa planète et l'épidémie qui les touchaient. Ce grand crétin était donc incapable d'avoir une conversation normale pour une fois! Une impression étrange détourna son attention. Elle mit un moment à trouver la cause de sa gêne. Végéta la fixait avec intensité. Elle rougit sans pouvoir s'en empêcher.
Petit Cœur de son coté ne s'ennuyait pas. Il avait compris que leur séjour ici serai extrêmement long et cherchait déjà à savoir où ses compagnons et lui pourrai s'entrainer sans détruire leurs terres agricoles. Sally lui avait parlé d'une vallée rocheuse assez encaissée qui ferait parfaitement l'affaire. Et puis il restait les deux salles de gravité du vaisseau. Il posa aussi quelques questions sur les bestioles qui peuplaient cette planète. Si elles étaient toutes aussi féroces que le ver de sable, les exterminer pourrai être un bon entrainement. Mais il fut déçu. Il avait tuer en un seule coup le plus coriace des monstres de la planète. Sally lui parla encore un bon moment de sa planète, mais pour une fois le bavardage de quelqu'un ne le fatigua pas. La jeune femme était vive et intelligente, avec un esprit logique et analytique qui lui plut beaucoup, ce qui le changeait agréablement de la futilité des terriennes. La soirée fini assez tôt, les namakis semblaient trop sérieuses pour vraiment connaître le sens du mot fête, bien qu'elles soient par ailleurs charmantes. Un nouveau point commun avec les nameks. Chacun se souhaita bonne nuit et rentra dans sa chambre.

Voyons sa Petit Cœur nous fait du sentiments maintenant avec en plus un peuple qui lui ressemble. La suite risque d'être prometteuse on verra bien.

Je m'arrête juste une minute sur un de mes couples préférés avant de reourner à Petit Coeur qui décidément en voit des vertes et des pas murs avec moi. Présision: ce chapitre est la suite directe du précédent, pour ceux qui aurait du mal à ce repérer. Il existe des centaines d'histoires sur ces deux là, mais je me lance. Soyez indulgent et merci à TheBestVegeta pour sa présence!


Chapitre 13:

Bulma venait de finir de ranger ses affaires dans sa nouvelle chambre, la tête plein de point d'interrogation et trop énervée pour dormir. Elle réarrangeait d'un air distrait les oreillers lorsqu'elle eut l'impression désagréable d'être observée. Son imagination se aussitôt mit à tourner à plein régime, après tout ils ne connaissaient les namakis que depuis quelques heures, et s'il y avait bien une chose qu'elle avait appris après toutes ses années d'aventure, c'était bien d'être toujours sur ces gardes. Elle se retourna d'un bloc....pour se retrouver nez à nez avec Végéta.
Bulma: Idiot tu m'as fait peur! On ne t'as jamais appris à frapper?
Végéta, railleur: Pourquoi faire?
Le prince des sayens eut un sourire provocateur. Adossé à la porte, les bras croisés, il ne semblait pas avoir l'intention de partir en coup de vent cette fois. Tant mieux, l'heure de la discussion allait enfin sonner et il allait le regretter.
Bulma: Et à part me foutre une frousse bleue, tu as besoin de quelque chose?
La jeune femme vit une drôle de lueur brillé dans le regard de son mari.
Végéta, calmement: Veut-tu que je parte?
Bulma: Non!... Bien sûr que non...
Mince, pour une fois qu'ils se retrouvaient seul, ils n'allaient pas se fâcher en plus. Le sayen se radoucit devant l'évidente sincérité de sa femme. A chaque fois qu'ils se trouvaient dans la même pièce, ça faisait des étincelles. Habituellement il aimait la voir furieuse, elle était encore plus belle lorsqu'elle se fâchait, mais là il avait juste envie de la serrer dans ces bras.
Bulma, rassemblant son courage: Pourquoi tu m'évite?
Végéta, méfiant: Je ne vois pas de quoi tu parles.
Bulma, sentant la moutarde lui monter au nez: Ne fais pas l'imbécile, ça ne te réussi pas du tout!
Végéta, amer: Tu m'as déjà fait part de ce que tu pensais de mes capacités mentales il me semble!
Bulma: Arrête d'essayer de noyer le poisson!
Végéta se demanda brièvement de quel poisson elle parlait, mais jugea que ça n'avait pas d'importance et que ce n'était pas vraiment le moment d'approfondir sa culture terrienne. Il ne savais plus trop quoi répondre. Et la franchise n'était vraiment pas son fort. Il fit un effort démesuré pour répondre par demi-syllabe.
Végéta:.... Les autres crétins...
Bulma leva les yeux au ciel. Elle avait bien deviner, c'était la présence des autres qui l'avait tenu éloigner d'elle si longtemps. Elle devina aussi qu'il n'y avait pas que ça, mais qu'il n'en dirait pas plus. Il lui faudrait se contenter d'une demi-réponse.
Bulma, sévère: Et que veut-tu?
Sans doute voulait-il de nouveaux robots pour s'entrainer, il n'y avait que ça qui l'intéressait. Mon dieu, ce fanatique n'allait même pas lui laisser un jour de congé?
Végéta: Être auprès de ma femme.
Elle en resta bouche bée un long moment. Puis...
Bulma, ironique: Tu as pris un coup sur la tête dernièrement?
Végéta, ronchon: Très drôle!
Il fit un geste pour sortir de la chambre, visiblement blessé, mais elle le rattrapa.
Bulma: Végéta attend! Je plaisantais voyons, ne prend pas la mouche comme ça!
Le sayen se demanda de nouveau de quel mouche elle parlait mais préféra laisser tomber. Elle le saisit par le cou et l'embrassa pour s'excuser. Il était tellement susceptible! Il emprisonna sa taille d'une main, sa nuque de l'autre et elle fourragea dans ses cheveux de jais en se plaquant contre lui. Elle ne s'était même pas rendu compte à quel point il lui avait manqué. Lui non plus à vrai dire. Il la souleva de terre, ses mains s'égarant sur ses hanches. La jeune femme passa ses jambes autours de sa taille et lui offrit son cou qu'il couvrit de baisers enflammés. Elle passa ses mains sur ces épaules, appréciant les muscles bien découpés sous la chemise. Qui la gênait d'ailleurs. Elle se débattit un moment avec les boutons, avant que son mari ne perde patience et ne l'arrache lui-même. Il l'agrippa fougueusement par les cuisses et la jeta à moitié sur le grand lit. Bulma l'attira dans ses bras et se remit à fourrager dans ses cheveux. Lui ne prit pas la peine de s'embarrasser avec les boutons, dans son impatience le guerrier déchira ses vêtements. La jeune femme poussa un soupir: encore une tenu de foutu en l'air. Elle oublia vite son ressentiment sous les caresses impétueuses du prince qui détacha une seconde ses lèvres des siennes pour lui murmurer deux mots à l'oreille.
Végéta: Enfin seul....
Bulma, avec un sourire: Depuis le temps que j'attends ça!
Elle fut coupé par les lèvres insistantes de son mari. Ils auraient tout le temps de parler plus tard....
Mais le lendemain matin, lorsqu'elle se réveilla après une nuit décidément bien trop courte, de Végéta nul trace. Il avait dû se réveiller tôt pour qu'on ne le voit pas quitter sa chambre...

C'est sur il en voit des couleurs,,Un couple beaucoup traite mais chacun le traite à sa manière.
Tkt je suivrais jusqu'au même si je suis le seul.

Merci encore. Dans ce chapitre je soulève un point qui m'a toujours fait tiqué dans dragon ball z: l'âge. Les adultes ne vieillissent pas, ou alors très mal, les enfants et ados ne paraissent jamais leur âge, bref, quand on réfléchit deux secondes, on obtient des choses pour le moins surprenante.

Chapitre 14:

Deux petits coup discret frappés à sa porte lui indiquèrent que quelqu'un voulait la voir. Une namaki maigrichonne vint lui apporter un plateau déjeuner. La jeune extraterrestre la salua d'une petite courbette intimidée. Visiblement quelqu'un avait remarqué que le régime soupe et eau pure ne leur convenait pas trop et elles avaient essayé d'accommoder plusieurs de leurs plantes et bêtes en un plat vaguement terrien. Le résultat n'était certes pas très bon mais c'était l'intention qui comptait. La jeune servante s'apprêtait à repartir après une dernière courbette.
Bulma: Attendez une seconde!
La jeune namaki stoppa net et la regarda sans comprendre. La scientifique se rua vers son ordinateur et tapa avec fébrilité sur le clavier, maudissant sa lenteur. Elle trouva enfin se qu'elle cherchait dans sa base de donnée. Avec un accent absolument horrible, elle put dire un merci joyeux à la jeune fille. Celle-ci la regarda avec ébahissement, puis un sourire éclatant s'étira timidement sur ses lèvres. Elle devint d'un beau vert épinard et la remercia à son tour. Elle sortit précipitamment en essayant de retenir un petit rire réjoui. Bulma venait de se faire une nouvelle amie.
Une heure plus tard Petit Cœur, toujours dans son rôle de traducteur, et Sally, toujours dans son rôle de guide, vinrent la chercher. Comme à son habitude Petit Cœur perdit peu de temps en politesse. Ils l'escortèrent jusqu'à une guérisseuse namaki, du nom de Sinople, qui connaissait bien les plantes de cette planète et lui avait apporté plusieurs échantillons de différentes plantes. Serviable, Sinople s'employa ensuite à expliquer à Bulma toutes les vertus et utilisations des plantes qu'elle lui avait amené. Bulma remercia et les plaça dans des flacons stériles pendant que Petit Cœur lui expliquait que Songoku et Végéta s'étaient envolés tôt ce matin pour aller lui chercher des échantillons et visiter la planète. On sentait dans sa voix qu'il aurait bien aimé partir avec eux plutôt que d'être cantonné au rôle de nourrice. Grena avait sortit la capsule du vaisseau pour contacter le chef des nameks, ouvrant par la même occasion le laboratoire et les salles de gravité. Songohan était bloqué dans sa chambre devant une pile de devoirs plus haute que lui, sa mère ayant ouvert une communication permanente pour le surveiller le temps qu'il rattrape le travail qu'il avait négligé pendant la guérison de son ami namek. Au grand étonnement de Petit Cœur, Chichi n'avait pas grondé son fils, trouvant naturel que celui-ci s'inquiète pour son ami de toujours. Pourtant Petit Cœur savait que Chichi ne l'aimait pas trop, le jugeant de mauvaise compagnie pour son fils, mais visiblement elle le détestait moins qu'il ne le pensait.
Bulma commença à examiner les plantes mais elle se rendit vite compte que ça ne servirai à rien tant qu'elle ne saurait pas quoi chercher. Il fallait qu'elle sache quoi soigner si elle voulait isoler un remède. Donc...
Bulma: Par ici vous deux j'ai besoin de prélèvement!
Petit Cœur: Non mais ça va pas! Tu ne crois pas que tu as déjà fait assez de dégâts comme ça?
Bulma: Non toi ce ne sera pas la peine, j'ai gardé les premiers échantillons, mais je vais avoir besoin de sang namaki. Explique à Sally ce que j'attends d'elle puis va me chercher des volontaires dehors, plus j'aurai d'échantillon différents plus ça me sera facile de trouver ce qui ne va pas.
Petit Cœur s'exécuta de mauvaise grâce. Sally ne fit aucune difficulté pour subir ces piqures et Bulma en profita pour se moquer copieusement des simagrées qu'avait fait les soi-disant guerrier dur à cuir lors de leurs propres prélèvements. Elle eut bientôt prélever une vingtaines d'échantillons sur autant de namaki. Elle commença à les examiner au microscope, notant les points communs et les différences. Un travail de fourmis pour elle qui ne connaissait rien à la morphologie namakis. Un travail bien trop long au goût de Petit Cœur, qui n'avait rien à faire à part soupirer. Ce qui agaça très vite la scientifique. Qui finit par le lui faire savoir.
Bulma: Tu n'as pas quelque chose de plus intelligent à faire que de me souffler dans le cou à tout bout de champs! Tu me déranges, va jouer ailleurs!
Petit Cœur: Je ne demande pas mieux mais tu es incapable de te débrouiller toute seule!
Bulma: Tu n'as qu'a en profiter pour commencer l'entrainement de Sally dans la salle de gravité à coté. Vu qu'elle débute tu ne mettra pas la gravité, si j'ai un problème je pourrai venir te chercher aussitôt.
Petit Cœur hésita une seconde mais après tout Sally devait commencer son entrainement le plus tôt possible. Il regarda Bulma, essayant d'estimer les risques qu'elle produise une catastrophe pendant son absence. Avec Bulma, les chances étaient assez élevé, il fallait bien se l'avouer. Peut-être parce que la jeune femme était elle-même une véritable catastrophe naturelle. Une espèce d'aimant. La scientifique le vit hésiter et décida d'achever de le persuader.
Bulma: Je n'ai pas besoin de toi pour regarder les calculs sur mon ordinateur que je sache! Alors à moins que tu ne veuille m'aider à développer les séquences ADN, je pense pouvoir m'en sortir seul.
Petit Cœur finit par laisser tomber et proposa à Sally de commencer son entrainement. Elle accepta avec joie, visiblement elle aussi s'ennuyait, même si elle était assez polie pour n'en rien montrer. Ils s'apprêtaient à sortir du laboratoire lorsqu'une remarque acerbe de Bulma fit se retourner Petit Cœur.
Bulma, indignée: Tu ne pense quand même pas la faire se battre comme ça?
Petit Cœur, exaspéré: Comment quoi? Comment veut-tu qu'elle combatte?
Bulma: Donne lui un des kimonos de rechange de la salle d'entrainement. Il doit bien y en avoir un à sa taille quelque part. Essaye ceux de Grena par exemple...
Le namek rougit/verdit, il n'avait absolument pas penser à ce détails. Alors que cela aurait dû lui sauter aux yeux, la jeune namaki ne portant en guise de haut un ensemble superposé de voile de soie. Très beau sur elle mais pas du tout pratique. «Comment ça: beau? Non mais je deviens complétement cinglé ma parole! Un peu de sérieux bon sang!» Il se ressaisit et fila attendre Sally dans la salle d'entrainement la plus proche du laboratoire.
L'entrainement fut rude et épuisant, Petit Cœur faisant une nouvelle fois honneur à sa réputation de professeur sévère et implacable. Il parlait peu, se contentant du strict nécessaire, mais de façon clair. Les exercices furent éprouvants et durs mais il fit attention de ne jamais rien donner qui fut insurmontable pour la jeune fille. Pas une fois la namaki ne se plaignit, ce qui la fit beaucoup monté dans l'estime de son maître. Elle n'était encore pas très puissante ou résistante mais déjà rapide et exceptionnellement agile. Elle apprenait vite et utilisait sa tête, elle manqua toucher le guerrier plus d'une fois. Ce qui vu son manque d'expérience était assez impressionnant, il fallait l'admettre. Lui-même dû serrer les dents pour retenir plusieurs gémissement de douleur. Ces muscles étaient encore raides et il avait beaucoup perdu en vitesse et en agilité. Contrairement à ce qu'il avait fait subir à Songohan dans le désert, il ne la frappa pas pour lui faire mal mais juste pour qu'elle sente qu'il l'avait touchée. Assez doucement pour ne pas lui faire de mal. Il savait bien que c'était une faiblesse de sa part mais il ne pouvait se résoudre à vraiment la frapper. Le temps s'écoula vite, il faisait nuit lorsque Bulma vint les chercher pour dîner. Il n'avait pas vu le temps passer. Sally non plus si on en jugeait par l'éclat de ses yeux. Esca avait fait servir leurs repas dans leurs chambres, comme pour les obliger à manger séparément, ce qui leurs déplut souverainement. Aussi l'équipe au complet se réunit-elle dans la chambre de Bulma, qui invita Sally à participer à la réunion. Chacun fit un résumé de ses découvertes de la journée. Songoku et Végéta avaient sillonné la planète chacun de leur coté, qui était environ cinq fois plus petite que la Terre, en tout sens, et ramené un exemplaire de toutes les plantes, pierres et bestioles qu'ils avaient rencontré. Songohan avait passé toute sa journée enfermé avec ses livres à subir les remontrances de Chichi et n'en pouvait plus. Il avait néanmoins obtenu de sa mère de pouvoir s'entrainer avec Petit Cœur et Sally deux heures chaque après-midi, pour «prendre l'air, garder la forme et se dépenser».
Songohan:...elle a juste insisté pour que tu me donne des cours d'ancien namek en même temps.
Petit Cœur retint un grognement. Mais qu'est-ce qu'ils avaient tous à le vouloir comme professeur? Il avait mal à la gorge à force de tout répété deux fois, une en terrien, l'autre en ancien namek. Le manque d'habitude sans doute.
Grena avait passé la journée à trainer un peu partout, observant Esca dans ces diverses activités avant de finir pas s'incruster à l'infirmerie où il avait pu utiliser ses pouvoirs pour donner un coup de main et lier plus ample connaissance.
Grena: Ici il n'y a pas de vrai professeures en magie, ni de vrai guerrière, pas de conseillère, rien. Esca fait la loi et décide pour tous, elle est la seule à connaître assez bien la magie mais au lieu de partager son savoir, elle garde tout pour elle, joue avec les mystères et les secrets. Je me suis fait passer un savon lorsque j'ai voulu montrer à une apprentie comment soigner une bête foulure. Soit disant qu'elle n'était pas encore prête, alors que c'est un des tours de bases et qu'elle en était tout à fait capable. Sur namek, un gamin sait le faire. La plupart des namakis sont des artisans de grand talent, avec une énorme connaissance artistique mais pour le reste... Rien!
Bulma: Pourtant ils semblent très instruits, j'ai vu une bibliothèque très fournit.
Sally: Ce sont les seuls ouvrages que nous ayons pu sauver de la Grande Catastrophe, mais leur accès est interdit car selon ma mère, le savoir est dangereux pour ceux qui n'en sont pas digne. C'est pourquoi elle est la seul ici à savoir lire. Elle me l'apprendra quand je serait apte à diriger la tribu mais pour l'instant elle dit que je ne suis pas prête.
Végéta: C'est stupide, Esca voudrait régner en tyran qu'elle n'agirait pas autrement!
Songoku: C'est quoi la Grande Catastrophe?
Sally: D'après ce que ma mère nous a raconté, il y a environ 1500 ans est survenu un effroyable cataclysme, envoyé par les dieux pour nous punir de notre cupidité. Nous ne sommes pas originaire de cette planète, notre vaisseau s'est juste écrasé ici quelques années après la Grande Catastrophe. Il était dans un trop mauvais état pour que nous puissions repartir et tout nos savants sont morts dans le crash. A l'époque notre technologie était très avancé, il paraît que nous pouvions voler à travers l'espace comme vous et votre vaisseau. Ma mère a fait bruler toute les traces de ce désastre il y a environ 200 ans, pour nous soustraire à la tentation.
Elle se tut, troublée. Petit Cœur la fixait avec stupéfaction et n'avait pas traduit. Elle chercha ce qu'elle avait bien pu dire de si étonnant mais ne trouva pas.
Petit Cœur, abasourdi: Esca a plus de 200 ans?
Sally: Elle en aura 306 cette année.
Petit Cœur, pressant: Et toi, quel âge as-tu?
C'était stupide mais il n'avait pu s'empêcher de poser la question, même s'il ne voyait pas en quoi ça aurait dû l'intéresser. Il avait un peu peur de la réponse, et il avait raison.
Sally, étonnée: Bientôt 93 ans pourquoi?
Il la fixa d'un air vaguement hagard et eut du mal à ne pas garder la bouche ouverte sous l'effet de la surprise. Les autres le pressaient de question et il dû se secouer pour leur expliquer ce que la namaki lui avait dit. Ils furent tous surpris mais le fait ne les choqua pas autant que le combattant vert. Sally, maintenant curieuse, voulut savoir la cause de leur étonnement. Petit Cœur eut bien du mal à trouver les mots pour expliquer la courte longévité des terriens et celle, un peu plus longue, des nameks. Et puis la question qu'il redoutait par dessus tout.
Sally: Et toi Petit Cœur, tu as quel âge?
Petit Cœur, réticent: 19 ans.
Même pour un terrien ça faisait jeune, mais les namek atteignaient leurs tailles adultes en deux ans à peine, et cette précocité s'accroissait lorsque l'enfant était soumis à des conditions de vies difficiles. Petit Cœur avait dû se battre bec et ongles pour survivre et devenir assez fort pour venger son père. Il avait donc dû grandir très vite pour pouvoir continuer à vivre. Il avait trois ans lors de son premier championnat, il avait entrainé Songohan, alors âgée de quatre ans, à huit ans. Songohan avait maintenant 15 ans. Heureusement Sally ne poussa pas plus avant son inspection, parce qu'il aurait sans doute craqué. Dès lors le sujet fut clos.
La soirée continua sur les résultats de Bulma en laboratoire. Comme elle l'avait vu chez Petit Cœur et Grena, les molécules des namakis étaient en plein mutation, ça allait d'ailleurs particulièrement vite chez Sally. Elle aurait quand même besoin de nouveaux échantillons de Grena et Petit Cœur pour pouvoir suivre l'avancée de ce changement. Ce qui ne fut pas tout à fait du goût des deux nameks. Mais elle se montra intraitable. La mine dépitée de ses deux amis verts fit éclater de rire Sally. C'était étrange mais elle se sentait presque...mieux avec ces nouveaux amis qu'avec sa mère. Pourtant elle ne les connaissait que depuis 24 heures à peine.
Bulma continua un moment à parler avec enthousiasme de ses recherches mais finit par laisser tomber lorsque Songoku et Songohan commencèrent à ronfler trop fort. Chacun regagna donc sa chambre, un peu rasséréné.

C'est vrai mais on se pose pas ces questions la sur le coups c'est plutôt après qu'on se les pose. Continue voyons la suite.

Les choses avancent...

Chapitre 15:

Bulma était étendu sur son lit, les yeux ouverts, et attendait avec impatience la visite de Végéta. Elle était presque sûr qu'il viendrait, sans trop savoir pourquoi. Un bruit étouffé de verrou parvint à ces oreilles et elle sourit dans le noir. Une main se posa sur ces lèvres tandis que son mari effleurait de ses lèvres sa chevelure bleu océan....
De son coté Petit Cœur ne parvenait pas à trouver le sommeil. A bout de nerf, il repoussa les draps de son lit. Beaucoup trop moelleux ce truc, le namek n'avait pas l'habitude. Il ne connaissait qu'un seul moyen de se calmer dans ces cas là, aussi se dirigea t-il silencieusement vers le vaisseau. En sortant dans le couloir, il vit une ombre aux cheveux hérissés se glisser dans la chambre de Bulma. Il eut un demi-sourire. Au moins il ne serait pas le seul fatigué demain. Il se coula jusqu'au vaisseau et là hésita un instant. La bibliothèque ou la salle de gravité? Il finit par opter pour la bibliothèque, s'estimant trop courbaturé et fatigué pour faire un boulot correcte.
Il passa la nuit à se documenter sur l'ancien namek et sortit du vaisseau une heure avant le réveil collectif des namakis. En sortant il surpris la vieille Esca en train de tourner autours du vaisseau. Petit Cœur se tapit dans l'ombre pour observer sans être vu. La sage furetait autours du vaisseau, jetant des coup d'œil furtifs aux fenêtres. Le guerrier namek la regarda partir avec suspicion. Qu'est-ce qu'elle fichait là? Il se dépêcha de rentrer dans sa chambre avant que quelqu'un ne le voie, quelque minutes à peine après, une namaki, la même qu'hier, vint lui apporter son petit déjeuner. Sally frappa à la porte et entra vivement dès qu'il lui eut répondu.
Sally: Bonjour! Alors, quel est le programme aujourd'hui chef?
Petit Cœur: D'abord on va allez chercher Bulma et Songohan puis on ira s'entrainer. Cette fois on mettra la gravité à 5G, pour que tu commence à t'habituer. Il faut que tu augmente ta force et ta puissance. Si tu t'habitue bien je t'apprendrai à voler si tu veux.
Sally: Bien chef!
Son enthousiasme et sa vitalité arrachèrent au guerrier un de ces si rares demi-sourires. Ils passèrent prendre Bulma, occupée à se coiffer, puis Songohan, que sa mère abreuvait (où plutôt gavait) de ses derniers conseils. Ils réussirent enfin à soustraire le pauvre garçon à la tyrannie de Chichi et purent se diriger vers le vaisseau. Bulma se colla aussitôt à l'écran de ses ordinateurs, et les combattants purent reprendre de plus belle leurs entrainements. Pour respecter les conditions de Chichi, Petit Cœur prit garde à répéter ses instructions dans les deux langues pour que Songohan puisse se familiariser avec le namek. Végéta et Songoku firent un rapide passage pour les saluer, mais ils ne restèrent pas, préférant se battre tout les deux dans la salle restante, à une gravité de 100G. Bulma avait défendu de dépasser ce cap le temps de renforcer les salles. Très vite le vaisseau entier retentit de leurs explosions et vibra sur ces bases. Ce qui faisait trembler de rage Petit Cœur, que son état de faiblesse agaçait de plus en plus. Les heures filèrent tout aussi vite que la veille, mais cette fois l'estomac du demi-sayen se chargea de leur rappeler l'heure du repas. Pour ceux qui auraient été vraiment sourd, on pouvait également remarqué que les déflagrations avaient cessé. Songohan entraina les deux peaux vertes vers la cuisine, bien décidé à faire un repas digne de ce nom pour une fois. Ils y retrouvèrent sans surprise Végéta, Songoku et Bulma. Songohan se précipita vers le repas et s'attaqua férocement à un énorme gigot qui faisait environ deux fois la taille de son bras. Petit Cœur secoua la tête devant tant de voracité et attrapa deux bouteilles d'eau pure. Il en lança une à Sally et engloutit en deux longues gorgée celle qu'il tenait dans la main. Il remarqua que sa jeune élève regardait avec curiosité la bouteille en plastique, ne sachant visiblement pas comment l'ouvrir. Il soupira et tendit le bras pour la lui prendre des mains, déclenchant un sourire penaud. Il déboucha la bouteille, en lui montrant comment faire, puis la lui repassa. Ce faisant leurs peau se frôlèrent, provoquant à Petit Cœur un violent frisson qui lui traversa toute la colonne vertébral. L'essaim de papillons avaient refait son apparition, ce concentrant sur le demi-centimètre de peau nu que Sally avait touché, avec en prime l'impression d'avoir été marqué au fer rouge. Son cœur se mit à battre frénétiquement, comme s'il cherchait à s'échapper de sa cage thoracique. Leurs regards s'attirèrent, comme aimantés et ils se perdirent dans le regard de l'autre une longue minute. Sally verdit, devint d'un superbe vert bouteille et ils détournèrent vivement les yeux, comme électrocutés. Dans la cuisine personne ne fit attention à eux, trop occupé à manger et bavarder, ce qui permit à Petit Cœur de masquer son trouble. Nom d'un démon mais que lui arrivait-il? Il chercha un prétexte pour fuir l'animation de la pièce au plus vite et vit que Bulma avait fini de manger.
Petit Cœur: Bon puisqu'on a fini tout les deux, plutôt que d'attendre les bras croisés, faisons ces fichus prélèvements pendant que je n'ai rien d'autre à faire.
La scientifique cligna des yeux, un peu prise de court, mais ne discuta pas. Le combattant la poussa presque jusqu'à son laboratoire, pressé de s'éloigner au plus vite de l'objet de son trouble.
Bulma: Et bien Petit Cœur, ça ne va pas? C'est bien la première fois que je te voit presser de me servir de cobaye.
Petit Cœur, l'ignorant: Tu avances dans tes recherches?
Bulma: Pas beaucoup, les organismes des namakis sont extrêmement différents de ceux des humains, j'ai du mal à séparer l'ADN concernant la reproduction. Et puis il faudrait aussi que je travaille sur ce traducteur. Je ne sais pas par où commencer.
Petit Cœur: Commence par le traducteur, comme ça tu pourra être autonome.
Bulma, souriante: Et toi tu auras enfin la paix!
Elle éclata de rire, arrachant un demi-sourire au namek. La terrienne le connaissait depuis longtemps, ils en avaient vécu des aventures ensemble, mine de rien. Ils se mirent d'accord pour avancer sur le traducteur ce soir avant de manger.
Lorsque Petit Cœur rentra dans la salle d'entrainement, il avait retrouvé son visage parfaitement impassible et un semblant de calme intérieur. Songohan l'attendait déjà t semblait mécontent.
Songohan: Eh, Petit Cœur, qu'est ce qui t'as prit de partir comme ça? On ne pouvait plus parler à Sally, elle s'est senti drôlement seule.
Petit Cœur: Mêle toi de tes affaires! Où est-elle, il faut que nous reprenions l'entrainement!
Gohan, boudeur: Esca l'a intercédé à la sortie du vaisseau, elles se sont éloigné pour causé un peu.
Petit Cœur se dirigea vers la sortie d'un pas furieux. Il allait lui faire passer l'envie d'être en retard! Néanmoins lorsqu'il repéra Sally en train de subir les foudres de sa mère, sa colère changea immédiatement de cible. Esca parlait d'un air sévère et hautain à la pauvre namaki, qui semblait sur le point de fondre en larme. Le chef semblait lui remonter sévèrement les bretelles. Petit Cœur s'avança à grand pas et put entendre les dernières brides de la conversation.
Esca: ….il est inadmissible que ma propre fille s'abaisse à flemmarder avec ces étrangers comme une vulgaire paresseuse. En tant que future chef de clan, tu te doit d'être la meilleure et de travailler dur pour ton peuple. J'ai honte d'avoir pour fille une incapable comme toi, une bonne à rien, doublé d'une minable...
Le namek déboula dans la conversation, les yeux lançant des éclairs. Il s'interposa entre la mère et la fille, fusillant du regard la vieille chef.
Petit Cœur, glacial: Si votre petite conversation touche à sa fin, nous pourrions peut-être reprendre l'entrainement de Sally? Il est hors de question que je laisse mon élève gâcher son talent pour vos futilités. Alors merci de votre visite mais maintenant nous allons retourner à notre travail! (à l'adresse de Sally) Vient, on n'attend plus que toi!
Il la saisit par le bras et la porta à moitié jusqu'au couloir du vaisseau. Elle se laissa entrainée, balloté comme une poupée de chiffon et les yeux vitreux. Une fois à l'abri des regards indiscrets, il la plaqua contre le mur.
Petit Cœur, aboyant à moitié: Maintenant tu vas me sécher ses larmes et cesser de croire toutes les âneries que débitent sur toi ta sotte de mère! Reprend toi ou tu ne feras pas long feu dans ce monde croit moi! Tu vaux bien plus que tu ne le crois, et que croit aussi ton imbécile de mère.... Impose toi nom d'un chien!
Sally le regarda avec stupeur et pendant une seconde il craignit de l'avoir davantage terrorisée que secouée. Mais il vit le visage de la jeune femme se durcir et ses yeux briller d'une résolution nouvelle. D'un geste décidé elle essuya ses larmes et se dégagea brusquement pour entrer dans la salle d'un pas ferme, sans se retourner. Petit Cœur resta un instant stupéfait du brusque retournement de la jeune femme, et plus encore de sa propre réaction. Qu'est-ce qui lui avait pris? Ce n'était pas ces affaires pourtant, mais lorsqu'il avait vu Sally à deux doigts de pleurer sous les reproches injustes de cette namaki hautaine et orgueilleuse, il avait senti un geyser de flamme l'inonder et il avait été pris d'une rage folle. Il souffla un bon coup pour chasser la tension de ses muscles puis rentra dans la salle où l'attendait Songohan. Le jeune garçon sentit qu'il y avait de l'orage dans l'air mais eut le bon sens de la boucler. Lorsque son ami avait cette tête là, il fallait filer droit et la fermer. Le guerrier namek se dirigea vers la console et fit brusquement basculer la gravité à 10G. Il n'avait à l'origine pas l'intention de pousser ainsi Sally dans ces retranchements mais il voulait voir jusqu'où elle pouvait aller. Et qu'elle reprenne confiance en elle en comprenant qu'elle pouvait réussir. Parce qu'elle était vraiment doué. Il montra à Sally comment voler avant de la laisser s'exercer seul. Puis il commença à se battre avec Songohan. Trop pris par ces études, il en avait un peu négligé ses exercices, ce que le namek lui fit regretter amèrement. Lui-même se prit plusieurs coups sérieux. Sa vitalité lui revenait au compte goutte mais il retrouvait d'heure en heure sa souplesse. Cette fois il garda un œil sur l'horloge, et arrêta l'entrainement deux heures avant l'heure habituelle, ce qui étonna beaucoup son jeune protégé. Songohan sortit aussitôt de la salle de gravité, il voulait en profiter pour explorer un peu la planète namaki. Petit Cœur remettait sa cape et son turban lorsqu'il se rendit compte que Sally n'était toujours pas sortit. Elle semblait avoir du mal à rester sur ses jambes et se dirigeait vers la sortie d'un pas tremblant. Sentant l'attention du namek pesée sur elle, Sally se raidit et essaya d'affermir sa marche. Mais quelques mètres avant la porte, elle vacilla et manqua tomber. Petit Cœur dû utiliser sa vitesse de super-namek pour la rattraper avant qu'elle ne heurte le sol. La tête de Sally à moitié inconsciente se posa contre l'épaule du guerrier, les paupières closes. Il se maudit de l'avoir ainsi pousser à bout de force, il aurait dû se rendre compte qu'elle n'était pas encore prête à soutenir une force de gravité aussi importante. Il avait passé un bras dans son dos pour la soutenir sans même sans rendre compte. Agenouillé à ses cotés, il pouvait sentir son souffle saccadé sur sa peau et ne savait plus trop où il en était, ses émotions s'entrechoquait dans sa tête comme des boules de billards, rebondissant en tout sens. Tout d'un coup il sentit la main de la jeune femme s'agripper à son épaule pour se redresser. A ce contact, tout son être se hérissa. Il ne faut pas que je la touche! Je ne veut pas voir mes sales mains de démons sur elle! D'un bond il se redressa, la releva d'un geste et s'éloigna le plus possible d'elle. Il la lâcha dès qu'elle fut debout, comme si elle l'avait brûlée. Elle le regarda sans comprendre, d'abord cette rudesse, puis cette brusque sollicitude, et maintenant cette raideur, cette éloignement, Petit Cœur était incompréhensible. Celui-ci se racla la gorge, ne sachant plus où se mettre, mais n'ayant qu'une envie, s'éloigner le plus vite possible.
Sally: Je...je suis désolé, c'est la fatigue, je...
Petit Cœur, brusque: C'est normal, tu as besoin de repos, la séance d'aujourd'hui était particulièrement dur. Pardonne moi, c'est ma faute, tu n'étais pas encore prête. Va te reposer, tu l'as largement mérité. Tu n'as pas à t'excuser.
Sally: Ce n'est rien Petit Cœur, je t'ai déjà dit que j'allais bien...
Elle se dirigea vers sa chambre, située près de leurs propres appartements, d'un pas légèrement plus ferme. Petit Cœur la vit s'éloigner, les questions bouillonnants dans son crâne. Un coup d'œil à la pendule lui indiqua qu'il lui restait juste le temps de se rafraichir avant de devoir rejoindre Bulma.
La scientifique était dans son laboratoire, en train de comparer les structures anatomiques des nameks et des namakis. Elle poussa un soupir, elle allait aussi avoir besoin de radios pour comparer leurs masses osseuses. Deux coups secs frappés à la porte la ramenèrent à la réalité.
Bulma: Entre, j'en ai juste pour un instant.
Petit Cœur entra et s'assit sur une chaise devant une console chargée de coupes et de calculs. Il les examina attentivement pendant que Bulma rangeait ces fichiers et ouvrait ceux du traducteur. Rien que de regarder ses calculs lui donnait une migraine quasi-insupportable. Il était bien content de ne pas avoir à s'en occuper.
Bulma: Bon tu es prêt, on recommence. Voyons...Peuple?
Le travail avança vite, bientôt ils purent passer à des phrases complètes. Lorsque Bulma se leva pour aller dîner avec leurs amis, Petit Cœur avait plus ou moins réussi à oublier la jeune namaki. Il prétexta vouloir s'entrainer pour esquiver le repas, il avait encore besoin d'être seul. Il fit monter la gravité à 100G et régla les robots à leur puissance maximum. Il ne pouvait plus supporter cette faiblesse et espérait que la fatigue lui viderait l'esprit.

Petit Cœur que t'arrive t il ? Des sentiments ? C'est étrange et passionnant continue.
Excuse pour la lenteur de la réponse j ai eu plein de truc a faire ces derniers jours

Pas la peine de s'excuser, moi aussi j'étais assez occupée ces derniers temps. Je poste le nouveau chapitre.

Chapitre 16:

L'aube n'était pas loin lorsque les robots finirent par rendre l'âme dans une magnifique gerbes d'étincelles. Le guerrier vert tomba à genoux, à bout de force. Il en avait trop fait et était à deux doigts de s'évanouir. Plusieurs des rayons des robots l'avaient touché, le blessant sérieusement quoique pas mortellement. Il baissa la gravité et sortit à la recherche de Grena. Hors de question de faire appel à Bulma, la médecine prendrai des jours à faire ce que la magie du petit namek pouvait accomplir en moins d'une minute. De toute façon elle allait sans doute l'étripé en voyant le surplus de travail qu'il venait de lui donner. En sortant, il vit de nouveau la grosse Esca fouiner autours du vaisseau. Elle avait sans doute essayer de l'espionner pendant son entrainement. Ce qui commençait à lui taper monstrueusement sur le système.
Un conseil vieille harpie, n'énerve plus jamais un démon, surtout Satan!. Il laissa sa partie démon se manifester juste assez pour que ses yeux commence à rougir et ses griffes à s'allonger. Prenant garde néanmoins à ne pas perdre le contrôle, car alors il ne le reprendrait plus. Il fonça vers l'indiscrète, la rage au ventre, les flammes lui sortant presque des narines. Il se planta devant Esca, la dominant de toute sa taille.
Petit Cœur, ironique: Est-ce que vous chercheriez quelqu'un? Si je peux vous aidez, je vous en prie n'hésitez pas à me demander!
La chef du conseil eut un sursaut d'effroi en voyant soudain surgir devant elle un Satan absolument furax. Il avait besoin de se défouler sur quelqu'un et cette vieille chouette ferai tout à fait l'affaire. A son grand étonnement, Esca ne paniqua pas autant qu'elle aurait dû, une lueur de calcul et de malveillance apparut même sur son visage malsain. Petit Cœur sentit un sourd danger émaner d'elle. Tout cela ne lui disait rien de bon.
La chef eut un sourire doucereux, lâcha d'une voix dégoulinant de mièvrerie qu'elle voulait juste s'assurer qu'il n'avait besoin de rien, puis elle s'esquiva avec un air rusé qui déplut magistralement au combattant. Une douleur sourde au torse lui rappela pourquoi il était sortit et il repartit à la recherche de son compatriote namek. A cette heure, il devait être dans sa chambre. En passant dans le couloir, il se retrouva nez à nez avec Végéta sortant de la chambre de Bulma. Ils furent tout les deux aussi surpris l'un que l'autre. Petit Cœur jeta un coup d'œil provocateur à la porte, heureusement close, puis sourit au prince des sayens d'un air narquois et provoquant. Il s'amusa du spectacle fugace du fier guerrier de l'espace rougissant sans savoir où se mettre. Ce n'était pas souvent que l'on arrivait à déstabiliser Végéta, mais cela en valait la peine. Malheureusement le prince se reprit vite et lança un regard de défi au namek, genre «Essai un peu de te moquer pour voir et je te fais bouffer tes cornes d'escargot!». Le combattant vert décida de ne pas pousser plus loin son avantage, sous peine de se prendre une raclée sévère.
Petit Cœur: Tu mollit mon vieux, tu te laisse surprendre par le premier venu. Ça doit être la vieillesse...
Végéta, prêt à en découdre: La ferme saleté de lézard!
Petit Cœur, continuant son chemin: Si j'étais toi et que je voulais avoir la paix, je vérifierais d'abord les Kis alentours.
Végéta le regarda s'éloigner en se traitant de tout les noms d'avoir pu oublier une règle si élémentaire de survie. C'est vrai qu'il s'amollissait, trop de confort... Il fila avant de rencontrer quelqu'un d'autre. Ce n'est qu'en refermant la porte de sa propre chambre qu'un détail lui revint à l'esprit. Sur les vêtements de Petit Cœur, le sang se mêlait à la sueur...
Grena fut réveillé se matin là par un grattement sec à la porte. Comme des griffes contre le bois. Ce n'était pas Absinthe, la jeune namaki qui les servait à chaque repas, et avec qui il s'était lié d'amitié récemment. Il ouvrit la porte avec un peu de crainte. Qui cela pouvait bien être? Il recula avec étonnement en voyant un Petit Cœur blessé, à la tenue de combat imbibée de sang, qui faisait des efforts désespères pour ne pas trembler d'épuisement sur le pas de sa porte. Il comprit à son regard qu'il valait mieux la boucler et s'effaça pour lui laisser le passage.
Grena: Entre.
Le guerrier poussa un soupir de soulagement. Tout ce qu'il voulait à cet instant c'était un peu de silence, qu'on le soigne et surtout qu'on arrête de lui poser des questions. Il était en train de développer une sérieuse allergie aux questions et aux bavardages en tout genre. Grena le fit assoir et commença à fouiller dans un tas de flacon, à la recherche du bon. Il décapsula l'un d'entre eux, le sentit pour vérifier sa fraîcheur, puis le passa au blessé. Celui-ci le renifla à son tour d'un air méfiant et plissa le nez de dégout. Ce truc puait plus qu'une centaine de putois de la Terre, ce qui laissait prévoir bien du plaisir pour l'avaler. Il aurait préféré que Grena utilise le pouvoir de ses mains mais le magicien ne semblait pas d'humeur à gaspiller son énergie pour ces bêtises. Courage donc. Il siffla d'un coup le contenu de la fiole et ne put retenir une grimace de dégout, c'était encore plus horrible à boire que ne laissait présager l'odeur. Une véritable infection! Ces blessures se refermèrent avec une désagréable impression de démangeaison. Grena le fixait d'un air inquisiteur, sans dire un mot. Cela rendait Petit Cœur nerveux. Il finit par craquer.
Petit Cœur, sifflant: Qu'est-ce que tu as à me regarder comme ça?
Grena, impassible: Comme quoi?
Petit Cœur: Ne joue pas avec mes nerfs!
Le petit namek lui tourna le dos, farfouillant dans ces fioles, les rangeant, sans paraître se souvenir de la présence de Petit Cœur. Il finit par ne plus pouvoir supporter ce silence.
Petit Cœur: Bulma va me tuer, j'ai explosé les robots de la salle trois.
Toujours pas de réponse. Le voilà qui se mettait à bavarder comme Bulma maintenant.
Petit Cœur, s'animant: J'ai encore vu Esca traîner près du vaisseau cette nuit. C'est la deuxième fois.
Grena: Elle ne me lâche pas d'une semelle lorsque je suis à l'infirmerie, elle me surveille pour que je ne divulgue pas mon savoir. Elle veut tenir toute la communauté dans l'ignorance. C'est dingue mais cette meuf me fait flipper!
Petit Cœur ne prit pas la peine de demander où il avait bien pu apprendre ce genre d'expression. Sans doute à la télévision, une vrai saleté ce truc d'ailleurs.
Petit Cœur: Je n'aime pas ça, elle est toujours en train de fouiller et de comploter. Ce n'est qu'une fouine sournoise dont il faut se méfier comme de la peste!
Grena: Tu la déteste.
Ce n'était pas une question, juste une constatation. Petit Cœur ne répondit donc pas, ça se voyait bien assez comme ça.
Petit Cœur: Elle essai de nous maintenir à l'écart les uns des autres pour qu'on ne puisse pas communiquer entre nous. Tu as rencontré plus de namakis que nous tous réunit, dis moi ce que tu penses des autres.
Grena: Sympa, à part madame peau-de-vache. Je pense qu'Esca nous a caché leurs nombres réels et que les galeries ne s'enfonce pas aussi profondément sous la montagne qu'elle aimerait nous le faire croire. Je n'ai fait la connaissance que d'une vingtaine de namakis dans cette tribus et d'après ce que j'ai cru comprendre, c'est la plus puissante et la plus nombreuse de cette planète.
Petit Cœur: Elle nous a donc menti.
Grena,, inquiet: Et à ton avis, Sally est de notre coté, ou bien elle travaille pour sa mère?
Le petit namek se tut, il aimait bien la jeune namaki et avait du mal à envisager qu'elle puisse les trahir. L'effet qu'eurent sur Petit Cœur ces paroles fut indescriptible. Comme si le monde s'écroulait. Non...Impossible! Sally qu'il avait sauvé, Sally si spontanée et si vive, Sally qu'il entrainait lui-même... Sally à qui tout le monde dans la bande faisait confiance...Sally que sa mère préparait à lui succéder... Il ne savait plus quoi penser. Dans son désarroi il se figea, devint plus immobile qu'une statue et son visage un masque fixe assez effrayant. Grena ne put s'empêcher de trembler de peur. Petit Cœur réussi à enfermer dans un coin de son esprit le tumulte de ses doutes pour répondre d'une voix plate et mesurée.
Petit Cœur: Je ne sais pas mais il va nous falloir être extrêmement prudent à tout ce que nous dirons devant elle dorénavant.
Grena, hésitant: Il faudrait peut-être prévenir les autres non?
Petit Cœur, absent: Oui, si tu veux...
Il salua le guérisseur et sortit. Il eut juste la force d'aller s'enfermer dans sa chambre sans rien laisser paraître extérieurement, puis se laissa tomber plutôt qu'il ne s'assit sur un fauteuil. Il ne parvenait plus à réfléchir, les mots martelaient ses tempes, ne lui laissant aucun répit. Elle s'est joué de toi! Tu t'es fait avoir comme un simple d'esprit, un naïf qui se laisse berner par ses sentiments. Tu as foncé tête baissé dans son piège comme un abruti. Comme un faible! Crétin, elle t'as bien eu avec ces grands yeux innocents! Si Satan ne la fermait pas immédiatement Petit Cœur allait faire un malheur... En tout cas la vieille chef du conseil semblait s'intéresser de près à leur vaisseau et il n'était pas question de la laisser s'en approcher. S'il ne s'occupait pas l'esprit immédiatement il allait devenir cinglé. Il sortit de la pièce comme un diable de sa boîte, faisant sursauter violemment la pauvre Bulma qui passait au même moment dans le couloir.
Petit Cœur, brutalement: Toi! Retrouve-moi dans le laboratoire dans moins de cinq minutes! Dis aux autres de venir et de se dépêcher!
Il fit le tour du vaisseau, vérifiant dans tout les recoins la moindre trace de Ki. Mais à part Sally aucune namakis n'étaient rentré dans le vaisseau. Par contre les environs étaient littéralement recouvert des traces du passage de la doyenne. Elle aurait pu creuser un sentier autours de l'appareil à force de tourner autours.
En rentrant dans le laboratoire, il pu voir que tout le monde était réuni. Il fit un signe à Grena pour que celui-ci commence à leur expliquer. Timidement d'abord, puis avec de plus en plus de fougue, il raconta tout ce qu'il savait, puis Petit Cœur prit le relais, essayant de gommer toute émotion de sa voix. Malheureusement Songoku, Songohan et Bulma ne les prirent pas au sérieux.
Songoku: Sans vouloir t'offenser Petit Cœur, je pense que tu t'es un peu monter la tête. Esca aime bien tout régenter et est assez collante, mais je suis sûr qu'elle n'est pas bien méchante.
Végéta: Ta naïveté et ta crédulité te perdront Songoku.
Bulma: Esca à quant même le droit de suivre mes recherches et les progrès de sa fille! C'est l'avenir de son peuple qui se joue après tout!
Songohan: Ils ont quand aussi un peu le droit de se méfier de nous. On est beaucoup plus puissant qu'eux, c'est normale qu'ils nous tiennent à l'œil.
Petit Cœur: Esca est la seule à se méfier de nous, si elle avait vraiment un motif valable pour se méfier elle aurait dresser contre nous toutes les namakis, mais les autres semblent nous faire confiance...Ou alors elles jouent très bien la comédie...
«Comme Sally peut-être»pensa t-il avec un horrible pincement au cœur. Mais pourquoi est-ce que ça l'affectait à ce point? D'accord il avait été roulé par quelqu'un à qui il avait donné sa confiance, chose déjà suffisamment rare en soi pour expliquer qu'il ai été blessé de cette trahison, mais là ça dépassait la simple confiance bafoué. Qu'est-ce qui lui arrivait bon sang?
Végéta: Je pense qu'Esca à peur de perdre son autorité sur sa petite colonie si nous restons trop longtemps. Bulma, de combien de temps penses-tu avoir besoin pour finir ton traducteur?
Bulma, après un rapide calcul mental: Si Petit Cœur fait une pause dans son entrainement, je devrai avoir fini dans deux jours.
La discussion patina encore un moment, mais comme rien de nouveau n'en sortait, ils finirent pas se séparer. Bulma et Petit Cœur travaillèrent d'arrache-pied sur le traducteur et Grena repartit à l'infirmerie voir s'il ne pouvait pas glaner quelques ragots.
Ils passèrent toute la journée sur le traducteur, puis vers minuit la jeune scientifique chassa le guerrier namek de son laboratoire, sur la promesse qu'elle ne resterait pas longtemps debout elle non plus. Pourtant lorsque l'équipe se retrouva devant son laboratoire le lendemain à l'aube, il était fermé à clef et lorsqu'ils tentèrent d'entrer, une voix furieuse leur demanda d'aller voir ailleurs si elle y était. En moins poli. Végéta envisagea brièvement de défoncer la porte mais il se raisonna à la pensée que ce n'était pas une attitude digne du prince des sayens. Il passèrent la journée comme ils le purent, à s'entrainer. Petit Cœur vit par un hublot Sally observer la salle de gravité, se demandent visiblement pourquoi Petit Cœur ne l'avait pas attendu pour continuer l'entrainement, mais n'osant entrer sans invitation. Le namek fit mine de ne pas l'avoir vu et elle finit par rentrer après un dernier regard hésitant et déçu. Il eut du mal à faire taire en lui le sentiment de l'avoir trahie et abandonnée. Mais n'était-ce pas plutôt elle qui les avait trahi? C'était le crépuscule lorsque la porte s'ouvrit à la volée, laissant apparaître une Bulma rayonnante quoique décoiffée et ornée de magnifique cernes, qui s'effaça pour les laisser entrer. Elle avait la tête de quelqu'un qui vient de passer une nuit blanche, mais elle leurs tendit d'un air triomphant un petit objet de métal de forme ronde, guère plus grand que l'ongle d'un pouce.
Bulma, joyeuse: Et voici la petite merveille! On fait un essai tout de suite. Vas y Petit Cœur, parle moi!
Elle se colla sur l'oreille l'appareil, comme un écouteur, et attendit. Petit Cœur passa en ancien namek.
Petit Cœur: Et que veut-tu que je te dise?
Bulma, impatiente: Je ne sais pas moi, n'importe quoi!
Petit Cœur, avec un demi-sourire: Que premièrement, tu es vraiment stupide et que deuxièmement, ton dispositif marche à merveille.
La tête que fit Bulma lorsqu'elle se rendit compte que Petit Cœur lui avait parlé en ancien namek sans même qu'elle s'en soit rendu compte fut tout simplement indescriptible. Elle se mit à sauter partout en criant comme l'hystérique qu'elle était. Songoku et Songohan se tapèrent dans la main en faisant le V de la victoire et Grena se mit debout sur une chaise roulante en battant furieusement des poings. Mauvaise idée comme il ne tarda pas à s'en rendre compte. La chaise glissa et traversa la pièce à toute bar-zingue avant de s'écraser violemment contre le mur d'en face. Songoku se précipita pour relever le petit namek, qui semblait saisit de spasme de douleur. Il le retourna et tous purent voir qu'il s'étranglait tout simplement de rire.
Grena, riant: C'était génial!
Bulma: Mais ça va pas bien de me faire des frousses comme ça! J'ai cru faire une crise cardiaque!
Les Son éclatèrent de rire devant la mine repenti du jeune namek. L'atmosphère s'était brutalement allégée, comme si on venait d'ôter une chape de plomb. Bulma leurs distribua à chacun une oreillette et un micro, long et fin, en forme de croissant, légèrement plus petite que l'auriculaire.
Ainsi équipés, ils pouvaient tous communiquer de manière autonome avec les namakis.

Qu'est-ce qu'elle veut cette Esca ? Qui sait ? Petit Cœur trahi par celle envers qui il a des sentiments ? beaucoup de questions et j espère bientôt des réponses mais pas trop rapidement non plus..

Avec la reprise des cours je ne pourrais être présente sur ce forum que les week-end, ce qui limite un peu mes actions et mes réponses, je m'en excuse d'avance. J'essairait aussi désormais d'aérer un peu désormais, parce que l'on commence à étouffer dans tout mon fouillis! Bonne lecture!

Chapitre 17:

Il était tard et Bulma n'avait pas dormi de la nuit. Aussi vira t-elle tout le monde de son labo et fila se coucher, ces paupières se fermaient d'elles-même. Tout le monde la suivit, sauf Petit Cœur. Bien qu'il n'ait pas beaucoup dormi non plus, le namek appréhendait la nuit à venir. Il devinait confusément qu'il ne parviendrai pas à s'assoupir et il craignait de passer la nuit à se tourner et se retourner sur son lit en compagnie de ces doutes. Il essaya bien de s'entrainer mais il n'était pas d'humeur. Pas d'humeur non plus à lire, et vraiment trop énervé pour méditer. Il finit par sortir, espérant que la fraicheur de la nuit l'apaiserai quelque peu. Il descendait la passerelle lorsqu'il la vit. Et se maudit de n'avoir pas été plus attentif.

Elle l'attendait. Sally. Avec visiblement la ferme intention de lui parler. Impossible de retarder l'inévitable. Et puis il était hors de question qu'il prenne la fuite, il n'était pas un lâche. Il dû quand même se le répéter deux fois avant de trouver le courage de descendre la passerelle. Lui qui ne craignait pas les fauves les plus féroces avait une boule dans la gorge rien qu'a l'idée de s'approcher de la jeune namaki...pas si jeune que ça d'ailleurs, 93 ans quand même, presque 5 fois plus que lui. Elle fonça sur lui à peine le pied posé sur le terre ferme. La jeune femme avait l'air furieuse.

Sally, énervée: N'approche plus ma mère tu m'entend!
Petit Cœur, ébahis: Quoi?
Sally, menaçante: Menace-la encore une fois et je te jure que je te le ferai regretter! Je t'interdit de la toucher tu m'entend!
Petit Cœur: Qu'est-ce que c'est que ces histoires encore? Je n'ai jamais ni frapper ni menacer personne ici et si tu veux tellement protéger cette vieille hypocrite, demande lui d'arrêter de passer ces nuits à nous espionner!
Cette réplique la coupa net dans son élan. Elle le regarda et ne vit en lui aucune culpabilité, ce qui la fit douter.
Sally: Notre chef est rentré cet après-midi en disant que tu l'avais menacé de mort si elle ne vous livrait pas tout les secrets de notre peuple. Que tu ne m'as sauver que pour endormir notre méfiance et vous infiltrez parmi nous. Elle dit que vous êtes venu sur notre planète pour achever notre peuple agonisant...
Petit Cœur, moqueur: Et toi pauvre naïf tu crois tout ce qu'elle dit?
Sally, piquée au vif: C'est notre grand chef, la sage de notre tribu!
Petit Cœur, implacable: Ce n'est qu'une hypocrite cupide qui veut garder son emprise sur vous et continuer à régner tranquillement sur votre peuple de crédule!

Sally le regarda comme quelqu'un qui vient de recevoir un sérieux coup sur la tête. Sonnée et blessée au plus profond de ses convictions. Petit Cœur vit que la namaki le croyait. Cela le toucha. Alors, dans un élan incompréhensible, il lui résuma en quelques mots se qu'il pensait d'Esca. Qu'elle les manipulait, subtilement, pour avoir tout pouvoir sur eux et les contrôler. Dans un élan de sincérité qu'il ne comprenait pas.

Sally, abasourdit: Elle...nous mentirait? Non c'est impossible, c'est impossible, je ne veux pas te croire! C'est ma mère!
Petit Cœur: A ta guise mais maintenant tu sais ce que je pense.

Elle resta un instant immobile, les yeux dans le vague. Elle semblait perdue et incroyablement fragile tout d'un coup. Il voulut la réconforter, mais lui et la délicatesse avait toujours fais deux.

Petit Cœur: Allons ressaisit toi, ce n'est pas en s'effondrant que les choses s'arrangeront. Soit forte sinon tu tomberas!

La plupart des personnes en état de choc n'aurait pas trouver ça réconfortant mais pour Sally se fut efficace. Elle se redressa et son visage devint pensif mais ferme. Elle avait impérativement besoin qu'on lui change les idées.

Petit Cœur: Alors, as-tu réussi à voler?
Sally, modestement: Oui, mais je manque encore de pratique, je ne vais pas très vite.
Petit Cœur, décidé: Et bien voici une excellente occasion de t'entrainer, tu vas me montrer ta planète.
Sally, surprise: Comment?
Petit Cœur: Je n'ai pas encore eu le temps d'explorer Namaki, on va en profiter pour combler ces lacunes en te faisant bosser.
Sally: Mais ça va prendre des jours!
Petit Cœur: En volant, ça ne devrai pas nous prendre plus de quelques heures. Cela te fera un excellent exercices.
Sally n'osa pas protester, mais on la sentait nerveuse. Le namek eut un sourire provocateur.
Petit Cœur: Je vais pouvoir jauger de tes progrès. Rendez-vous ici demain matin.
La jeune femme se cambra de défi.
Sally: Et pourquoi pas tout de suite? A moins que tu n'es quelque chose d'important à faire? Tu es trop fatigué peut-être!
Petit Cœur: Pour qui me prend tu, je suis bien plus résistant que toi, allez décolle!

Il la regarda avec amusement, elle avait jaunit, signe d'angoisse. Elle se recula pour prendre un peu d'élan, mais les yeux scrutateurs de son professeur fixés sur elle ne l'aidait pas vraiment à se concentrer.

Sally, mordante: Tu peux arrêter de me fixer comme ça, c'est agaçant!
Petit Cœur, sarcastique: Petite nature!
Sally, bravache: Ah oui?

D'un bond elle effectua un décollage parfait et prit de l'altitude pour passer par dessus la falaise. Pas assez cependant, car elle fonça en plein dans un piton rocheux. La jeune femme tenta désespérément de dévier sa trajectoire mais sous l'effet de la panique ne parvint plus à se concentrer. Elle continua à se diriger tout droit vers le rocher et ne put que tendre les bras dans une vaine et futile tentative pour amortir le choc imminent. Sally ferma les yeux, se préparant à percuter la pierre de plein fouet à toute vitesse. Elle attendit mais rien ne vint. La namaki finit par rouvrir craintivement les paupières. En dessous d'elle le paysage défilait et le village namaki s'éloignait tranquillement. Qu'est-ce qui s'était passé?
Une voix au dessus d'elle la fit sursauter.

Petit Cœur, moqueur: Soit ta vue est défaillante soit tu as encore beaucoup de progrès à faire.

Il l'avait saisit par le coude pour la redresser in extremis. Il la lâcha brutalement, manquant la faire piquer du nez de nouveau. Elle se redressa tant bien que mal et se dirigea en ligne plus ou moins droite vers un oasis caché, un peu plus loin, près duquel les animaux se réunissaient régulièrement. On aurait dit qu'elle avait bu, et pas que de l'eau. Son vol était mal assuré et elle tremblait dès qu'elle essayait de prendre un peu de vitesse.

Petit Cœur, sèchement: Écarte les bras pour te stabiliser!

Elle retint une pique acerbe et obéit. Aussitôt son vol se fit plus fluide. Ils se dirigèrent sans échanger un mot vers le point d'eau. Sally manqua plusieurs fois se casser la figure, mais le namek la rattrapait toujours par la peau du cou avant qu'elle ne heurte le sol. Sans douceur certes mais sans hésiter non plus.
Vu depuis le ciel, le paysage était radicalement différent mais elle se repéra rapidement et pu commencer à faire une petite visite guidée au guerrier. Très vite son caractère enjoué naturel reprit le dessus. Elle se mit à parler avec volubilité des différentes plantes, de leurs vertus médicinales et des habitudes de la faune local. Elle connaissait sa planète d'origine sur le bout des doigts, ce qui força plus d'une fois l'admiration du combattant. A la lumière blafarde des trois lune, la planète paraissait encore plus désolée et vide. Si sur Namek il faisait éternellement jour, sur Namaki les nuits étaient courtes, très bien éclairés grâce au trois satellites naturelles, mais absolument glaciales et les jours longs et étouffants. Malgré la relativement faible vitesse de la jeune namaki, ils eurent bientôt fait le tour de la planète. Petit Cœur était satisfait, il pouvait désormais se repérer partout dans cette endroit, et Sally faisait des progrès à vu d'œil. Bientôt il n'eut plus besoin de la coller autant et la jeune fille commença à savourer le plaisir de voler comme un oiseau. Timidement d'abord, puis avec de plus en plus d'audace, elle se mit à enchainer loopings et figures acrobatiques. L'écho de son rire retentit dans tout le désert. Elle se tortillait dans les airs avec une grâce presque féline. La jeune namaki se débrouillait de mieux en mieux et ces pitreries finirent par faire laisser s'échapper un bref éclat de rire au sévère namek, ce qui le surprit presque autant qu'elle. Le bruit paraissait si singulier et si incroyable qu'il fit se figer la jeune femme en plein vole. Elle s'arrêta en plein milieu d'un salto arrière, la tête en bas et les yeux écarquillés. Avec l'air si ahuri que s'en était encore plus comique. Seulement essayer de s'immobiliser en plein vole n'était pas à la porter d'une débutante et elle atterrit la tête la première dans une dune de sable. Sally en sortit à grand peine, recrachant du sable par poignée et toussant à s'en arracher les poumons.
Le guerrier essayait tant bien que mal de garder son sérieux mais le coin de ses lèvres se redressait irrésistiblement et ces yeux brillaient malgré lui. Il ne se souvenait même plus de la dernière fois qu'il avait eut envie de rire comme ça. Peut-être avec Songohan, lorsqu'il était encore petit et adorablement naïf. Peut-être, mais il en doutait... Sally le regardait avec étonnement et il s'exhorta au sérieux, mais il avait bien du mal.

Petit Cœur, moqueur: Ça devient catastrophique si tu ne sais même plus éviter une dune de cinq fois ta hauteur! Ta vue baisse dramatiquement ma pauvre! Je te conseille des lunettes.
Sally: Tu ne manques pas de culot! C'est de ta faute si je suis tombé, tu m'as déconcentré!
Petit Cœur, narquois: Il t'en faut peu aussi!

Elle lui tira la langue d'un air malicieux et se laissa tomber dans le sable doux en riant à en perdre haleine, allongée par terre à regarder les étoiles. Normalement, Petit Cœur aurait catégoriquement refuser de rester ainsi à ne rien faire d'utile, mais après tout, elle avait bien mérité une pause... Il s'assit en tailleur à coté d'elle, admirant son profil farouche et fier illuminé par le bonheur...
Il se rendit compte qu'elle le dévisageait elle aussi avec attention, et détourna le regard, se sentant troublé sans savoir pourquoi. Il plongea son regard dans le ciel étoilé. Elles semblaient moins nombreuses que sur Terre, moins grosses et moins brillantes. Ici, même le ciel était plus vide. Un murmure le tira de ces pensées.

Sally, doucement: De laquelle tu viens?
Petit Cœur: On ne peut pas voir la Terre d'ici, elle est trop loin.
Sally, étonnée: Je croyais que tu était namek?
Petit Cœur: Je suis né sur Terre et j'y ai quasiment toujours vécu en faite. C'est ma planète d'adoption en quelque sorte. Je n'ai de namek que quelques souvenirs disparate hérité de Kami et Satan.
Les mots lui avaient échappé sans même qu'il y prête attention. Presque machinalement.
Sally: A quoi est-ce qu'elle ressemble? La Terre je veux dire.

Sans même qu'il s'en rende compte tellement il était à l'aise, il se mit à lui décrire sa planète natale. Les mers qui s'étendent à perte de vu, les forêts aussi vertes qu'eux, les villes gigantesques grouillantes de vie, les montagnes d'une beauté à couper le souffle, les glaciers dont la seul vu vous donnait l'impression de n'être qu'un grain de sable dans l'immensité de l'univers, et les animaux, les plantes, tout cette vie pullulant partout, même dans les coins les plus inhospitaliers et invivables. Leurs incroyables volontés de survivre, leurs formidables courages, qui les poussaient à toujours continuer à se battre et à vivre, à croitre quelque soit les malheurs, les catastrophes qui s'abattaient sur eux. Les fureurs de la nature, les tornades, les avalanches, les éruptions volcaniques et les tempêtes provoquées par la mer déchainée. Il se tut, la gorge serrée. Il ne s'était pas rendu compte à quel point la Terre lui manquait. Ma maison. Il avait totalement oublié la présence de Sally, et se sentit gêné d'avoir étalé de la sorte ses sentiments. Ce n'était pas digne d'un guerrier de s'émouvoir de la sorte sur la beauté du monde.

Sally, calmement: Tu parles peu mais tu vois beaucoup.

Elle se tut, troublée du ton passionné qu'avait employé le namek. Nostalgique. Petit Cœur était parfois rude et colérique, mais surtout très seul. Elle cherchait un moyen de le réconforter sans blesser son orgueil de fier guerrier solitaire lorsqu'elle sentit le sol bougé sous elle. La terre tremblait! La jeune namaki tenta de se relever mais fut précipité à quatre pattes par une secousse particulièrement violente. Folle d'inquiétude, elle chercha son compagnon du regard, mais celui-ci avait disparu.

Sally, criant pour se faire entendre: Petit Cœur! Ou es-tu?
Une nouvelle secousse la fit rouler à bas de la dune. Elle n'arrivait plus à se relever.
Sally, paniquée: Petit Cœur!

Et soudain un fracas de fin du monde se fit entendre. Inexorablement, la montagne de sable se mit à glisser, à s'effondrer droit dans sa direction. En une seconde, elle fut entrainée par le déluge de sable, enfoui sous plusieurs tonnes de sable. La namaki crut entendre crier son nom mais le brouhaha était tel qu'elle ne put en être certaine. Avant qu'elle n'ait eu le temps de penser quoique se soit, elle se retrouva piégée, écrasée sous plusieurs tonnes de terre et de pierre, la condamnant à mourir enterrée vive. Sally eut beau se débattre, l'avalanche continua à l'emporter. C'était la fin...
Soudain quelque chose de dur comme l'acier la heurta au creux du dos, lui arrachant un cri de douleur. Ce qui lui fit avaler une bonne quantité de sable. Sally se sentit soulevé vers le haut, lentement tirée loin de l'avalanche mortelle. Un courant d'air frais sur son visage lui indiqua qu'on la portait dans les airs loin du lieu de l'éboulis. Elle se mit à tousser comme quelqu'un qui à manquer se noyer, sa gorge crisant des grains de sable ingurgités. A travers ses paupières larmoyantes, elle distingua une forme blanche, claquant sous la force du vent. Ces oreilles cessèrent enfin de résonner et elle put se rendre compte que le tremblement de terre avait cessé. Elle se sentit déposée sur le sol avec délicatesse, une main prévenante l'aida à se redresser en position assise et à s'appuyer sur quelque chose de ferme et de chaud. Un étrange sentiment de sécurité l'envahi, comme si ici rien ne pouvait plus lui arriver.

Elle réussi à reprendre suffisamment de souffle pour que le monde cesse de tourner et qu'elle puisse distinguer ce qui se passai autours d'elle. Sa vision était stoppé par quelque chose de blanc et de doux. La cape de Petit Cœur. C'était lui qui l'avait extrait de l'éboulement. Ce fut la vision la plus réconfortante qu'elle est jamais vu, aussi anodine fut-elle. Elle était adossée à son torse et il l'observait avec inquiétude. Rêvait-elle ou avait-il vraiment eu peur pour elle?

Petit Cœur: Sally, tu es vivante! Mon Dieu, dis moi que tu vas bien! Répond moi!

La première affirmation méritait d'être creusée. Chaque parcelle de son corps la faisait affreusement souffrir, donc elle devait bien être vivante malgré toutes les caillasses qu'elle s'était prise dessus. Ces poumons la brulaient comme si elle avait avaler des tisons ardents, mais même si ça paraissait totalement improbable, visiblement elles n'était pas morte. Par contre de là à dire qu'elle allait bien... Les yeux dans le vague, sa voix aussi rauque que du papier de verre et couverte de bleus, c'est sûr qu'elle n'avait pas bonne mine. Mais c'était déjà un miracle qu'elle ait survécu.

Sally, dans un souffle: Petit Cœur...Tu vas bien?

Le namek retint ses bras qui voulaient se lever au ciel. Mais ils étaient trop occupé à soutenir Sally pour pouvoir se le permettre. Elle venait de se prendre plusieurs tonnes de sables et de caillasses sur la figure et elle lui demandait à lui, le guerrier namek, blessé mille fois par des attaques bien plus dévastatrices, s'il allait bien. Ce n'était plus de la sollicitude, ça touchait à l'inconscience!

Petit Cœur: Mais oui ne t'en fait donc pas pour moi! Dis-moi plutôt comment tu te sens!
Sally: Comme si je m'étais fait piétiner par un troupeau de buffles fous furieux. Je ne suis pas sûr de pouvoir marcher, encore moins voler.
Petit Cœur, rassurant: Je vais t'amener à Grena, il va te soigner en un clin d'œil tu verras.
Sally: Impossible, je ne peux plus bouger je te dis...
Petit Cœur: Et bien je vais te porter, quelle importance!
Sally, faiblement: Je suis bien trop lourde!
Petit Cœur, hilare: Tu rigole j'espère! Pour moi tu es plus légère qu'une plume.

Il passa une main sous ses jambes, une dans son dos pour la soutenir et s'envola sans paraître le moins du monde gêné par ce surplus de poids. Et Mère qui me répète toujours que je mange trop... Sally passa ses bras autours de son cou et ferma les yeux pour ne pas voir le vide au dessous d'elle. Pourtant elle n'avait pas peur de tomber... Non, étrangement, malgré ses plaies et ses ecchymoses, la jeune namaki ne s'était jamais senti aussi bien de sa vie. En sécurité. Elle s'assoupit, la tête sur la poitrine du namek, son souffle caressant le creux de son cou...
Petit Cœur avait l'impression d'être comme engourdi, malgré son inquiétude pour l'état de son amie, il se sentait étonnamment serein. Comme détaché de la réalité. Heureusement pour Sally ils n'étaient pas très loin du village namaki mais cela signifiait qu'il avait dû être touché lui aussi.
En effet, lorsqu'il se posa, la panique et les hurlements régnaient partout. Quelques blocs de pierre s'étaient détaché de la falaise mais heureusement personne ne semblait gravement blessée. Bulma et Songoku s'efforçaient de regrouper loin de la paroi et de compter les namakis affolés, Songohan amenait à Grena celles qui s'étaient légèrement blessée en prenant la fuite. Petit Cœur remarqua Végéta en train de déblayer les gravats, s'en doute pour s'assurer que personne n'était pris dessous.

Songohan: Petit Cœur, tout va bien? On s'inquiétait de ne pas te trouver!
Petit Cœur: Moi ça va, mais Sally s'est pris un sale coup, Grena, tu peux lui jeter un coup d'œil s'il te plaît?

Les habitants de la Terre s'attroupèrent autours de la blessée. Ils remarquèrent non sans surprise que le fier namek la tenait dans ces bras avec une attention non dénuée d'une certaine tendresse, mais personne n'osa faire la moindre remarque.

Grena: Pose-la par terre, je vais l'examiner.

Il s'exécuta avec une délicatesse infini. Mais tout d'un coup Esca apparut, jouant des coudes pour se frayer un passage à travers la foule de namakis qui s'étaient regroupé autours d'eux.

Esca: Ne la touche pas étranger! Je suis la chef de ce clan et la meilleure magicienne, c'est moi qui la soignerai!
Grena, entre ces dents, absolument furax: Il y a plus de chance pour qu'elle l'achève...

Il recula néanmoins, laissant la grosse namaki examiner sa fille. Elle tâta deux, trois ecchymoses, tata son pouls et vérifia sa respiration, puis soupira d'un air faussement affligée qui donna envie au combattant namek de la gifler.

Esca: Malheureusement ces blessures sont trop graves, elle ne se réveillera pas, personne ne peux plus rien pour elle. Je vais lui donner une tisane pour l'aider à partir sans douleur mais je ne peux rien faire d'autre...
La foule poussa une clameur horrifiée. Et Petit Cœur un cri de rage.
Petit Cœur: Vous mentez...
Esca, accusatrice: Et toi, où étais-tu pendant le séisme et qu'as tu fait à ma descendante pour qu'elle soit ainsi au seuil de la mort?
Petit Cœur, mal à l'aise: Sally me faisait visiter la planète lorsque nous avons été pris dans le tremblement de terre. Cela a provoqué un glissement de terrain, Sally s'est retrouvé pris dans une avalanche de sable...
Esca: Et qui me dit que ce n'est pas toi qui la mit dans cet état? Hein sale monstre!

Ivre de rage, Petit Cœur sentit ces griffes lui transpercer la paume des mains. Il ne s'était même pas rendu compte qu'il avait serré les poings sous l'effet de la colère. Le sang goutta sur le sol sans même qu'il y prête attention. Le mot monstre l'avait toujours mis hors de lui, mais qu'on l'accuse d'avoir fait du mal à Sally faillit lui faire perdre toute mesure. Un sifflement de rage s'échappa de ses lèvres entrouvertes, offrant une vue grandiose sur ces crocs acérés. Sans plus réfléchir au conséquences de ces actes il se raidit, près à lui sauter dessus. Mais il fut stopper net par une main implacable sur son bras. Il se retourna, fou de rage et prêt à déchiqueté la gorge du gêneur... et se figea en plein mouvement. C'était Végéta. Le prince lui lança un regard réfrigérant qui le calma aussitôt. Le sayen avait raison, même quand il ne disais rien, son emportement ne leur apporteraient que des ennuis. Il se contenta donc de toiser la chef des namakis avec dédain. La récompense à son calme ne se fit pas attendre.

Sally: faible mais passablement énervée: Arrêtez de le calomnier! Ce n'est pas lui qui m'a mit dans cet état, c'est l'éboulement d'une dune, il vient de vous le dire. Il m'a sauvé la vie en m'en sortant!

Elle dû interrompre sa tirade pour déboucher ses poumons rempli de sable, mais elle avait bien moucher la chef du conseil. Petit Cœur jeta un regard railleur à son ennemie. Battue sur son propre terrain! Elle n'était pas censé se réveiller hein?

Sally, froide: Par ailleurs vous semblez plus ennuyée par la perte de votre héritage que par mon hypothétique décès. Une attitude peu maternelle soit-dit en passant. Enfin je pourrai dire que bien que dans un sale état, je n'ai nullement l'intention de mourir, donc à moins que vous ne m'aidiez à passer de vie à trépas à l'aide d'un de vos précieux breuvages, je me contenterais donc de l'aide de ces étrangers, qui bien que je ne les connaisse que depuis seulement quelques jours me paraissent bien plus digne de confiance que ma propre mère!
Esca, scandalisée: Comment ose-tu me parler sur ce ton! Ces envahisseurs t'ont donc complétement envouté pour que tu te révolte ainsi contre moi?
Sally, ironique: Le mot révolte ne s'applique t-il pas uniquement en cas de tyrannie?
Esca, déstabilisée: Que...Que veut-tu dire?
Sally, hors d'elle: Que j'en ai plus qu'assez que vous nous mentiez!

La chef bafouée sembla un instant vouloir répliquer mais sa voix fut couverte par le grondement menaçant des namakis. Elles n'en avaient pas perdu une miette et comprenaient qu'on les avaient bernées. Ce qui bien sûr ne leurs plaisaient pas du tout. Une par une les namakis se mirent à vibrer de colère contenu, à luire d'une énergie trop longtemps refoulée. Les lumières se connectèrent entre elles, formant un vaste réseau d'énergie d'une puissance telle qu'elle faisait vibrer l'air. Sally s'était redressée, refusant d'un geste le soutien de Petit Cœur. Puisant une énergie insoupçonnée de sa fureur naissante, elle se mit à la tête des namakis, les yeux flamboyants de détermination. Songoku lui même ne put retenir un frisson en voyant les yeux de leur jeune amie virés au rouge sang. Ces canines, déjà d'une taille plus que respectable, s'allongèrent démesurément et ses ongles se transformèrent en griffes. Grena retint un cri de surprise: il avait déjà vu ces crocs de vampire, cette haine bouillonnante, déjà senti cette vague d'énergie si particulière. La fois où Petit Cœur avait failli devenir démon juste devant lui. Une par une les namakis se métamorphosèrent et commencèrent à se regrouper derrière Sally. La jeune namaki semblait transfigurée: elle avait un port royal, la démarche majestueuse, en un mot comme en cent, l'attitude d'une chef née. La petite armée s'avança d'un air menaçant vers leur ancienne sage avec un grondement menaçant. Celle-ci semblait abasourdit du retournement de situation. Elle les fixa un instant avec ébahissement, son double menton tremblotant comme de la gélatine et poussa un cri de terreur. Elle recula d'un pas malhabile vers les galeries du village, avant de tourner précipitamment les talons et de s'engouffrer dans le premier couloir venu pour s'enfuir dans les profondeurs de la montagne.

Son départ sembla apaiser les namakis qui reprirent peu à peu leurs apparences normales et cessèrent de luire comme des lucioles. Visiblement elles non plus ne savaient pas ce qui venait de se passer. Des murmures excités et étonnés se mirent à bruisser autours d'eux.
Les terriens n'étaient pas encore revenus de leurs frayeurs que Petit Cœur vit Sally vaciller sous l'effort qu'elle venait de produire pour se lever. Il se précipita vers elle et la rattrapa juste avant qu'elle ne heurte le sol.

Petit Cœur, à bout de nerf: Grena au nom du ciel mais qu'est-ce que tu attend pour la soigner?
Grena, sonné: Euh... Ah bah oui... J'arrive, j'arrive!

Il trottina jusqu'à Sally étendue sur le sol et d'un geste négligeant gomma toutes ces blessures, ce qui provoqua une rumeur d'approbation parmi les rangs namakis. Petit Cœur ne prêta aucune attention à leurs exclamations, gardant les yeux fixés sur la jeune namaki, attendant avec anxiété que Sally ouvre enfin les yeux. Grena posa une main réconfortante sur son épaule.

Grena: Ne t'inquiète pas Petit Cœur, elle est juste fatiguée, elle se réveillera demain en pleine forme.
Absinthe: Je vais me charger de la reconduire dans sa chambre.

Petit Cœur la déposa avec précaution dans les bras tendus de la namaki. Elle manqua trébucher sous le poids et Petit Cœur dû la retenir pour qu'elles ne tombent pas toutes les deux. Absinthe appela à la rescousse deux de ces amies, Sinople et Prasin, qui l'aidèrent à porter Sally jusque dans ces appartements. Petit Cœur les suivit du regard avec inquiétude, en espérant qu'aucune d'entre elles ne trébuchent dans les escaliers. Il fut tiré de ces pensées par une Bulma en furie, qui se tenait devant lui, tapant du pied et les poings sur les hanches. S'il avait eut un radar à gros ennui, celui-ci se serai emballé directement. Les sayens s'écartèrent instinctivement, les cheveux encore plus hérissés que d'habitude, ce qui était assez impressionnant pour tout dire.

Bulma: Et on peut savoir où tu étais passé pendant ce temps là toi? Non mais on n'a pas idée de s'absenter comme ça sans prévenir! Est-ce que tu te rend compte que l'on s'est fait un sang d'encre? Je suppose que tu t'en fiche évidemment! Je peux te dire que tu ne perd rien pour attendre, tu as intérêt à avoir une excellente excuse, c'est moi qui te le dis!
Petit Cœur, sèchement: Cesse de brailler, tu me casses les oreilles! Lâche-moi un peu et occupe toi de tes affaires plutôt que des miennes!

La jeune femme se tut, mouchée. Les namakis, qui semblaient avoir l'ouïe aussi sensible que les nameks, s'étaient prudemment mis à l'abri. Elles apprenaient vite ces extra-terrestres!

Coucou !

Bon comme je viens de commencer ta fic !

J'aurais un commentaire ! Bon alors je trouve que tu écris superbement bien ! C'est vraiment beau! Je n'ai actuellement pas de commentaire sur l'histoire elle-même psk je viens de commencer mais il FALLAIT que je te le dise. C'est très bien écrit ! Je suis époustouflée ! Pour un écrivain amateur, c'est beau à lire !

Je te ferais d'autres signes quand j'aurais avancer dans ta fic !

A PLUSH !

Pas mal vraiment pas mal j adore continue.

Merci beaucoup, ça fait extremement plaisir! Voici la suite:

Chapitre 18:

Songohan: Est-ce que le vaisseau a été endommagé par le séisme?
Bulma: Non j'ai vérifié, tout est intact, heureusement. En faite le vaisseau a subit moins de dommage que le village. Peut-être serait-il plus prudent d'y dormir désormais.
Songoku: Je ne sais pas si ce genre d'évènement est fréquent par ici, mais à en juger la réaction de nos hôtes ils ont été aussi surpris que nous.
Songohan: Je dirais que c'était un séisme d'environ huit sur l'échelle de Richter.
Bulma eut un sifflement admiratif.
Petit Cœur: Nous l'avons senti alors que nous étions à plus de vingt kilomètre du village.

Tout en discutant ils étaient entrés dans le vaisseau. Une horrible odeur de brûlée et de fondue régnait à bord. Grena poussa un véritable cri de désespoir.

Grena: Mes potions!

Il les planta là et courut vers sa chambre à toutes jambes. Ils le suivirent à une allure moins soutenu. Le séisme avait renversé et cassé la plupart de ses précieuses fioles et le liquide répandu avait fait fondre les étagères en une flaque marron peu ragoutante. Ce qui aurait dissuader les membres du groupe d'essayer de se servir de ces potions sans son autorisation s'ils y avaient ne serais se que penser un jour. Le mélange avait l'air... explosif! Le petit namek fut difficile à consoler, et même les robots ménagers poussés à pleine puissance ne purent réparer les dégâts. Il fallut finalement virer les meubles fondus et les remplacer par ceux contenu par les capsules que Bulma avait eu la prévoyance d'amener. Malheureusement la quasi-totalité du stock de potion de Grena était irrécupérable, ce qui ne finissait pas de l'attrister. D'après ce qu'ils purent comprendre, elles lui avaient été confié comme cadeau d'adieu par son maître de magie et certaines des plantes qui les constituaient étaient particulièrement rares. Les lamentations du petit namek finirent par impatienter Végéta qui alluma une boule de feu d'un claquement de doigts pour donner du poids à ses arguments.

Végéta: Écoute moi bien minus, si tu n'arrête pas très vite de geindre, ton corps aura bientôt la même consistance que cette bouillis que tu regrette tant, est-ce assez clair pour ta cervelle de grenouille?

Les soupirs du jeune magicien cessèrent dans la demi-seconde et se fut définitif. A bout de nerf, le prince sayen s'enferma dans une chambre en claquant la porte. Qui trembla tellement sur ces gonds qu'elle faillit en sortir.
Songoku: Bon bah je crois qu'il est grand temps pour tout le monde d'aller se coucher!
C'était le plus sage et pour tout dire la seule chose d'intelligente à faire.

L'aube n'était pas encore tout à fait levé que déjà Petit Cœur attendait en tapant du pied devant la porte de Sally. D'une part parce qu'il voulait savoir si elle allait effectivement mieux, d'autre part parce que toute l'équipe avait de nombreuses questions à lui poser. Même s'il refusait catégoriquement de reconnaître la première raison. Non, selon sa version, il venait juste parce qu'il avait des questions à lui poser. Il s'attendait à devoir attendre des heures qu'elle se lève mais Sally ne ressemblait pas du tout à Bulma sur ce point. Elle apparut sur le seuil de sa porte à peine cinq minutes après qu'il ai commencé à la guetter. Elle sourit en le voyant, nullement surprise.

Sally, enjouée: Je me doutais bien que vous voudriez me parler.
Petit Cœur, embarrassé: Ce n'est pas un interrogatoire tu sais. Tu n'es pas obligé de nous supporter.
Sally: Ça ne me dérange pas, votre curiosité est légitime après tout. Et puis je n'ai pas pu remercié Grena pour hier soir. Toi non plus d'ailleurs.

Ils avaient commencé à se diriger vers le vaisseau, où l'équipe avait passé la nuit par mesure de précaution. Le namek accéléra légèrement l'allure lorsqu'il entendit le mot remerciement. Il sentait venir les déclarations embarrassantes.

Petit Cœur, laconiquement: Pas besoin. C'était rien.
Sally, fermement: Non ce n'était pas rien! Tu m'as sauver la vie, et ça, même si tu préfère visiblement l'oublier, moi je ne l'oublierai jamais tu m'entend! (le regardant dans les yeux) Aussi je voulais te remercier de m'avoir sauvé la vie hier soir. (peinée) Même si visiblement tu le regrette...
Petit Cœur, sur la défensive: Je n'ai jamais dit que je regrettais, je dis juste que c'est inutile d'en reparler.
Sally, insistante: Pourquoi?
Petit Cœur, exaspéré: Parce que!

C'était une des choses les plus idiotes qu'il n'ait jamais dit mais il n'avait pas trouvé mieux. Cette fille le poussait toujours dans ces derniers retranchements, c'était particulièrement agaçant. Il continua en forçant encore l'allure, l'obligeant presque à courir pour rester à sa hauteur. Il avait les joues en feu et ne souhaitait plus qu'une chose, que la conversation prenne un autre tour. Voir qu'elle cesse carrément. Il pouvait toujours courir, Sally était plus obstinée qu'un troupeau de mule.

Sally, énervée: Pourquoi es-tu fâché maintenant? J'en ai plus qu'assez que tu te défoules sur moi, tu changes d'humeur à tout bout de champ, c'est intenable! Un moment tu es agressif, l'instant d'après tu me sauve la vie. Pourquoi?
Petit Cœur, exaspéré: Parce que tu me fais tourner en bourrique voilà pourquoi!

Elle lui lâcha le bras comme s'il l'avait brûlé, puis eut un sourire impénétrable. Elle décida de laisser tomber pour l'instant. En se promettant de ne pas lâcher le morceau tant qu'elle n'aurait pas réussi à lui arracher la dernière miette de confession. Le namek passerait alors un sale moment... Enfin ils arrivèrent au laboratoire, où Bulma, une tasse de café fumante à la main, les attendaient. Elle semblait aussi vive et réveillée qu'une marmotte sortant de l'hibernation. Elle les salua d'un bâillement mou. Les sayens arrivèrent quelques minutes plus tard, bien plus éveillé que la jeune scientifique. Petit Cœur fit un bref récapitulatif des évènements de la veille, depuis les mensonges d'Esca jusqu'au tremblement de terre. Il survola l'épisode du sauvetage, faisant froncer les sourcils de la jeune namaki. A son tour elle résuma les informations qu'elle avait glané parmi ces compagnes. Lorsque Petit Cœur l'avait intercepté à la sortie de sa chambre, elle venait juste de réunir le conseil des namakis, elle pouvait donc parler au nom de son peuple.

Sally: Concernant notre réaction d'hier soir, j'ai eu beau interroger les namakis les plus âgées, aucune ne sait quoi que se soit. Nous n'avons toujours aucune nouvelle d'Esca, elle est introuvable. Mais c'est normale, c'est notre doyenne et elle connait les galeries mieux que nous tous réuni. Plusieurs messagères des autres tribus sont venu me trouver. Ils semblent que des séismes aient ébranlé la planète dans sa totalité. Dans certaines parties de la planète, des falaises entières se sont effondrées et d'énormes failles se sont ouvertes un peu partout. Il y a pire, plusieurs points d'eau ont été bouchée, se qui est une véritable catastrophe vu la sécheresse de Namaki. J'ai invité trois autres tribus à venir se réfugier ici, où nous sommes moins touchées par les tremblements de terre. Mais l'eau ne va pas tarder à nous manquer à nous aussi. Et d'après les villages les plus éloignés, les séismes continuent.(une pause) Certaines des nôtres craignent que la planète n'y résistent pas...

Bulma: Mais j'y pense, pourquoi restez-vous sur namaki? Je peux agrandir le vaisseau pour vous permettre de migrer sur une planète plus hospitalière. La seule que nous connaissions est la planète Namek, mais je suis sûr qu'il vous hébergeront, vous n'êtes pas nombreuses et eux non plus.
Grena, joyeux: Je suis certain que mon peuple sera d'accord!

Sally les regarda avec incrédulité. Et aussi un peu d'espoir. Peut-être son peuple trouverait-il un refuge où ils seraient enfin en sécurité. Mais la jeune namaki préféra garder la tête froide.

Sally: Nous sommes bien trop nombreux pour tenir dans votre vaisseau!
Bulma: Combien êtes vous exactement?
Sally, après un rapide calcul mental: 108 je crois.
Bulma, réfléchissant: Si je remplace la salle d'entrainement cassée par un dortoir, ça devrait être faisable. Puisque les namakis ne boivent que de l'eau, je n'aurai pas besoin de trop de place pour les provisions.

Elle sortit un bloc-note de sa poche et commença à aligner calculs sur calculs. Elle continua à monologuer sous le regard blasé de ses amis. Petit Cœur remarqua avec amusement que Sally ne semblait pas plus surprise que ça. Elle avait vite pris le plis.

Bulma: De toute façon j'ai fini d'analyser mes échantillons et de les comparer avec la faune et la flore de cette planète, je crois qu'il n'y a rien à en tirer. Tout les composants de cette planète se trouve déjà sur la notre, donc si le remède se trouve ici je n'ai besoin que d'un seul échantillon pour le trouver et j'ai réuni un exemplaire de chaque plantes, minéraux ou animaux de cette planète. Je propose donc d'abandonner momentanément mes recherches pour greffer un dortoir et effectuer quelques modifications sur notre vaisseau. Pendant ce temps il vous faudra emmagasiner le plus d'eau et de nourriture possible pour le voyage, parce qu'on risque d'être un peu juste. J'avais prévu pour six mois mais les sayens mangent vraiment énormément. Depuis combien de temps sommes nous ici... J'ai remarqué que les journées étaient bien plus longues que sur Terre, en journées terriennes, ça fait à peu près dix jours que nous sommes ici. Je pense qu'il me faudra au pire deux semaine pour bricoler le vaisseau.

Une brusque secousse les fit chavirer. Comme pour tempérer l'enthousiasme naissant, la terre eut un brusque et bref séisme. Il ne fit aucun dégâts mais sema la panique parmi la population namaki.

Songohan, dans un murmure craintif: Si cette planète tient jusque là....

Végéta eut un simple signe de tête pour indiquer son adhésion, puis il se dirigea d'un pas décidé vers la porte et décolla sans attendre. Il ne pouvait plus supporter l'angoisse ambiante, chasser devrait le détendre quelque peu.

La seule chose qu'il restait à faire, c'était laisser Bulma faire la chose pour laquelle elle était la plus doué, à part piquer une crise, s'est à dire bricoler et inventer. Songoku et Songohan furent charger d'expliquer la situation aux autres tribus. Grena les suivit pour soigner celle qui avaient été blessées par les séismes. Sally rentra faire part à sa tribu de leur proposition. Ne restait que Petit Cœur, qui n'avait rien à faire. Il décida donc de profiter de la salle d'entrainement libre. Il lui fallut plusieurs minutes d'échauffements et étirements divers pour qu'il se rende compte que sa raideur avait entièrement disparu. Lui qui s'en était tant préoccupé ne s'était même pas rendu compte de sa disparition. Il fit jouer ses muscles, faisant mine de se battre contre un ennemi invisible, et se rendit compte avec joie qu'il était même encore plus souple et rapide qu'avant. Comme plein d'une nouvelle vigueur. Il sourit, véritablement ravi maintenant. Il faudrait qu'il défie Songoku dès que possible pour tester ses nouvelles attitudes. Il accéléra la cadence, au point de ne plus être visible pour un œil humain. Il était en plein saut quand un bruit incongru le surpris. Le son d'une respiration. Plus vif que l'éclair il atterrit, se retourna et se mit en position de défense...

Il découvrit avec étonnement Sally en train de l'observer de la porte depuis dieu seul savait combien de temps. Elle verdit comme une écolière saisit la main dans le sac. Il abandonna aussitôt sa position de combat, abasourdit. Qu'est-ce qu'elle faisait là?

Petit Cœur: Je peux savoir depuis combien de temps tu m'observe?
Sally, verdissant de plus belle: Une minute à peine, mais tu étais si concentré que je n'ai pas osé te déranger.
Petit Cœur: Que veux-tu?
Sally: Juste te prévenir que mon village a accepté de vous suivre, elles commencent déjà les préparatifs de départ. (un silence) Tu es bien plus rapide qu'a notre dernier entrainement non?
Petit Cœur, fier: Oui, j'ai enfin fini de récupérer.
Sally: Tu avais été blessé?
Petit Cœur, troublé: Hum... Oui. Lors d'un entrainement pendant le voyage, j'ai fait explosé la salle de gravité.... (essayant de changer de sujet) Puisque tu n'as rien de mieux à faire, viens t'entrainer. Tu verras qu'une fois dans l'espace il va falloir se battre avec Songoku et Végéta pour avoir cette salle.
Sally, joyeuse: J'arrive!

Elle couru se changer et fut de retour en moins d'une minute. Petit Cœur laissa la gravité à zéro pour que la jeune femme puisse vraiment donner toute sa mesure et rendre le combat plus intéressante. De cette façon la namaki était aussi agile que lui et presque aussi rapide. En quelques jours elle avait fait des progrès époustouflants.

Les Son et Grena ne devaient pas revenir avant plusieurs jours et Végéta se contentait de visite éclair pour ravitailler l'équipe avec toutes les bestioles qu'il pouvait trouver. Bulma était enfermée dans son laboratoire et n'en sortait même plus pour manger et dormir, se faisant apporter sa nourriture et s'endormant de fatigue sur son clavier. Petit Cœur et Sally avaient donc tout le temps qu'ils voulaient pour s'entrainer et ils ne s'en privèrent pas. Sally était aussi attentive et appliquée que Petit Cœur était sévère et intraitable. C'est dire si la jeune femme fit des progrès rapide!

Planète Namek avec Namek et Namaki. Pourquoi as voyons ce que cela donnera continue j attends la suite.

Chapitre 19:

Bulma était occupé à essayer de fixer un dortoir à la place de la salle d'entrainement larguée. Elle avait fini les vérifications et réparations d'usages et essayaient maintenant de rendre le vaisseau assez spacieux pour une centaine de namakis. Elle avait déjà transformé la salle de repos en un dortoir confortable. Heureusement, La jeune femme avait amené avec elle une salle vide de la même dimension que la salle d'entrainement perdu sous forme de capsule. Il ne lui restait donc plus qu'à la souder au reste du vaisseau et à l'aménager. Plus facile à dire qu'à faire malheureusement. Elle avait déjà fait éclater la capsule et cherchait maintenant un moyen de la faire tenir en place suffisamment longtemps pour pouvoir la fixer. La scientifique avait oublié de prendre une capsule élévateur. Quelle cruche!

Végéta: Besoin d'un coup de main?

Elle sursauta violemment, elle ne l'avait pas entendu arrivé. D'un geste décontracté, il saisit la salle et la souleva pour l'emboiter dans le creux laissé par la salle d'entrainement manquante. Tout ça avec une désinvolture affolante. La salle devient faire une tonne et demie! Elle installa des échafaudages le long de la paroi et commença à river la nouvelle salle au reste du vaisseau. Végéta raffermit sa prise et s'éleva dans les airs pour venir s'assoir à ces cotés sur l'échafaudage, tout en continuant à maintenir la salle en place d'une seule main. Il l'observa un moment travailler en silence. Cela faisait maintenant plus de trois semaines qu'ils étaient sur la planète namaki. Les secousses étaient de plus en plus fortes et rapprochées, nulle doute qu'elle ne tiendrait plus très longtemps. Les autres villages les avaient tous rejoint, et tous avaient accepté à l'unanimité de partir. Grena avait déjà contacter ces amis sur namek et ils avaient spontanément accepté de les héberger. Pourtant ce n'était pas à ça qu'ils pensaient tout deux.

Petit Cœur et Sally passèrent devant eux en discutant, en direction de la salle d'entrainement. Ils ne se rendirent pas compte de la présence de Bulma et Végéta.

Sally, à Petit Cœur: Ce matin j'ai bavardé avec Bulma. Je lui ai fait remarquer que cela faisait plus de trois mois que vous étiez là.

Petit Cœur, fronçant les sourcils: Aurais-tu un problème avec les calendriers? Cela ne fait que trois semaines que nous sommes ici.

Sally: Trois semaines terriennes, mais sur Namaki, les années sont cinq fois moins longue que sur ta planète. Bulma m'a expliqué que c'était normale, namaki est plus petite, alors elle fait le tours de notre soleil en moins de temps. Par exemple quand je disais avoir 93 ans, c'était en année namaki. En année terrienne, Bulma m'a dit que ça faisait à peu près 18 ans et demi. (joyeuse) A peine moins que toi!

Petit Cœur la regarda à la dérobée, soulagé. Cette différence d'âge l'avait beaucoup perturbé mine de rien. Il acquiesça un de ces rares demi-sourire et continua son chemin en discutant des progrès de sa jeune élève et de son entrainement.

Bulma sourit, jamais elle n'aurait imaginée un jour que le namek dur et froid pourrait un jour devenir si...détendu. Pas dans le genre de Yamcha ou de Krillin, non juste...serein.

Bulma, malicieuse: Tu as remarqué à quel point Petit Cœur a changé depuis que nous sommes ici?

Végéta hocha la tête et suivi des yeux les deux compères. Sally éclata de rire, et Petit Cœur lâcha un autre demi-sourire. Il n'avait jamais tant sourit, même s'il semblait à première vu toujours aussi taciturne. C'était léger, presque imperceptible, mais bien profondément ancré en lui, il changeait. Bulma et Végéta échangèrent un regard complice. Quelque chose leurs disait que la petite Sally allait sans doute resté un peu plus longtemps avec eux que prévu. Bulma recommença à travailler, un sourire amusé flottant sur les lèvres.

Bulma: C'est quand même dingue que personne ne se soit aperçut de... tout ça!
Végéta: Sonoku et Songohan ont remarqué la ressemblance avec les nameks mais je leurs ai conseillé de la boucler.
Bulma, s'arrêtant pour le regarder: Pourquoi?
Végéta, haussant les épaules: J'ai pensé que ça ferai un peu brusque comme révélation et qu'ils auraient l'impression d'avoir été... manipulés. Que ça les éloigneraient l'un de l'autre. Si quelqu'un m'avait dit pour le Trunck du futur avant que...

Il avala sa salive et vérifia d'un coup d'œil qu'il n'y avait personne dans les environs.

Végéta: ...que je ne tombe amoureux de toi, je ne crois pas que j'aurais très bien réagi.

Bulma le fixa avec ravissement: il le lui avait dit! Ouah! Lui aussi avait fait de sacré progrès! Elle se retint de se jeter dans ses bras, sachant qu'il n'apprécierait pas trop et se contenta donc de lui adresser un sourire si rayonnant qu'il le fit cligner des yeux. Ce qu'elle pouvait être belle! Ils observèrent un moment Grena qui discutait avec un groupe de namaki. Les terriens les connaissaient maintenant presque toutes par leurs noms. Là, il parlait avec Smaragdin, Pomme, Prasin, Pomme, Sinople, Émeraude et bien sûr Absinthe, qui le suivait partout et à qui il enseignait les bases de la magie. La petite namaki se révélait bien plus doué que ne l'avait prétendu Esca. Qu'on n'avait toujours pas revu d'ailleurs.

Le petit groupe à peau verte s'éloigna en direction de l'infirmerie et le couple se retrouva de nouveau seule.

Bulma: Tu as été regardé dans la bibliothèque comme je te l'avait demandé?
Végéta: Oui, j'ai traduit leurs livres, ils étaient en ancien namek. Ils racontent qu'à l'origine les nameks et les namakis n'étaient qu'un seul et même peuple, mais que lors du Grand Dérèglement Climatique de leur planète d'origine, des femmes et leurs filles, alors très jeunes, ont été envoyé dans un vaisseau chercher une terre d'accueil et être mise à l'abri. Un autre vaisseau, rempli de combattant et d'artisans devaient les rejoindre pour fonder une colonie. Ils ne sont jamais arrivé, je ne sais pas pourquoi. Toutes les adultes sont mortes lorsque le premier vaisseau s'est écrasé, dépressurisation, et il n'est resté que des enfants, protégés par des caissons de protection et trop petits pour se rappeler quoi que se soit, mise à part la propre mère d'Esca, une adolescente qui a jalousement gardé le secret de leurs origines pour mieux manipuler les survivants. Elle n'a livré ces secrets qu'à Esca, qui les a elle-même précieusement gardé. Elle ne les a pas révélé à Sally, qu'elle jugeait trop proche de ces valeurs morales et donc peu apte à diriger à sa manière
Bulma, étonnée: Tout ça est écrit dans leurs bibliothèque?
Végéta: Oui, comme personne à part ces deux-là ne savaient lire ici, elles ont tout écrit dans une espèce de journal de bord. Une espèce de guide du parfait petit chef tyrannique.
Bulma: Mais je ne comprend pas leurs modes de reproduction... S'il y avaient deux sexes au départ, comment sont-ils devenus capable de se reproduire en crachant des œufs?
Végéta: Suite à un vœu réalisé par le dragon, qui demandait que chacun des deux parties du peuple puissent survivre jusqu'à ce qu'ils soient de nouveau réuni. Ils ont fini par carrément oublier leurs méthodes normales de procréation pour considérer comme naturelle la méthode «de dépannage».
Bulma: Mais le sortilège a pris fin bien avant qu'il soit réuni!
Végéta: Je pense que c'est un coup de notre commanditaire. Comme elle savait que les nameks ne partiraient jamais à la recherche des namakis, elle a dû décidé de forcer le destin et a contré la magie du dragon. Une nouvelle preuve de sa puissance. C'est inquiétant...
Bulma: Tu es bien le seul à t'en faire.
Végéta: Oui, Petit Cœur partageait mes craintes mais j'ai l'impression qu'il a totalement oublier.
Bulma: Disons qu'il a autre chose en tête.

Elle éclata de rire. Rien de déplaisant ne semblait pouvoir leur arrivée en ce moment. Puis le vertige la saisit et le chalumeau lui échappa des mains. Elle vit comme dans un rêve l'outil tournoyer dans sa chute, la flamme encore allumée se tourner lentement vers elle, crachant des flammes avoisinant les 1500 degrés. Dangereuse. Mortelle. Droit vers elle.
Elle n'eut pas le temps de seulement cligner des paupières qu'une main saisit l'objet et l'éteignit une fraction de secondes avant que le brasier ne viennent lécher la jeune femme. Végéta la regarda avec inquiétude.

Végéta: Bulma qu'est-ce que tu as? Ton Ki est bizarre depuis quelques jours...
Bulma, rougissante: Je ne pensais pas te l'annoncer comme ça....
Végéta, vivement: Tu es malade?
Bulma, balbutiante: Non! En faite...Je crois... que je suis...enceinte!

Le prince la fixa un long moment, avec l'air d'avoir percuté une météorite de plein fouet. Les yeux hagard, fermant et ouvrant la bouche comme un poisson hors de l'eau. Bulma avait crains qu'il ne pique une crise de fierté, qu'il nie être le père ou qu'il refuse de s'occuper de sa famille. Mais rien. Juste muet comme une carpe. Elle essaya de briser la tension avec un peu d'humour.

Bulma: Tu sais je ne vais pas enfler comme une baudruche en une minute.
Végéta: De combien de mois?
Bulma: D'un peu plus de deux semaines je pense, je n'ai que trois jours de retard, c'est encore trop tôt pour faire un test.

Végéta se détendit imperceptiblement. Il se sentait un peu perdu. Le prince se souvint qu'il avait été horrifié la première fois que Bulma lui avait annoncé qu'il allait être père. Parce qu'il n'acceptait pas ce début de sentiment qu'il commençai à éprouver pour une faible et braillarde terrienne. Horrifié que tous puissent voir la preuve de sa faiblesse au travers de ce bâtard. Il ne voulait pas de famille, pas d'attache. Juste détruire Carot et devenir le maître de l'univers. Devenir le guerrier millénaire, comme son rang le lui promettait. Comme son père l'avait espéré...

Mais aujourd'hui il aimait passionnément cette faible terrienne, ce bâtard était devenu son fils adoré et même s'il aurait donner beaucoup pour devenir plus fort que Songoku, il savait maintenant que jamais il ne pourrait le tuer. Il était bien devenu un super-sayen, mais c'était Songoku le guerrier millénaire. Il ne rêvait plus de conquête, juste de vivre tranquillement sur Terre au milieu des siens.

Il n'en était pas certain mais il avait l'impression d'être...heureux à l'idée d'avoir un enfant. Un peu de lui et de Bulma mélangé dans un petit être innocent. Serai-ce une fille ou un fils? Il était encore trop tôt pour le dire, dommage, il aurait bien aimé savoir... Il se surpris à se demander s'il serait un meilleur père avec cet enfant qu'avec Trunk. Il savait qu'il avait toujours été trop distant avec son fils ainé. Il fut tiré de ces pensées par Bulma, qui commençait à paniquer de ce manque de réaction visible.

Bulma, paniquée: Hé Végéta, tu m'entend? Répond-moi, dis-moi ce que tu penses!
Bulma appréhendait qu'il ne la rejette. C'était logique, il n'avait jamais été très sociable après tout. Mais le réconfort n'avait jamais été sont fort non plus.

Végéta, sans laisser percer ces émotions: Mais tu n'en est pas sûr?
Bulma: Non, je ne serai fixée que dans deux semaines environ.
Végéta: D'ici là peut-être vaudrai t-il mieux ne rien en dire à Trunk et aux autres. Si tu t'étais trompé...
Bulma, hallucinée: Ça te fais plaisir!
Végéta, bougon: Et pourquoi en doutais-tu?
Bulma, folle de joie: Tu es content!
Végéta: Bulma je t'en prie, pourrait-on en reparler plus tard?

Il se trouvait trop exposé pour subir la folie joyeuse de sa femme. Hors de question que cet abruti de Songoku survienne alors que Bulma lui sautait au cou!

Végéta, brusque: Bon tu la soudes cette salle? J'aimerai bien partir de cette planète avant qu'elle n'explose.

Ramené sur Terr...à la réalité plutôt, Bulma se remit au travail avec acharnement, toute contente: ça s'était bien passé.

Bulma enceinte ? Ne serais ce pas Bra ? Et Petit Coeur qui devient de plus en plus souriant oubliant sa nature. Tres interresant voyons la suite continue.

Attention, à partir de là ça vire franchement compliqué. J'espère que c'est à peu près clair, j'ai retapé cet épisode au moins dix fois avant d'oser vous le livrer. Les pensées des personnages seront en italique, et je vais alterner les points de vu de plusieurs personnages. Si vous ne comprenez pas quelque chose n'hésitez pas à demander des éclaircissements.

Chapitre 20:

Dans la salle d'entrainement pas loin de là, le combat faisait rage. Les gestes des deux combattants en étaient flou tellement ils étaient rapides. Sally esquiva aisément un coup de pied circulaire de Petit Cœur et bloqua beaucoup plus difficilement une rafale de coup de poing. Elle lui envoya un coup de pied aux côtes, qu'il bloqua facilement, et profita qu'il soit occupé pour lui envoyer un coup de poing à la joue. Il l'esquiva mais elle réussi à lui envoyer un second coup de poing, dans les côtes cette fois. Qui parut lui faire à peu près autant d'effet qu'une piquer de moustique il est vrai, mais c'était déjà une victoire. Elle se dégagea d'un bond sur le coté et ne put résister au plaisir de taquiner son ami et entraineur.

Sally, narquoise: Et bien Petit Cœur, tu fatigues?
Petit Cœur, à voix basse: Et toi tu te déconcentre. Sois plus attentive...

La jeune femme laissa échapper une exclamation de surprise. La voix du namek venait de derrière elle, alors que la seconde d'avant, il se tenait devant elle. Il lui avait suffi de cligner des yeux pour le perdre de vue et lui laisser le temps de se glisser derrière elle. Sally voulut s'échapper hors de portée mais une poigne de fer la retint et l'emprisonna. Elle eut beau se tortiller comme une anguille, déployant des trésors de souplesse, Petit Cœur l'immobilisa aisément, lui bloqua les bras dans le dos et la souleva de terre sans effort apparent. Elle était entièrement à sa merci. Il approcha ses lèvres de son oreille pour mieux lui faire comprendre son impuissance, prenant un plaisir manifeste à la faire enrager.

Petit Cœur: Alors que disais-tu? Que je mollissait?

Il resserra son étreinte, la faisant jurer comme un putois.

Petit Cœur, narquois: Et bien en voilà un langage! Bien peu digne de la nouvelle chef des namakis si tu veux mon avis!
Sally, agacée: Lâche moi avec cette histoire de titre, tu sais très bien que j'ai refusé! C'est Mélèze, la nouvelle doyenne qui dirige les villages rassemblés maintenant!
Petit Cœur: Peut-être mais c'est à toi que les namakis obéissent. Donc si tu veux être digne de cette confiance, je te conseille de te concentrer un peu pour apprendre à défendre correctement ton peuple!

Il la connaissait par cœur et savait exactement quoi dire pour toucher juste. Elle poussa un sifflement de rage et se débattit de plus belle. En vain, il la tenait toujours aussi solidement. Le namek la laissa se tortiller un peu en l'air pour la faire mariner dans son jus, puis ne put lui non plus résister au plaisir de la taquiner.

Petit Cœur: Alors que compte-tu faire désormais? Allez, vas-y, essai de te libérer, ne t'en prive pas je t'en prie!

Mauvaise idée. Elle le prit au mot et vive comme l'éclair, tourna la tête jusqu'à s'en faire craquer les vertèbres et mordit sauvagement l'oreille pointu de son adversaire. Pliant la jambe aussi loin en arrière qu'elle le pouvait dans sa position, la jeune namaki atteignit le guerrier vert en plein tibia. Il la lacha, poussa un rugissement de rage et de douleur mêlé avant de bondir à sa poursuite. Il la bourra de coups sauvages qu'elle ne put tous parer et finit par la faire tomber violemment sur le sol en lui fauchant les jambes. D'une main il lui menotta les siennes et du genou lui entrava les jambes au sol. Il utilisa sa main libre pour lui asséner un coup en plein menton qui la laissa sonnée. Il se retint juste assez pour qu'elle ne tombe pas dans les pommes mais il n'y alla pas de main morte pour autant. Ces yeux oscillait entre le rouge sang et le noir d'encre. Satan prenait sournoisement le contrôle sans même qu'il s'en rende compte.

Il se figea en voyant du sang perlé au coin de la bouche de la jeune femme et s'écarta juste assez pour qu'elle puisse respirer, sans pour autant desserrer son étreinte. Les yeux de Sally papillonnèrent, sa vision se brouillait par instant. Elle essaya de se libérer mais Petit Cœur la retenait fermement d'une seule main, sans paraître éprouver la moindre difficulté. Cela la mit hors d'elle, il trichait, jamais son mentor ne lui avait dévoilé qu'il était si fort. Il s'était bien moqué d'elle. Petit Cœur ne la quittait pas des yeux, craignant qu'elle ne pleure ou n'ai désormais peur de lui, avec la trempe qu'il lui avait mis ce serait même plutôt normale. Mais une fois de plus elle le surprit.

Sally, indignée: Bon sang Petit Cœur, je croyais que l'on ne s'en prenait jamais à un adversaire au sol!
Petit Cœur: Ça c'est pour le coup de tordu que tu m'as fait.
Sally, du tac au tac: Je croyais que pour survivre tout les coups sont permis?
Petit Cœur: Nom de Dieu ce n'est qu'un entrainement!
Sally, railleuse: Pauvre chéri je t'ai fait mal?
Petit Cœur, piqué au vif: C'est ça fiche toi de moi!

Personne ne lui avait jamais tenu tête de la sorte, avec une tel désinvolture et une telle absence de peur. Il eut du mal à s'empêcher de sourire, ces dernier temps il y arrivait de moins en moins d'ailleurs. Son audace et son effronterie lui plaisait terriblement... mais il n'allait pas se risquer de lui avouer! Il s'apprêtait à la lâcher, cherchant déjà un moyen de s'excuser pour son emportement lorsque du sang goutta sur la jeune femme couchée sous lui. Il porta sa main libre à son oreille, méchamment entaillée, et la ramena pleine de sang. La namaki remarqua son geste et vit enfin en face la blessure qu'elle lui avait infligé. Loin de s'en réjouir, ces yeux se voilèrent de remord.

Sally, à voix basse: Oh Petit Cœur je suis désolé, je n'ai pas... mesuré ma force... Ça va?
Petit Cœur, méfiant: N'espère pas que je te lâche, je n'en ai pas encore fini avec toi!

Elle leva les yeux au ciel, mais ne vit que Petit Cœur au dessus d'elle. Ce crétin ne semblait pas prêt à digérer sa ruse, et n'avait visiblement plus du tout confiance en elle. Elle allait avoir du mal à le persuader de la laisser examiner sa blessure. La jeune fille ne vit qu'une seule façon de lui prouver sa bonne foi: elle cessa de se débattre. Mais cela le surprit tellement qu'il perdit l'équilibre et s'étala sur elle.

Avant d'avoir eu le temps de comprendre ce qui se passait, Petit Cœur se retrouva le nez au creux du cou de la jeune femme. Il tenait toujours ces poignets dans l'une de ces mains, mais l'autre s'était instinctivement posé sur sa taille en essayant de se rattraper. Il sentait contre son corps chaque courbe de celui de Sally et n'arrivait plus à aligné deux pensées cohérentes. Sa chaleur au creux de ses bras, la douceur de sa peau, son odeur envoutante...

Une sonnette d'alarme résonna au plus profond de lui-même. Tu la souille! Tu reste un démon quoique tu tente pour te racheter... Il se releva comme si elle lui avait infligé une décharge de cent-mille volt, la libérant du même coup. Elle cligna des yeux comme une chouette exposée brutalement à la lumière du soleil...

Sally n'avait pas compris ce qui s'était passé. Elle se rappelait avoir cessé de se débattre, ce qui avait fait perdre l'équilibre à Petit Cœur, qui ne s'y attendait visiblement pas. Il s'était affalé sur elle et la jeune femme avait été traversé par des milliers de fourmillements dans tout le corps. Ils avaient déjà eut des contacts physiques lors de l'entrainement, le contraire aurait été tout simplement impossible, mais jamais rien d'aussi proche et intime. Elle avait senti son souffle lui caresser la peau, ses lèvres frôler sa clavicule, provoquant un nouveau frisson qui lui fit fermer les yeux. La sensation profonde de sécurité qu'elle avait ressenti dans le désert réapparu, doublé d'une vague de chaleur réconfortante qui émanait du namek et l'enveloppait délicieusement. Elle eut brusquement envie de se blottir tout contre lui, loin de tout soucis. Mais tout d'un coup une sensation de froid intense la traversa de part en part et quand elle rouvrit les yeux, Petit Cœur était à cinq mètres d'elle, en position de combat. Avec le regard affolé d'un tigre pris au piège. Qui la blessa plus profondément que la plus puissante de ces boules d'énergie.

Sally se recroquevilla comme un animal blessé à mort. Petit Cœur se traita de tout les noms possibles et imaginables pour avoir seulement osé la toucher. Mais il interpréta de travers la réaction de Sally. Il cru qu'elle ne voulait pas qu'il la touche mais qu'elle avait trop peur de sa puissance pour lui tenir tête. Elle le détrompa bien vite. D'un mouvement souple et félin elle se releva et se planta devant lui. Essayant de ne pas penser à ce qui venait de se passer, elle mit les poings sur les hanches.

Sally, excédée: Vas-tu enfin me laisser examiner ta blessure? A moins que tu ne préfère continuer à me bourrer de coup de poing en te vidant lentement de ton sang?

La jeune femme s'avança mais Petit Cœur recula aussitôt d'un pas. Elle haussa les sourcils: elle le dégoutait donc tellement? C'était dépourvu de toute logique, voila qu'il la fuyait comme si elle avait la peste. Elle se mit à taper du pied, agacée de ne pas comprendre.

Sally: Voyons je ne vais pas te manger, montre moi ta blessure sinon elle va s'infecter!
Petit Cœur: Je n'ai pas besoin de tes soins reste en dehors de ça!

Les bras de Sally retombèrent le long de ces flancs, elle sentit les larmes lui monter aux yeux et sa gorge se serrer. La namaki se raidit, espérant empêcher le chagrin de prendre le dessus. Petit Cœur désapprouvait ce genre de débordement. Sans lui accorder la moindre attention, il attrapa entre deux de ces doigts griffus son oreille blessée et d'un coup sec l'arracha. Son visage resta de marbre pendant que le sang giclait. La jeune namaki poussa un cri d'horreur.

Sally, horrifiée: Petit Cœur tu es fou!

Elle se précipita vers lui mais il la repoussa. D'un geste il carbonisa la partie arrachée d'une boule d'énergie. Toujours de glace il concentra son énergie et la fit repousser. La jeune fille en resta bouche bée.

Sally, estomaquée: Co...Comment tu as fait ça?
Petit Cœur: Comme tout les nameks j'ai la possibilité de faire repousser n'importe quelles partis de mon corps lorsqu'elle est arrachée. C'est inutile de la soigner maintenant je n'ai plus rien.

Il tourna les talons et se dirigea vers la porte, avec la ferme intention de ne pas revenir au village avant que le vaisseau ne soit prêt à retourner sur Terre. Les émotions qu'il éprouvé à proximité de la jeune femme l'ébranlait dans ces convictions les plus profondes. Et sa propre réaction lorsqu'elle s'était échappé le dégoutait. Il l'avait frappé... Petit Cœur se haïssait... Il fut arrêté par Sally, qui le retint par le coude avec une force qu'il n'aurait pas cru capable. Elle non plus pour parler franchement.

Sally: Écoute Petit Cœur je te demande pardon! Je sais que la façon dont je me suis libérée n'était pas loyal, je n'ai pas réfléchi, je suis sincèrement désolée! S'il te plaît pardonne-moi, quoi que j'ai pu te faire d'autres...

Petit Cœur voulut s'excuser, lui dire d'oublier toute cette histoire, et aller méditer dans le désert quelques heures pour retrouver son calme et réfléchir calmement à toutes ces sensations bizarres qui le traversait à chaque fois qu'il était près de Sally. S'il avait fait ça tout serait rentré dans l'ordre et ils auraient tout oublier quelques jours plus tard. Mais sa partie Satan feula, plantant ces griffes dans les points les plus sensibles de l'âme de Petit Cœur, le faisant réagir plus vivement qu'il n'aurait voulu. Éloigne-toi d'elle avant de la souiller définitivement! Ce qui mit en place le dernier engrenage d'une machine fort complexe. Avec un grain de sable de taille malheureusement.

Petit Cœur, martelant les mots: Sally écoute moi attentivement. Ce n'est pas à toi de t'excuser! Au dernière nouvelle, c'est moi qui t'es bourré de coup de poing comme tu l'a si bien dit. C'est moi qui te doit des excuses, je préfère m'éloigner de toi avant de perdre encore les pédales et de te blesser.
Sally, hébétée mais résolue: Qu'est-ce que tu raconte, jamais tu ne me ferai du mal!
Petit Cœur, furieux: Je ne suis pas celui que tu crois, j'ai fait des choses mille fois plus atroce que tout ce que tu peux imaginer!
Sally, ferme: Non je ne sais pas ce que tu as fait, tu ne m'as jamais parlé de ton passé, mais ce que je sais c'est que tu m'as sauvé la vie deux fois et ça je ne suis pas près de l'oublier! Quoique tu ais pu faire un jour ou l'autre pour moi tu reste le même.

Petit Cœur recula, comme frappé par la foudre. Sally s'avança, suppliante. Petit Cœur avait un drôle de regard, et sa pâleur inquiéta vivement la namaki.

Sally: Petit Cœur dis moi ce que tu as je t'en prie!

En vain, le guerrier s'envola avant qu'elle n'ait pu le retenir. Elle sortit avec l'espoir que Songohan ou Songoku puissent lui expliquer se qu'avait leur compagnon mais il n'y avait personne.

Sally s'arrêta pour réfléchir, ce n'était pas la peine de courir au hasard, elle avait besoin d'un plan pour le retrouver. Elle se rappela que Petit Cœur lui avait parlé un jour d'une technique pour repérer une personne à son aura. Il fallait à tout prix qu'elle l'apprenne! Malheureusement Songohan n'était pas là...Ni Songoku d'ailleur. Il ne restait au village que Végéta, dont elle avait un peu peur pour tout avouer. Il l'impressionnait beaucoup sans qu'elle sache trop pourquoi. Mais elle n'avait pas le choix.

Sans s'étendre à réfléchir davantage de peur de perdre courage, la jeune namaki se dirigea d'un pas résolu vers la cuisine, où elle était à 99% certaine de trouver le sayen. Il était bien là, en train de manger, pour changer. Pleine d'une audace dont elle ne se serait pas cru capable, elle abattit son poing fermé sur le table, faisant trembler tout ce qui se trouvait dessus.

Sally: Végéta! Il faut absolument que tu m'apprenne à repérer les kis, c'est très important!
Végéta, imperturbable: Pourquoi est-ce que tu ne demande pas à Petit Cœur plutôt?
Sally: Parce qu'il n'est pas là et que j'en ai besoin immédiatement!

Sous la colère sa voix enfla au point de faire vibrer les hublots et une décharge d'énergie pure la parcouru de part en part.

Végéta, réfrigérant: Pas la peine de hurler, je ne suis pas sourd! Pour cette technique, il te suffis de te concentrer sur l'énergie de la personne que tu veux retrouver. Plus tu connais la personne et plus c'est facile de la repérer sa signature énergétique. C'est aussi plus aisé lorsqu'elle dégage beaucoup d'énergie, quand elle vole par exemple. Dans ton cas ce sera donc très facile.

Il eut un sourire amusé, auquel Sally ne fit aucune attention. Mentalement elle se mit à le chercher, Végéta avait raison, en se concentrant un peu on sentait le Ki de chaque personne sur cette planète.

Végéta: Si j'étais toi je chercherai plutôt du coté du désert, il y a nettement moins de monde et c'est l'endroit parfait pour méditer tranquillement.

Sally le regarda avec étonnement mais il continua à fixer son verre avec indifférence. La seconde d'après il n'y avait plus qu'un léger miroitement là où se tenait auparavant la namaki. Végéta sourit d'un air appréciateur. La petite avait fais de sacré progrès, le lézard avait fait du bon travail avec elle. Comme avec Songohan, Songoten et Trunk d'ailleurs. Il suivit le Ki de la jeune femme, qui volait maintenant à toute vitesse dans la direction de Petit Cœur. Végéta haussa les épaules. Ils avaient dû se disputer, après tout Bulma et lui s'engueulaient à tout bout de champ non? Le namek avait un peu le même foutu caractère que lui et Sally ne manquait ni de répartis ni de culot, et ne se laissait pas marcher sur les pieds. Eux aussi devaient subirent de sacrées disputes, mais ils étaient vraiment amoureux, ça se lisait dans leurs yeux. Simplement ils ne s'en étaient pas encore rendu compte. Le sayen eut un sourire en avalant d'un trait le contenu de son verre. Il se leva d'un bond, Bulma devait être seul dans son laboratoire maintenant, c'était le moment rêvé pour lui parler tranquillement.

Bien bien c'est bien fait je trouve explicite à souhait beau travail continue

Coucou, désolé pour le retard mais avec le lycée, l'internat (et donc pas d'ordi!) et les devoirs de fin de troisième trimestre, j'ai du jongler. Maintenant que c'est les vacances, je vais pouvoir avoir un rythme plus soutenu. Encore merci.
Attention, épisode clé, si vous trouvez le scénario vraiment trop tiré par les cheveux n'hésitez-pas à me le dire, j'ai moi-même beaucoup hésiter, notament au niveau de l'écriture.

Chapitre 21:

Petit Cœur avait cessé de voler et s'était mis à courir. D'une vitesse presque trop rapide pour être aperçut par l'œil humain. Le sable entravait ces mouvements mais cette fatigue supplémentaire lui était une bénédiction. Il avait besoin de se fatiguer, de s'épuiser jusqu'à sombrer dans l'inconscience, le néant serait le refuge idéale pour échapper au tourbillon de pensées qui l'assaillait. Il sauta d'un bond un ravin d'une centaine de mètre de large, sans voler. Sally ne parviendrai pas à le rattraper, il ne lui avait pas encore appris à rechercher les auras et il était déjà à plusieurs centaine de kilomètres du village. Le namek allait enfin pouvoir être tranquille. Petit Cœur était certain que s'il prenait le temps de réfléchir et de classer les évènements, s'il parvenait à dompter ces émotions, il réussirait à reprendre le contrôle de la situation.

De son coté, Sally grimaça, le guerrier avait encore accéléré. Elle força encore l'allure malgré son manque d'expérience, au risque de se prendre une montagne. Et cette fois il n'y aurait plus d'ange gardien pour la rattraper. Elle ferma les yeux pour mieux se concentrer, la puissance du guerrier avait baissé, il s'était sans doute posé. Pourtant sa vitesse continuait d'être très élevé...La jeune namaki fronça les sourcils: il était rapide mais moins qu'elle désormais. Ce n'était plus qu'une question d'heures maintenant avant de le rattraper mais la nuit tombait. Elle accéléra encore. Au diable les risques comme on dit...

Un tremblement de terre d'une rare violence stoppa net Petit Cœur dans sa course. Il dû léviter pour ne pas être jeter au sol. Près de lui une chaîne de montagne s'écroula dans un fracas de fin du monde et des débris jaillirent dans toutes les directions. Pourvu que Sally se soit mise à l'abri... Mais pourquoi est-ce que je pense tout le temps à elle? C'est lui qui manquait d'attention cette fois-ci, car il se prit de plein fouet un morceau de roc d'environ trois fois sa taille. Le namek aurait pu le faire exploser rien qu'en augmentant légèrement son pouvoir, mais il ne le vit pas à temps et ne put rien faire pour amortir le choc. Le rocher, de plusieurs tonnes, l'assomma sur le coup, le propulsant à une centaine de mètres sous la puissance de l'explosion. Petit Cœur traça dans le sol un profond sillage avant de heurter de plein fouet une falaise, qui explosa sous le choc. Des blocs de roche lui retombèrent dessus, l'écrasant de la même manière que les morceaux de la coque lors de l'incident de la salle de gravité. Petit Cœur allait étouffer sous le poids de la pierre. Et Sally était encore loin...

Une ombre qui semblait absorber la lumière sortit de nulle part pour se glisser avec grâce jusqu'au namek inconscient. L'obscurité sembla s'écouler le long de son corps comme de l'eau, laissant apparaitre une jeune femme svelte, au teint de lait et à l'air grave et rêveuse. Sa beauté était si lumineuse qu'elle masquait l'éclat de la lune et rayonnait comme une étoile. Ces long cheveux d'ébène aux reflets bleutés tombèrent sur le torse du guerrier lorsqu'elle se pencha sur lui. L'apparition le dégagea des pierres avec la même facilité qu'elle aurait eu à repousser une feuille de papier et mit un genou à terre pour approcher son visage parfait du namek. Elle posa une main fine sur son cœur et une vague de lumière argentée parcouru le corps de Petit Cœur, effaçant ces blessures comme une gomme effacerait un trait de crayon de bois. L'inconnu passa ensuite sa main sur la joue du combattant, remonta jusqu'à son front dans un geste presque maternelle. Le visage contracté du namek sembla se détendre. L'apparition eut un tendre sourire, puis elle jeta un coup d'œil en direction de l'ouest, où un point dans le ciel s'avançait vers eux à grande vitesse. Elle eut un nouveau sourire affectueux et attendit quelques secondes, comme pour s'assurer qu'on l'avait bien aperçut, puis s'évapora dans la nuit, plongeant la scène dans l'obscurité.

Sally survolait le désert lorsqu'une lumière étincelante attira son regard. Elle fila en direction de celle-ci et put apercevoir une forme sombre étendu à ces cotés. En s'approchant la lumière se révéla être une jeune femme, d'une beauté angélique, c'était le cas de le dire, et qui semblait typiquement humaine si on excluait deux détails de taille: d'une part elle luisait comme un petit soleil, fait déjà peu banal en soi, mais surtout deux grandes ailes immaculées d'oiseau étaient attachés dans son dos. Pas spécialement le genre de détails discret qu'on peut facilement caché. L'inconnue disparut brusquement comme si elle n'avait jamais existé. Mais Sally était bien trop occupée par Petit Cœur, qui ne bougeait toujours pas, pour s'en soucier. Pourvu qu'il ne soit pas mort... Pitié, faites qu'il ne soit pas mort! Elle se posa près de lui et mit deux doigts tremblants sur sa jugulaire en priant tout les dieux connus et inconnus, plus quelques autres au cas où. La jeune namaki poussa une exclamation de joie: il était vivant! Elle le redressa en position assise, cherchant désespérément un moyen de le ranimer. Elle n'en eut pas besoin, son ami bougea et s'agita, annonçant un réveil imminent.

Petit Cœur se réveilla, ce qui était déjà en soi une bonne surprise, mais le plus surprenant s'était qu'il se sentait dans une forme éblouissante. La seule chose qui n'allait pas était son cœur, qui battait à toute allure. Et pourtant il se sentait merveilleusement bien. Heureux. Le corps parcouru par une chaleur intense.

Sally: Petit Cœur tu es réveillé! Tu vas bien? Qu'est-ce qui t'es arrivé?

Il se redressa d'un bond, comme piqué par un frelon.

Petit Cœur, surpris: Sally!

Elle se releva à son tour, lentement, avec une grâce quasi surhumaine. Il ne put s'empêcher de la dévorer des yeux, elle ne lui avait jamais paru aussi belle. Qu'est-ce qui m'arrive bon sang! Il mourrai d'envie de filer mais elle ne le quittait pas des yeux, le tenant captif sous le feu de son regard. Avec une lenteur hypnotisant elle s'approcha de lui et posa une main sur son bras pour l'empêcher de s'enfuir de nouveau, cherchant à lui arracher le secret de son étrange comportement. Petit Cœur voulut détourner le regard, s'éloigner, mais il était comme aimanté. Il avait la bouche affreusement sèche.

Sally, suppliante: Je t'en prie, arrête de me fuir et dis-moi ce qui ne vas pas.

Qu'elle s'inquiète pour lui le surprit et le toucha. Mais Petit Cœur ne put répondre, il ne parvenait même plus à se souvenir pourquoi il la fuyait tant, de nouveau il n'arrivait plus à aligner deux pensées cohérentes. Son regard s'attacha aux lèvres de la jeune femme et il se sentit tomber dans un gouffre sans fond. Des idées sans queue ni tête lui traversèrent l'esprit.

Son sourire insolent, ses reparties piquantes, son esprit vif et alerte, sa confiance irraisonnée pour lui, sa démarche féline et assurée, sa peau veloutée, son corps chaud et ferme, son odeur sucrée, enivrante et attirante, ses lèvres pulpeuses, si tentantes...

Petit Cœur s'était rapproché si près de Sally qu'un cheveux à peine séparaient leurs deux corps. Sally fut parcourut de la tête au pied de frissons, comme si des milliers d'aiguilles se plantaient dans sa peau. Mais la sensation était délicieuse. Un souffle chaud effleura son visage, faisant s'accélérer son rythme cardiaque de manière frénétique. Elle avait l'impression que son cœur s'était transformé en un radar chargé de lui indiquer la distance qui la séparait de Petit Cœur. Tellement proche... Comment une distance si infime pouvait paraître si infranchissable? Sally n'avait plus qu'un désir, franchir cette barrière, le toucher enfin.

Avant que Sally n'ait compris ce qui se passait, Petit Cœur l'embrassait passionnément. Elle lui répondit avec fougue, mordillant les lèvres du namek avec avidité, sans bien comprendre ce qu'ils faisaient mais sentant au plus profond d'elle-même que s'était tout ce qu'elle désirait. Ils ne pouvaient plus s'arrêter, c'est comme si une fissure était apparu sur un barrage et que maintenant la digue explosait sous la pression trop longtemps contenu. A travers le brouillard de sensations confuses et intenses qui l'entourait, une certitude s'imposa à Petit Cœur. Il comprenait enfin pourquoi il ne faisait que de penser à elle, pourquoi son cœur battait si vite à chaque fois qu'il la voyait ou la touchait: tout simplement parce qu'il l'aimait.
C'était incroyable, déroutant, impossible et pourtant... Lui, Satan Petit Cœur, l'ancien prince des ténèbres, le namek solitaire si longtemps démon, était tombé amoureux de Sally, la jeune namaki si fraiche et si vive. Impossible! Et pourtant...

Sally n'arrivait plus à faire le point, le contact de Petit Cœur affolait ces sens et elle se sentait emporter par une vague de désirs trop puissante pour qu'elle puisse la contenir. Ces mains commencèrent à se balader sur le torse du combattant, faisant perdre à celui-ci les dernières miettes de contrôles qui lui restait. Il se jeta sur son visage, caressant son front, ses joues, ses paupières closes, découvrant avec extase un monde nouveau et inconnu.

Sans qu'elle se souvienne trop comment ils en étaient arrivés là, Sally se retrouva couché sur le sable chaud, Petit Cœur allongé sur elle et lui dévorant les lèvres de plus belle. Cette proximité faisait battre la chamade à son cœur, lui donnant l'impression qu'il allait s'échapper de sa poitrine, et sa respiration était haletante. Les lèvres de Petit Cœur glissèrent de long de la courbe de sa mâchoire, savourant la douceur de la peau, puis le long de son cou qu'il gouta du bout des lèvres et finit par mordiller, humant avec délectation l'odeur sucrée de son corps. Sally passa ces mains hésitantes sur les épaules musclés du namek, dessinant du bout des doigts les muscles puissamment découpés, et le pressant contre elle de toutes ces forces. Il passa un bras autours de sa taille et la serra plus fort dans ces bras, intensifiant la sensation de sécurité et de chaleur. Quelque chose gênait la namaki, l'énervait prodigieusement, mais quoi? Sa main buta sur le bord de la tenu de combat de Petit Cœur. D'un geste décidé elle arracha le tissu si agaçant. Comme ça c'était mieux!



Lorsque Petit Cœur se réveilla, il n'ouvrit pas tout de suite les yeux. Il ne se souvenait plus où il était, ni se qui s'était passé, mais il se sentait incroyablement comblé. Au nirvana. Flottant dans un brouillard confus de douceur et de chaleur. Comme si un gouffre dans son âme, dont il n'avait même pas conscience, venait d'être comblé . Fourbu certes, plus fatigué que s'il avait passé trois jours non-stop en salle d'entrainement avec une gravité de 150G. Mais ce n'était pas désagréable pour autant, loin de là. Il se souvenait qu'il s'était passé quelque chose de très important cette nuit mais impossible de mettre un nom sur cette chose, ni même de ce la rappeler. Des brides de souvenirs lui revenait peu à peu, en désordre . Il avait compris qu'il aimait Sally plus que tout, ça c'était clair quoique complétement dingue. Puis, par un mouvement qu'il ne parvenait pas à s'expliquer, il avait osé l'embrasser et ensuite...

Il se redressa précipitamment, horrifié, alors que la vérité lui éclatait au visage, et contempla avec stupéfaction Sally endormie dans ces bras. Tu n'aurais pas dû, elle ne savait pas, elle n'a pas dû oser se défendre, ou alors elle s'est débattue mais tu ne l'a pas senti et l'a forcé. Quoi qu'il se soit passé, elle ne peux pas t'aimer, fourre-toi ça dans le crane! Tu reste un démon, tu l'a souillée... Petit Cœur s'efforçait de ne pas écouter sa partie Satan, mais il était trop stupéfié par la tournure qu'avait pris les évènements pour vraiment l'envoyer bouler. Tout avait été si vite! Le poison des paroles du démon se fraya doucement un chemin dans l'esprit de Petit Cœur. Tu lui fait du mal. A chaque fois que tu l'approche, tu la souille, tu gâches sa vie. Et tu la blesse...

Il se figea en voyant quelque chose briller au soleil sur le sable autours d'eux. Du sang. Violet. Du sang namek? Il n'avait pas l'impression d'être blessé pourtant. Puis il vit les marques. De larges bleus constellaient les bras, les cuisses et la taille de la jeune femme et des marques de crocs s'alignaient sur son cou. Des plaques de sang séchaient sur son corps. Tu l'a blessé! Tu ferais mieux de partir avant de la tuer! Personne ne pouvait se haïr autant que Petit Cœur se détestait à cet instant précis.

Elle ne semblait pas souffrir mais peut-être ne dormait-elle pas, peut-être avait-elle perdu connaissance? Il n'arrivait pas à voir la plaie qui avait fait coulé tant de sang. Il fallait qu'il la fasse soigner... Puis qu'il disparaisse de sa vie à tout jamais...

Il était à peine sept heures du matin lorsque l'on tambourina violemment à la porte du labo. Bulma, pas très bien réveillée, se précipita pour ouvrir avant que l'inconnu ne défonce la porte et ne réveille tout le village. A peine eut-elle actionner la poignée que la porte s'ouvrit et se referma à la volée, laissant passage à un éclair blanc et vert. Le scientifique se retourna, abasourdit. Petit Cœur, car c'était bien lui qui venait d'entrer comme une furie, renversa du coude les notes et les paperasses qui s'entassaient sur une table et déposa avec mille précautions quelque chose dessus. Bulma vit avec surprise que ce qu'elle avait d'abord pris pour un paquet était en faite Sally inconsciente et enroulée dans la cape du namek.

Bulma, surprise: Petit Cœur, je peux savoir ce qui se passe?
Petit Cœur, durement: Elle est blessée, occupe-toi d'elle!

Puis il partit sans laisser le temps à Bulma d'en placer une, ne laissant qu'un faible miroitement dans l'air. Elle resta bouche bée à se demander ce qui pouvait bien se passer. Végéta lui avait dit la veille que les deux compères avaient dû se disputer car Petit Cœur était parti dans le désert et Sally le cherchait. Les choses avaient visiblement beaucoup évolué depuis lors, mais au diable si elle savait dans quel sens!

Un léger grognement la tira de ces interrogations. Sally venait de se réveiller et observait autour d'elle avec incompréhension.

Sally, faiblement: Petit Cœur...
Bulma, avec une bonne humeur un peu forcée: Il est passé en coup de vent, sans daigner m'expliquer ce qui se passe, mais je n'ai absolument aucune idée d'où il peut être maintenant. Si tu m'expliquais un peu, parce que moi je patauge!

La namaki ouvrit la bouche pour s'exécuter mais ne sut quoi dire. Comment parler de quelque chose que l'on ne sait nommer? Elle se redressa et voulut se mettre debout sur ces jambes. Sally, si sur d'elle habituellement, semblait incroyablement fragile tout d'un coup. Perdue et désorientée. La cape qui la recouvrait glissa, dévoilant une épaule nue et couverte de sang violet. La namaki rattrapa le tissu, révélant du même coup un bras couvert d'ecchymose. Sally surprit le regard interrogateur de la scientifique et verdit jusqu'à en devenir presque noir.

Bulma: Qu'est-ce qui t'es arrivée? On dirait que tu viens de te faire écraser par un camion, et c'est quoi tout ce sang!
Sally, tremblante: Je...je ne sais pas...Il faut que je vois Petit Cœur, il faut que je lui parle! Que l'on s'explique...
Bulma, apaisante: Calme toi et laisse moi d'abord t'examiner...

Au bord des larmes, la namaki se laissa faire, les yeux dans le vague et avec autant de volonté et de consistance qu'une méduse gélatineuse. Il y eut un bruit de pas dans le couloir et Songohan apparut.

Songohan: Bulma tu es là? Tiens salut Sally! Quelqu'un vient de partir à bord d'un de tes vaisseaux-capsules, tu sais qui ça peut être?

Bulma n'eut pas le temps de répondre que Sally poussait un cri de désespoir et s'évanouissait.

a suivre...

Eh bien et bien il s'en passe des choses dans cette histoire franchement je suis pas deçu de l'attente. Un seul mot : Bravo !

Ouf, ça me rassure! J'avoue que je m'angoissait un peu de vos réactions. Un tout petit chapitre pour cette fois, mais c'est surtout pour préparer à la suite.

Chapitre 22:

Deux mois plus tard

Petit Cœur survolait la forêt, perdu dans ces pensées. Comme toujours depuis deux mois. C'était la seizième planète sur laquelle il s'arrêtait pour s'entrainer. Il avait beau se plonger dans l'effort physique de toute son âme, pas moyen de l'oublier. Sally le hantait plus que jamais. Et les doutes aussi. Avait-il vraiment fait le bon choix? Ou était-il déjà trop tard? Il sentit un tiraillement dans sa poitrine et eut un sourire dépourvu de toute joie. Songohan essayait une fois de plus de le localiser pour pouvoir lui parler grâce à leur lien télépathique. Le petit essayait souvent, mais Petit Cœur ne l'avait laissé le contacter qu'une seule fois, cinq jours après son départ précipité, pour s'assurer qu'ils avaient tous pu quitter sain et sauf la planète namaki avant qu'elle n'explose. Puis il avait coupé tout contact avec la civilisation et passé son temps à combattre les hors-la loi et les tyrans de toutes les planètes qu'il avait trouvé, avec pour résultat d'augmenter considérablement sa puissance. Mais il s'en fichait. Ce qui avait son unique but pendant des années le laissait désormais indifférent. Son image le hantait, il devinait confusément qu'il n'arriverai plus à tenir loin d'elle très longtemps. Petit Cœur avait déjà commencé à se rapprocher de la Terre imperceptiblement, sans même sans rendre tout à fait compte. Il avait besoin de nouvelle, et Songohan lui manquait beaucoup. Sa planète aussi. Et Dendé, Songoku, Krillin et les autres. Il avait besoin de rentrer sur Terre. La douleur était presque physique. Soudain décidé, le guerrier vira et se dirigea vers son vaisseau. Direction la Terre, son exil n'avait que trop duré.


Songohan soupira, il avait échoué une fois de plus. Sally le regarda avec un espoir qui faisait mal au cœur, attendant son verdict, mais il fit un signe négatif de la tête. La namaki poussa un soupir: elle s'y attendait mais c'était quand même extrêmement douloureux. Sans un mot elle se remit en position de combat et reprit son entrainement avec Songohan. La jeune namaki avait beaucoup changé, son visage autrefois si joyeux et innocent s'était fermé, était devenu grave et implacable. Elle avait maigrit, considérablement augmenté son pouvoir et beaucoup appris. Tous son être s'était durcit.

Bulma toqua doucement à la porte de la chambre de Sally. En repensant à tout ce qui s'était passer en deux mois. Après avoir déployé des trésors de patience et de réconfort, Bulma avait fini par convaincre Sally de raconter ce qui s'était passé. La scientifique avait été véritablement surprise mais n'avait rien laissé paraître de peur que la namaki ne se renferme pas sur elle-même. Elle avait essayé d'expliquer le comportement de Petit Cœur par son refus de laisser paraître ces émotions ou ces sentiments, mais son explication n'avait paru très plausible ni à l'une ni à l'autre. Bulma avait bien sur du donner quelques explications à Sally, notament sur ce que les terriens appellent amour et sexe... Ils étaient partis de Namakis deux jours plus tard, avec toutes les namakis. Pendant le voyage, Sally s'était replié sur elle-même, pleurant des jours entier sans desserrer les dents, se rendant à moitié folle à tourner en rond dans sa chambre comme un tigre en cage. Essayant de comprendre.

Pour ne pas retourner le couteau dans la plaie, Bulma avait fait comprendre à ses compagnons, sans entrer dans les détails, qu'il y avait eut une dispute, que Petit Cœur était parti et qu'il valait mieux éviter d'en reparler à Sally. A leur arrivée sur Namek, toutes les namakis avaient été accueillit avec enthousiasme et gentillesse par les nameks, les deux peuples ignorants tous de leurs parentés. Grena avait aidé tout le monde à apprendre le nouveau et l'ancien namek, et maintenant ils parlaient tous un mélange des deux. Tout le monde s'était très bien acclimaté, mise à part Sally, qui après avoir exploré la planète de fond en comble en quelques jours, avait exigé qu'on l'amène sur Terre. Elle s'était montré intraitable et obstinée, presque effrayante. Bulma avait bien essayé de la convaincre de rester avec son peuple mais Végéta avait fini par prendre son parti et depuis Sally vivait à la capsule corp. Du moins les rares fois où elle ne parcourait pas la planète Terre en tout sens. A la surprise général, le sayen avait pris la jeune namaki sous son aile, lui expliquant les coutumes terriennes, continuant son entrainement, lui apprenant à lire, à écrire et à parler le terrien. Et la conduisant à Bulma à chaque fois que la namaki s'effondrait en larme pour que la terrienne la réconforte. Sans se départir de son air fier et colérique, toujours aussi taciturne, il avait aidé Sally comme un père ou presque, sans en avoir l'air. Seul Bulma savait qu'il culpabilisait de ne pas avoir raconter ces découvertes avant que tout ne parte en sucette et qu'il se sentait responsable du malheur de Sally.

L'invitation à entrer de la namaki tira Bulma de sa rêverie, elle pénétra dans la chambre. Sally était debout devant la fenêtre, absorbée par le spectacle de la ville grouillant sous elle. Vêtue à l'arabe selon son habitude, elle avait les trait tirés, l'air triste et préoccupé, comme toujours depuis deux mois. Sur Namaki elle passait son temps à se représenter la planète bleue selon les descriptions de Petit Cœur, et ne souhaitait qu'une chose: voir enfin de ces yeux ces surfaces d'eau si grandes que l'on n'en voyait pas la fin. Maintenant qu'elle pouvait voir de ces propres yeux ces paysages magnifiques, il manquait quelque chose d'essentiel à cette beauté. Ce qui faisait son charme en faite: la présence de Petit Cœur.
Les larmes s'échappèrent de ces yeux sans que Sally puisse les retenir. Rien à faire, même après deux mois d'absence, même après l'avoir abandonnée sans aucune explication, il continuait à lui manquer affreusement. Et elle à l'aimer.

Bulma, doucement: Sally, les invités sont tous arrivés maintenant. Même Végéta a accepté d'assister à ma petite fête. Tu veux venir?
Sally, essuyant ces larmes: Pas tout de suite Bulma, merci. Peut-être un peu plus tard.

Bulma la serra dans ces bras pour lui apporter un peu de réconfort, puis la laissa tranquille. Comme Petit Cœur, elle n'aimait pas étaler ces chagrins et ces faiblesses. Tout les amis de Bulma étaient réuni pour fêter sa grossesse. Bulma sentit son humeur remonter en flèche à cette pensée. Les tests étaient formel, elle allait être de nouveau maman d'ici environ six mois, six mois et demi. Son moral redescendit tout aussi sec en pensant à Sally. Son état l'inquiétait beaucoup.

Prends ton temps on est pas pressés continue.

Chapitre 23:

Deux semaines plus tard

Songohan évita avec difficulté un coup de pied de Sally. Elle s'était beaucoup améliorée, au point de donner du fil à retordre au demi-sayen. Tout d'un coup une sensation qu'il n'avait pas éprouvé depuis longtemps lui fit perdre sa concentration. Petit Cœur... Un coup de poing vigoureux le cueillit sous le menton et lui fit heurter violemment un mur. Aïe!

Songohan, impatienté: Attend une minute Sally!

Il se concentra de toute ses forces, remontant lentement et minutieusement le fil du lien télépathique. Il n'avait plus été aussi fort depuis son départ de la planète Namaki. Ce qui voulait dire...

Songohan, fou de joie: Petit Cœur vient de rentrer sur Terre!

Il s'en voulut aussitôt. Il n'avait pas réfléchit et l'expression choqué de Sally lui rappela qu'il aurait mieux fait tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler. Avant qu'il n'ait pu la retenir celle-ci s'était précipité vers la capsule corp, le cœur battant à tout rompre pour la première fois depuis longtemps. Deux mois et demi exactement.

Petit Cœur survolait le désert dans lequel lui et Songohan s'était entrainés il y a près de onze ans maintenant. Il se posa, pris d'une vague de nostalgie. Songohan n'avait plus besoin de lui maintenant, et depuis longtemps sa puissance de combat n'était plus à la hauteur des ennemis qu'ils rencontraient désormais. L'élève avait dépassé le maître et il se sentait affreusement inutile. Petit Cœur se posa près d'une cascade pour méditer. Il la reconnut, c'était là qu'il avait réveiller l'enfant inconscient en le jettent dans l'eau. Il décida de rester, la courbe gracieuse de l'eau fraiche le calmait et lui éclaircissait les idées. Il respira l'air à plein poumons, à force d'y vivre en permanence, on oubliait facilement à quel point la Terre était belle. Le désert lui rappela soudain Namaki et il dû fermer les paupières sous l'afflux de douleur. Dieu ce qu'elle me manque... Un ki familier se rapprocha, Songohan filait vers lui. Son impatience fit presque sourire le namek, lui aussi avait hâte de le voir. Il se releva pour l'attendre.

Lorsque Songohan atterrit près de son vieil ami, l'adolescent eut du mal à se rappeler pourquoi il était parti furieux. Qu'est-ce que le namek lui avait manqué! A son grand étonnement, Petit Cœur l'impassible, Petit Cœur le bougon se permit la fantaisie suprême de lui ébouriffer les cheveux, signe chez lui d'extrême émotion. Mais l'image de Sally éplorée lui sauta aux yeux et Songohan se résolut à passer à l'attaque.

Songohan: Qu'est-ce qui t'as pris de partir comme ça? Tu aurais pu au moins donner des nouvelles, je me suis inquiété tu sais! Qu'est-ce qui t'es arrivé pendant ces deux mois, raconte!
Petit Cœur, haussant les épaules: J'ai visité quelques planètes, je me suis entrainé. En ce qui concerne mon départ, ça ne te regarde en rien.
Songohan, indigné: Si tu ne veux pas me le dire, libre à toi, mais je t'interdis de dire que ça ne me concerne pas! Tu es mon ami bordel!
Petit Cœur, sévèrement: Si jamais ta mère entend la façon dont tu parles, tu vas te prendre un savon de tout les diables, et moi aussi, alors reste poli s'il te plaît.

C'est tout ce qu'il avait trouvé à dire pour caché son émotion. Le guerrier n'avait pas l'habitude qu'on se fasse du mouron pour lui, ce genre de scrupules n'existait pas chez les démons. Il brulait de demander des nouvelles de Sally et des autres, mais après ce qu'il leurs avait fait, il n'avait sans doute pas ce droit.

Petit Cœur: Et ici, tout va bien?

C'était une question acceptable, relativement neutre. Songohan ne fut pourtant pas dupe.

Songohan, dégagé: Pas de guerre ni de nouvel ennemis surpuissant en vue, non.

Rah c'est pas vrai, le gamin le faisait exprès! Lui qui d'habitude adorait s'étendre sur sa vie familial s'en était réduit au strict minimum.

Petit Cœur, faussement détaché: Et ton père? Dendé, Végéta, Krillin, Bulma et les autres? Les namakis?

Une namaki...

Songohan, hilare: Tout le monde va bien, le voyage a été assez agité mais sans problème. On était un peu entassé, ça ne t'aurai pas trop plu je suppose. On s'est rendu compte qu'Esca s'était embarquée clandestinement à bord, mais les namakis se sont contentées de l'ignorer pendant tout le trajet et elle s'est tenu tranquille. Je crois qu'elle avait honte. Les nameks les ont accueillit et elles se sont presque tous très bien acclimatées.
Petit Cœur, ne pouvant retenir son anxiété: Presque?
Songohan, mort de rire: L'une des namakis a demandé à venir vivre un peu sur Terre, histoire de faire du tourisme je suppose.

Un regard furieux de Petit Cœur lui ordonna de cesser immédiatement de jouer avec ces nerfs s'il ne voulait pas faire de nouveau connaissance avec les poissons de la cascade. Sa patience, qui n'avait jamais été très étendu même dans ces meilleurs jours, venait d'arriver à ses extrêmes limites.

Songohan: Bulma héberge Sally et Végéta a pris en main son entrainement «le temps que tu reviennes», se sont ces propres mots. (il le regarda droit dans les yeux, sans ciller) Écoute Petit Cœur, à part Bulma, personne ne sait pourquoi tu es parti comme un fou dans l'espace, mais ce que tout le monde sait, c'est que Sally était malade de chagrin lorsqu'elle l'a appris. Je le sais, c'est moi qui lui ai appris la nouvelle. Involontairement il faut avouer. Elle s'est évanoui et à son réveil on a cru qu'elle allait devenir folle de douleur. Elle a passé des jours entiers à pleurer.
Petit Cœur, furieux: Je n'ai pas besoin de tes conseils, alors laisse-moi tranquille avec cette histoire!
Songohan, résigné: A ta guise mais je suis sûr que si tu laissait de coté ton orgueil nous pourrions t'aider bien plus que tu ne le pense.

Un silence pesant s'installa entre eux. Le namek n'avait pas envie de se disputer avec son protégé après une si longue absence mais celui-ci avait frappé un point particulièrement sensible. Il avait espéré que son éloignement permettrai à Sally d'oublier pour qu'elle puisse retrouver une vie normale. Mais il aurait dû se douter qu'il avait causer trop de dégâts irréversibles pour cela.

Songohan: N'en parlons plus. Que compte tu faire maintenant? Tu vas retourner habiter chez Dendé ou tu préfère rester près de chez nous? Je suis sûr que papa sera content de te revoir!
Petit Cœur: Je vais sans doute vagabonder un moment, je passerai peut-être chez toi un peu plus tard pour parler à ton père.

L'adolescent cherchait désespérément un moyen de convaincre le namek de ne pas se replonger dans la solitude. Il eut un éclair de génie.

Songohan: Il faudrait que tu passe voir Bulma un de ces quatre, elle aurait quelque chose d'important à t'annoncer, mais je suppose qu'elle préférerai te le dire elle-même. Ne compte pas sur moi pour t'en dire plus!

Trois jours plus tard, Petit Cœur se posait dans la cour de la capsule corp. Officiellement,il venait juste pour demander à Bulma des nouvelles. Officieusement, ça lui offrait surtout un bon prétexte pour s'assurer en personne de l'état moral et physique de Sally. Il craignait autant qu'il espérait cette rencontre et avait résisté autant qu'il avait pu, mais il avait désespérément besoin de la voir, chaque minute loin d'elle était une souffrance presque insupportable. La porte-fenêtre du salon s'ouvrit dans un chuintement feutré.

Bulma, enjouée: Et bien Petit Cœur, ne reste pas là, entre donc!

Le namek la salua d'un signe de tête et la suivit sans un mot. Le Ki de la jeune terrienne avait changé, une variation subtile mais qu'il n'arrivait pas à expliquer. Pourtant ça ne lui était pas inconnu.

Bulma lui désigna d'un signe un siège et apporta des rafraichissements, jus de fruit pour elle et eau fraiche pour le namek, qu'il ne toucha pas. Pas de patience pour ces futilités mondaines. Le jeune humaine commença à bavarder, lui donnant des nouvelles de tous leurs amis sans qu'il ait besoin de participer. Ce qui lui convenait parfaitement. Elle finit par lui annoncer qu'elle était enceinte, il n'en fut presque pas surpris, cela expliquait qu'elle ne prenne pas d'alcool. Il usa des dernières miettes de civilité qu'il lui restait pour la féliciter, laconiquement, d'un ton neutre et sans débordement d'émotion, comme à son habitude, mais après tout il ne fallait pas trop lui en demander. Végéta arriva bientôt et Bulma jugea plus prudent de changer d'air. Quelque chose sur le visage de son mari lui disait qu'il y allait y avoir du grabuge. Et elle ne tenait pas à faire partit des dommages collatéraux.

Les deux taciturnes se jaugèrent un moment en silence. Végéta n'avait pas l'air de vouloir se laisser intimider par l'air revêche du guerrier namek. L'affrontement allait être violent.

Végéta, calmement: Tu es décidément un idiot doublé d'un crétin.
Petit Cœur, du même ton: Je peux te retourner le compliment.
Végéta: Tu te rend compte au moins que tu n'as fait qu'envenimer les choses en fuyant comme un lâche?
Petit Cœur, amer: Au moins toi tu ne tourne pas autours du pot.
Végéta, excédé: Tu as fuis tes responsabilités! Avec un peu de franchise et de courage tout ce serait arrangé mais tu as préféré la laisser sans explication se débrouiller toute seule.

Petit Cœur pâlit malgré tout ces efforts, et son teint prit une intéressante couleur vert anis. Il n'avait pas vu les choses sous cet angle. Pour Petit Cœur le seul problème, c'était lui, en partant il libérait la namaki de tout ces problèmes.

Petit Cœur: Qu'est-ce que tu sais de cette histoire?
Végéta, à contrecœur: Rien ou presque, Bulma et Sally ont gardées le silence. Mais ce n'est pas difficile de deviner l'essentiel. Il suffit de faire un peu attention.

Végéta eut un sourire narquois de mauvais augure.

Végéta: Tu savais que c'est moi qu'elle est venu voir lorsque tu es parti comme un imbécile dans le désert? Elle est intelligente cette petite, elle a tout de suite pensé aux Kis, elle n'a pas eu besoin de beaucoup d'explication pour comprendre comment te chercher...

Petit Cœur le força à se taire d'un vigoureux coup de pied au thorax. Le sayen traversa la vitre pour tracer un magnifique sillage en plein milieu du jardin. Il réussi à éviter Mrs. Brief, qui arrosait ces plantes avec son insouciance habituelle, et n'aurait sans doute pas survécut à la violence de la collision. Petit Cœur lui sauta dessus, gorgé de toute sa fureur trop longtemps contenu. C'était suicidaire, Végéta était bien plus fort que le namek, mais ce dernier avait l'avantage de ne pas chercher à épargner son adversaire. Et d'être secondé par un Satan absolument ravi de l'aubaine... Le sayen réussi juste à l'entrainer dans la salle de gravité avant qu'il ne détruise tout le jardin mais ne riposta pas. Le prince se contenta donc d'attendre que les yeux du namek perde cette vilaine teinte rouge sang en essayant d'éviter que ces avant-bras ne finissent en steak haché. Il le laissa ensuite reprendre ses esprits et sa respiration.

Végéta, à voix basse: Tu n'es pas le seule et encore moins le premier à être tombé amoureux contre ton gré je te rappelle... Personne ne sait jamais vraiment comment réagir face à ce... déferlement de sentiment, mais j'ai appris à mes dépends qu'on ne peut pas y échapper, en aucun cas. Alors je te conseille d'arrêter de fuir et de faire face. Contente-toi de faire de ton mieux avec tes sentiments et les siens...

Cela désarçonna tellement Petit Cœur qu'il en perdit tout agressivité.

Végéta, doucement: Et tu n'est pas non plus le seul à n'être pas fier de son passé.

C'est sûr que vu de cette façon...

Végéta, grave: Va la voir. Expliquez-vous. Et un conseil...Ne réfléchit pas trop.

Plus facile à dire qu'à faire....

Le retour de Petit Coeur et un enguelade avec Végéta pas mal voyons avec Sally.