History Of Love
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History Of Love

Deux être différents, mais qui pourtant s'aiment, l'histoire d'amour d'un couple peu ordinaire
 
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 Sur le toit - En el techo

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hinata5467

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MessageSujet: Re: Sur le toit - En el techo   Sur le toit - En el techo - Page 2 I_icon_minitimeJeu 11 Nov - 4:01

moi ca peu aller par contre je voudrait bien savoir la suite

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MessageSujet: Chapitre 6   Sur le toit - En el techo - Page 2 I_icon_minitimeJeu 11 Nov - 10:30

Et hop, new chapitre!!! =D

CHAPITRE 6.

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Quand la porte s'ouvrit, il sortit en se concentrant pour bien assimiler le fait qu'il avait dû retourner sur cette planète. C'était la seule chose à faire, peut-être que s'il avait de la chance, le basse classe serait déjà revenu de son voyage dans l'Univers. Il passa la porte mais s'arrêta sur la rampe en remarquant quatre légers kis, dont un plus fort que les trois autres. Il ouvrit les yeux et vit le petit ami de la scientifique, un animal agrippé à l'épaule, accompagné par la femme blonde. Et aussi la jeune femme aux cheveux bleus. Elle était là, une main posée sur la hanche, et contrairement aux trois autres, tranquille et sereine, à le fixer de ses yeux couleur de saphir. Sa coupe de cheveux était différente. Une boule emmêlée bleue coiffait sa tête et il dût se retenir de ne pas lancer une moquerie.

- "Végéta ! Qu'est-ce que tu es venu faire par ici ?", lui demanda l'humain, visiblement stressé.

Il continua à regarder Bulma même quelques secondes après la question, ce qui les incommoda tous sauf elle. Cette fois encore, la jeune femme aux cheveux bleus ne le craignait pas. Finalement, il la quitta des yeux pour sentir l'atmosphère. Non, il n'avait pas eu de chance : le fils de Bardock n'était pas là. Il se reprit pour répondre à la question :

- "Je viens pour voir Kakarot, où est-il ?" Cette fois, il remarqua la pose ridicule du guerrier terrien. Celui-ci était en garde, comme s'il aurait pu faire quoi que ce soit si le saïyen avait décidé de l'attaquer.

- "Quoi ? Tu ne l'as pas rencontré dans l'espace ?", le questionna-t-il, stupéfait.

Il sauta dans le jardin. On aurait que cet homme insignifiant voulait vraiment le défier. "Bien", pensa-t-il, "ce sera amusant de le voir mourir une autre fois." - "Je ne pense pas répondre à une question aussi stupide !", lui répondit-il en le provocant. Il obtint le résultat escompté car le terrien serra les poings, furieux.

- "Allons, Yamcha." La jeune femme venait enfin de prendre la parole pour stopper ce qui ressemblait à une dispute de gamins. Elle s'adressa d'abord à son fiancé : - "Du calme, pourquoi ne pas au moins lui laisser prendre une douche ?" Et elle se dirigea vers Végéta, s'arrêtant juste devant lui. Ils se dévisagèrent à nouveau et le prince ferma à demi les yeux en se demandant ce qui pouvait passer par la tête de cette femme. Il remarqua comme son corps sursauta à son contact. Elle avait osé le toucher encore une fois, et ce qui était pire, en passant l'index sur son armure brisée, comme pour attirer son attention. - "Et toi !", s'exclama Bulma en fronçant les sourcils, "tu devrais te laver parce que tu es très sale." Le saïyen en resta stupéfait, mais moins que lors de ses premières rencontres avec elle. Il s'attendait à tout venant de cette humaine téméraire qui finalement, leva son index et il se trouva ridicule à suivre des yeux le doigt de la femme qui lui indiquait de la suivre. - "Suis-moi, je vais te guider." Le prince se prépara à lui hurler dessus en lui demandant pour qui elle se prenait de le traiter ainsi mais elle le devança, rompant tous ces schémas :

- "Dépêche-toi ! Et n'oublie pas les bonnes manières ! Tu es devant une demoiselle !"

Cela lui parut délirant. Jamais, jamais aucun être vivant ou mort, ni même son père quand il était enfant, absolument personne, même pas Freezer dans un mauvais jour, n'avait osé lui parler ainsi. Avant même de reprendre ses esprits, il lui avait emboîté le pas, montant les escaliers qui menaient à l'étage.

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- "Incroyable...", murmura Yamcha.

- "Végéta obéit à Bulma ?", se demanda Puar, perplexe.

- "Personne ne veut une tasse de thé ?" Madame Brief, emportée par l'émotion de revoir le prince, ne s'était pas rendue compte que tout le liquide se déversait sur le sol. - "Oh, mince !", s'exclama-t-elle, "Il vaudrait mieux que je retourne à l'intérieur programmer les robots pour qu'ils nettoient tout ce désastre." Elle disparut en souriant plus que d'habitude mais aucune des deux personnes restantes n'y fit attention.

- "Yamcha, Yamcha." Puar essayait d'attirer l'attention de son ami. - "Que se passe-t-il, ici ?"

Mais le guerrier, totalement absent, changea son expression en une moue de colère inquiète et murmura autre chose que précédemment : - "Il faut que j'appelle Krilin." Et il entra tête basse dans la cuisine de la résidence.

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Ils traversèrent le jardin silencieusement, lui regardant le sol, les mains sur les hanches, essayant encore d'assimiler ce qu'il était en train de faire, et elle, d'un pas solennel. Ce fut quand le saïyen la devança dans les escaliers qu'elle parla :

- "On peut savoir où tu vas ?"

- "Je sais parfaitement où sont mes appartements, humaine, ce que j'ignore c'est pourquoi tu tiens à m'accompagner.", lui répondit-il sans la regarder.

- "Eh bien pour...", essaya de répliquer la jeune femme mais qui soudain s'arrêta net. Elle venait de se rendre compte qu'elle non plus ne le savait pas. Il avait passé plus de quatre mois ici et il connaissait par coeur le chemin jusqu'à sa chambre. Malgré tout, elle suivit les pas du saïyen, qui était déjà rentré dans la pièce, évidemment sans l'attendre et fermant la porte derrière lui.

- "Je vois que tu as toujours les mêmes manières.", commenta Bulma appuyée contre le chambranle de la porte.

- "Et moi, je vois que vous n'avez toujours pas mis de serrure aux portes de cette maison." Il était de dos, les bras croisés, et regardait par la fenêtre. C'était le même paysage qu'il avait quitté presque neuf mois terrestres plus tôt. Rien n'avait changé si ce n'est que ces gêneurs de Nameks n'étaient plus là.

- "Où étais-tu ?", lui demanda-t-elle en entrant dans la chambre.

Le prince répondit toujours sans la regarder : - "Ceci ne te concerne pas, de plus, je crois que tu connais déjà la réponse." Et il ajouta, cette fois, en se tournant pour l'observer : - "Ou alors le radar ne fonctionnait pas..." Il s'arrêta en remarquant qu'elle n'arrêtait pas d'ouvrir et fermer les tiroirs. - "Que fais-tu ?", lui demanda-t-il, étonné.

- "Je te cherche une serviette.", répondit Bulma, la tête dans l'armoire.

Il s'approcha de la coiffeuse, juste à côté d'elle, et ouvrit le dernier tiroir pour prendre lui-même une serviette et la lui montrer. Il lui dédia un de ses regards inquisiteurs, de ceux qui lui plissait encore plus le front. - "Tu peux être très docile quand tu veux."

Elle saisit la serviette, lui rendit son regard et un sourire narquois apparut sur son visage. - "Toi aussi.", lui répliqua-t-elle avant de se diriger vers la salle de bain.

Il plissa encore plus le front. Il savait à quoi elle faisait allusion. Depuis la salle de bains, il entendit : - "Pendant un moment, j'ai crû que tu savais te comporter avec une dame comme moi."

Végéta détourna la tête et soupira. Évidemment. Il était un prince. On lui avait enseigné des bonnes manières très strictes que, tout au long de sa vie de guerrier, il n'avait quasiment jamais pu mettre en pratique. Un bref instant seulement, il se demanda si ce n'était pas pour cela qu'il l'avait suivie mais tout de suite, il écarta cette idée : "J'ai juste respecté le marché.", murmura-t-il plus pour lui-même que pour elle, avant de hausser la voix : - "J'ai juste respecté le marché.", répéta-t-il pour que la jeune femme l'entende alors qu'il enlevait son armure et la laissait dans un panier. - "Et toi, tu n'es pas une dame.", ajouta-t-il en se laissant tomber sur le lit, fermant les yeux. Bien qu'emmener le matelas avait été une excellent idée, la douceur de ces draps était incomparable. Il ferma les yeux, attendant en vain qu'elle s'en aille.

- "Qu'as-tu dit ?" La scientifique sortit de la salle de bains et resta à le regarder, perplexe. Elle l'avait entendu lui parler depuis la chambre mais n'avait pas compris. Il resta impassible et elle devina une raillerie : "Bah, tant pis. Cause toujours !.", lui dit-elle avec nonchalance. Le prince entrouvrit un oeil après ce commentaire méprisant et vit qu'elle s'approchait du lit.

- "Tu es vraiment fatigué, pas vrai ?", lui dit-elle, juste à côté.

Végéta, qui avait toujours les yeux fermés, les rouvrit pour répondre mais changea de tactique immédiatement. Pendant quelques secondes, il la regarda attentivement.

- "Quoi ?", demanda Bulma.

- "Je me demandais lequel des animaux du jardin vous avez dû tuer pour te mettre tous ces poils bleus sur la tête." Et il ferma à nouveau les yeux, apaisé. Depuis son arrivée, il avait voulu le lui dire mais c'était le moment parfait. Tout de suite, arriva ce qu'il espérait :

- "Qu'as-tu dit ?", cria la scientifique. - "Je suis extraordinairement belle ! Que dis-je, belle ?" Elle ouvrit les bras indignée. - "Je suis spectaculaire ! Comme si tu t'y connaissais en matière de coiffure à la mode de toute façon !" Le prince resta impassible et la jeune femme comprit qu'elle n'avait pas réussit à provoquer ce qu'elle voulait par cette remarque. Elle croisa à nouveau les bras, furieuse, regardant un côté de la chambre. Elle respira profondément pour se calmer. - "Bah, cause toujours.", répéta-t-elle. Ses yeux bleus s'étaient baissés sans le vouloir sur le panier avec l'amure du guerrier. Sa colère s'envola instantanément. - "Ton armure est tâchée de sang, Végéta !", s'exclama-t-elle en la sortant. - "Est-ce que tu es blessé ?"

- "Ce sang n'est pas le mien.", répondit nonchalamment le prince qui avait toujours les yeux clos.

Bulma interpréta cela comme une tentative d'intimidation de sa part : - "On pourrait savoir ce que tu as fait là-bas, hein, fou ?"

En entendant cela, cette fois, il ouvrit les yeux. - "Rien qui te concerne, enquiquineuse !" et il se releva comme mû par un ressort pour commencer à se déshabiller en baissant la partie supérieure de son uniforme.

- "Bien sur que ça me concerne !", lui cria la scientifique sans se rendre compte qu'involontairement elle se trahissait par cette affirmation si véhémente. Elle vit comment les muscles de sa partie supérieure maintenant découverte se tendaient alors qu'il l'observait minutieusement.

- "Pourquoi ?", lui demanda-t-il, calme et intrigué.

- "Quoi ?" Elle s'attendait à ce qu'il continue à crier, pas à ce qu'il prenne ce ton de voix presque apaisé.

- "En quoi ça t'intéresse ce que je pouvais faire là-bas, hein ?", répéta-t-il en levant le menton et fronçant encore plus les sourcils.

Si pendant un instant elle parut pensive, immédiatement elle se reprit et se campa, les mains sur les hanches : - "Parce que tu avais emmené mon vaisseau, pourquoi d'autre sinon ?"

- "Arrête de t'inquiéter pour ma chambre de gravité et inquiète-toi plutôt pour cet insolent que tu as en bas.", lui dit-il en s'asseyant sur le lit et enlevant une de ses botes.

- "Cet insolent est mon fiancé ! Tu ne te souviens pas de qui il est ?"

- "Non.", mentit-il sereinement en se dépouillant de son autre botte.

- "C'est incroyable !", s'exclama la scientifique en écartant les bras.

- "Celui qui est en bas est un insolent.", dit-il en se levant tranquillement et en se dressant devant elle. - "Et un lâche.", précisa-t-il en croisant les bras.

- "Il n'est pas lâche !" De toutes les fois où il l'avait vue s'emporter, celle-ci était la plus spectaculaire. - "Il s'est battu contre des gens méprisables comme toi pour nous sauver !", vociféra-t-elle si fort que son visage rosit.

Végéta ferma les yeux pour se concentrer. Sans cela, il allait lui tordre le cou lentement et cela ne convenait pas. Encore une fois, il se souvint de Kakarot et il désira comme jamais qu'il soit ici pour pouvoir défouler toute la furie que cette femme vulgaire le forçait à contenir.

- "Ecoute-moi, humaine.", commença-t-il à dire en gardant son calme. Il ouvrit les yeux et vit que la jeune femme avait les bras croisés et soutenait son regard. C'était comme si elle attendait vraiment une explication à cette conversation absurde. Il continua : - "J'ai croisé des milliers de guerriers et je peux t'assurer que celui qui est en bas te prouvera tôt ou tard qu'il est un lâche." Tout au long de sa sombre vie, il avait connu toutes sortes d'hommes et il lui plaisait de penser que c'était toujours dans la tension de la bataille que l'on connaissait leur vraie nature. Pour lui, celui d'en bas appartenait au groupe des faux courageux : des combattants qui se laissaient porter non pas par l'honneur d'appartenir à une race ou par le désir de se dépasser mais par le contexte de guerre dans lequel ils se trouvaient et ils pouvaient paraître courageux aux yeux des autres mais la triste vérité était qu'ils voulaient simplement impressionner leur entourage, se laissant contaminer par l'altération des émotions qu'inflige le combat. Ce genre de guerriers étaient dans les premiers à à tomber car normalement ils avaient tendance à trop se sur-estimer. Durant les batailles où il avait été mêlé, il avait pu le vérifier de nombreuses fois. Trop émotifs, agressifs et sans beaucoup de personnalité et d'intelligence. Et il semblait que celui d'en bas, le fiancé de la jeune femme, remplissait tous les critères.

Il attendit sa réponse, mais à sa grande surprise, si auparavant elle s'emportait jusqu'à l'exagération, maintenant elle semblait calme et un sourire apparut même sur son visage.

- "Et en quoi ça t'intéresse ?", dit finalement la scientifique en croisant les bras.

Là était sa réplique. En arrivant sur La Terre, le prince était conscient que dès qu'il la rencontrerait, ils se disputeraient. Et non seulement ils étaient en train de se disputer mais ils s'étaient plongé dans une nouvelle lutte de pouvoir qui caractérisait tellement leurs rencontres antérieures. Avec ce "en quoi ça t'intéresse ?", elle lui renvoyait la même question qui l'avait laissée k.o. juste avant. Et le pire, avec ce "En quoi ça t'intéresse ?", elle réussissait ce qu'il avait sous-entendu précédemment : suggérer que cela lui importait. Ils se dévisagèrent pour la énième fois depuis qu'ils s'étaient rencontrés. Tous deux se rendirent compte à l'instant que rien n'avait changé.

Comme elle, il sut sortir de cette impasse. - "Fais en sorte qu'il ne me dérange pas en voulant finir en héros."

- "Ce qui veut dire que tu comptes rester ?"

- "C'est encore une invitation, humaine ?"

- "Même sans ça, tu resterais de toute façon, non ?"

- "Pourrais-tu m'en empêcher ?"

- "Pourrais-tu m'y obliger ?"

- "Tu veux vérifier ?"

- "Tu veux m'y obliger ?"

- "Que ferais-tu pour... ?"

- "Pour t'en empêcher ?", lança-t-elle, terminant sa question. Il profita de l'interruption pour se diriger vers la salle de bain et elle le suivit du regard.

- "Souviens-toi que tu ne dois jamais..."

- "Si je ne dois jamais sous-estimer une femme, la prochaine fois, mets-en une vraie devant moi !"

- "Je suis une dame !", cria-t-elle indignée, le voyant s'éloigner pour clore la discussion. - "Et il n'est pas un lâche !", s'exclama finalement la jeune femme.

Végéta la regarda du coin de l'oeil avant de fermer la porte du pied.

- "Cause toujours !" Et il ferma la porte.

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- "Prétentieux !", dit Bulma en arpentant le couloir. - "Et en plus, il m'imite !", cria-t-elle toute seule. - "Maudit saïyen arrogant et vaniteux !" Elle se tourna face à l'escalier. - "Je devrais prendre son uniforme et le lui brûler !" Soudain, elle s'arrêta, un rictus sur les lèvres. Elle revint sur ses pas pour retourner dans la chambre du prince. "Ah, tu vas voir !', pensa-t-elle.

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En descendant à la cuisine, elle tomba sur sa mère qui tapotait sur l'ordinateur central et sur une foule de robots ménagers qui allaient d'un bout à l'autre, se cognant contre les meubles. Madame Brief leva les yeux et en apercevant sa fille, elle abandonna ce qu'elle faisait pour s'approcher d'elle et la prendre dans ses bras :

- "Il est revenu !", dit-elle. "Ma fille ! Le prince est revenu !" et elle la serra encore une fois dans ses bras, éperdue d'émotion.

- "Ne t'excite pas tant, maman, il est juste venu pour se battre avec Goku et après, il s'en ira.", lui dit-elle en se libérant de l'étreinte de sa mère, et, tout en évitant les petits androïdes, elle s'installa devant l'ordinateur. "Il restera ?", pensa-t-elle.

- "Il restera.", s'exclama sa mère en la regardant. On aurait dit qu'elle avait lu dans ses pensées. - "Il ne s'en ira pas, tu trouveras bien quelque chose pour ne pas qu'il parte !" Maintenant, c'était la blonde qui évitait les petits androïdes qui s'éparpillaient en formation pour entrer dans leur habitacle.

- "Où est Yamcha ?", demanda-t-elle en regardant le jardin par la fenêtre. Elle avait choisi depuis longtemps d'ignorer sa mère quand elle recommençait avec son obsession pour Végéta. D'un autre côté, elle savait qu'elle avait une conversation à poursuivre avec son fiancé, et le plus tôt serait le mieux.

- "Il est monté à l'étage avec Krilin.", lui répondit sa mère en sortant d'un meuble un plateau rectangulaire.

- "Avec Krilin ?" Elle fixa son regard à nouveau sur la blonde.

- "Je l'ai entendu l'appeler par téléphone, ma petite chérie, et il avait l'air très inquiet.", commença à expliquer sa mère en ouvrant le frigo pour en sortir quelques gâteaux.

- "Il lui a dit qu'il avait besoin de lui ici sans faute." En disposant les gâteaux sur le plateau, elle ne remarqua pas l'expression de dégoût qu'affichait maintenant sa fille. - "Mais tu sais bien que je n'aime pas écouter les conversations des autres, ma puce."

En écoutant cette dernière affirmation, la jeune femme revint à elle-même et resta immobile à l'observer fascinée. - "Oh, maman, tu es en incroyable." Elle s'approcha d'elle en souriant, lui donna un baiser et se retourna pour monter l'escalier. Elle ne pouvait rien faire d'autre que de baisser les bras face au sans-gêne avec lequel sa mère avait sorti ce mensonge dont elle avait été la première à souffrir tant de fois.

- "Bulma !", l'appela-t-elle avant de la perdre de vue.

- "Oui ?", demanda la scientifique du bas de l'escalier.

- "Ton père et moi allons préparer un barbecue pour fêter le retour du prince. Préviens tes amis, d'accord ?"

- "Très bien.", répondit-elle en montant les escaliers. -"Je suis sûre qu'ils rêvent de fêter ça."

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En montant les escaliers, elle entendit son fiancé et Krilin qui discutaient sur la terrasse centrale et elle les rejoignit. Il fallait qu'elle parle à Yamcha. Elle le devait après leur dispute et surtout après la rencontre avec Végéta qui l'avait sûrement beaucoup déconcerté. Il ne l'avait jamais vue avant interagir avec le prince et elle était sûre que sa façon de traiter le saïyen désorientait les autres.

"Ah, les hommes !", se dit-elle. "Cela va être compliqué de les avoir tous les deux ici."

Et alors lui revint son interrogation précédente : "Il restera ?'" Et, sceptique, elle se prépara à sortir sur la terrasse.

- "Alors ce n'était que Végéta.", soupira le petit guerrier. - "Je suis venu le plus vite possible en pensant que Goku était revenu."

- "A ce que je sais,", commenta son fiancé, "il est juste venu pour se battre contre lui."

- "J'espère juste qu'il n'est pas venu pour nous faire des ennuis.", ajouta Bulma en les rejoignant.

Yamcha, en l'entendant, se tourna vers elle et lança : - "Ça, nous ne pouvons pas le savoir." Ce fut sa façon de lui confirmer au cas où elle en aurait douter qu'il était toujours en colère contre elle.

La tension entre eux fut interrompue par celui auquel ils s'attendaient le moins, avant d'augmenter puissance mille : - "Eh, femme !", entendirent-ils crier depuis l'extérieur. - "Femme terrienne ! Viens ici tout de suite !" Chacun d'eux avala sa salive, tous, sauf la jeune femme :

- "Mon nom est Bulma ! Ne me dis pas que tu ne l'as pas encore retenu ? Appelle-moi par mon nom, grossier personnage !"

- "Qu'as-tu fais de mon uniforme ?"

- "Je l'ai mis dans la machine à laver parce qu'il était très sale ! Je t'ai laissé des vêtements propres." Elle se retourna pour regarder ses amis qui se maudissaient de devoir rester ici à tout écouter, convaincus qu'à tout moment un rayon de puissance allait traverser le mur et les désintégrer instantanément. Etre là et entendre une discussion sur la lessive entre le Prince des Saïyens et Bulma était trop perturbant pour eux, mais alors la jeune femme, d'un regard chercha leur complicité et termina en disant : "Si tu n'en veux pas, tu n'as qu'à te promener tout nu." et elle leur fit un clin d'oeil. Ils ne purent s'empêcher de rire à gorge déployée. Même Yamcha se surprit à rire. C'était clair, sa fiancée était une femme extraordinaire.

Et comme si la situation n'était pas déjà assez comique, le prince apparut avec une chemise rose et un pantalon jaune.

- "Oh, Végéta, ce que tu es chou !", s'exclama Bulma provocant un rire spontané de toutes les personnes présentes. Cependant, le moment de détente se termina brutalement :

- "Taisez-vous, si vous tenez à la vie !" Et tous obtempérèrent immédiatement. Pendant un instant, ils avaient oublié que devant eux se tenait le Prince de la race la plus cruelle du cosmos, qui serrait les poings en comptant les secondes qui restaient à vivre à ces misérables humains.

Bulma sut tout de suite quoi faire : - "Végéta, pourquoi ne restes-tu pas ici jusqu'au retour de Goku ?" Avec cette question, elle obtint ce qu'elle voulait : que le saïyen se déconcentre et que l'idée d'un massacre disparaisse de son esprit. Yamcha en resta bouche bée. Elle était en train de le refaire à nouveau, elle l'invitait à rester et savait ce que cela impliquait. Végéta parut abasourdi et détourna les yeux, comme pour éviter le regard de la scientifique. Bulma continua tranquillement : - "Tu n'as pas d'argent et si tu restes tu seras le premier au courant de son retour." Et elle recommença à fixer le prince droit dans les yeux.

Ils étaient tous en haleine. Dans tout ce chaos, tout pouvait arriver mais ce qu'ils attendaient le moins arriva : le prince, qui pendant un instant regarda avec répugnance le fiancé de la jeune femme, se détendit et parla : - "J'ai faim." Et il se dirigea vers le couloir. "Intéressant", pensa-t-il en sortant par la porte. Il ne se rendit pas compte que Puar et Krilin s'étaient bâillonnés mutuellement pour ne pas rire. Dans le dos de la chemise du guerrier, il était écrit : Bad Man.

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Voyant le saïyen sortir, Yamcha lança la question qui lui brûlait les lèvres : - "Pourquoi l'as-tu encore invité ?"

- "Ma mère est en bas.", dit Bulma, ignorant la question. Ce n'était ni le moment, ni le lieu pour se disputer avec son petit ami. - "Je dois aller avec lui.", ajouta-t-elle en se tournant vers la porte.

- "Ça alors, Bulma," commença à dire Krilin. - "On dirait presque que tu ne peux pas te passer du Prince des Saïyens, hein ?" Et il rit, s'attendant à ce que les autres le suivent. Yamcha se leva pour regarder le jardin, vexé.

- "Qu'est-ce que tu n'as pas compris quand j'ai dit que ma mère était en bas, imbécile ?", lui cria son amie, mortifiée. Elle avait trouvé cette plaisanterie déplacée et elle croisa les bras en observant son petit ami qui lui tournait le dos.

- "Allons, allons...", tenta Krilin pour la calmer en se faisant tout petit et en se demandant ce qui avait échoué dans sa blague.

- "Je disais juste que..."

- "Descendez nous rejoindre dans peu de temps.", l'interrompit la jeune femme. - "Mes parents veulent faire un barbecue dans le jardin." Et elle se tourna non sans avoir avant jeté un ultime coup d'oeil à son fiancé toujours de dos et silencieux. "Cela va être compliqué.", se dit-elle à nouveau.

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En arrivant à la cuisine, Bulma vit Végéta assis à table à la même place que depuis le premier jour de son arrivée chez elle. Il mangeait des petits gâteaux sans s'arrêter et sa blonde mère l'observait avec un éclat spécial dans les yeux. "Génial !", se dit-elle en regardant sa mère, "Elle est passée de l'intérêt à l'adoration absolue." Et elle ne put éviter de se souvenir de la première rencontre entre eux dans ces mêmes lieux.

- "Ma petite chérie !", s'exclama la blonde en avançant vers elle. - "J'allais aider ton père avec la viande." Elle se tourna pour regarder à nouveau le saïyen et ajouta : "N'est-il pas irrésistible habillé comme ça ?" Et elle fit un clin d'oeil à sa fille tout en se dirigeant vers la sortie. Végéta leva lentement la vue vers la femme blonde avant de regarder la jeune femme. Il la vit sourire sans détourner le regard de lui.

- "Je lui ai dit la même chose.", répondit Bulma, immédiatement suivie par le grognement du prince.

La jeune femme commença à s'approcher en l'observant. - "Tu ne nous soupçonnes plus de vouloir t'empoisonner ?", lui demanda-t-elle en sortant une bouteille de jus de fruit du frigo. Son mutisme l'invita à poursuivre. - "Mes parents préparent un barbecue pour le déjeuner. Mes amis iront et tu devrais y aller aussi." Elle s'assit à l'autre bout de la table et but.

- "Je ne pense pas me mélanger à d'autres humains.", fut la réponse concluante de Végéta.

- "Nous savons tous les deux que tu ne t'alimentes pas seulement de gâteaux alors..." Elle reprit son verre pour boire, en lui adressant un grand sourire.

Le prince interrompit son ingestion de nourriture pour l'observer. C'était la femme la plus pénible qu'il ait jamais vue. - "Je m'alimente de beaucoup de choses, humaine.", lança-t-il avant de retourner son attention sur les petits gâteaux.

Bulma vit de sa chaise la tâche de meringue qu'il avait sur la joue. - "Dommage, parce qu'il y aura de la viande.", rétorqua-t-elle en se levant de son siège. Elle commença à marcher vers lui, qui la regardait avec suspicion. - "Et tu adores la viande.", dit la jeune femme en prenant une serviette de sur le plan de travail. - "Et tu peux l'accompagner de cette sauce tomate que tu aimes tant." Elle était déjà à son côté quand il lui saisit le poignet d'un mouvement sec.

- "Qu'est-ce que tu fais ?", lui demanda le saïyen, plus étonné qu'en colère.

Elle se figea, perplexe et étudia la scène. "Qu'est-ce que je fais ?" Végéta avait arrêté au vol sa main qui allait directement lui essuyer la joue et Bulma ne s'était même pas rendue compte de ce qu'elle était en train de faire. Elle réagit en se libérant de sa prise : - "Eh bien, j'allais te donner une serviette pour que tu t'enlèves cette ridicule tâche que tu as là !" Et elle laissa la serviette sur la table. - "Que crois-tu que j'allais faire sinon ?" et elle fit volte-face avec mauvaise humeur pour retourner à sa place sans remarquer le froncement aigu des sourcils du prince. Elle voulut changer immédiatement de sujet de conversation : - "Après le déjeuner j'irai voir le désastre que tu as dû causer dans mon vaisseau avec ton parfait atterrissage.", commenta-t-elle en allant vers la porte.

- "Ce parfait atterrissage est de ta faute !" Son commentaire avait fait bondir de sa chaise le saïyen.

Bulma se tourna pour l'affronter. Elle n'allait pas le laisser insinuer que son vaisseau n'était pas parfait.

- "De ma faute ?"

- "Oui, de ta faute !", vociféra-t-il en la montrant du doigt. - "Ce maudit décompensateur de freinage ne répondait pas et ne réglait plus la pression du propulseur !"

Que le prince lui parlât à elle, une éminente scientifique en utilisant ces termes, la surprit car cela sous-entendait qu'il s'y connaissait en mécanique aérospatiale. Immédiatement, elle redevint la Bulma Brief de toujours : "Tu as touché à mon vaisseau ?" et elle se précipita à travers le jardin vers sa création.

- "N'imagine même pas que je vais te laisser y entrer !" Végéta la suivait à pas rapides. Alors qu'il débattait entre lui lancer un rayon de ki ou l'attraper dans ses bras pour l'empêcher de rentrer dans son vaisseau, elle s'arrêta net en entendant dans son dos la voix de Yamcha du fond du jardin :

- "Bulma, il se passe quelque chose ?"

- "Tout va bien, trésor, ils se disputent juste comme d'habitude." Elle entendit la voix joyeuse de sa mère.

Son petit ami venait de descendre au jardin pour profiter comme tout le monde du barbecue. Il ne les avait pas trouvés dans la cuisine. Par sa voix, elle comprit qu'il voulait prendre sa défense. Elle sut qu'elle devrait remettre sa discussion avec Végéta à plus tard car si elle continuait à le défier, Yamcha tenterait d'intervenir et il avait toutes les chances de perdre contre le Prince des Saïyens. Elle se tourna pour répondre mais le saïyen la devança :

- "Rien qui t'intéresse, idiot." Végéta, derrière elle, s'était déjà retourné et avait croisé les bras pour fixer son petit ami. Il ne supportait pas cet humain avec ses questions absurdes.

- "Que dis-tu ?", demanda le guerrier en serrant les poings. "Tu n'es qu'un..."

- "Yamcha !", lui cria Bulma pour qu'il arrête et ensuite elle se plaça près du prince qui continuait à dévisager le guerrier. - "Végéta.", Elle essayait de calmer le saïyen en adoptant un air faussement tranquille. - "Que dirais-tu si nous laissions les problèmes du vaisseau pour plus tard ?" Le prince fut surpris que cette femme exaspérante et criarde changeât de ton pour lui parler avec une voix posée et douce :

- "Mangeons et après je verrai ce que je peux faire pour l'améliorer pour toi ?"

Le prince comprit immédiatement ce que la jeune femme était en train de faire. Un nouveau marché. S'il laissait passer l'incartade de son petit ami, elle lui réparerait la chambre de gravité. Et mieux encore, elle lui l'améliorerait. Il sourit de côté et se dirigea vers la table sans cesser de regarder l'humain.

Yamcha recula, pensant sa dernière heure arrivée et soupira de soulagement en voyant Végéta s'asseoir et croiser les bras d'un air dédaigneux. Sa fiancée suivit le prince jusqu'à la table et le laissant là, elle s'approcha de Yamcha pour l'embrasser sur la joue. Elle voulait lui signifier que bien qu'elle lui ait crié après, elle était de son côté. Son petit ami la regarda irrité avant de s'asseoir à son tour à la table.

Les parents Brief se sourirent en préparant les pics à brochettes et la blonde s'approcha de sa fille pour lui chuchoter : - "Tu sais t'y prendre, ma petite chérie.", avant d'ajouter face au jardin : - "Bonjour, cochonnet !"

Ils regardèrent tous dans la direction qu'elle avait indiquée. Derrière un arbre, on apercevait une casquette et une moitié d'oreille rose tombante. En écoutant l'exclamation de la maîtresse de maison, ils surent qu'elle désignait Oolong puisqu'elle l'appelait toujours ainsi. Elle était incapable de retenir son nom. - "Approche-toi pour manger, voyons ! Ne sois pas timide !" Ce qu'ils comprenaient tous pour le témoignage de l'infinie terreur que ressentait Oolong pour le prince des Saïyens, elle le prenait pour de la timidité, une absurde timidité, puisque leur ami porcin était tout sauf timide.

- "Tiens, c'est Oolong, qui l'a prévenu ?", demanda Puar.

- "Krilin l'a appelé avant de quitter Kame House.", répondit Yamcha en se servant une bière tâchant d'oublier ce qui venait de se passer.

- "Oolong ! Arrête de faire l'idiot et approche !", lui cria Bulma en aidant son père à piquer les légumes et les morceaux de viande sur les brochettes.

- "Krilin ne m'avait pas dit qu'il y aurait d'autres invités.", dit le multiforme en s'approchant en tremblant et en essayant de ne pas regarder le saïyen qui gardait les yeux fermés en signe de profonde apathie et concentration. C'était comme s'il avait été absent et Bulma l'interpréta comme le profond mépris qu'il ressentait à se retrouver là assis entre des humains, dans cette scène quotidienne et mondaine.

- "Si on te l'avait dit...", reprit la jeune femme en se dirigeant à Oolong, "je suis sûre que tu ne serais pas venu, pas vrais les amis ?" Mais personne ne répondit à la plaisanterie avec laquelle elle comptait faire diversion et calmer l'ambiance. Yamcha, comme Végéta, regardait le sol, l'air absorbé. - "Que se passe-t-il ?", demanda la scientifique. Elle ne reçut aucune réponse. Elle observa le prince. Il serrait les poings à tel point que toute la musculature de son bras se dessinait comme jamais. D'où elle était elle pouvait voir de la sueur apparaître sur son front. "Mon Dieu", pensa-t-elle, "c'est tellement insupportable pour lui d'être ici parmi nous ?"

- "Végéta, je t'ai apporté la sauce tomate que tu aimes.", lui déclara-t-elle en plantant un morceau de viande sur un pic. Encore une fois, il semblait qu'elle devait intercéder pour les autres face à la sociopathie du saïyen.

Il ne parut pas l'entendre car il murmura : - "Freezer..." Et il se leva de sa chaise pour taper du poing sur la table. - "Cet imbécile de Kakarot n'a pas été capable de l'éliminer alors qu'il en avait l'opportunité !"

Cela laissa perplexes tous ceux qui étaient présents autour de la table et qui se demandaient d'où venait une telle exaltation de la part du saïyen. Ils s'attendaient à tout venant du cruel Prince des Saïyens mais ils ne comprenaient pas de quoi il parlait. Seul Yamcha semblait avoir compris :

- "Tu es vraiment sûr que ce ki appartient à Freezer ?", lui demanda-t-il.

- "Tu crois que je peux commettre une erreur comme toi ? Tu n'es qu'un débutant.", répondit avec indifférence le guerrier.

- "Qui traites-tu de débutant ?" Yamcha se leva pour affronter l'insulte.

- "Végéta, voici la sauce tomate que tu m'as demandée pour ta viande.", l'interrompit pour la énième fois Bulma. Elle n'avait aucune idée de ce qu'ils disaient mais comme encore une fois ils semblaient tous deux prêts à en venir aux mains, elle n'avait pas d'autre option que de faire ce en quoi elle était en train de devenir une experte : créer une diversion pour calmer le saïyen. Lui rappeler qu'il était toujours dans sa maison et qu'il avait passé un marché. La sauce tomate fonctionnait comme un code entre eux.

Végéta la regarda un instant avant de s'envoler soudainement et disparaître. Il venait tout simplement de disparaître. Il les laissa là à regarder le ciel.

Tous, déconcertés, ne surent que dire devant tout ça sauf Oolong : - "J'ai la sensation que si la Terre disparaissait, Bulma survivrait.", déclara-t-il en un murmure. Mais le silence était tel depuis la fuite du prince que tous l'entendirent clairement. En un bref instant, ils étaient passés de l'attente d'un succulent barbecue à une incertitude maximum.

- "Yamcha, que se passe-t-il ?", demanda la scientifique à son fiancé. Les autres continuaient à regarder la traînée de puissance que le prince avait laissée dans l'air.

- "C'est Freezer, il est revenu.", répondit son fiancé, extrêmement affecté.

- "Freezer ?" Puar, comme les autres, n'en revenait pas.

- "Qui est Freezer ?", demanda madame Brief, se remettant du choc. - "Et pourquoi laisses-tu le prince s'en aller, ma petite chérie ?", lança-t-elle à sa fille, presque sur un ton de reproche.

- "Oh, par le Tout-Puissant ! Nous sommes dans le pétrin.", raisonna tout haut la jeune femme, en lâchant la brochette sur une assiette, l'air pensive.

- "On dirait qu'il se dirige vers les montagnes du nord.", indiqua Yamcha l'oeil rivé sur l'horizon. - "J'y vais !" et il s'élança laissant la même traînée que le prince et suivant la même direction.

Après quelques secondes de désorientation, ce fut monsieur Brief qui ouvrit la bouche voyant que sa fille se dirigeait vers le laboratoire. Il sut immédiatement pourquoi elle se rendait là-bas. - "Ma fille, je crois que tu devrais..."

- "Je vais aller à sa recherche, papa.", l'interrompit la jeune femme sans se tourner pour lui répondre.

- "A la recherche de qui ?", la questionna sa mère avec un sourire aux lèvres : - "De Végéta ou de Yamcha ?" Pour elle, tout ceci était très amusant.

Sa fille, cette fois, se tourna et lui répondit : - "De Freezer." et elle entra dans le laboratoire à la recherche d'un radar.

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MessageSujet: Re: Sur le toit - En el techo   Sur le toit - En el techo - Page 2 I_icon_minitimeJeu 11 Nov - 17:32

vite la suite
par contre ses qui puar ?
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MessageSujet: Re: Sur le toit - En el techo   Sur le toit - En el techo - Page 2 I_icon_minitimeJeu 11 Nov - 17:34

Plume , le petit chat qui est toujours avec Yamcha Wink
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MessageSujet: Re: Sur le toit - En el techo   Sur le toit - En el techo - Page 2 I_icon_minitimeJeu 11 Nov - 17:36

merci de la reponse
sinon la suite Smile
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MessageSujet: Chapitre 7   Sur le toit - En el techo - Page 2 I_icon_minitimeJeu 11 Nov - 17:44

CHAPITRE 7. Partie 1

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- "Piccolo, attends !", l'appela Goku de derrière. Le namek réduisit sa vitesse de vol pour savoir ce qu'il voulait, même s'il le devinait déjà car depuis leur envol, Goku semblait nerveux, comme s'il voulait poser une question et il savait ce qui devait passer par la tête du saïyen.

Il lui jeta un coup d'oeil pour lui signifier qu'il avait toute son attention. - "Je voulais te parler avant d'arriver chez moi.", lui confia-t-il en vérifiant par dessus son épaule que Gohan était assez loin en arrière.

- "Si tu as l'intention de me parler du secret de la naissance de ce garçon, je te préviens que cela ne m'intéresse absolument pas.", fut la remarque cinglante qui sortit de sa bouche verte.

- "Hein ?" Goku ne comprenait pas comment Piccolo avait pu deviner son intention. Il insista : - "Mais tu ne trouves pas ça incroyable qu'il soit le fils de ... ?"

Il ne le laissa pas terminer sa question : - "Je t'ai dit que ça ne m'intéressait pas."

- "C'est que je n'arrive pas à comprendre comment Bulma et Végéta..." Et il s'interrompit pour y réfléchir pour la centième fois depuis la fin de sa conversation avec ce mystérieux jeune garçon. - "Je n'arrive pas à comprendre, vraiment, c'est sûrement venu de Bulma, vraiment, parce que je n'imagine pas Végéta..." Il éclata de rire soudain, avant de continuer : - "C'est vrai, je n'ai jamais courtisé Chichi et elle se plaint toujours qu'il faut savoir traiter une dame et d'autres choses encore plus bizarres."

A nouveau, il fut interrompu : - "Je suppose que les femmes doivent être le point faible des saïyens."

Son ami rit en continuant à voler. - "Oui, mais de Végéta ?"

Piccolo en resta sans voix. Évidemment, lui aussi avait été surpris par la révélation du secret de ce jeune homme. Il donnait l'impression d'être un gamin timide et noble, et bien que Piccolo veuille le nier, il y avait repensé de nombreuses fois depuis la révélation. - "Comment était-il possible que l'union de deux êtres aussi puissants et autoritaires, orgueilleux et vaniteux, puisse donner un garçon aussi normal avec, qui plus est, des qualités admirables ?", se demandait-il depuis. A sa connaissance, il fallait que les deux corps s'assemblent pour créer la vie à l'intérieur du sein maternel. Et en général, il fallait qu'il existe une attraction des deux corps, similaire à celle de deux aimants. Rien que de l'imaginer, cela lui donnait envie de se taper la tête contre les rochers. Il ne comprenait pas les humains. Il ne comprenait pas les saïyens. Il n'avait jamais pu les comprendre et cette nouvelle lui coupait à jamais toute envie de ne serait-ce que d'essayer.

Devant le silence de son ami vert, Goku continua ses élucubrations : - "D'après ce que m'a dit ce garçon, il est né avant l'arrivée des androïdes, ce qui veut dire..." Il réfléchit attentivement essayant de calculer et cherchant également le mot juste, "Ils... ils ont dû faire..."

- "N'essaie même pas de le dire." Pour lui, un namek, le sexe dépassait toute logique mais malgré tout, ce qu'il sous-entendait l'incommodait terriblement.

- "Ils doivent le faire pendant ces trois ans parce qu'apparemment Végéta va mourir, était mort ou..." Il s'arrêta en vol sans s'en rendre compte. - "Ce truc de changer le futur est trop compliqué ! Maintenant je ne sais plus si Végéta est mort, mourra ou s'il n'a jamais existé !", s'exclama-t-il pensif en se caressant le menton.

- "De quoi vous parlez ?" Gohan les avait rejoints quand Goku avait fait cette pause en vol en se mélangeant dans les temps des verbes.

- "N'essaie même pas de faire quelque chose pour que cela arrive.", ordonna d'un ton cassant Piccolo à son ami.

- "Mais je ne pensais rien faire.", mentit Goku.

- "De quoi parlez-vous ?", insista son fils.

- "Si tu t'en mêles, le futur changera et cet enfant ne naîtra jamais.", précisa le namek.

- "Mais de quoi parlez-vous ?" Pour Gohan, ce qu'ils disaient était totalement décousu.

Après quelques instants de réflexion, Goku parut convaincu : "Sois tranquille, je ne ferai rien." Et il en était vraiment persuadé. Ce serait dommage de modifier le futur et que ce gamin qui les avait sauvés ne naisse pas. "Mais Bulma et Végéta ?" Rien que d'y penser, il voyait l'image de deux météorites se heurtant dans l'Univers.

Il sourit et reprit son vol vers sa maison. Il oublia tout en se souvenant de sa femme et de la délicieuse cuisine qu'elle lui préparerait sûrement pour son retour, après les avoir réprimandés, lui, pour avoir tant tardé à revenir sur La Terre, et Gohan, pour être sorti de la maison sans donner d'explication. Il ne put s'empêcher de déglutir en imaginant dans quelle humeur serait Chichi.

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.

- "Hein ?" La remarque de la scientifique semblait avoir arraché le petit guerrier à ses pensés. - "Qu'est-ce que tu as dit ?"

- "J'ai dit que ce garçon mystérieux est très beau.", déclara la jeune femme sans cesser d'admirer le nouveau venu.

- "Je ne sais pas.", répondit perplexe le guerrier en posant un regard pensif sur le jeune aux cheveux lilas. - "En fait, je n'y connais rien en hommes."

- "Eh bien, il me parait très mignon." Et elle lança un sourire coquin au gamin qui les regardait de loin assis sur une pierre. "Et timide !", se dit-elle en remarquant que le garçon mystérieux devenait rouge de honte. Mais Krilin ne paraissait pas passionné par cette conversation car il s'assit, soupira et ferma les yeux.

Le silence s'était imposé pendant les deux heures et quelques qu'ils avaient à attendre ici et elle détestait le silence. Quand Gohan s'approcha de Piccolo et qu'ils se mirent à parler entraînement, elle se décida enfin à reprendre sa conversation avec son ami de petite taille mais cette fois, au sujet du prince :

- "Comme Piccolo, Végéta n'arrête pas de s'entraîner. Même ce matin, j'ai cru qu'il allait aller s'entraîner dans les montagnes vu que la chambre de gravité est complètement hors d'usage depuis son retour de l'espace."

- "J'imagine qu'il est obsédé par l'idée de vaincre, Goku, non ?", supposa Krilin. Et il poursuivit : - "Bon, tu sais bien à quel point il est orgueilleux, tout ça parce qu'il était un prince.", ajouta-t-il en regardant le saïyen.

Bulma, qui observait aussi l'impassible Végéta, remarqua quelque chose : - "Ecoute, tu ne trouves pas qu'ils se ressemblent ?"

- "De qui tu parles ?", demanda Krilin.

- "Je parle de ce garçon et de Végéta, regarde bien, ils se ressemblent beaucoup.", dit-elle, ses yeux allant du prince au jeune garçon et vice-versa.

- "Tu trouves ?" Le combattant chauve imita Bulma, ses yeux dansant du garçon au prince. - "Mouais, peut-être, mais leurs caractères sont complètement différents." Et cette affirmation se vérifia peu après quand leurs regards se croisèrent et que le prince ouvrit enfin la bouche :

- "Qu'est-ce que tu regardes ?", lança-t-il au jeune garçon, qui baissa les yeux au sol. - "J'ai quelque chose sur la figure ?" Et il continua, laissant clairement apparaître son exaspération : - "Si tu était vraiment un guerrier saïyen, mon apparence ne devrait pas t'étonner, non ?"

- "Oui.", murmura Bulma à Krilin retenant son envie de crier à Végéta qu'il était grossier.

- "Leur caractère est définitivement différent."

- "Ecoute, Bulma.", chuchota son ami chauve, "je sais que ce n'est pas le moment mais comment ça va entre Yamcha et toi ?" Ils étaient là depuis presque une heure, dans une étendue désertique au milieu de nulle part, entourés de pierres et l'ambiance était étouffante. C'est à peine s'ils dialoguaient entre eux, essayant de réaliser ce qui venait de se passer : Freezer avait été vaincu en moins de cinq minutes par ce gamin énigmatique et silencieux. Sans parler de la présence sur place du Prince de Saïyens qui continuait à provoquer chez eux une certaine crispation, quoique atténuée par son accoutrement. Quant à la seule personne qui n'était pas inquiète de la présence du cruel saïyen, c'est-à-dire Piccolo, il n'avait jamais été un moulin à paroles.

- "Eh bien..." Elle ne savait pas par où commencer. "Où en est ma relation avec Yamcha ?", se demanda-t-elle. - "Ça va, Krilin, c'est juste que parfois..." Et elle regarda le sol en essayant de clarifier les choses, plus pour elle-même que pour son ami.

- "Vous désirez un autre rafraîchissement ?" C'était le jeune aux cheveux clairs. Il s'était levé pour leur offrir une autre boisson.

.


o-o-o-o


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.

L'eau était froide. Il ne pensa même pas à enlever cet horrible accoutrement terrien avant de plonger. Il se laissa simplement tomber après avoir volé un long moment, tellement long qu'il avait presque fait le tour de la planète. Il se laissait porter par les vagues de l'océan, qui semblaient aussi furieuses que son âme et regardait les étoiles qui commençaient à apparaître. Il s'était passé tellement de choses ce jour qu'il avait besoin de temps pour tout récapituler.

"Qui était celui qui accompagnait Freezer ? Son père ? J'ai bien entendu ?" Il n'arrivait pas à y croire. Il avait passé la majeure partie de sa vie enchaîné à ce lézard et jamais il n'avait entendu parler de son père, surtout d'un père plus fort que lui. Il se rappela que cette canaille d'Orcan avait laissé entrevoir que quelqu'un d'autre tirait les ficelles de l'Univers, il se souvint même des paroles confuses qu'il avait dites avant que la porte du trône ne vole en éclats, mais jamais il n'avait imaginé qu'il s'agissait du père de Freezer. Cela ne lui avait même pas traversé l'esprit qu'il puisse avoir un père. C'était peut-être vrai alors que le vrai pouvoir restait dans l'ombre, là où personne ne le voyait. "Et qui possède le pouvoir maintenant dans l'Univers ?" Apparemment, le clan du lézard était tombé et personne ne pourrait le relever, "à condition qu'il n'y ait pas quelqu'un d'autre derrière Cold, évidemment." Cette hypothèse lui paraissait peu probable. Il pensa qu'une guerre pour le contrôle du cosmos allait éclater, dès qu'ils apprendraient la mort de Cold. Il fallait s'attendre à voir apparaître à tout instant des troupes impériales ou celles d'une quelconque famille venues vérifier la mort du père de Freezer. "Le savaient-il ? Connaissaient-ils l'existence du père ?", se demanda-t-il. Tant de choses lui échappaient qu'il se sentait maladroit et un peu perdu. Une seule chose était claire, c'est qu'il y aurait une lutte pour le pouvoir. "Oui.", se dit-il, "les familles devront s'affronter maintenant qu'aucune d'entre elles ne surpasse les autres. Je pourrais régner sur toutes." Un saïyen, comme cela avait toujours été. Un saïyen dirigeant l'espace, que tous craindraient, devant lequel tous s'inclineraient. Le Prince Végéta, ainsi que cela aurait dû être. L'unique capable de vaincre ceux qui oserait changer l'ordre des choses, comme l'avait fait Freezer, plusieurs années auparavant. Et encore une fois, la question qui le tourmentait le plus lui revint en tête : "Pourquoi dans cette planète sans intérêt surgissaient des êtres aussi puissants ? Kakarot, son fils, ce jeune énervant, et maintenant des androïdes créé par un esprit originaire de cette même Terre." Cela, oui, le mettait hors de lui. "Qu'a donc cette planète pour que Freezer lui-même y ait trouvé la mort ?", s'interrogeait-il encore et encore.

Mais le lézard n'avait pas été vaincu de sa main. - "Maudit sois-tu, Kakarot ! Maudit sois-tu un million de fois !", cria-t-il au ciel bleu nuit. Et maintenant, quand il aurait pu se venger, quand il aurait pu se mesurer à nouveau à la bête blanche et rétablir l'ordre du monde, apparaissait un jeune aux cheveux lilas qui l'éliminait en moins d'une minute. - "Avec une simple épée !", s'exclama-t-il, furieux. "Qui était-il ? Qui ? Qui était ce gamin et pourquoi pouvait-il se transformer en super-saïyen ?" Encore cette question qu'il s'était posée des milliers de fois depuis qu'il avait quitté cet endroit rocailleux, abandonnant sur place tous les terriens. Sa colère était si grande qu'il dût ravaler les larmes qui menaçaient de couler de ses yeux. Il serra les poings et remarqua que l'eau était moins froide à cause de la chaleur qui émanait de son corps et de la fureur contenue qui voulait sortir de l'intérieur.

Il enleva ses chaussures et les jeta à la mer avec indifférence et commença à plonger. L'eau froide lui avait toujours fait du bien. Cela avait été une rude journée. Trop d'émotions, trop d'interrogations sans réponse. Au loin, il aperçut un bateau, sûrement un bateau de loisir pour humains. Il retint son envie de le détruire d'une attaque. Son apathie prit le dessus. Il se sentait faible. Faible et dégoûté de lui-même. - "Pourquoi sont-ils plus forts ? Pourquoi ?" Il avait à nouveau adressé ses questions au ciel. Encore une fois, sa gorge se nouait. Il replongea sous l'eau et nagea quelques minutes. Il enleva cette stupide chemise rose que l'humaine lui avait fournie et la regarda dériver au loin. Il s'allongea sur l'eau et regarda les étoiles. Après quelques instants de respiration profonde, il se calma. C'était curieux comme la contemplation des étoiles parvenait toujours à le calmer. Il l'avait fait quelques fois depuis son arrivée sur Chikyû. Chaque fois qu'il ne pouvait pas s'entraîner ou qu'il se sentait trop fatigué, il montait sur le toit de cette maison, s'allongeait sur le matelas et regardait simplement les étoiles. Cette planète ne possédait aucun satellite qui puisse le convertir en ozaru et grâce à cela, le cosmos brillait de mille feux. Les lumières de la ville dans laquelle se trouvait cette résidence de fous privaient de profondeur ce ciel nocturne et c'était dommage.

Soudain, l'un des millions de scintillements qu'il pouvait contempler le fit sursauter et changer de position dans l'eau. - "Végétaseï !", s'exclama-t-il. "Depuis cette planète si éloignée, je peux la voir !", se dit-il. Et pour la première fois depuis son arrivée dans ce monde, il se réjouît d'être là. Il refit le calcul stellaire. Si, aucun doute, c'était bien sa planète natale. Et soudain, une sensation le traversa de part en part. Il ressentit ce qu'il éprouvait chaque fois qu'il repensait à sa planète mais au centuple devant l'éclat de son monde. Un mélange de joie et de tristesse l'inonda comme tant de fois en se rappelant ses origines. Ses forces lui revenaient. Sa respiration reprit de la vigueur et il s'emplit d'énergie à l'instant. C'en était assez de se lamenter. Assez de doutes sans réponses. - "Je suis le Prince de Vegetasei !", cria-t-il en s'élevant dans les airs et en provoquant un brusque mouvement ascendant des eaux. "Je me préparerai !", se disait-il sur le chemin de la maison des terriens. "Je me préparerai pendant ces trois ans si durement que j'anéantirai ces androïdes, j'affronterai Kakarot, je détruirai cette minable planète et je régnerai enfin sur l'Univers." Comme cela aurait toujours dû être. Comme cela n'aurait jamais dû cesser d'être.

.

o-o-o-o


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- "Tiens, Yamcha, une boisson."

- "Je n'ai pas soif, Bulma.", répondit-il sans enthousiasme, repoussant la canette de devant son visage. - "Pourquoi tu ne la lui offres pas à lui ?", demanda-t-il en regardant Végéta.

La scientifique soupira et s'assit à côté de lui. - "Je ne crois pas qu'il soit fan de boisson gazeuse.", déclara-t-elle en observant pour la énième fois le prince. - "Même si ça lui ferait du bien, tu ne crois pas ? Peut-être que si je lui la versait sur la tête, ça lui rabaissera son caquet et même sa coiffure en pétard."

Son fiancé, qui voulait pourtant continuer à manifester sa colère après tout ce qui s'était passé ce jour-là, fut forcé de rire bien malgré lui. Tout de suite son éclat de rire s'étouffa. L'angoisse qu'il avait ressentie à peine plus d'une heure auparavant en sachant qu'il allait mourir à nouveau le tenait dans son étau depuis leur arrivée dans ce désert de pierres.

- "Nous n'allons pas mourir.", lui dit-elle en le regardant fixement. - "Freezer a été vaincu."

- "Je sais que nous n'allons pas mourir. Mais nous le serions si ce garçon n'était pas arrivé.", répondit Yamcha, le regard toujours rivé au sol. Il leva les yeux pour lui faire comprendre ce qu'il pensait : - "Je suis déjà mort une fois."

- "Et c'était comment ?", lui demanda Bulma presque souriante en s'asseyant plus confortablement sur le rocher.

- "Comment ça ?" Son fiancé l'observait, incrédule. Il lui paraissait incroyable que cela ne provoque pas en elle une peur incontrôlable. - "Je te l'ai déjà raconté mille fois..."

- "Tu m'as raconté que tu avais fait la queue après avoir assisté au Ciel à la bataille finale contre Freezer mais tu ne m'as pas dit si tu avais vu quelqu'un d'intéressant ou si..."

- "Si j'ai vu quelqu'un d'intéressant ? Tu me le demandes sérieusement, Bulma ?" Une moue d'irritation se dessinait sur son visage.

- "Je ne sais pas, Yamcha, je ne suis jamais morte.", répondit tranquillement la scientifique, ne voulant pas s'attarder sur l'hystérie qui de nouveau envahissait son fiancé. Il se rendit compte tout d'un coup que sa gorge était sèche.

- "Bois cette canette." Et il la prit des mains de sa fiancé pour l'ouvrir et commencer à la boire en regardant le prince des saïyens.

Bulma recommença à observer l'homme assis à ses côtés. Elle se repassa en boucle la scène chez elle où Végéta avait traité ce dernier de lâche. Elle se souvint du moment où à peine arrivés sur ces lieux, Yamcha avait joué les médiateurs entre Ten-Shin-Han et le prince et celui-ci s'était retourné et l'avait défiée du regard. Des yeux, il semblait dire "je te l'avais bien dit" avec morgue. Il n'avait eu qu'à esquisser ce demi-sourire qui lui était si personnel pour qu'elle capte l'idée instantanément. Elle était peut-être devenue la seule à pouvoir dire tout haut qu'elle connaissait un peu ce saïyen grincheux. Même s'il lui restait encore tout un monde à découvrir sur lui. Toujours arrogant, toujours seul, toujours à vouloir tout contrôler. Il fallait avouer que ce saïyen provoquait en elle des impressions contradictoires. S'il était vrai que parfois elle le détestait, d'autres fois elle se surprenait à s'inquiéter pour lui. Elle ne pouvait pas s'en empêcher. Quand elle était petite, son père avait été touché par la manie qu'avait sa fille de recueillir des animaux pour les ramener à la maison. Ainsi avait débuté l'amour de son père pour les animaux qui n'avait jamais cessé depuis. Et un an auparavant, elle avait décidé de recueillir le plus sauvage de tous ceux qu'ils avaient hébergés : le Prince des Saïyens. Des images du temps qu'il avait passé chez eux lui traversèrent l'esprit et un sourire s'épanouît sur son visage en se rappelant l'incident de la cuisine, quand il était parvenu à ses fins, "ou était-ce moi ? Je ne sais toujours pas." et qu'il avait failli lui faire goûter sa nourriture. Elle regarda son fiancé et se sentit mal.

Elle voulut arrêter de penser au prince et se colla contre Yamcha. Elle remarqua que son corps était tendu sûrement après la frayeur qu'il avait ressentie. Elle lui prit la main et entrelaça ses doigts avec les siens.

Il restèrent ainsi un moment jusqu'à qu'elle se lève pour force majeure.

- "Où vas-tu ?", lui demanda Yamcha.

- "Chercher un endroit tranquille.", répondit la jeune femme en regardant autour d'elle.

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Le voyage du retour en hélicoptère avait semblé bien silencieux, même pour lui. Il avait l'habitude d'être celui qui écoutait pendant qu'elle parlait et parlait, toujours si bavarde, toujours si insistante avec tout. Mais cette fois, même le bruit du moteur lui paraissait assourdi.

- "Bulma...", commença-t-il à lui dire.

- "Je ne veux pas t'entendre ! Tais-toi, c'est tout ce que je demande !", lui cria-t-elle sans cesser de regarder droit devant elle à travers le pare-brise.

- "Que voulais-tu que je fasse, hein ?"

- "Et qu'est-ce que ça veut dire, maintenant ?" Cette réponse lui fit l'impression de recevoir une dalle de béton sur la tête. - "Depuis que je t'ai demandé de m'épouser, tu es insupportable, bébé, et je ne comprends pas pourquoi.", lui fit-il remarquer pendant qu'elle pilotait. L'attitude de sa fiancée quand ils s'étaient trouvés seuls avec Krilin et Goku et que ce dernier lui avait souhaité un beau bébé avait été froide, trop froide et elle avait même eu l'air vexée à cette idée. Et même si le moment était mal choisi pour la mettre en colère, surtout avec un hélicoptère entre les mains, il était tellement abasourdi par tout ce qui s'était passé que cette réponse lui parut avoir un double sens, comme tout ce qu'elle disait dernièrement, et il n'était pas disposé à le permettre.

- "Ne mélange pas tout, Yam !", cria-t-elle à nouveau en faisant un écart sans le vouloir. - "Je veux parler de cette idée stupide de laisser vivre ce docteur qui va créer les androïdes, c'est évidemment une folie, et comment !", s'exclama-t-elle enlevant un instant les mains des commandes et lui donnant un instant l'envie de s'envoler d'ici. - "Je vais me retrouver embarquée avec vous encore une fois !"

- "Mais je ne peux rien y faire, Bulma." Il tourna la tête pour regarder par la vitre sur sa droite. La nuit tombait et on pouvait déjà voir les étoiles. - "Personne ne veut plus que moi vaincre le créateur de ces monstres qui vont apparaître dans trois ans." Il entendit un éclat de rire sourd et étouffé. On aurait dit que sa fiancée gardait pour elle un de ses commentaires tranchants. Ce ricanement de Bulma lui parut la chose la plus méprisante qui aurait pu sortir de sa bouche.

- "Mais tu ne l'as pas dit avant, pas vrai ? Pas devant tout le monde..." Elle ne put pas s'empêcher de repenser pour la deuxième fois dans la même journée à sa discussion avec Végéta et comment il avait insisté que son fiancé était un lâche, et de comment à peine une heure auparavant, quand ils étaient au milieu du désert en train d'attendre Freezer, il l'avait cherchée du regard après sa dispute avec Ten-Shin-Han quand Yamcha avait joué les médiateurs pour les empêcher de se battre. Quand Végéta avait croisé son regard, son demi-sourire s'était agrandi, et elle avait su ce qu'elle voulait lui dire. Son fiancé n'était pas un lâche. Il avait lutté contre des êtres terrifiants pour sauver La Terre d'un futur horrible. Cela était clair. Même si elle avait lu la peur sur son visage, quand il avait appris que c'était bien Freezer qui était arrivé sur la planète, il n'était pas un lâche. Il était juste le seul à montrer la terreur qu'il ressentait. En réalité, ce qui la mettait hors d'elle dans tout ça, c'était qu'il avait gardé ses doutes pour lui jusqu'à maintenant et qu'il ne l'avait pas soutenue quand elle en avait eu besoin.

- "Ils avaient déjà pris une décision, bébé, je ne pouvais rien faire." Et il augmenta encore la tension entre eux. - "C'est Végéta qui a commencé."

- "Tu vas encore rejeter la responsabilité sur lui pour tout ce qu'il se passe ?" Sans s'en rendre compte, elle avait accéléré beaucoup et son petit ami était cloué à son siège, avec une expression d'horreur sur le visage.

- "Allons, voyons, tu ne pourrais pas te calmer un peu ?", se décida-t-il à dire en se cramponnant à tout ce qu'il pouvait dans l'habitacle. Il savait qu'il pouvait voler, mais s'ils s'écrasaient, il devrait être très habile pour saisir Bulma et sortir d'un espace aussi réduit. Et il n'était pas sûr d'être si habile.

- "Que se passe-t-il ? Nous sommes arrivés ?" C'était Puar, qui dormait à l'arrière depuis le décollage.

La scientifique respira profondément avant de parler. - "Je sais que cela te dérange que je l'ai invité, Yamcha, c'est ton droit mais qu'est-ce que je pouvais faire d'autre ? Je n'allais pas le laisser errer et tout détruire sur la planète !"

- "Vous parlez de Végéta ?", demanda Puar en s'adressant à son ami.

- "Et qu'est-ce qui te fait croire qu'il restera ici ?"

- "Je le sais.", répondit-elle d'un ton blasé.

- "Et comment le sais-tu ?", questionna son fiancé.

- "Je le sais, c'est tout." Et effectivement, c'était vrai. Après s'être disputée mille fois avec le prince caractériel, elle avait su qu'il resterait à l'instant même où son vaisseau s'était écrasé dans son jardin, ébranlant toutes les fondations. Même sans son invitation, il serait resté quand même. Il est vrai qu'elle l'avait invité plus pour apaiser sa colère à propos des vêtements qu'elle lui avait donnés que pour sauver La Terre du danger qu'il représentait mais maintenant qu'elle y pensait, c'était un motif assez crédible. - "Sois juste aimable avec lui.", déclara-t-elle.

Cette dernière phrase parut délirante à son petit ami : - "Que je sois aimable avec le type qui a ordonné ma mise à mort ? Tu parles sérieusement, Bulma ?", demanda-t-il abasourdi.

- "Oublie ça, Yam.", lui intima la jeune femme. - "Maintenant il se bat juste pour tuer ces androïdes.", dit-elle essayant aussi de se convaincre elle-même.

- "Ne te leurres pas, Bulma.", répliqua le guerrier. - "Il restera pour tuer ces robots, mais ce sera la première chose qu'il fera, et quand il aura éliminé ces monstres, il affrontera Goku..." A ces mots, il s'arrêta pour retourner son regard sur la fenêtre. - "Pour après tous nous anéantir."

Cela raviva à nouveau la colère de Bulma : - "Nous n'avons qu'à le supporter trois ans, Yamcha." Et alors elle comprit que c'était le moment idéal pour poser la question qui l'intéressait :

- "Je suppose que tu resteras chez moi, non ?", dit-elle sans vouloir montrer toute l'importance que le sujet avait pour elle.

- "Si je dois m'entraîner pour la venue de ces monstres, je crois qu'il vaudrait mieux que j'aille ailleurs." Il savait que cette réponse lui attirerait des problèmes.

- "Bien, comme tu voudras.", prononça sa fiancée cette fois en lui souriant. "Mais cette nuit, tu restes, n'est-ce pas ?" et elle lui dédia un autre sourire beaucoup plus effronté celui-ci qui fit oublier à son petit ami ce qu'elle avait dit précédemment.

Puar, à l'arrière de l'hélicoptère, les regardait tour à tour sans comprendre un mot à leur échange.

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A son retour, elle analysa la situation. Ten-Shin-Han et Chaos s'étaient assis près de Yamcha et paraissaient le réconforter avec Puar, alors elle préféra ne pas s'incruster. Piccolo et Son Gohan faisaient bande à part et semblaient méditer. Végéta ne quittait pas des yeux le nouveau venu. Elle connaissait ce regard avec lequel il essayait de sonder le garçon mystérieux. Elle avait vu très souvent ce regard fixé sur elle. Malgré l'air sceptique qu'il affichait alors qu'il délibérait sur ce qu'il avait devant lui et ce qui lui paraissait totalement inconnu, il ne trahissait en aucune façon la confusion qu'il ressentait certainement. Il pouvait rouler les autres mais pas elle.

Elle préféra se rasseoir près de Krilin. Une heure et demie s'était écoulée et il leur restait encore le même temps à attendre pour le retour de Goku, si ce beau garçon disait vrai. Elle se remit à l'observer. Il ne cessait de regarder Végéta et de baisser les yeux en rougissant. "Il est sûrement impressionné de voir le prince de son peuple.", se dit-elle, "parce que si je ne me trompe, seul un saïyen peut se transformer en super-guerrier, non ?" Elle se remit à fixer du regard le garçon. Elle avait l'impression de l'avoir déjà vu et elle détestait ne pas se rappeler ce genre de détails et se sentir aussi désorientée. "Oui, il doit être un saïyen." Ensuite, elle retourna son attention sur le prince. Pendant tout le temps qu'ils avaient passé ici, il n'avait pas quitté le gamin des yeux, qui visiblement, se sentait intimidé. "Un super-saïyen", se dit-elle, "tout ce qu'il veut, c'est être super-saïyen", se répéta-t-elle. "Quel effet ça lui fera de revoir Goku ?" Elle croisa les jambes, pensive. "Quand Goku arrivera, il va sûrement vouloir l'affronter et quand Goku lui aura botté les fesses, il s'en ira enfin." "Où ai-je mis mes cigarettes ?" Elle se leva pour palper ses poches. Non, elles n'y étaient pas. Elle soupira. "Oh non ! Je les ai laissées dans l'hélicoptère !" Et elle poussa un profond soupir, excédée.

- "Je reviens.", dit-elle à Krilin, s'éloignant à la recherche du véhicule dans lequel elle était venue jusqu'à ce lieu perdu.

- "On pourrait savoir où tu vas ?", lui cria Yamcha en la voyant s'éloigner, faisant se retourner tout le monde pour l'observer.

- "Tu crois qu'il peut m'arriver quelque chose maintenant que Freezer est mort ?", lui demanda-t-elle, amusée, en passant juste à côté de Végéta, qui avait quitté des yeux l'énigmatique garçon pour les poser sur elle pour une fois. - "Je vais chercher mes cigarettes que j'ai laissées dans l'hélicoptère." Réalisant que la distance jusqu'à son véhicule était assez considérable, elle soupira de nouveau. Elle regarda autour d'elle et Végéta était le plus proche. Soudain, sans réfléchir, elle s'adressa à lui, surprenant les autres et y compris elle-même : - "Ecoute, Végéta, tu m'approches en volant de l'hélicoptère pour que je récupère mes cigarettes ?"

Mais le prince, qui avait pourtant entendu, ne répondit pas. Bulma savait que c'était stupide mais elle détestait qu'on l'ignore : - "Végéta." Elle l'appela à nouveau. - "Végéta !"

- "Aaaaah ! Laisse-moi tranquille, enquiquineuse !", cria-t-il sans quitter des yeux le nouveau venu. - "Tu trouves que j'ai l'air d'un garçon porteur ?"

- "Un garçon porteur ?" La jeune femme ne comprit pas ce qu'il voulait dire.

- "Eh, toi ! Ne lui crie pas après !" C'était Yamcha, qui n'avait pas raté une miette de l'échange entre sa fiancée et le prince. Végéta ne le regarda même pas. Il marmonna juste quelque chose entre ses dents en serrant les poings. Il était sur le point de tuer une bonne fois pour toute cet humain insolent et la journée lui paraissait déjà trop longue. Pour couronner le tout, le fiancé de la scientifique semblait ne pas en avoir eu suffisamment avec Freezer et vouloir tenter le destin car il poursuivit : - "Ne lui parle pas ! Pas un mot !"

- "Yamcha !" Piccolo, en entendant tout, s'éloigna de Son Gohan pour intervenir à ce moment. Il devança Bulma qui croyait être la seule à savoir que son fiancé agissait uniquement par jalousie. Elle se trouva stupide d'avoir demandé quelque chose d'aussi ridicule sans réfléchir. - "Il ne va pas t'affronter.", ajouta l'homme vert à Yamcha en désignant le prince. - "Il garde ses forces pour lutter contre Goku et il sait qu'il a tout à perdre s'il doit affronter quelques-uns d'entre nous maintenant, n'est-ce pas, Végéta ?" Ce dernier ne le regarda à aucun moment. - "Mais si tu continues à le provoquer...", ajouta-t-il pour terminer, "personne ne sait quand il explosera." A cet instant, il regarda Bulma, laquelle fronça les sourcils, se sentant visée sans comprendre pourquoi.

Elle croisa les bras et leur tourna le dos, vexée. Soudain, elle croisa le regard du nouveau venu, qui regardait la scène confus et perturbé. Sa colère s'envola en voyant le froncement de sourcil du jeune homme. "Mon Dieu ce qu'il lui ressemble avec cet expression !" Et elle ne put s'empêcher de l'approcher. Si elle ne pouvait pas fumer, au moins elle boirait pour s'occuper les mains. Elle lui fit un clin d'oeil en passant à côté de lui et lui dit : - "Ne te laisse pas intimider, ce n'est qu'un grincheux."

- "Il t'a, pardon, il vous a parlé très mal.", bégaya le garçon sans lever les yeux du sol.

- "Bah, ne fais pas attention, c'est notre façon de communiquer, en plus, c'est moi qui ai commencé." Elle prit une nouvelle boisson dans le réfrigérateur portable. - "Aujourd'hui, il me fatigue.", ajouta-t-elle sans remarquer la profonde surprise que ces paroles avaient infligée au gamin qui la regardait abasourdi et effrayé. - "Et, dis-moi," reprit-elle en ouvrant sa canette, "tu ne m'as toujours pas expliqué pourquoi tu portes cette tenue avec le logo de notre entreprise. Si tu me dis que tu n'y travailles pas, comment est-ce possible ?" Et elle but une gorgée de la canette.

- "Eh bien, c'est que, c'est que je..." Il semblait mal à l'aise d'être aussi près d'elle.

- "Allez, répond, ne te laisse pas impressionner par ma beauté." Et elle lui fit à nouveau un clin d'oeil en buvant à même la canette.

- "Lors des repas officiels, la reine était portée par des garçons porteurs."

- "Que dis-tu ?" Cette réponse n'avait aucun sens pour elle.

- "Sur Végétaseï, les garçons porteurs étaient ceux qui transportaient la reine jusqu'au trône lors d'une cérémonie.

- "Ah.", répondit juste la jeune femme. - "Alors tu viens de là-bas ?"

Après quelques secondes, le jeune garçon baissa les yeux, ses cheveux lilas et raides lui couvrant le visage : - "Non, mais je le sais, enfin, plus ou moins...", répondit-il finalement. On aurait dit qu'il désirait mettre enfin un terme à la conversation. C'est ainsi que l'interpréta Bulma en se disant que ce garçon était décidément beaucoup trop timide et mystérieux. Voyant qu'elle le mettait mal à l'aise, elle préféra abandonner ses questions sur ses vêtements et ses origines pour retourner s'asseoir près de Krilin. Elle ne remarqua pas le sourire presque dissimulé que lui adressa le garçon suivi presque immédiatement par celui de Végéta qui la regarda s'asseoir. A l'instant où le regard du garçon rencontra celui du prince, le jeune baissa à nouveau les yeux.

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En retournant dans cette maison de fous, il fit ce qu'il avait pensé faire depuis son arrivée sur Terre. En posant les pieds sur le seuil, il remarqua quatre kis humains. Il se dirigea vers sa chambre de gravité. Elle était vraiment en triste état. A l'absence de trace de pas, il sut que personne n'était entré avant lui. "Je ne veux pas l'entendre me dire qu'il lui faudra un mois pour la réparer.", se dit-il en pénétrant plus à l'intérieur. Tout était en ruine. Des morceaux de plantes qui restaient étaient éparpillés sur le sol et même collés au plafond pour certains. L'impact avait été si fort qu'il avait écrasé tous les petits habitacles, prévus pour supporter une pression augmentée jusqu'à près de trois cents unités. Cela lui redonna du courage car son corps n'avait souffert aucun dommage, ce qui signifiait qu'il pouvait supporter presque sans problème une gravité supérieure, comme il l'avait toujours su. Il chercha entre les décombres de machinerie et repéra enfin ce qu'il cherchait. Bien sûr, le matelas avait subi de grands chocs mais ses ressorts avaient efficacement servi d'amortisseurs. Il le sorti dehors et le laissa retomber sur le toit de la coupole principale de la résidence, juste à l'endroit qu'il occupait auparavant et exactement de la même façon : d'un coup de pied. Il se souvint de la surprise qu'il avait eu lors de l'une de ses ascensions en l'apercevant d'en haut, solitaire, déplacé et ridicule sur cet espèce de toit arrondi. A partir de maintenant, ce matelas ne serait plus son lit. Il en avait un vrai qui l'attendait à l'intérieur. Il l'utiliserait comme il l'avait toujours fait. Pour prendre l'air et regarder confortablement les étoiles. Et évidemment, cette femme n'en saurait jamais rien. Il sourit en coin et retourna à l'intérieur du vaisseau.

"On dirait que le contrôle central n'est pas endommagé, les réparations prendront moins de temps.", se dit-il en touchant les boutons principaux. La batterie semblait bien répondre mais les lumières de la chambre ne s'allumaient pas. "Manque de combustible", conclut-il. Il était vrai qu'il était arrivé avec le réservoir à sec, sinon celui-ci aurait explosé lors de l'impact contre le sol terrien. Il sortit de nouveau pour le vérifier. Il sentit que ses pieds étaient mouillés et il se rappela qu'il avait quitté ses chaussures dans la mer. Il se pencha et renifla de plus près. C'était ça, le peu de carburant qui restait s'était répandu dans tout le jardin. Il se leva pour entrer dans la résidence. Il y avait eu assez de désastre pour aujourd'hui. Il avait besoin d'une douche. En levant les yeux pour vérifier s'il pouvait voir Végétasei d'ici, il vit la femme aux cheveux turquoise accoudée à son balcon. Il ne savait pas depuis quand elle était là mais elle semblait ne pas s'être aperçue de sa présence, ou au moins, elle ne lui prêtait pas attention. Il rejeta sa dernière supposition car si elle l'avait vu, il aurait donné sa main à couper qu'elle ne l'aurait pas quitté des yeux. Comme lui, elle semblait perdue dans la contemplation des étoiles.

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- "Bulma," C'était Son Gohan, qui s'était approché d'elle et de Krilin. - "Tu crois vraiment que mon père va venir ?" Il la regardait à la recherche d'une confirmation. Les yeux du fils de Goku, si semblables à ceux de son père, brillants et pleins de vie, faisaient toujours fondre de tendresse la jeune femme.

Elle lui sourit. - "Bien sûr, Gohan, viens par là." Et il s'approcha pour s'asseoir à côté d'elle et elle lui passa un bras autour des épaules. - "Ce garçon a dit qu'il arriverait dans une heure et après ce qu'il a fait, on peut avoir confiance en lui, tu ne crois pas ?"

Elle réussit à lui redonner courage. - "Oui.", répondit Son Gohan en souriant après quelques secondes de réflexion. - " Piccolo dit que s'il n'était pas venu, même Végéta n'aurait pas pu vaincre Freezer." A ces mots, leurs deux regards se tournèrent vers le prince.

- "Ça, nous ne le saurons jamais.", déclara finalement la scientifique. - "Dis-moi, Son Gohan.", reprit-elle en regardant le fils de Goku. - "Tu n'es pas retourné chez moi depuis le départ de Dendé. Tu sais que tu peux venir quand tu veux, d'accord ?"

- "C'est que j'ai beaucoup étudié. J'ai même eu un professeur particulier mais ma mère l'a jeté par la fenêtre."

L'explosion de rire qui jaillit de la bouche de la jeune femme attira sur elle tous les regards. Même Végéta, en entendant son fou rire, détourna son regard du garçon aux cheveux lilas vers la scientifique en fronçant les sourcils. "Quelle femme vulgaire", pensa-t-il. Et il reprit son observation du jeune garçon.

Quand Bulma retrouva son calme, elle essuya les larmes provoquée par son fou rire contagieux qui avait même entraîné Son Gohan qui revoyait comment sa mère avait lancé le professeur par la fenêtre. - "Tu veux que je te raconte une des aventures de ton père et moi ?", demanda-t-elle pleine d'entrain. La scientifique détestait être la seule du groupe à se rendre compte que Gohan était encore un enfant, alors elle voulait continuer à le divertir.

- "Bien sûr !", répondit Gohan, excité. - "Raconte-moi comment vous vous êtes connus.", demanda-t-il.

- "Encore ?"

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MessageSujet: Chapitre 7   Sur le toit - En el techo - Page 2 I_icon_minitimeJeu 11 Nov - 17:46

Chapitre 7. Partie 2

Depuis toute petite, elle avait toujours eu du mal à s'endormir, surtout après des journées aussi intenses que celle qui venait de s'achever. - "Quelle journée !", s'exclama-t-elle en regardant le ciel sans nuage. "Végéta arrive, Freezer débarque, survient un mignon jeune inconnu qui tue Freezer, il dit qu'il est là pour attendre Goku.", pensa-t-elle. - "Sans parler qu'il a prédit exactement l'endroit et l'heure de son arrivée.", dit-elle à voix haute en continuant à énumérer un à un dans sa tête les évènements de la journée. "Goku arrive, se transforme en super-guerrier, le gamin aussi, ils se battent, puis après ils rigolent, le gamin disparaît, Goku nous explique d'où vient ce garçon, que des androïdes vont débarquer dans trois ans pour essayer de tous nous tuer... - "Et ils décident de se battre contre eux ! Les fous !"

- "Au moins, moi, je ne parle pas tout seul."

Elle sursauta si fort qu'elle faillit presque tomber à la renverse : - "Végéta !" Elle le vit assis au bout de la rambarde, une jambe repliée et l'autre étirée le long de la rampe, les yeux fermés et, sans surprise, les bras croisés. Elle vérifia qu'aucun bruit ne provenait de l'intérieur de sa chambre, préférant fermer la porte de la baie vitrée avant de s'approcher de lui en baissant la voix. - "Végéta, quand es-tu revenu ?"

- "Depuis combien de temps es-tu ici ?"

- "C'est moi qui t'ai demandé en premier.", lui reprocha-t-elle, en s'approchant de lui, vexée.

Il ouvrit les yeux pour lui répondre. Il sut qu'elle ne l'avait pas vu avec le matelas car sinon, cela aurait été la première chose qu'elle lui aurait reprochée une fois revenue de sa frayeur. - "Je veux que tu répares ma chambre de gravité pour dans deux semaines."

- "Je n'ai pas encore pu m'approcher de mon vaisseau pour évaluer les dégâts, alors demain, je verrai ce que je peux faire." Elle s'installa à côté de lui l'observa. - "Où est la chemise que je t'ai donnée ?" La première fois qu'elle l'avait vu avec cette chemise rose, elle s'était demandée combien de temps il mettrait à s'en débarrasser. Maintenant qu'elle l'observait sans elle, avec juste la sous-chemise blanche, elle se dit qu'il avait assez souffert comme ça.

- "Demain à l'aube, j'irai frapper à ta porte pour que tu te mettes à travailler sur ma chambre de gravité.", déclara-t-il en se mettant debout devant elle.

- "Tu ne crois pas que tu as eu assez d'émotions pour aujourd'hui pour nous offrir, à toi comme à nous, un break ? Ces monstres arriveront dans trois ans et je ne crois pas que..."

- "Demain, à la première heure.", asséna-t-il sans la laisser finir.

- "Si tu veux que je donne le meilleur de moi-même, je dois être reposée, Végéta.", affirma-t-elle en croisant les bras. Le prince fit de même avec les siens, la toisant de haut en bas. Une nouvelle fois, Bulma remarqua qu'il plissait le nez comme pour renifler.

- "Tu sens le sexe.", affirma-t-il.

Après le choc initial qui lui donna le vertige, la jeune femme réussit seulement à dire : - "Comment oses-tu ?" Mais elle se rendit compte qu'elle avait crié trop fort et que cela pouvait réveiller Yamcha. - "Comment oses-tu, hein ?", répéta-t-elle avec un ton de voix plus bas mais toujours aussi furieux.

Son demi-sourire lui revint aux lèvres. Que quelqu'un comme elle, aussi vulgaire, puisse avoir honte de pratiquer l'acte sexuel lui faisait conclure que les humains étaient plus pudiques sur ce plan que ce qu'il pouvait imaginer.

- "Le sexe est un exercice physique et on dort mieux après de l'exercice alors couche-toi une bonne fois pour toute, dors et demain, tu répareras la chambre de gravité à la première heure." Et il se retourna pour aller à son balcon.

- "Je ne crois pas... !" et elle se tut pour répéter à voix basse en s'approchant de lui : - "Je ne pense pas réparer la chambre demain matin, tu as compris ? Je suis très fatiguée.", ajouta-t-elle derrière lui, qui venait de s'arrêter en chemin.

- "Et toi, ne me fais pas répéter un ordre !" Il regardait à terre de côté, la sentant juste derrière lui.

- "Bulma...", entendirent-ils de l'intérieur de la chambre. C'était Yamcha à moitié réveillé, qui l'appelait en sentant qu'elle n'était plus à ses côtés.

La scientifique se retint de crier pour ne pas réveiller complètement son fiancé, poussant à la place un formidable soupir. Elle le scruta des pieds à la tête, si hautain et arrogant. Elle se contint en se souvenant que si la journée avait été dure pour tout le monde, elle n'avait pas été rose pour l'orgueilleux prince qui avait vu un autre homme se transformer en super-saïyen et détruire Freezer et le retour de Goku, son pire ennemi. La journée d'aujourd'hui n'avait décidément pas due être facile pour lui. En parcourant des yeux le corps du saïyen, qui était toujours là à attendre la réplique de Bulma, celle-ci vit ses pieds tâchés d'un liquide sombre. En se retournant, elle ne put s'empêcher d'ajouter en rentrant dans la chambre : - "Enlève bien tes chaussettes avant de te mettre au lit, petit prince." Et elle ferma la porte du balcon de l'intérieur.

Végéta serra les poings. Lui aussi était bien assez fatigué pour aujourd'hui alors il bondit jusqu'à son balcon et entra dans sa chambre. C'est seulement dans le lit qu'il se rendit compte qu'il avait bien enlevé ses chaussettes et les avait laissées par terre. "Le père, oui, le père est une bonne option.", pensa-t-il avant que ses yeux ne se ferment.

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Il restait seulement une demi-heure avant le retour de Goku d'après les estimations de ce gamin silencieux au regard triste. Toutes les conversations entre les plus sociables de ceux qui attendaient le retour de leur ami s'étaient tues. Après s'être amusé avec Bulma et qu'elle lui eut conté ses aventures avec son père, le petit Son Gohan avait rejoint Piccolo, son fidèle protecteur et maître pendant plus d'un an. Tous étaient fatigués d'être là, mais personne autant que Végéta, qui n'avait détourné son regard du jeune garçon aux cheveux lilas, que pour observer Bulma pendant qu'elle racontait comme un conte sa vision de ses aventures avec Goku, avec des gestes exagérés et changeant son ton de voix pour rendre l'histoire plus vivante.

Pour le prince tout ceci était inutile et soporifique mais ce jeune l'intriguait extrêmement. La jeune femme l'observait, sans se rendre compte que les yeux d'une autre personne était également fixés sur elle. L'ambiance du début de journée s'était apaisé et le soleil paraissait aussi être fatigué par cette folle journée et menaçait de disparaître derrière les montagnes.

- "Vous n'avez pas faim ?", demanda la scientifique tout haut, rompant le désespérant silence.

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Le matin suivant, elle trouva sa mère dans la cuisine, son lieu préféré de toute la maison, en train de couper les extrémités de fleurs déjà écloses tout en chantant : "Bésame, bésame mucho, como si fuera..."

- "Bonjour Maman."

- "Bonjour ma chérie !", s'exclama sa mère tout en vaquant à ses occupations. - "As-tu bien dormi ? Tu es rentrée très tard hier."

- "Bien, bien.", répondit-elle en s'approchant pour l'embrasser. - "As-tu vu Yamcha ?"

- "Il est sortit tôt, ma puce.", répondit sa mère en enlevant quelques feuilles inutiles à des roses.

- "Il a dit qu'il allait s'entraîner dans un gymnase en ville. Ces fleurs ne sont-elles pas magnifiques ?"

- "Si, magnifiques.", confirma la jeune femme en s'asseyant sur la table après avoir pris dans le frigo une bouteille de jus de raisin et s'en être servi un verre. - "As-tu vu Végéta ?"

A ce moment-là, sa mère interrompit sa tâche. - "Ah, ma chérie, juste une question, qui est Freequeer ?", demanda-t-elle en lâchant les ciseaux sur la table.

- "Freezer, maman, il s'appelle Freezer.", la corrigea sa fille. - "Enfin, s'appelait.", rectifia-t-elle en se servant un autre verre et en prenant un petit pain sur la table. - "C'était l'empereur de l'univers, ou quelque chose comme ça." Et elle commença à manger avec insouciance.

- "Ah." Sa mère semblait ne rien comprendre. - "Tu as comme prétendants un prince et maintenant l'empereur de l'Univers ?"

- "De quoi tu parles ?" Elle se rendit compte immédiatement qu'elle était entrée dans son jeu et elle se frappa la tête sur la table pour se punir de sa maladresse.

- "Alors ce n'était pas un de tes prétendants ?", demanda-t-elle en reprenant son ébranchage.

Elle failli s'étrangler avec son jus de fruit : - "Maman ! Comment peux-tu dire une chose pareille ?" Sa fille était étonnée que sa mère puisse encore la surprendre. - "Il est venu pour vaincre Goku mais il a reçu ce qu'il méritait."

- "Allons, ma fille, je ne sais pas. J'ai juste vu Yamcha et Végéta très fâchés hier en apprenant que Freequeer était arrivé et ils sont allés le défier ou quelque chose dans ce genre, non ?", ajouta-t-elle en souriant. - "Alors j'ai supposé qu'il s'agissait d'un autre qui voulait conquérir ton coeur." Elle lança tout cela comme si dans son esprit c'était l'évidence même. Sa fille la regarda perplexe. Elle était submergée par tant de choses qu'elle ne savait pas par où commencer. Sa génitrice la devança, la faisant revenir à elle-même et oublier ses idées de matricide : - "Je vois que tu as convaincu Végéta de rester." Et elle lui fit un clin d'oeil tout en se levant pour chercher un vase.

- "Ah.", s'exclama la scientifique en avalant un morceau de viennoiserie, se souvenant de sa question initiale. - "Au fait, où est-il ?", demanda-t-elle sachant d'avance qu'il devait être en train de s'entraîner dans les montagnes dans l'attente qu'elle répare la chambre de gravité.

- "Il est dans le laboratoire avec ton père.", répondit tranquillement sa mère, avant de lancer un regard en direction de sa fille. Elle n'était déjà plus là. Elle était sortie comme une flèche à la recherche des deux hommes, son petit pain dans la bouche. - "Quand elle va le voir avec ce bermuda si moulant, je suis sûre qu'elle en restera sans voix.", ajouta-t-elle, souriante, en arrangeant les fleurs dans le vase.

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Yamcha s'était appuyé contre l'un des rochers les plus hauts des environs. Bien que le soleil soit déjà en train de descendre, la chaleur était importante car l'été approchait. Il voulait s'abriter dans une des rares zones d'ombre dont on pouvait profiter. - "Ten-Shin-Han." Il s'adressait à son ami. - "Tu crois vraiment qu'il va arriver ici ?" Sa question trahissait son manque de confiance dans le jeune garçon trop timide qui les avait pourtant sauvés d'une mort certaine.

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Avant même que l'ami de Chaos ne lui réponde, ils tournèrent tous leur regard vers le ciel dans l'espoir d'un signe. Rien. Seuls se mouvaient des nuages denses au gré des doux caprices de la brise et tournoyaient quelques faucons qui espéraient peut-être les voir mourir ici d'ennui pour pouvoir les dévorer. Rien. Krilin se mit à jouer du pied avec une canette. Le silence était ce qui gênait le plus Bulma, bien qu'elle s'y soit résignée. Elle regarda à nouveau son fiancé, qui semblait plus calme avant de poser encore une fois les yeux sur le garçon qui venait d'arriver. "Qui peut-il être ?", se demanda-t-elle sans savoir combien de fois elle s'était déjà posée la question. "Et pourquoi n'arrête-t-il pas de regarder Végéta ? C'est parce qu'il est son prince et que pour lui il est digne d'admiration ? On voit bien qu'il ne le connaît pas !" Elle s'en voulut à l'instant d'avoir pensé cela parce qu'elle considérait, elle l'avait toujours cru et le sentait quand elle l'avait dit à son fiancé, que Végéta avait des qualités admirables, extraordinaires même et très peu communes. Maintenant, elle retourna ses yeux bleus sur son fiancé. "Ah, Yamcha ! Qu'est-ce qui nous arrive ?" Elle se pencha en avant. Rester autant de temps à travailler devant son ordinateur lui faisait mal au dos et elle craignait que cela ne devienne chronique et rester là à ne rien faire n'aidait en rien. "Il me regarde, moi, évidemment, parce que d'où il vient il n'est pas habitué à voir des filles aussi jolies que moi, ou alors je ne comprends pas."

Krilin commit une erreur dans son jeu avec la canette, détruisant le calme tendu des lieux, du moins de l'avis du prince, qui, comme dans quelques occasions précédentes, abandonna le regard inquisiteur avec lequel il foudroyait le jeune garçon pour montrer son irritation au petit guerrier et l'intimider.

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Quand il entra dans la chambre de gravité, tout était encore comme il l'avait laissé la veille. Il ramassa les robots de combat du sol et se dirigea vers le laboratoire. Dans le reflet de la fenêtre il put se voir encore une fois avec ce pantalon court qu'il avait mis juste en sortant de la douche. Il était assez confortable, bien que plutôt grotesque et ridicule comme tout ce qui était humain à son avis. Il avait refusé de porter la partie supérieure de la tenue des terriens, ce qui, il l'avait remarqué, n'était pas anormal sur cet planète.

Il trouva monsieur Brief de dos dans sa chaise, devant le moniteur d'un des ordinateurs. Quand la porte s'ouvrit brusquement, le vieil homme se tourna et vit Végéta portant quatre robots qu'avait construits Bulma pour lui. Ils étaient en pièces.

- "Bonjour, jeune Végéta. Que nous apportes-tu là ?" Et il s'approcha pour les inspecter.

Après son salut quotidien, son espèce de humpf, le prince les laissa sur une table libre. - "Ce sont les robots construits par votre fille, je veux que vous les répariez.", déclara-t-il.

Après les avoir regardés en se penchant quelques instants, le scientifique répondit sans hésiter : - "Ce ne sera pas difficile bien que Bulma les connaisse mieux que moi, mais elle pourrait les réparer plus vite." Et il se releva en remontant ses lunettes.

- "Je ne veux pas qu'elle les répare.", répondit le saïyen. Et il ajouta d'un ton décidé : "Je veux traiter avec vous désormais et je veux que vous répariez le vaisseau." Il ne trouva pas nécessaire d'insister en disant que la chambre de gravité était à lui et seulement à lui. C'était quelque chose qu'il ne faisait qu'avec la jeune femme.

Ceci amusait le maître de la maison, qui rit sous cape : - "Oui, ma fille peut être excessive et même agressive.", dit-il en mettant les mains dans ses poches. Il remarqua l'empathie du prince qui le regarda surpris en se rendant compte que, même s'il savait ne pas être le seul à penser cela d'elle, l'entendre dire par son propre père, malgré son sourire presque orgueilleux, était un peu déconcertant. - "A ce que m'a raconté Yamcha,", poursuivit le scientifique, "hier, vous avez éliminé Freezer, n'est-ce pas ?" Et il se pencha pour attirer l'attention de Tama qui tournait dans les jambes du guerrier. Cela l'avait toujours intrigué que son chat se sente aussi à l'aise avec cet invité solitaire. Il n'avait jamais supporté personne en dehors de son maître mais il semblait apprécier le prince et ronronnait en caressant son pelage aux jambes du saïyen, indifférent à son manège.

Végéta serra les poings de rage et regarda le sol, ses yeux rencontrant ceux du chat tranquille. Il ne voulait pas contredire le vieux et lui préciser que c'était un adolescent aux cheveux lilas et non lui et encore moins le fiancé de la jeune femme qui les avait débarrassé définitivement du lézard. C'était trop humiliant. Son expression trahit sa colère et monsieur Brief préféra changer de sujet : - "Pour le vaisseau, ce sera plus difficile, Végéta,", admit-il tout en s'asseyant. - "C'est un prototype de Bulma et elle en connaît tous les secrets.", expliqua-t-il en caressant Tama qui enfin lui prêtait attention et était monté sur ses genoux.

- "Je vous ai dit que je refuse de traiter avec elle !", s'exclama irrité le prince, provoquant un sourire de la part du scientifique, ce qui lui parut perturbant.

- "Je comprends, je comprends parfaitement.", répondit le vieil homme sans paraître affecté par le cri du saïyen. - "Je devrais t'en construire un nouveau, je ne crois pas pouvoir réparer le précédent.", déclara-t-il en regardant son minet.

- "Bien, et combien de temps ça prendra ?" Le prince se relaxa voyant que la conversation se centrait sur ce qui l'intéressait et ce pour quoi il était venu au laboratoire.

- "Un mois.", répondit-il. Mais il corrigea immédiatement : - "Peut-être trois semaines vu que nous avons les plans par ici." Monsieur Brief trouvait formidable de se replonger dans un projet aussi fascinant que la construction d'un vaisseau spatial. Lui, maintenant si occupé avec sa bouillante entreprise, avait dû s'éloigner un peu, plus qu'il l'aurait souhaité de son véritable travail, sur lequel il pouvait passer des heures et des heures dans son laboratoire et être l'homme le plus heureux du monde.

- "D'accord.", prononça sévèrement Végéta après quelques instants de réflexion. - "Et je veux que vous augmentiez la pression jusqu'à trois cent fois la gravité terrestre dans le vaisseau."

A ces mots, monsieur Brief se recroquevilla dans sa chaise et serra sans le vouloir un peu trop fort Tama :

- "Tu veux une capsule avec une gravité augmentée trois cents fois ?", demanda-t-il surpris et inquiet.

- "Exactement.", répondit le saïyen en plissant le visage pour donner plus de poids à sa demande. - "Kakarot a amélioré son entraînement avec une gravité augmentée par cent, alors je peux supporter le triple sans aucun problème."

Le scientifique ne revenait pas de son étonnement. - "Non, tu m'en demandes trop Végéta." Cela semblait une folie et il calcula dans sa tête : - "Si tu pèses soixante kilos..." Il ne s'était pas rendu compte que son animal préféré essayait de ramper jusqu'à son épaule pour se remettre du choc qu'il avait éprouvé en sentant les ongles de son maître se refermer sur son petit corps félin. - "Cela ferait dix-huit tonnes !"

"Personne...", pensa-t-il en caressant son chat pour le calmer, "personne ne pourrait supporter un poids pareil." - "C'est impossible.", conclut-il en recommençant à caresser son animal.

Le prince serra les poings avec plus de force encore. Il recommençait à avoir une conversation trop longue avec un terrien, et bien que le père de la jeune femme lui paraisse le moins fou de tous ceux qui vivaient ici, il sentit son corps s'enflammer. - "Construisez-le ! Obéissez !", cria-t-il finalement en s'emportant.

- "Eh, toi !", entendirent les deux hommes derrière eux. C'était Bulma qui était enfin arrivée après avoir parcouru l'espace qui séparait la cuisine du laboratoire par le jardin. - "On peut savoir ce que tu fais à crier après mon père ?"

Végéta ne se retourna pas en l'entendant. Il ferma juste les yeux en se concentrant pour diminuer sa colère. C'était la première fois qu'il prononçait plus de deux paroles avec cet homme et il avait perdu le contrôle. La nuit passée, il ne s'était pas bien reposé malgré son retour dans le lit confortable aux draps si doux. Il avait senti revenir tout le poids de sa fureur contenue après les évènements de la veille juste au moment où cette femme gêneuse était intervenue pour lui faire des reproches. "Merde", s'exclama-t-il intérieurement. "Il ne manquait plus que ça !" Il respira profondément.

- "Ma fille...", reprit le scientifique retrouvant son calme après la démonstration de colère de son invité et regardant autour de lui. Il lui paraissait incroyable que quelqu'un puisse projeter autant de force et il sourit en voyant le plafond et les murs fissurés. - "Tu as vu ce qu'il a fait ?"

- "Oui, papa, j'ai vu.", commenta irritée Bulma en entrant dans le laboratoire sans quitter des yeux le saïyen. - "C'est un expert pour détruire tout ce qu'il touche." Végéta trouva cette dernière affirmation extrêmement incisive et il la regarda du coin de l'oeil en se demandant où elle voulait en venir avec cette phrase dédaigneuse.

- "Et ce n'est pas admirable ?"

La question les fit tous deux lever les sourcils, autant la jeune femme que le saïyen, qui restait concentré et avait pris la décision de s'en aller le plus tôt possible pour ne pas écouter la scientifique. - "Quoi ?", dirent-ils tous les deux en même temps.

- "Regarde ça, ma fille, c'est vraiment admirable.", s'exclamait encore et encore le père de Bulma tout en touchant les tubes pliés et les poutres abîmées. - "Je n'avais jamais rien vu de tel."

- "Papa ! Il a détruit ton laboratoire !" Sa fille voulait réveiller son père de l'enchantement dans lequel il était, complètement éberlué par la puissance du prince, qui regarda la jeune femme avec un sourire satisfait. Elle le lui rendit en grimaçant profondément vexée par ce qui se passait contrairement à toute logique. Ce saïyen avait détruit le labo de son père et celui-ci paraissait ravi. "Incroyable !", se dit-elle en croisant les bras et en défiant Végéta du regard.

Finalement, monsieur Brief revint de sa surprise : - "Bien sûr que je te construirai cette chambre de gravité, Végéta.", déclara-t-il en se positionnant face à lui et en fourrant à nouveau ses mains dans ses poches. Même Tama fut surpris par cette affirmation. - "Mais avant, me permettrais-tu de te faire des examens médicaux ?"

Le prince, qui jusqu'à cet instant avait l'air confus, accepta et pas seulement parce que cela lui paraissait justifié mais surtout parce que, contrairement à la jeune femme, le père ne le lui avait pas ordonné mais demandé. - "Entendu." Et il se retourna pour sortir, non sans indiquer avant : - "Je serai dans le vaisseau."

Après toute cette confusion et après avoir observé comment son père regardait sortir le saïyen avec un sourire satisfait, elle s'approcha de lui, ulcérée en s'exclamant : - "Mais papa ! Qu'est-ce qui te prend ? Nous allons mettre des jours à réparer tous ces dégâts !" Et elle écarta exagérément les bras pour exprimer sa colère.

Son père, qui ramassait les outils qui étaient tombés au sol lui répondit.

- "Ma fille, une force comme la sienne, c'est du jamais vu sur cette planète, si on fait exception de Goku.", dit-il sans perdre son calme caractéristique, "Ce serait intéressant d'analyser son corps et son esprit, surtout s'il s'agit du summum d'une race aussi puissante et cela nous aiderait à améliorer notre espèce, tu ne crois pas ?" Et il se redressa pour observer sa fille et lui adresser un sourire encore plus grand : - "De plus, je suis sûr que cela t'intéresserait de lui refaire ces analyses de sang pour voir s'il a ramené une maladie contagieuse de son voyage à travers l'univers, non ?"

Bulma l'observa aussi. Oui, c'était vrai qu'elle avait pensé demander une autre fois au prince une analyse de sang pour voir s'il s'était contaminé lors de son excursion sidérale, puisqu'il avait sûrement visité de nouvelles planètes avec des bactéries inconnues potentiellement dangereuses sinon mortelles. Ce qu'elle ne savait pas c'était comment lui faire entendre raison, maintenant que l'excuse des nameks n'était plus d'actualité. Quand ils avaient appris par le garçon mystérieux que Goku était mort d'un maladie, elle avait eu envie de lancer au saïyen un cinglant :"je te l'avais bien dit !" . Aucun doute là-dessus, elle devait son exceptionnelle intelligence en partie de son père. Elle sourit. - "Tu es un génie. Je vais voir si je peux sauver le vaisseau.", dit-elle. Elle déposa un baiser sur sa joue avant de faire volte-face pour sortir.

- "Tama, où es-tu ?", entendit-elle dire son père derrière elle.

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- "Les trois heures sont écoulées.", indiqua l'énigmatique jeune homme en se levant. - "Goku va arriver à tout moment." Les autres le regardèrent déconcertés. Ils n'arrivaient pas à croire qu'ils étaient sur le point de voir apparaître leur ami et que ce jeune puisse en être aussi sûr :

- "Vraiment ? Comment le sait-il ? Mais comment le sait-il ?" Ils espéraient que leurs questions trouveraient finalement une réponse.

Après quelques secondes de doute, ils bondirent sur leurs pieds presque en même temps.

- "C'est vrai !", s'exclama Chaos tourné vers le ciel.

- "Je peux le sentir, je sens son ki." Ten-Shin-Han n'en revenait pas.

- "Regardez ! Là-bas !", s'écria Krilin en montrant un point de l'horizon céleste.

- "Oui, c'est vrai, quelque chose s'approche.", confirma Yamcha.

- "Cela signifie que tout ce qu'a dit ce garçon est la vérité.", dit Bulma, exprimant ce que tous pensaient. - "Comment a-t-il pu le deviner ?"

- "Oui !" Tout cela importait très peu à Son Gohan à ce moment-là. Son père arrivait enfin. - "C'est mon père ! Je peux sentir sa puissance !" Et quand finalement il vit une petite capsule s'approcher de La Terre déchirant le silence du ciel, il s'exclama sans hésitation : - "C'est lui !"

Le petit vaisseau avec lequel Goku retournait sur sa planète traversa l'atmosphère laissant derrière lui une traînée de lumière comme une comète. Il allait à une vitesse folle et le bruit qu'il produisait était à la fois assourdissant et aigu. Quand ils le virent traverser d'est en ouest, ils n'hésitèrent pas à courir à la rencontre de leur ami. Goku rentrait enfin chez lui.

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En entrant dans le vaisseau, elle s'étonna de le voir en train de ramasser tous les débris sur le sol, dynamique sans avoir l'air gêné par une tâche aussi peu appropriée pour un prince. - "Ce ne sont pas plutôt à tes serviteurs de faire ça, c'était à dire nous ?"

- "Il s'arrêta un instant pour la regarder mais continua tout en lui répondant : - "Je risque de mourir de vieillesse si j'attends que tu sois ordonnée."

Bulma voulut lui répliquer qu'elle était ordonnée mais comme il était évident que ce n'était pas le cas, elle préféra ne pas le contredire totalement : - "Le laboratoire, jusqu'à aujourd'hui, était assez bien rangé." Et elle se mit à lui donner un coup de main. Elle ne remarqua pas comme le prince l'observait en fronçant les sourcils, pendant qu'elle, à sa façon et inconsciemment, recommençait à l'aider. - "Tama, pousse-toi !", s'exclama la jeune femme quand le chat de son père la gênait en lui tournant furtivement autour.

- "Qu'est-ce que c'est que ces plantes ?", demanda-t-elle en levant quelques tiges.

- "Ma nourriture dans l'espace.", répondit négligemment le saïyen en la voyant examiner les plantes. Le prince continuait à entasser la machinerie détériorée au centre de la chambre.

- "C'est de ça que tu t'es alimenté pendant presque neuf mois ?" Elle s'approcha pour sentir l'aliment vert du prince et s'étonna de son odeur agréable. Elle décida d'y goûter et à sa grande surprise, ce n'était pas mal du tout.

- "Pour une scientifique, tu es inconsciente.", lui fit-il remarquer en étudiant la réaction de la jeune femme en train de savourer les plantes. Il se souvenait comment elle avait été la première à prendre sans hésiter une des boissons du garçon mystérieux pendant qu'ils attendaient Kakarot.

- "Si ça ne t'a pas tué en neuf mois, ça ne devrait rien me faire.", affirma-t-elle en lâchant la branche sur la montagne de déchets qu'il avait amoncelés près du panneau de contrôle. Elle s'arrêta pour vérifier l'état dans lequel il se trouvait. - "Bon, je suis définitivement un génie.", déclara-t-elle.

- "Le contrôle central n'a pas l'air d'avoir trop souffert, on dirait que je vais pouvoir sauver le vaisseau après tout." Et elle commença à toucher les boutons et à prendre les commandes.

- "Les radars et les indicateurs semblent encore bons." Le prince était à côté d'elle. Il avait arrêté de nettoyer pour s'approcher du panneau de commandes. - "Ce qui a dysfonctionné pendant le voyage, c'est la pression des turbines, qui est tombé à mille unités..."

- "Giganewton.", le corrigea-t-elle tout en l'observant de près.

Il continua sans la regarder, posant son index sur chaque touche qui lui paraissait utile. - "Le gouvernail, les condensateurs de gravité..." A ce moment-là, il tourna son regard vers elle. "Et évidemment le décompensateur de freinage." Il croyait que cela vexerait la jeune femme comme la veille mais à sa grande surprise, elle le regardait fixement, avec ses yeux bleus grands ouverts. - "Quoi ?", lui demanda-t-il, étonné.

- "Presque personne ne sait ce qu'est un décompensateur de freinage.", ajouta-t-elle sans fard. - "Tu es vraiment intelligent." Et elle sourit de bonheur. Elle s'imaginait qu'après son commentaire aussi spontané que sa personnalité, il se mettrait en colère ou lui rétorquerait que c'était l'évidence même. Elle obtint pourtant le contraire de ce qu'elle prévoyait. Le voir rougir. Cela lui parut troublant, oui, mais elle ne put éviter de se réjouir d'avoir provoqué chez ce saïyen hautain et arrogant une telle réaction. Elle se rappela que la première fois qu'elle l'avait invité à vivre avec sa famille, elle lui avait fait une remarque similaire sur son intelligence quand Végéta avait donné l'idée de transférer les âmes de Goku et Krilin sur La Terre pour qu'ils puissent être ressuscités et qu'il avait baissé les yeux honteux devant cette flatterie.

- "Ça alors...", s'exclama-t-elle amusée. - "On dirait presque que tu préfères les insultes aux compliments, Végéta."

Il se retourna pour continuer à ranger. - "Ne dis pas de bêtises, femme." Et il ajouta après une pause sans vouloir la regarder : - "Je sais ce que je suis dans sa juste mesure." Il exagéra légèrement son sourire à son intention, indiquant un sarcasme.

- "Oui, il est évident que tu es mesuré en tout.", lui dit-elle; en lui retournant l'ironie, montrant en écartant bien les bras l'état du vaisseau détruit par son atterrissage.

- "Et si tu veux dire par là que je me crois supérieure à ce que je suis, tu te trompes." Et, tout en retournant son attention sur le panneau de contrôle, elle poursuivit : - "Parce qu'on ne peut pas être supérieur à ce que je suis." Elle l'entendit rire. C'était faible et étouffé mais elle entendit le maudit ricanement narquois du prince derrière elle, toujours absorbé par le ménage. - "De quoi tu ris ?", lui demanda-t-elle indignée en se tournant à nouveau vers lui.

Végéta, qui s'était penché pour sortir d'autres plantes du fond des quelques caissons qui avaient supporté l'impact, se redressa pour lui répondre : - "Pour une fois, tu dis quelque chose d'indiscutable." Et il se pencha encore, dissimulant un sourire de triomphe.

Bulma croisa les bras, vexée. Elle avait raté son effet car il avait su donner la réplique. Elle le regarda et ne voulut pas se déclarer vaincue alors elle l'attaqua sur un autre front :

- "Je vois que tu as pris goût aux vêtements d'ici." Et elle remarqua qu'il venait de s'arrêter de fouiller pour se relever lentement. Bulma sut que le sourire qu'il affichait depuis sa dernière réplique avait sûrement disparu complètement de son visage et elle dut se retenir de rire.

- "Ecoute-moi bien, humaine...", dit-il conscient de l'amusement qu'elle trouvait dans tout cela, "quand mon uniforme sortira de cette machine qui tourne..."

- "La machine à laver.", corrigea-t-elle faisant de grands efforts pour ne pas rire.

- "Qu'importe !" Il avait toujours détesté qu'on se rie de lui, mais il réussit à ne pas tout mélanger, à remettre les choses dans leur contexte : sa confrontation avec cette humaine et à ne pas donner à ces choses plus d'importance qu'elles n'en avaient réellement. Surtout que jusqu'ici, l'échange lui avait procuré du plaisir. - "Quand il sortira de là, je le remettrai et je ne porterai plus jamais cet accoutrement."

- "Mais je trouve que cela te va très bien." Elle le toisa effrontément de haut en bas. Elle s'attendait à ce qu'il rougisse mais il avait deviné sa tactique.

- "J'attends avec impatience que tu ressembles à quelque chose avec tes vêtements, effrontée." Maintenant, c'était lui qui l'étudiait sans ménagements.

- "Si tu n'étais pas à l'aise avec ce pantalon, tu ne l'aurais pas mis.", déclara la jeune femme en souriant et s'approchant de lui, ignorant le dernier commentaire critique du prince. - "On ne me la fait pas à moi. Tu as passé des mois à laver ton uniforme, tu aurais pu le sortir de la machine. Tu y as pensé mais tu as sûrement essayé ces vêtements dans ta chambre et ils t'ont plus, n'est-ce pas ?"

Oui. Pas à pas.

- "Tu te trompes, comme toujours." Et il chercha une porte de sortie comme il savait le mieux le faire, par l'attaque : - "Pourquoi n'arrêterais-tu pas avec ta ridicule et stupide manie de me mettre mal à l'aise pour faire quelque chose d'utile comme de réparer ma chambre de gravité ? Ou alors tu ne peux pas la réparer parce que tu l'as tellement mal conçue que... ?"

- "Ecoute, prince !", s'exclama Bulma en lui coupant la parole. - "Arrête de t'occuper de mon vaisseau !" Et elle campa ses mains sur ses hanches pour le plus grand plaisir du saïyen. - "Au cas où tu ne le saurais pas, j'ai dû passer un accord avec mon père et je vais encore devoir me concentrer sur tes maudites exigences de mercenaire à moitié fou et laisser de côté mon travail, alors arrête de te mêler de ce que je fais parce que..."

- "J'avais expressément ordonné à ton père d'intervenir car je voulais t'éviter !"

- "Tu n'as pas d'ordre à donner ! Tu entends ? Ici, les ordres n'ont aucune valeur !" Elle fit non de la main, exprimant clairement sa colère.

Elle avait réussit à le faire se tourner vers la sortie. Il ne la supportait pas. Il ne supportait pas cette humaine criarde et vulgaire, et même si au cours de leur cordial échange, il y avait eu de bons moments, elle recommençait à lui crier dessus. Il ne pouvait pas la tuer, il ne pouvait pas lui faire du mal et pour la première fois il se rendit compte que passer trois années ici avec elle serait plus difficile que ne pouvait l'imaginer n'importe quel être de ce monde ou d'ailleurs, prince ou laquais, dieu ou mortel. "Malédiction ! Je dois progresser ! Et je dois être ici !", pensa-t-il en se dirigeant vers la sortie suivi par Tama qui était resté sur le qui-vive pendant toute la conversation. Avant de descendre la rampe du vaisseau, il l'entendit dire : - "Et qu'est-ce que c'est cette histoire de m'éviter, hein ? Je n'ai pas la peste, crétin !"

Il s'arrêta en entendant ces mots. Il trouvait incroyable que cette humaine soit parfois si futée et si idiote. Il se retourna, les yeux brillants de rage, et s'approcha d'elle à grands pas. Évidemment, elle n'avait pas peur de lui et restait les mains sur les hanches à l'attendre, presque intentionnellement. Il la saisit par les bras et l'attira vers lui, très, très près. - "Ecoute-moi, maudite femme !", lui cria-t-il, lui faisant écarquiller les yeux et respirer son haleine chaude. - "Tu crois que ça m'amuse ? Je suis le premier ! Tu m'entends ? Le premier à détester être ici avec toi ! Mais nous sommes condamnés à être ensembles !" Il la secoua à ce moment-là : - "Ensemble ! Dans trois ans, ils vont détruire ta planète ! Tous ceux que tu estimes, humaine puante que je déteste ! Alors fiche-moi la paix et mets-toi au travail !" Et il la lâcha, la faisant tomber assise par terre.

Il allait franchir encore une fois le seuil quand il l'écouta dire quelque chose qui le remua intérieurement. Là, assise sur le sol froid du vaisseau ravagé et après s'être faite crier dessus et insulter, Bulma lui dit : - "Moi, je ne te déteste pas."

A ces mots, il fronça les sourcils et sans se retourner pour la voir, il répondit en reprenant sa marche sur la rampe : - "Eh bien, tu devrais, car après ces trois ans, c'est moi qui mettrai un point final à tout ça."

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MessageSujet: Re: Sur le toit - En el techo   Sur le toit - En el techo - Page 2 I_icon_minitimeJeu 11 Nov - 18:11

merci a toi pour cette suite de fic vivement la suite ^^
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MessageSujet: Chapitre 8   Sur le toit - En el techo - Page 2 I_icon_minitimeMer 17 Nov - 20:13

CHAPITRE 8. Partie 1

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- "Papa ?" Elle entra dans ce qui avait été son lieu de travail avec Tama dans ses bras.

- "Ah, bonjour, ma fille." Son père continuait à ranger le champ de ruines qu'était devenu son laboratoire. - "Pourquoi tu ne demandes pas aux robots de terminer de nettoyer tout ça ?" Et elle campa ses mains sur ses hanches.

- "Je me disais qu'on pourrait profiter de la destruction du laboratoire pour améliorer les conditions de sécurité, qu'en penses-tu ?" Et elle lâcha le chat de son père par terre, qui grimpa rapidement sur le corps du scientifique jusqu'à son poste d'observation préféré, son épaule.

- "Tu crois que c'est nécessaire ?", demanda monsieur Brief en caressant son minet. Ce dernier avait grimpé si vite que son maître ne put se retenir d'ajouter : - "Autant il aime Végéta, autant il ne peut pas te sentir." Et il se mit à rire de sa plaisanterie.

- "Bien sûr que oui !", s'exclama-t-elle, un peu vexée et ignorant l'ironie de son père. - "La porte ne fonctionne jamais et un de ces jours, on va avoir une mauvaise surprise, papa, je te l'ai déjà dit." Elle s'approcha pour vérifier si un des ordinateurs fonctionnait.

- "En vingt ans, nous n'avons eu aucun problème dans ce laboratoire.", dit le professeur Brief en se rasseyant.

- "Oui, mais en vingt ans, ton entreprise s'est beaucoup agrandie et elle fait des envieux. Elle devrait avoir une sécurité à la mesure de son importance.", ajouta la jeune femme tout en tapant sur le clavier. - "Celui-ci a l'air de fonctionner, il faudra juste changer l'écran, il est brisé de ce côté, tu as vu ?" Et elle montra la fissure qui traversait le coin inférieur gauche du moniteur. - "Cet idiot de Végéta va nous rendre la vie impossible pendant ces trois ans." Et elle tourna la tête pour vérifier que son père lui prêtait attention. Ce n'était pas le cas. Il riait avec son chat qui lui caressait le visage. - "Papa !"

- "Voyons, ma petite, je t'ai entendue !" Il riait toujours. Et il ajouta en éloignant Tama de son visage : - "Trois ans ? C'est le temps qu'il va rester ?" Sa fille remarqua que cette information semblait intéresser son père.

Bulma se retourna. Le moment était arrivé de parler à son père de la menace qui planait sur toute l'humanité. Si hier, elle avait pensé que ce n'était pas une bonne idée, finalement elle considérait qu'il était juste de lui dire la vérité car rien ne certifiait qu'ils survivraient dans trois ans.

- "Papa, il faut que je te parle." Et elle croisa les bras.

- "C'est ce que je fais, ma chérie." Il recommençait à se concentrer sur son chat.

- "Papa." Elle l'appela à nouveau d'une voix plus sévère, exprimant sa profonde inquiétude.

Le ton avec lequel sa fille l'avait appelé voulait tout dire. Il changea complètement d'attitude. Il déposa le chat au sol, prit une cigarette dans la poche de sa blouse, l'alluma et se posta debout devant sa fille. - "Qui sont-ils, maintenant ?"

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Il devrait trouver un bon endroit, loin de la foule de cette ville pour s'entraîner. Le scientifique lui avait dit trois semaines et même si cette femme pouvait peut-être la réparer en moins de temps, il lui faudrait passer de longs jours loin de sa chambre de gravité. Il savait où était l'endroit parfait pour ça.

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Une fois sur place, il put encore contempler les destructions causées par la bataille entre le garçon mystérieux et Freezer. - "Tu n'es même pas arrivé à le toucher, répugnant lézard.", murmura-t-il tout en examinant les alentours désertiques. Il restait toujours des débris du vaisseau impérial et des fragments de corps dispersés à travers ce paysage marron. Il ferma les yeux et se concentra. Ces trois maudits kis qu'il remarquait tout près ne le distrairaient pas dans sa tâche, ici. - "Concentre-toi !", se cria-t-il à lui-même. Il pouvait se rappeler du peu qu'il avait vu de la bataille, trop loin à son goût et dans un total état de stupéfaction. Il revit le reflet de l'épée du garçon et Freezer, depuis le sommet de la crête, coupé en deux. Il se souvint comment le garçon l'avait pulvérisé sans pitié après avoir mis en pièces son corps de reptile. Il serra les dents encore plus fort. - "Ça aurait dû être moi, malédiction !" Il ouvrit les yeux et respira. Il fallait qu'il se concentre. "Bien, ces mouvements n'étaient pas impossibles." Et il s'éleva dans les airs pour se mettre à lutter contre un Freezer imaginaire.

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- "Tu as senti ça, Piccolo ?"

Son ami vert s'arrêta de combattre à l'instant et se tourna pour fixer l'horizon, dans la direction dans laquelle le saïyen regardait. - "Oui, lui aussi, s'est mis à s'entraîner."

- "Qu'est-ce que c'était ?" Son Gohan qui les observait d'en bas, prit de la hauteur en remarquant aussi cette immense puissance.

- "C'est Végéta, il ne s'entraîne pas loin d'ici.", répondit l'être vert.

- "On ne devrait pas s'éloigner ?", demanda Son Gohan.

- "Il ne viendra pas nous affronter, Gohan.", lui répondit son père sans quitter le ciel des yeux. - "Il a décidé de vaincre les androïdes avant de lutter contre moi."

- "Son ki est très perturbé.", ajouta Piccolo en fronçant les sourcils. - "Parti comme ça, il ne se transformera jamais en super-guerrier."

- "Mince !" Goku serra les poings, surprenant son fils et le namek. Avant qu'ils n'aient le temps de lui demander ce qui lui arrivait, il s'expliqua : - "Qu'est-ce que j'aimerais qu'il se transforme en super-saïyen ! Ce serait un combat fabuleux, vous ne croyez pas ?"

- "Je ne sais pas lequel de vous deux est le plus fou, toi ou ce maudit prince."

Son ami se mit à rire devant le trait d'esprit incisif de Piccolo et devint encore plus enjoué en réalisant quelque chose : - "J'espère juste qu'elle ne le rendra pas encore plus fou." Et il éclata de rire.

- "Il vaut mieux qu'on reprenne l'entraînement.", dit le namek en comprenant que Goku commençait déjà à trop en dire.

- "Elle ?" Son Gohan n'avait pas compris le commentaire de son père. - "Qui ça ?"

- "Son Gohan ! Défends-toi !" Et ils reprirent leur entraînement.

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- "Docteur Maki Gero, ah oui ?" Et il regarda fixement un point du mur pensif. - "Je savais que je finirais par réentendre ce nom et que ce ne serait pas de bonnes nouvelles."

- "Saurais-tu par hasard où il se trouve ?" Bulma, comme lui, s'était assise pour lui récapituler tout ce qui s'était passé. Son père semblait réfléchir mais au grand étonnement de sa fille, il n'avait pas l'air très impressionné par son histoire.

Après quelques secondes, le scientifique réagît : - "Il a été un scientifique réputé à une certaine époque, ma fille, et même professeur d'université. Plus tard, on ne sait pas vraiment pourquoi, il a disparu." Il ouvrit la main brusquement pour illustrer le verbe. Il continua : - "Il y a beaucoup d'insensés dans cette profession, ma fille. Beaucoup perdent la tête à cause du pouvoir qu'ils obtiennent après toutes ces expériences. C'est dommage que la méchanceté et l'ambition aveuglent des personnes qui étaient de grande valeur pour le progrès de l'humanité."

Elle comprenait parfaitement son père. - "Je ne comprends pas pourquoi ils cherchent juste la destruction."

Monsieur Brief continua son raisonnement, cette fois en fixant sa fille dans les yeux : - "Il y a des personnes qui tournent mal car elles sont pleines de mauvais sentiments, ma petite, et elles se laissent emporter par eux. Par contre, d'autres ont eu une vie tellement mauvaise, le destin a été si injuste avec elles qu'il ne leur reste pas d'autre option que de se réfugier dans leur douleur en se transformant en des êtres malveillants en apparence."

A ces mots, sa fille, qui avait les yeux au sol, leva le regard, plissant légèrement les yeux. - "On a toujours le choix, papa, toujours."

Son père sourit légèrement : - "Pas toujours, ma chérie. Tu n'as pas eu une vie difficile, mais autour de nous, et pas seulement dans ce monde, il y a des personnes qui ont souffert plus que tu ne peux l'imaginer, elles ont dû s'endurcir sous les coups." Il s'éloigna pour se redresser contre le dossier de la chaise, - "Et ces personnes n'ont eu d'autres choix que de continuer à se battre ou..." Il ne voulut pas terminer. L'autre option était évidente.

Continuer à se battre ou mourir. Elle baissa le regard au sol. - "Je sais qu'il n'est pas si mauvais, papa, je le sais, c'est juste que parfois il me met hors de moi."

- "Le créateur de ces androïdes ?" Son père ajusta ses lunettes sur son nez. Il avait perdu le fil de la conversation et son inquiétude partit également en fumée.

La jeune femme tourna la tête, étonnée. - "Végéta, papa. Tu ne parlais pas de lui ?"

- "Je parlais des gens en général, ma fille, de personne en particulier." Il semblait aussi étonné qu'elle, même si ses lèvres esquissèrent un léger sourire autour de sa cigarette.

Bulma voulut reprendre en main la situation mais ne savait pas comment s'en sortir. - "Ah." Ce fut tout ce qu'elle put dire. Elle se leva nerveusement de sa chaise et toussa. Elle se retourna et fixa ses yeux sur l'écran éteint et gris de l'ordinateur qu'elle avait juste dans son dos. - "Alors tu ne sais pas où peut se trouver le constructeur de ces monstres ?"

- "Je mènerai une enquête, bien sûr." Son père l'observait depuis sa chaise.

- "Et qu'allons-nous faire avec maman ?" C'était la question importante qu'elle voulait régler avec son père maintenant qu'il savait la vérité.

Pour lui, il n'y avait aucun doute. - "La mettre au courant, évidemment." Et il se leva de sa chaise pour se diriger vers la porte.

- "Tu es sûr ?" Elle le rejoignit pour sortir du laboratoire en même temps que lui.

- "Bien sûr, ma petite fille, elle saura quoi faire.", répondit-il sans la regarder. Et il continua son chemin d'un pas tranquille vers le jardin sans remarquer la réaction de perplexité de Bulma à ses mots.

- "Mais, mais..." La jeune femme était incapable d'assimiler une vérité aussi accablante. "Elle saura quoi faire ?" Dans son esprit, cela n'avait pas de sens. Après s'être remise de sa surprise, elle accéléra le pas pour rejoindre son père qui allait directement à la cuisine.

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- "Combien de temps encore ?"

Bulma ne prit même pas la peine de sortir de dessous le vaisseau pour lui répondre : - "Si hier je t'ai dit qu'il fallait encore cinq jours, à ton avis combien de jours faut-il aujourd'hui ?'

- "Il faut que je m'entraîne, humaine, je ne peux pas passer...

La scientifique connaissait déjà l'explication du saïyen : - "Tu ne peux pas passer tout ton temps dans les montagnes parce que tu as besoin d'une gravité augmentée pour tes exercices d'entraînement même si tout ce que nous avons ici est arriéré." Elle s'arrêta pour respirer. - "Oui, c'est bon, je connais ton refrain. Végéta, tu me le répètes tous les jours depuis deux semaines, tu me passes la clé n°2 ?"

Elle ne s'étonna pas de devoir sortir de dessous le vaisseau pour la prendre elle-même. Le prince marchait déjà vers la cuisine, son unique destination dans la maison après sa chambre. - "Imbécile.", murmura-t-elle en le voyant s'éloigner, remontant son pantalon tâché de graisse comme le reste de ses vêtements.

- "Coucou ma belle !" Son petit ami montait le chemin qui allait du portail qui donnait sur la rue jusqu'à sa direction.

- "Bonjour, Yamcha." Et elle retourna sous le vaisseau.

- "Tu ne m'embrasses même pas ?" Il l'observa, la moitié de son corps était sous la chambre de gravité avec l'habit de travail qu'elle portait depuis deux semaines.

- "Je suis pleine de cambouis, écoute, et..." Elle s'interrompit pour grogner tout en serrant un des écrous de la turbine. - "Et j'ai du retard à rattraper, que fais-tu là si tôt ?"

- "Eh bien, j'en avais assez de chercher un bon gymnase, je n'en trouve aucun d'adapté à ma force." Il se mit à rire en cherchant la complicité de Bulma mais elle semblait concentrée sur autre chose alors il continua : - "Je crois que je devrais partir m'entraîner ailleurs, me cacher là où je ne serai pas dérangé." Même avec cela, il n'obtint aucune réponse de sa fiancée. - "Bulma ?" Une sorte de son guttural fut la seule réponse de la jeune femme. - "Bulma..." Et il se pencha pour voir ce qui se passait. - "Qu'est-ce que tu as ? Ça ne te plaît pas ?"

Deux secondes plus tard, il entendit un brutal - "Merde !" et enfin sa petite amie s'extirpa des fondations de la chambre de gravité, oui, mais couverte d'un liquide sombre qui lui couvrait tout le visage.

- "Mais qu'est-ce que c'est ?" Il savait que c'était comique mais malgré tout, il ne trouvait pas que le moment était bien choisi pour rire.

- "Merde !", répéta la jeune femme en se relevant et en tendant les mains. - "Où y a-t-il un chiffon ?"

- "Quoi ?" Son fiancé n'était pas très rapide.

- "Un chiffon, Yamcha ! N'importe quoi !" Elle avait trop de graisse sur le visage et son chemisier n'y suffirait pas. Elle se mit à marcher à grands pas vers la cuisine à la recherche de quelque chose d'utile. Elle n'arrêta pas de jurer pendant le trajet. Elle était suivie par son fiancé qui depuis longtemps avait décidé de ne pas tenter le sort avec elle.

Le premier problème qu'il avait avec sa petite amie depuis quelques temps était que Bulma s'énervait au cours de n'importe quelle discussion la transformant en dispute à tel point qu'il se perdait et ne pouvait pas suivre le fil de la conversation. Il croyait que ce problème s'arrangerait avec le temps, que ce n'était qu'une mauvaise passe mais cette phase lui semblait s'éterniser. Maintenant, même une simple tâche de cambouis pouvait à nouveau faire trembler les fondations de leur relation, alors il choisit, comme il le faisait toujours ces derniers temps, de ne pas la provoquer.

Quand Bulma entra dans la cuisine, le visage noir et dégoulinant d'huile usagée, la première chose qu'elle fit fut de fusiller le prince du regard sachant bien tout le plaisir qu'il retirerait du spectacle. Mais il éleva à peine les yeux de son repas pour l'observer, inexpressif comme toujours avant de les rabaisser.

- "Tout ça est de ta faute !", lui cria-t-elle. Il resta impassible. Il mangeait, effectivement, mais à un rythme moins soutenu.

- "Ma petite chérie ! Mais dans quel état tu t'es mise !" Sa mère vint à son secours avec un des torchons de cuisine et commença à la frotter en insistant sur son visage. - "Espérons que cela n'abîme pas ta peau si fine, ma petite.", dit-elle inquiète sans cesser de la frictionner.

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Elle laissa sa mère la nettoyer jusqu'à ce qu'elle remarque une odeur qui se mélangeait à la précédente : - "Maman, il y a quoi sur ce chiffon ?" Et elle rejeta sa tête en arrière.

Quand sa mère réagit et regarda bien sa fille, son inquiétude augmenta considérablement : - "Oh, ma puce, je suis désolée, c'est le torchon avec lequel j'ai nettoyé la tâche de tomate par terre."

- "Quoi ?" La jeune femme voulut voir le résultat de cette erreur et regarda attentivement son reflet dans la fenêtre en s'éloignant brusquement de sa mère. Elle était noire, avec des traces blanches où l'on voyait sa peau suite à la tentative de nettoyage de sa mère et aussi rouge par endroit. Elle refusa de regarder le prince. - "Maman ! Pourquoi tu ne laisses jamais nettoyer les robots ?" C'était les paroles les moins blessantes qu'elle pouvait laisser échapper tout en grimpant directement à sa salle de bains.

- "Tu sais bien que je m'embrouille en les programmant, mon coeur, je suis désolée !", s'exclama-t-elle depuis le bas de l'escalier. Et elle retourna à la cuisine. - "Bonjour, Yamcha ! Nous ne t'avions pas vu, n'est-ce pas, Végéta ?" Malgré tout le temps qu'il avait déjà passé chez elle, son invité était toujours extrêmement timide et réservé, alors elle ne s'étonna même pas qu'il ne réponde pas. - "Tu veux manger quelque chose, mon chou ?" Elle s'adressait à nouveau au petit ami de sa fille.

Yamcha avait les yeux baissés. Il ne voulait pas les relever et croiser le regard du second problème qu'il avait avec sa petite amie : le Prince des Saïyens, celui autour duquel Bulma avait décidé de centrer toute sa vie. Du moins, à son avis. Pourtant, ces deux dernières semaines, ils s'étaient à peine croisés car le prince semblait se réveiller à l'aube, déjeuner, aller s'entraîner dans les montagnes et ne réapparaître à la maison qu'à la tombée du jour, comme maintenant. Pour Yamcha, voir sa petite amie travailler constamment pour ce maudit mercenaire, était au dessus de ses forces. Il répondit simplement : - "Non, je vais rejoindre Bulma." Et il sortit en évitant de regarder le saïyen dont il sentait le regard sombre fixé sur lui. C'était vraiment frustrant de ne pas pouvoir l'affronter, et pire encore, que le saïyen le sache.

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- "Bulma ?" Il entra dans la chambre s'attendant à l'y trouver mais il ne la vit pas. On pouvait entendre de l'eau couler alors il entra dans la salle de bain. - "Bien", dit-il en entrant. - "Ainsi tu feras d'une pierre deux coups, ça te dirait qu'on manger dehors ce soir ?" Il l'observa nue et sous la douche. Il se souvint que cela faisait plusieurs jours depuis la dernière fois qu'ils avaient fait l'amour.

- "Qu'est-ce que tu dis ?", lui demanda-t-elle en ouvrant un oeil pendant qu'elle se frictionnait la tête couverte de mousse.

- "Ça te plairait qu'on oublie tout et qu'on sorte dîner ?", répéta-t-il en s'asseyant sur le couvercle des toilettes.

- "Je ne sais pas trop, Yamcha, il faut que je finisse de réparer la chambre de gravité sinon Végéta sera furieux."

Il soupira, écoeuré. Encore une fois, son second problème apparaissait. - "Et tu ne peux pas laisser le prince se vexer, pas vrai ?"

Elle le regarda fixement cette fois. - "Ce que je ne peux pas permettre, c'est qu'il menace encore mon père, Yamcha, tu le sais." Elle voulut ajouter que le saïyen était à elle, comme elle l'avait décidé longtemps auparavant, mais elle savait que son petit ami le prendrait mal si elle parlait en ces termes, ce qu'elle faisait pourtant constamment avec son père quand ce dernier insistait pour l'aider avec le vaisseau. Et elle continua à se frotter avec l'éponge. - "Que me disais-tu à propos du gymnase ?" Elle imagina que Yamcha ne pourrait pas s'empêcher de sourire à cette question et elle ne se trompait pas :

- "Ah, oui, que je n'arrive pas à en trouver un qui me convienne, bébé, je ne sais pas quoi faire." Et il croisa les jambes, pensif.

- "Quelles autres options as-tu ?" Elle ouvrit le robinet d'eau chaude qui parcourut son corps couvert de mousse.

- "Eh bien, soit je reste ici ou alors j'irai m'entraîner à l'extérieur, soit dans un meilleur centre, ou avec Ten Shin Han, même si je ne sais pas où il se trouve." Il regardait le plafond, l'expression toujours aussi pensive.

- "Je croyais que vous aviez dit que vous ne vous reverriez pas ces trois années jusqu'à l'arrivée des androïdes."

C'était vrai, tous avaient décidé en apprenant la prochaine bataille qui aurait lieu dans trois ans, qu'ils devraient s'entraîner consciencieusement chacun de leur côté, même s'il ne comprendrait jamais cette décision. Il était clair que pour certains, comme Piccolo ou Goku qui possédaient une force supérieure, suivre le rythme des autres entraînements, beaucoup moins intenses, serait une perte de temps, mais Yamcha considérait que parmi les guerriers du groupe, il y avait une équivalence de force entre certains, comme entre lui et Ten Shin Han ainsi que Krilin ; alors pour sa part, il irait rendre visite à ses camarades. Il revint à lui pour répondre. - "Oui, les autres en ont parlé, mais j'ai besoin de m'entraîner avec quelqu'un qui puisse m'affronter, tu ne crois pas ?"

- "Tu veux que je t'aide ?", demanda-t-elle tranquillement en se savonnant la figure. Elle semblait ne pas se rendre compte de l'impact de ces paroles sur son petit ami. Pourtant, la triste réalité était que Bulma recommençait à dépasser son petit ami sur le plan de la ruse.

- "Comment ?"

Elle ferma le robinet. - "Passe-moi une serviette, mon ange." Au moment où celui-ci allait lui en passer une, elle reprit : - "Je ne sais pas, si tu veux, je peux te faire un gymnase ou un vaisseau comme celui d'en bas..." Mais elle ne put continuer sa phrase. Yamcha avait prit la serviette et la serrait dans la serviette entre ses bras.

- "Tu es fantastique, tu le sais ?" Et il l'embrassa sur la joue.

La jeune femme sourit : - "Je ne sais pas pourquoi tu ne me l'as pas demandé avant."

- "Mais parce que j'ai pensé que ça t'embêterait, Bulma."

- "Mais si j'en reconfigure un pour cette brute de Végéta, comment n'en ferais-je pas un pour mon petit ami, qui est aussi bon voire meilleur guerrier que lui !" Il était clair que la comparaison était exagérée mais depuis qu'elle avait décidé de lui offrir son aide et ainsi d'apaiser la fatigante jalousie paranoïaque de son petit ami, elle s'était lancée. Heureusement, l'effet produit avait été positif pour tous les deux. Ce qui n'était pas très clair, c'était comment elle pourrait trouver du temps pour lui construire un centre d'entraînement. De plus, prétendre qu'un homme était plus fort que celui qu'il considérait comme son rival dans n'importe quel domaine, même si c'était un mensonge, donnait toujours de bons résultats.

Pour Yamcha, c'était exactement ce qu'il avait besoin d'entendre. Elle lui avait fait cette proposition malgré la mauvaise passe que leur couple traversait actuellement et en plus avec une spontanéité stupéfiante. Il n'imagina pas une seconde que la scientifique avait tout prévu. - "Non, bébé, ce n'est pas la peine." Maintenant, comme l'avait calculé avec précision Bulma, il allait s'excuser en lui disant qu'il ne voulait pas la déranger plus que nécessaire : - "Je ne veux pas te déranger plus que nécessaire." Et il se retourna pour l'embrasser, cette fois sur la bouche : - "Je continuerai à chercher." Et il se retourna pour la laisser se sécher enfin.

Il ne remarqua pas le sourire de triomphe de la scientifique qui s'effaça aussi vite qu'il était apparu quand celle-ci comprit ce qui venait de se passer. Oui, elle avait manipulé son fiancé exactement comme elle l'avait souhaité mais cela ne changeait rien au fait que leur relation chutait en piqué. Pire encore, cela accentuait cette chute. Elle fronça les sourcils. Elle était Bulma Brief, et si Bulma Brief disait pouvoir les sortir de cette mauvaise passe dans laquelle ils s'enlisaient, elle le ferait. Il était son petit ami. Ils s'aimaient. Ils s'étaient aimés depuis de nombreuses années et avaient partagé les mêmes aventures. - "Tu sais quoi ?", lui dit-elle en levant les yeux vers lui qui s'était assis sur le lit et avait allumé la télévision. Elle avait changé d'avis pour le dîner de ce soir et elle pensait que ce serait l'occasion de lui révéler une décision qu'elle avait prise depuis qu'elle avait appris l'arrivée prochaine des androïdes. De plus, cela semblait faire du bien à Végéta de respirer l'air pur du lieu où il s'entraînait et maintenant qu'il avait mangé, même si c'était à des heures intempestives et que sa mère ne semblait pas dérangée de lui réchauffer sa nourriture, il se couchait tôt, alors elle considéra que le moment était venu de reprendre sa vie en main. - "Yamcha.", l'appela-t-elle encore une fois en le voyant absorbé par l'écran. Elle avait vu cent fois ce regard chez son imbécile de petit ami. Elle s'approcha de lui sentant son corps se crisper et fixa ses yeux sur l'écran. - "Yamcha ! Arrête de regarder ces pétasses !" C'était à peine croyable. Elle faisait des efforts surhumains pour améliorer les choses et lui bavait devant des filles en maillot de bain. Elle prit la télécommande et éteignit la télévision elle-même.

- "Pardon, bébé, j'essayais de changer de chaîne mais la télécommande n'obéissait plus." Et il lui sourit bêtement en essayant de se justifier.

- "On sort dîner dehors !", dit Bulma après avoir fermé la porte de la salle de bain en soupirant, irritée.

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Il n'avait jamais aimé la compagnie. Il avait toujours préféré rester seul. Avoir Nappa ou Radditz n'était qu'une question de tactique guerrière, de simple mathématique : trois font plus de travail qu'un seul. Et un gain de temps. Une des choses qui lui pesaient le plus dans son auto-exil sur la Terre c'était qu'apparemment, les humains étaient extrêmement sociables. Et parmi eux, surtout la mère de la jeune femme.

Il n'aimait pas rester seul avec la femme blonde. Elle parlait toujours sans interruption, le flattant et lui racontant des choses sur les animaux ou les plantes ou ses progrès culinaires comme si cela pouvait l'intéresser réellement. Depuis son retour sur cette planète et pendant qu'on réparait sa chambre de gravité, il avait décidé de passer le moins de temps possible dans cette maison. Il allait s'entraîner dans les montagnes, rentrait pour manger plus tard qu'à la normale et ensuite montait à sa chambre pour se doucher et dormir. C'était un plan simple, il avait même repoussé chaque jour un peu plus l'heure de son retour pour les éviter au déjeuner, surtout pour ne pas être avec elle et son stupide fiancé qui passait de temps en temps. La seule faille dans son plan était la maîtresse de maison. Car comme lui, elle avait comme lieu de prédilection la cuisine. Et apparemment, quand il arrivait tenaillé par la faim, c'était toujours le moment qu'elle choisissait pour préparer des petites mixtures individuelles.

- "Goûte-moi ça, tu veux bien, mon beau ?", lui dit la blonde, comme elle le faisait depuis quatorze jours, juste quand il terminait son déjeuner tardif.

La première fois qu'il était tombé sur elle au déjeuner, il s'était dit qu'il ne pourrait pas supporter de manger en sa présence mais ensuite, elle lui avait mis sous le nez ces portions de nourriture sucrée qu'elle lui avait prié de déguster.

Il ne se méfiait plus d'eux. La première fois qu'il avait baissé sa garde sur la nourriture, il s'était trouvé stupide. Stupide de s'être laissé troubler par la femme aux cheveux turquoise, mais cela lui avait servi de leçon pour ne pas baisser la garde sur d'autres plans, même s'il avait pu constater qu'empoisonner le Prince des Saïyens ne faisait pas partie de leur plan et il s'était relaxé sur ce point depuis ce moment-là. Pourtant, le premier jour, il n'avait pas pu donner libre court à son appétit car juste après, il était parti à la recherche de Kakarott. Maintenant, avec ces gâteaux juste sous son nez à la même heure tous les jours, il comprit qu'il pouvait supporter l'insupportable : la présence étouffante de la mère de la scientifique. Et ensuite, il prit une seconde décision : que dorénavant, il monterait à sa chambre pour enfiler une chemise avant de s'asseoir pour manger. Un autre regard obscène et il l'enverrait hors de cette planète.

Cette fois, il opta pour un gâteau de forme arrondie et qu'il avait toujours évité, ceux de couleur marron, malgré leur étrange arôme qui le tentait toujours.

- "Ah, très bon choix cette fois, Végéta, un au chocolat." Et elle posa le plateau sur la table. - "Ce sont les préférés de ma fille." Et elle lui fit un clin d'oeil tout en se redressant pour attendre le verdict. La mécanique créée était la suivante aux yeux de Madame Brief. S'il aimait, son invité allait dévorer tous ceux de même saveur, par contre s'il n'aimait pas vraiment, il les mangerait quand même mais avec avec plus de réserve. Car son invité était bien élevé.

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Quand il goûta le gâteau au chocolat, il dut prendre son temps pour analyser ce goût particulier. Il sentit le gâteau fondre dans sa bouche et se mêler à sa salive. Un mélange aussi âpre que sucré qui lui inonda non seulement l'espace buccal mais aussi d'autres sens qu'il n'arrivait pas encore à déterminer, transformant cette expérience en autre chose qu'une simple expérience gustative qui l'envahît plus loin que la gorge. Finalement, il l'avala. Il ne comprit pas pourquoi mais au même instant il se rappela du sexe et du temps qu'il vivait en s'en passant. Une voix criarde le fit revenir à lui-même. - "Allons, ne t'en fais pas, la prochaine fois, je te ferai ceux au citron que tu as l'air d'aimer plus." En l'entendant dire ça, il sut comment réagir. Il avala d'un coup tous les gâteaux de couleur marron. La mécanique créée aux yeux de Végéta était la suivante : s'il avait encore faim, il les avalerait d'un coup, si par contre il était repu, il prendrait le temps de les déguster. - "Ah, mais je me trompais, alors ils t'ont plu." Et elle rit enchantée de la scène à laquelle elle venait d'assister. - "Je vais voir si les ouvriers du laboratoire en veulent quelques uns. Peux-tu programmer les robots ménager, Végéta ? Merci !" Et elle prolongea le dernier mot jusqu'à sa sortie par la porte.

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Quand il monta à sa chambre, il entendit des cris provenir de celle de la jeune femme, quelque chose à propos de la télévision, mais il passa sans s'arrêter comme toujours. Il espérait juste que cette nuit le petit ami ne resterait pas car il semblait qu'elle était vulgaire dans tous les domaines, y compris pour le sexe, même si elle s'était montrée devant lui comme une personne pudique. Après l'expérience du chocolat, il valait mieux qu'il n'entende rien qui puisse lui rappeler que cela faisait trois ans qu'il n'avait pas savouré une femme. Il entra dans sa chambre, ferma la porte et fut surpris en même temps que gêné d'y découvrir un petit robot, de ceux qui envahissaient de temps en temps toute la maison pour la laisser propre et rangée.

- "Prince Végéta. Prince Végéta."

Avant que le machin blanc ne se mette à marteler "Attention, attention" et ne devienne fou, il lança sur lui un rayon de ki et se mit à pousser du pied le tas de ferraille hors de la chambre. Juste quand il ouvrit la porte, la scientifique sortit de sa chambre habillée de façon très différente de ces deux dernières semaines qu'il avait passées sur la planète.

En le voyant, elle s'écria : - "Tu as détruit un autre robot ménager, Végéta ?" Et elle grogna avant de tout de suite se diriger vers les escaliers. - "J'espère que tu ne feras pas des tiennes pendant mon dîner, tu pourras te tenir ?", dit-elle, le son de ses talons hauts résonnant dans tout le couloir. Quand elle se tourna pour crier cette fois sur son petit ami qui ne semblait pas comprendre qu'elle n'était pas d'humeur à l'attendre, le prince l'observait toujours, inexpressif. - "Quoi ? Tu vas encore faire un commentaire sur mon visage tâché de tout à l'heure, pas vrai ?", lui demanda-t-elle en levant les bras au ciel. Elle ne pouvait plus supporter les hommes, qu'ils soient de ce monde ou d'un autre.

Le saïyen se contenta de claquer la porte.

- "Yamcha !"

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- "Alors tu veux la repousser ?"

Elle regarda les yeux tristes de son fiancé. Elle avait pris une décision qui était des plus intelligentes. - "Tu verras, Yamcha, nous devons nous concentrer sur l'arrivée de ces androïdes et je ne crois pas que ce soit le bon moment pour une célébration, tu ne trouves pas ?"

Son petit ami regarda dans un coin mort de la table. - "Mais tu veux te marier avec moi, non ?"

Ici, elle devait se montrer complètement convaincue : - "Oui, oui, bien sûr, mon amour." Elle lui prit la main pour qu'il sente sa proximité. - "Depuis notre rencontre, ça a toujours été le rêve de ma vie, tu te souviens ?" Et elle lui offrit un sourire calculé, de ceux qu'il ne pourrait pas refuser, elle le savait.

Yamcha regarda leurs deux mains entrelacées et encore une fois, comme tant d'autres, elle ressentit un pincement de culpabilité au coeur. - "C'est également le mien, mon amour, former une famille avec toi, même si nous ne pourrons pas avoir d'enfant.", affirma-t-il.

- "Quoi ?" Elle n'avait pas pensé à cela. - "Comment ça nous ne pourrons pas avoir d'enfant ?" Elle lui lâcha la main brusquement.

- "Eh bien, comme nous ne savons pas si nous allons gagner, nous n'allons pas avoir un enfant sans un bon futur à lui offrir, non ?" Pour lui, la question était claire.

- "Comment ça vous ne gagnerez pas ? Bien sûr que vous allez gagner !" Elle se redressa dans sa chaise, vexée. Elle savait qu'il y avait un risque que la chance ne soit pas de leur côté lors de la bataille, mais elle avait confiance en ses amis. A ce moment, elle eut l'image parfaitement nette qu'au cas où les hommes perdraient la bataille, elle survivrait au désastre à venir d'un monde dominé par les androïdes. Elle ne savait pas comment elle le ferait mais elle y arriverait. Et si à cette époque elle avait un ou deux gamins, même s'il ne lui restait que trois ans pour ça, ils survivraient avec elle. Évidemment. Elle était Bulma Brief.

- "Un ou deux gamins ?"

- "Quoi ?"

- "Tu as dit un ou deux gamins ?" Le visage complètement horrifié de son fiancé était éloquent dans tous les sens du terme.

Elle avait récidivé : elle avait pensé à voix haute. "J'ai bu trop de vin" Elle voulut s'excuser en s'arrêtant à son quatrième verre. Elle attendit que le serveur qui venait de s'approcher pour lui rendre sa carte de crédit se retire pour continuer : - "S'ils viennent, Yamcha, ce n'est pas le moment de célébrer un mariage mais d'avoir des enfants, si." Elle toussa et s'essuya la bouche avec sa serviette. - "Tu sais que je me suis toujours plaint d'être fille unique et que j'ai toujours rêvé d'avoir un petit frère ou une petite soeur pour partager mes affaires.

- "Mais Bulma, tu ne sais pas partager." Il crut qu'il n'aurait pas dû dire cela, mais il l'avait dit. Parfois, lui aussi pensait tout haut. Au moment où il se rendit compte qu'il ne pourrait pas échapper aux cris, il se vit sauvé par une voix qui attira leur attention à tous deux, les arrachant à leur conversation. Il se réjouit juste le temps de s'apercevoir à qui appartenait cette voix.

- "Bonjour Yamcha." Une femme, qu'il avait connu mais pas autant qu'elle l'aurait souhaité, s'était approchée de leur table.

- "Bonjour Yuri.", répondit-il mal à l'aise. - "Que fais-tu là ?"

Le rire nerveux de son petit ami lui mit la puce à l'oreille. - "Qui es-tu ?", demanda une Bulma ulcérée.

La jeune femme aux longs cheveux blonds ne la regarda même pas. - "Je croyais que tu m'appellerais, pourquoi ne l'as-tu pas fait ?"

- "Eh bien, Yuri, c'est que j'ai changé de gymnase et que maintenant, je suis très occupé."

Yamcha s'était levé, vraiment alarmé. - "On s'en va, Bulma ?" Et il s'inclina vers le bras de sa fiancé pour l'aider à se lever et l'emmener loin d'ici. Yuri réagit avant et ce fut elle qui entra en contact avec lui en premier en le saisissant par l'épaule afin de l'approcher et de lui murmurer quelque chose. - "Je t'ai..."

- "Eh, toi !" Le jeune femme aux cheveux bleus s'était levée de sa chaise et l'avait repoussée loin de Yamcha. Yuri fit tout ce qu'elle put pour ne pas tomber mais avec tant de malchance qu'elle trébucha contre la table d'autres clients du restaurant, qui, surpris en voyant une femme presque tomber sur les sushis qu'ils avaient commandés, se levèrent également. A cet instant, tout le monde dans le restaurant avait les yeux fixés sur eux. - "Je te défends de toucher mon fiancé ! Tu as compris ?" Et elle fit deux pas en avant pour s'approcher de l'intruse. - "Si tu oses lui faire encore des messes basses, je t'arrache la langue !" Bulma était déjà sur elle quand Yamcha l'écarta, pensant sa fiancée vraiment capable de mettre sa menace à exécution.

- "Bulma, laisse-la, c'est juste une prof du gymnase."

- "C'est elle, ton hystérique de petite amie ?" Yuri s'était remise de la bourrade et voulait répondre à la prétentieuse et célèbre Bulma Brief. Évidemment, elle savait qui elle était. Elle n'avait jamais pu supporter cette femme, et encore moins depuis qu'elle avait appris qu'elle sortait avec Yamcha, le bel ex-joueur de baseball qui fréquentait depuis peu le gymnase où elle travaillait. - "Tu avais raison, c'est juste une hystérique."

- "Je n'ai jamais dit ça !", s'exclama Yamcha, terrifié. De toutes les choses qu'il aurait pu dire de sa fiancée, c'était justement la seule chose qu'il n'avait jamais dite, même si cette appellation lui allait comme un gant. Il se tourna vers Bulma pour qu'elle le croie. - "Je n'ai jamais dit ça Bulma."

L'éminente scientifique avait croisé les bras et regardait la femme suspecte qui les avait interrompus et qui se recoiffait maintenant. - "Bien sûr que non, je ne suis pas une hystérique." Elle considéra que cette femme ne méritait pas son attention. - "Allons-nous-en, Yamcha, c'est juste une envieuse." Elle prit son sac à main pour s'en aller, suivie par son fiancé. En passant à la hauteur de Yuri d'un pas digne, elle entendit :

- "Et en plus, tu es cocue."

Ni Yamcha, un guerrier émérite, ni la victime elle-même ne purent empêcher le coup de sac à main que Bulma lui infligea au visage. C'est seulement quand Bulma se prépara à se jeter sur elle que Yamcha put réagir avant que tout cela n'empire en la saisissant par la taille. - "Bulma, calme-toi !", lui répéta-t-il en l'écartant de Yuri.

- "Espèce de garce !", lui répétait-elle, voulant s'arracher de l'étreinte de son petit ami. - "Lâche-moi Yamcha !", insistait-elle en se débattant pendant que le lutteur la traînait hors du restaurant. - "La prochaine fois, je t'arrache ces cheveux ridicules ! Je te les arrache !"

Ils quittèrent la salle envahie de murmures où plusieurs personnes relevaient Yuri, qui arborait aux lèvres un sourire de triomphe.

Une fois dans la rue, Bulma se calma, tout en se mettant à marcher sans but. Elle ne semblait plus vouloir frapper personne, essayait de se consoler son fiancé, qui la suivait. Yamcha ne savait pas s'il devait lui parler ou non parce qu'elle semblait très irritée. Finalement, il opta pour la première solution :

- "Bulma, je ne..."

Elle ne le laissa pas continuer. - "Je sais que tu ne m'as pas été infidèle."

Elle l'avait interrompu si brusquement qu'il lui fallut quelques instants pour assimiler ce qu'elle venait de dire. - "Bien sûr que non.", ajouta-t-il.

- "Tu aimes juste t'amuser, c'est tout." Elle continuait sans se retourner pour le regarder et peut-être pour cela son petit ami eut l'impression qu'elle se parlait davantage à elle-même qu'à lui. - "Moi aussi, alors je n'aurais pas dû réagir de manière aussi hysté..." Elle se corrigea à l'instant : - "Aussi irrationnelle." Elle semblait vouloir compenser la faiblesse de cette affirmation en faisant claquer ses talons avec force bruit sur la chaussée.

- "Eh." Le guerrier lui saisit enfin le bras pour qu'elle se retourne et le regarde.

Elle leva les yeux et les fixa dans les siens. - "Tu ne me ferais pas ça, pas vrai ?"

Son petit ami la serra dans ses bras. Il ne voulait pas qu'elle voie la culpabilité reflétée dans ses pupilles.
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MessageSujet: Chapitre 8   Sur le toit - En el techo - Page 2 I_icon_minitimeMer 17 Nov - 20:14

Chapitre 8. Partie 2

Il regardait les étoiles depuis le toit de la coupole principale de la résidence. Il avait à nouveau du mal à trouver le sommeil. Il n'avait jamais dormi beaucoup. Depuis tout petit, il faisait des cauchemars angoissants. Après, avec les années, leur nature avait changé pour s'incarner en Freezer et ses désirs de vengeance. Il était passé des rêves sur ses victimes, aux rêves avec son défunt père et ensuite à ceux avec le lézard. Maintenant, le rôle du protagoniste de ses cauchemars était joué par deux autres personnes de plus : Kakarott et ce mystérieux garçon aux cheveux lilas. Ses cauchemars était confus et quand il se réveillait épuisé et en nage, c'est à peine s'il s'en souvenait. Juste de leurs visages. Leurs visages aux yeux verts et leurs cheveux enflammés. Ils étaient des super-guerrier et pas lui.

- "Même pas la moindre chance.", murmura-t-il en regardant le cosmos. Et pour rendre son séjour encore plus agréable, trois de ses plus fervents ennemis s'entraînaient tout près de l'endroit qu'il avait choisi. Il avait pensé changer de lieu d'entraînement en remarquant ces trois kis puissants et familiers, pourtant, il savait que rester à l'endroit où Freezer avait perdu la vie lui insufflait une motivation spéciale et il changea immédiatement d'avis.

Il maugréa et se concentra sur les étoiles. Cinquante mille année lumière, c'était la distance qu'indiquaient les calculs du vaisseau construit par la jeune femme, c'était beaucoup. Cela signifiait que ce qu'il voyait maintenant n'était pas Vegetaseï, c'était Tsufur. Une moue de dégoût surgit sur son visage. Il se consola, "Cela reste ma planète."

Il entendit le bruit du portail principal qui s'ouvrit. Il se redressa sur le matelas et se leva pour vérifier qu'il s'agissait du ki de la jeune femme aux cheveux turquoise et de son idiot de petit ami. Elle lui dit au revoir depuis la porte et se dirigea à pas légers à travers le jardin. Elle rectifia sa coiffure aux cheveux frisés. Elle semblait troublée et indifférente au tapage causé par ses chaussures à talons hauts qui aurait pu réveiller quiconque. Il la vit trébucher et tomber face contre terre.

- "Mais il ne va rien m'arriver de bien, aujourd'hui !", s'exclama Bulma depuis le sol. Elle se releva, se sentant encore plus abattue. Elle n'eut pas fait un pas qu'elle entendit un rire venu d'en haut. Elle regarda au dessus d'elle, le balcon de Végéta, mais il ne semblait pas y être et les faibles lumières qui éclairaient le jardin n'aidaient en rien. - "Je t'ai entendu, Végéta."

Lors de la scène de la cuisine et de la tâche de cambouis, il avait dû se retenir d'éclater de rire en voyant le visage de la jeune femme noir de graisse. Cependant, maintenant qu'il n'y avait aucun témoin, il ne put s'empêcher d'exprimer son amusement en voyant la scientifique, vaniteuse à l'excès, aussi maladroite. C'était la seconde fois qu'il la voyait s'écraser contre le sol à cause de ses talons hauts. Il se rappela la première fois que c'était arrivé, quand elle était sortie très vite de sa chambre de gravité par la rampe après avoir vérifié que le contrôleur de pression était défectueux. Il lui revint à l'esprit que cela faisait deux semaines qu'ils ne s'étaient pas parlé, depuis qu'il lui avait rappelé qu'il se chargerait lui-même de détruire la planète.

Bulma, au bout de plusieurs minutes sans réponse, repoussa l'idée de lui adresser à nouveau la parole et reprit son chemin. Avant, elle s'appuya d'une main sur la porte principale de la maison pour enlever ses chaussures à talons.

- "C'est maintenant que tu vas t'inquiéter de ne pas faire trop de bruit ?" Il remarqua comment elle sursauta en l'entendant et comment elle le regardait du coin de l'oeil tout en cherchant la boucle de la fermeture de sa chaussure à sa cheville.

Elle l'avait juste derrière elle. - "Laisse-moi tranquille." Et elle soupira de ne pas arriver à enlever sa chaussure.

- "Tu sens l'alcool."

- "Et tu ne sens pas aussi que je suis en rogne ?", récrimina-t-elle du tac au tac sans le regarder. Elle abandonna son intention concernant sa chaussure et posa sa main sur le lecteur d'empreinte pour ouvrir la porte principale. Elle ne s'ouvrit pas. - "Merde ! Je n'ai pas eu de problème pour le portail de la rue pourtant." Elle se souvint qu'on avait changé la sécurité du laboratoire. "Une interférence entre les lignes et les registres ?", se demanda-t-elle. Cela faisait si longtemps qu'elle n'était pas sortie qu'elle ne s'était pas inquiétée de vérifier que tout fonctionnait parfaitement. Elle s'essuya la main sur son vêtement et essaya une seconde fois. Rien. Elle soupira pour la énième fois de cette nuit funeste. "Et maintenant, qu'est-ce que je fais ?" Elle était sur le point de se retourner quand elle sentit la présence accablante de Végéta encore plus près, dans son dos. Elle regarda sur sa gauche et vit apparaître la main du saïyan silencieusement et lentement dans son champ de vision, se frayer un passage à côté de sa taille, s'approcher de son extrémité, l'enlever et poser tout son bras en tension et la paume de sa main sur le lecteur. Elle crut sentir de la chaleur sur sa nuque quand enfin une voix neutre et inconnue réussit à l'arracher de sa contemplation du bras tendu du guerrier, lui permettant de reprendre son souffle.

- "Prince Végéta. Bienvenue.", entendit-on autour d'eux. La porte s'ouvrit et l'entrée s'éclaira.

- "C'est incroyable.", s'exclama-t-elle en regarda tout cela partagée entre l'indignation et la curiosité. Elle tourna la tête pour l'observer entier, à une paume de son visage. Hautain et se délectant visiblement de son effet. - "Quand as-tu fait une reconnaissance d'empreintes, toi ?" Et elle entra dans la maison laissant bien voir sa gêne.

- "Ton père tient ses promesses, lui." En vérité, il n'avait pas la moindre idée de comment cette machine avait pu lire la paume de sa main mais à sa grande satisfaction, elle l'avait fait. Il observa la silhouette de la jeune femme, de dos, s'éloigner et se diriger directement vers la cuisine. Il la suivit.

- "Si je mets autant de temps avec mon vaisseau, c'est parce que je suis en train de l'améliorer beaucoup.", se justifia-t-elle en s'asseyant sur une chaise, les jambes croisées pour enlever enfin la maudite chaussure. En s'inclinant, son décolleté se fit ostensiblement visible. Le saïyen préféra se concentrer sur le réfrigérateur.

- "En plus, je suis en train d'y construire une chambre, une salle de bain et une cuisine, exactement comme dans celle que Goku a utilisé pour venir sur Namek." Finalement, elle put se libérer de l'une des tortionnaires de ses pieds.

- "Je n'ai pas besoin de ces choses.", commenta Végéta en cherchant un fruit dans le réfrigérateur.

Bulma sourit en se défaisant de la seconde chaussure. - "Oui, mais avec un peu de chance, tu te sentiras tellement bien là-dedans que tu t'en iras d'ici."

Il ferma la porte avec sa main libre, comprenant sa tactique. Il n'entra pas dans son jeu. - "Tu ne veux pas que je m'en aille.", déclara-t-il, sûr de ses paroles.

- "Ben voyons !" Un éclat de rire sonore, clair et haut, signifiant que tout cela n'avait aucun sens, s'échappa spontanément de sa bouche grande ouverte.

Il avait décidé de ne pas se laisser troubler par les provocations de la jeune femme. Avec ce rire forcé, elle avait presque réussi à lui faire détourner les yeux de sa silhouette. - "Vous avez besoin de moi pour en finir avec les androïdes, tu le sais bien."

Elle se leva. Elle ne semblait pas affectée par cela. - "Oh, oui, bien sûr, je veux que tu restes ici pour lutter contre ces monstres et qu'ensuite tu nous tues tous, pas vrai ?" Elle prit un verre et se glissa dans l'espace étroit que le saïyen avait laissé entre son corps et le réfrigérateur. Elle avait envie d'une boisson fraîche avant d'aller se coucher. - "Tu te rends compte comme c'est étrange, Végéta ?" Elle opta pour un jus de pêche. - "Nous t'invitons, te traitons bien, sûrement mieux que personne ne l'a fait dans toute ta vie." Elle insista sur cette dernière supposition en le regardant tout se servant un verre. Il s'était assis sur un haut tabouret et mordait dans une pomme les coude sur le comptoir. Il la regardait intrigué alors elle ajouta : - "Et toi, tu veux tous nous tuer."

- "Vous n'arrêtez pas de me surprendre par votre ridicule.", répondit le saïyen. Et il ajouta : - "Vous n'y arriverez pas."

- "A quoi ?" Bulma s'assit juste en face de lui, appuyant également les coudes sur le comptoir, tenant son verre à hauteur de ses lèvres. S'il refusait d'accorder de l'importance à un sujet aussi grave, elle non plus ne lui montrerait pas son inquiétude. Elle était toujours un peu sous l'effet du vin alors elle tenta de centrer son regard droit dans ses yeux sombres, détournant les yeux du torse couvert de cicatrices du guerrier.

Végéta se pencha en avant pour donner du poids à ce qu'il allait dire. Maintenant, il avait l'occasion parfaite pour asséner ce qu'il pensait depuis longtemps. Il plongea son regard dans les yeux bleus de la jeune femme. Il avala le morceau de pomme pour articuler clairement. - "Vous croyez qu'en vous montrant gentils, j'oublierai ma menace. Je suis le Prince de la race des Saïyens, humaine, je sais parfaitement quel est votre plan.

Elle lâcha d'un coup le verre sur la table. - "Encore avec ça, Végéta ?" Elle n'arrivait pas à croire qu'il recommençait à douter de la bonne foi de sa famille. - "C'est de la simple gentillesse, nom d'un chien !" Elle bût, dégoûtée, évitant le regard intense du guerrier. C'était comme s'il ne savait pas déjà qu'elle était tout sauf idiote comme ceux sur lesquels il était tombé dans sa misérable vie. Bien sûr qu'elle avait pensé que si le prince ne voyait pas en eux de menace et ne les trouvait pas répugnants, entre le découragement de ne jamais pouvoir vaincre Goku et son propre dégoût, il finirait par s'en aller en les laissant vivre tranquilles sur cette planète qu'il détestait tant. Et le fait qu'ils se fassent sortir de leurs gonds mutuellement, n'avait rien à voir là-dedans.

.

Ils gardèrent le silence quelques secondes, bientôt brisé par le saïyen qui voulait que les choses soient claires : - "Une gentillesse feinte." Il remarqua comment elle tourna brusquement la tête dans sa direction et lui rendit son regard. Elle était sur le point d'exploser d'un moment à l'autre. Le prince sut ce qui viendrait et prit son temps avant de clore de son point de vue la question. - "De simples hypocrites."

- "Non !", cria-t-elle, exaltée, faisant jaillir quelques gouttes de jus de fruit de son verre. - "Je ne peux pas te laisser nous traiter d'hypocrites !" Elle s'était levée et, remarquant son pied mouillé, elle laissa à contre-coeur le verre sur le comptoir.

Lui, contrairement à d'habitude, semblait tranquille tout en mordant dans sa pomme. - "Personne ne peut être aussi stupide, je te l'ai déjà dit."

Bulma serra les poings et baissa les yeux. Sa journée avait été très rude. - "Tu sais, quoi ?" Elle reprit le verre et un court instant, envisagea de le lui balancer à la figure mais elle le reposa pour en finir avec tout ça avant d'aller se coucher. - "Aujourd'hui, je te laisserai seul ici avec ton fruit et je prierai Kamisama pour que tu t'étrangles avec." Elle se mit en marche pour sortir de la cuisine et Végéta la regarda du coin de l'oeil. Elle pouvait insister autant qu'elle voulait, il était convaincu par sa théorie. Bulma continua à parler : - "J'en ai marre des hommes, j'ai été sur le point de croire que mon petit ami me trompait et j'ai même perdu mon calme caractéristique."

Il rit à cela et quand la jeune femme passa à sa hauteur, il murmura : - "Bien sûr qu'il te trompe."

Il lui stoppa le bras au vol. La scientifique avait voulut le frapper et il avait arrêté sa main levée qui allait le gifler. Il avait même eu le temps de se lever.

Bulma aurait voulu lui dire beaucoup de choses, entre autre comment il osait insinuer une chose pareille et qu'il n'avait qu'à retourner en enfer d'où il n'aurait jamais dû sortir. Végéta aurait voulu lui crier qu'il savait que cet humain lui était infidèle à l'odeur qu'il portait sur lui en arrivant à la maison et que cependant il ne le blâmait pas de vouloir aller avec d'autres femmes.

Mais le temps se figea.

Aucun d'eux ne parla quand le bleu et le noir, la lumière et l'obscurité, se rencontrèrent. Il restèrent à se regarder et une charge tomba sur eux. Jamais elle n'avait été si lourde et éthérée à la fois. Ils étaient dans la cuisine de la maison, où ils avaient eu leur première dispute, où il lui avait presque donné à manger, où le prince l'avait saisie par le visage pour la menacer de mort, et où, apparemment, le feu commençait à brûler. Là, avec sa main à lui agrippée à son poignet à elle, ils remarquèrent que jamais ils n'avaient été aussi proches même si le reste de leurs corps étaient séparés. Cela n'avait pas été une dispute comme les autres. Elle leur avait montré ce qui venait de très loin. Qu'il y avait de l'attraction et qu'elle était mutuelle. Que cette attirance qu'ils sentaient l'un pour l'autre, qui les unissait irrémédiablement malgré leurs caractères, commençait à être trop puissante et que n'importe quel contact physique faisait que l'étincelle qui avait jailli à un moment déjà lointain et impossible à déterminer, commençait à croître et à devenir incontrôlable. Les marchés, les moqueries, les défis, les cris, les jeux impossibles qu'eux seuls comprenaient. Tout. Absolument tout leur traversa l'esprit pendant ce moment suspendu hors du temps. Ils s'observaient l'un l'autre comme s'ils se voyaient pour la première fois. Cette charge était de l'électricité pure.

Et alors le prince la lâcha.

Remarquant la diminution de son étreinte, la scientifique sortit en courant pour monter les escaliers et fuir de là. Végéta fronça les sourcils plus qu'à la normale en baissant les yeux au sol. C'était la première fois qu'il l'avait vue réellement terrorisée, et ce n'était pas de lui qu'elle avait peur. Immédiatement, se forma sur son visage le sourire du stratège qui se rend compte qu'il vient de découvrir l'arme qui détruira son adversaire.

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- "Mon dieu.", répétait Bulma encore et encore en arpentant sa chambre. - "Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu." Elle enleva sa robe et la laissa par terre. - "Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu." Elle n'arrivait pas à croire ce qui venait de se passer. Elle enleva tous ses vêtements du lit et s'y blottit, se couvrant entièrement y compris la tête. - "Ce n'est pas possible, ce n'est pas possible, ce n'est pas possible." "Tu es fatiguée, Bulma." Elle essayait de raisonner de façon logique. - "C'est ça...", se mit-elle à se murmurer. - "Tu es fatiguée, écoeurée, fâchée avec Yamcha et très sensible." Elle se corrigea à l'instant : - "Bon, un peu, mais pas assez pour confondre les choses !" Quand le regard du saïyen lui revint en mémoire, elle se cacha le visage dans ses mains. - "Mais que s'est-il passé là en bas, nom d'un chien !", se demanda-t-elle, les doigts encore tremblants. Elle se souvint de l'incident avec la fourchette, qui lui était revenu tant de fois en mémoire depuis que c'était arrivé. Cela avait été troublant, oui, mais pas autant que cette fois, où, si Végéta ne l'avait pas lâchée, elle se serrait jetée sur lui pour l'embrasser avec toute la fureur qu'elle sentait vouloir sortir de son corps.

- "Mais il est petit et il ne me plaît pas !", murmura-t-elle plus fort qu'elle ne le voulait. - "Sans parler de sa coiffure.", commenta-t-elle encore incrédule.

Garder à l'esprit l'image du saïyen sans chemise n'était pas une bonne idée. Elle essaya de s'endormir en imaginant à toutes les façons d'éviter le prince à l'avenir. Cela ne faisait même pas une heure qu'elle s'était trouvée dans une situation très désagréable par la faute de la non- infidélité de son petit ami, "et maintenant cela m'arrive à moi !". Tous les deux pouvaient se montrer très joueurs, et pouvaient se laisser aimer et même provoquer des situations compromettantes avec des tiers. Cependant, de là à être infidèle, il y avait un pas aussi grand que le front du prince. Elle eut beaucoup de mal à trouver le sommeil cette nuit-là.

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Végéta jeta le trognon de la pomme dans le broyeur à ordures. A pas lents, il monta les escaliers. Le couloir était sombre, mais pas complètement car la porte de la chambre de la jeune femme laissait passer une fente de lumière. Depuis sa porte, il regarda celle de la chambre voisine. Il entra dans sa chambre et se laissa tomber sur le lit. Il observa le plafond, les mains sous la nuque.

- "Trois ans...", murmura-t-il pour lui-même.

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- "Oui, il est là aujourd'hui aussi, il aura passé trois semaines loin d'elle, Piccolo."

Le namek se serait bien passé d'écouter à nouveau la même rengaine. - "Son Gohan, ne traîne pas !"

- "Mais c'est que vous êtes très rapides !", s'excusa l'enfant en arrière en s'efforçant de rattraper les deux adultes.

- "S'ils ne sont pas ensemble, ils ne vont pas pouvoir..."

A nouveau, l'être vert entendit le rire forcé qui le mettait tellement hors de lui. Il se maudit de ne pas être aussi fort que Goku pour mettre un terme au martyre que subissaient ses oreilles pointues depuis trois semaines. Tous les jours, ils allaient s'entraîner dans les montagnes du nord-est. Tous les jours, ils sentaient l'aura du Prince des Saïyens tout près. Et tous les jours, à l'aller et au retour, l'homme le plus puissant de l'Univers recommençait à s'inquiéter pour la même chose : Végéta et Bulma. Si déjà le namek n'était pas une personne sociable, lui nommer les deux personnes les plus irritantes de tout le cosmos n'allait pas améliorer son humeur. - "Parfois j'aimerais utiliser la machine à remonter le temps du garçon pour retarder le jour de ta transformation en super-guerrier."

- "Oui, Végéta aussi sans doute. Peut-être qu'elle va l'aider à se transformer en super-saïyen, tu ne crois pas ?" Il ne reçut qu'un grognement comme toute réponse, ce qu'il comprit, venant de Piccolo, comme le signe que celui-ci l'écoutait toujours. - "Tu sais ? Quand j'ai vu mourir Végéta, quand je l'ai entendu dire toutes ces choses sur Végétaseï, son père et..." Il s'interrompit pour réfléchir un instant, "Bon, je ne me souviens de rien de plus mais il m'a dit des choses bonnes avec beaucoup de peine alors je crois que..."

- "Il est parti.", remarqua son ami qui s'était arrêté brusquement en vol.

- "Hein ?" Goku ne comprit pas immédiatement ce qu'il lui disait mais en ne sentant plus l'aura de Végéta aux alentours, il ajouta enthousiaste : - "Tu as raison ! Je ne le sens plus !"

- "Qu'est-ce que tu ne sens plus, papa ?" Son Gohan était un enfant aussi curieux que prudent, alors il était à la fois intrigué par les conversations secrètes des deux adultes mais aussi sur ses gardes depuis qu'il avait compris qu'elles concernaient le P rince des Saïyens. L'héritier du trône de la planète natale de son père lui avait toujours semblé tel que ses yeux d'enfant le voyait : grand, dangereux et l'être le plus fort de l'Univers après son père.

- "Le ki de Végéta, Gohan !" Son père avait l'air vraiment heureux de cette nouvelle et cela perturba encore plus le petit.

- "C'est vrai," dit son fils en regardant autour de lui. - "On dirait qu'il est allé s'entraîner ailleurs."

- "Oh, tant mieux ! A Capsule Corporation !", s'exclama son père en levant l'index sans cesser de sourire. - "On dirait qu'enfin le destin est en train de s'accomplir, tu verras, Gohan, quand tu auras un petit camarade avec..."

Le coup que lui administra Piccolo lui fit reprendre ses esprits. - "Mais Piccolo...", râla Goku en se frottant la joue, "à quoi ça rime ? Je n'allais rien dire sur Vég..."

- "Je voulais déjà commencer l'entraînement."

Goku sourit, mais cette fois, c'était le sourire qui plaisait le plus à son ami vert et qui ne déconcertait pas autant son fils. Ce sourire indiquait qu'il souhaitait lui rendre la pareille. - "Je vois que tu es en train d'améliorer beaucoup tes techniques."

- "Je ne suis pas là pour que ce soit toi qui t'améliores." Il lui renvoya la même moue, qui disparut instantanément quand il reçut un coup de poing de Gohan en plein milieu de la figure.

Voyant la profonde colère qu'exprimaient les yeux de son ancien maître, un rappel qu'il était le fils d'un démon, Son Gohan ne put que s'excuser : - "Je suis désolé, Piccolo, je croyais que tu avais dit que nous reprenions l'entraînement." Ses excuses, comme toujours, étaient sincères.

Goku et le namek se regardèrent et sourirent. Ils avait tous beaucoup progressé en quelques semaines. Pourvu que dans trois ans, ils puissent le prouver.

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- "Ah, jeune Végéta, attends." Le prince, qui allait déjà sortir par la porte pour prendre son envol et aller s'entraîner dans les montagnes, s'arrêta pour écouter ce que lui voulait le vieux scientifique. Il ne s'adressait presque jamais à lui quand ils déjeunaient tous les deux seuls, c'était comme s'il avait compris que rien de ce qu'il pouvait dire ne l'intéresserait. - "Hier, j'ai parlé avec ma fille, et elle a insisté pour que je te prévienne que la chambre de gravité est prête."

Il n'arrivait pas à y croire : - "Elle est déjà prête ?" Il l'attendait une semaine plus tôt, le temps qu'il estimait nécessaire pour réparer son vaisseau. Elle avait mis exactement trois semaines, une de plus que prévu. Apparemment, elle n'était pas le génie qu'elle prétendait.

- "Oui", répondit monsieur Brief en se levant et en lâchant le journal. - "Je te montrerai les améliorations."

En entrant, il la trouva exactement comme elle l'était la première fois qu'il y était entré, plus d'un an auparavant. Ce fut en suivant le vieil homme à lunettes jusqu'au panneau de contrôle qu'il dût faire un effort pour dissimuler son étonnement.

- "Comme tu peux le voir, elle a amélioré sensiblement les indicateurs vu qu'ils ont tous une capacité supérieure." Et il commença à détailler chacun d'entre eux. - "La vitesse, la pression, le combustible, chacun d'eux comporte un capteur de suralimentation qui t'indiquera ce qui dysfonctionne, combien de temps la pièce résistera, et aussi te montrera sur un schéma en coupe qui s'affichera sur un de ces écrans où se situe exactement le problème." Il le regarda pour voir s'il était d'accord avec ce qu'il voyait mais Végéta n'avait absolument aucune expression. Il préféra poursuivre : - "Le plus incroyable de tout, c'est qu'elle a mis au point un prototype de connexion entre tous les embryons centraux du vaisseau qui permet qu'ils se régénèrent d'eux-mêmes."

Cette fois, oui, il dût faire un effort surhumain pour ne pas se montrer impressionné. Il leva les yeux lentement et dit la seule chose qu'il pouvait prononcer à ce moment. Une question simple et courte : - "Quoi ?"

Monsieur Brief ajusta ses lunettes avant de s'expliquer : - "Oui, cela paraît incroyable, n'est-ce pas ? Elle l'a appelé système Piccolinien et cela consiste à regrouper tous ces points critiques, du plus essentiel au plus dérisoire de la machinerie du vaisseau spatial pour qu'en cas de panne de l'un d'entre eux, l'ordinateur central sache comment le réparer, même si le dégât est physique, le vaisseau donnera l'ordre à la partie endommagée et la réparera.

- "Je vois, exactement comme la régénération cellulaire."

Le scientifique parut ravi d'entendre le même commentaire qu'il avait donné à sa fille quand elle lui avait expliqué. - "Oui, exactement. Un fonctionnement semblable à celui de nos cellules. Seulement il y a un inconvénient."

Végéta sourit de côté. - "Le combustible, je suppose."

Là, son invité l'avait surpris. - "Effectivement, si le vaisseau en manque ainsi que de batterie, il ne pourra rien faire." Et il s'éloigna pour lui montrer d'autres améliorations. Le prince le suivit et fut intrigué par une note carrée et jaune avec une inscription et une flèche en direction d'un autre indicateur. Il la prit pour la lire et y lut 'Décompensateur de frein'. - "Ah, oui, j'allais oublier", rit le vieil homme en remarquant le mouvement du saïyen. - "Je ne sais pas pourquoi mais elle tenait beaucoup à ce que je mentionne qu'elle avait perfectionné le système de frein s'il était possible de l'améliorer." A cet instant, il regarda le plafond, pensif. - "Oui, elle m'a demandé de te dire exactement, s'il était encore possible de l'améliorer en quelque chose." Et il ajouta : - "En vérité, je ne sais pas pourquoi elle n'a pas voulu venir pour te l'expliquer elle-même mieux que moi mais apparemment elle est très occupée au laboratoire." Le guerrier s'était déjà retourné pour continuer à inspecter la chambre de gravité. Une porte qui n'était pas là avant attirait maintenant son attention. Il l'ouvrit et découvrit une petite cuisine parfaitement meublée avec un luxe de détails flanquée de deux portes. Derrière celle de gauche, il trouva un lit et après avoir ouvert celle de droite il put vérifier que comme il le supposait, il s'y trouvait une salle de bain avec une douche, un lavabo et des toilettes.

- "Mais comment... ?"

- "On ne le remarque presque pas mais il est plus grand." Monsieur Brief l'avait suivi et était derrière lui. Il essaya de lui expliquer : - "Ma fille a augmenté le diamètre de la circonférence du vaisseau, pas de beaucoup. En fait, même moi, je n'avais pas remarqué. Elle m'a juste dit que tu n'aimerais pas perdre de l'espace pour t'entraîner alors l'habitacle central est intact." Et il lui montra avec orgueil. - "C'est à cette partie qu'on voit l'agrandissement." Et il se retourna pour sortir d'ici. Végéta revint sur ses pas pour vérifier quelque chose dans la chambre. Quand il constata que visiblement le lit du vaisseau n'était pas meilleur que celui qui l'attendait à l'étage toutes les nuits, il renonça à sa première idée de s'établir ici pour dormir. Il fronça davantage les sourcils en voyant quelque chose sur la table. C'était un vase avec une branche des plantes avec lesquelles il s'était alimenté.

- "Je ne partirai pas avant de t'avoir montré une dernière chose, jeune Végéta.", entendit-il depuis le centre du vaisseau. Il sortit sans aucune curiosité apparente. Il s'approcha du scientifique, dont le visage, qui s'il exprimait de la fierté il y a quelques minutes, était maintenant radieux en montrant ce qu'il avait oublié de mentionner et qui, au milieu de toutes ces innovations inutiles, allait sans doute intéresser au plus haut point le prince.

- "Combien est le maximum de pression ?"

- "Que dis-tu ?" Monsieur Brief regarda ce qu'il montrait du doigt. Il s'était trompé de bouton.

- "Ah, trois cent fois la gravité terrestre mais ce n'est pas cela que je voulais te montrer."

Et il appuya le bon bouton. Celui de la stéréo.

Le guerrier croisa les bras en entendant la musique : - "Je reprends mon entraînement immédiatement." Il voulait qu'il éteigne cela et qu'il s'en aille au plus vite.

- "Ah, bien, d'accord." Le scientifique se tourna vers la sortie. - "C'est pour cela que ma fille a fait tout cela, pour que tu nous libères de la menace de ces androïdes." Et il sortit par la porte en rythme avec la chanson sans avoir éteint la radio.

Végéta soupira. "Ils sont tous fous.", pensa-t-il en appuyant le bouton off. Il se retourna pour tout observer avec plus de calme. Maintenant, il pourrait vérifier en pratique si tout cela en avait mérité la peine. En regardant le plafond, il remarqua la présence de barres, sûrement pour améliorer sa souplesse et sa force. Il se mit en marche en étudiant tout avec attention. Quand il décida enfin de ne plus perdre davantage son temps, un voyant intermittent attira son attention. Au dessus, on pouvait lire sur une petite étiquette les mots Central CC. C'était le seul de tous les voyants à clignoter ce qui signifiait soit que quelque chose ne fonctionnait pas, soit qu'il était déjà en fonctionnement. Le plus curieux c'est que juste à côté, il y avait deux interrupteurs, un appuyé sur On et l'autre sur Off. - "Central CC.", murmura-t-il essayant de comprendre ce que signifiaient ces mots. Une idée lui traversa l'esprit, mais il fallait qu'il vérifie par lui-même. Il appuya le bouton qui était sur Off et immédiatement, il se mit à clignoter également. A l'instant même, un écran assez grand apparut juste devant lui. Il pouvait voir avec cet angle, la moitié du laboratoire de la maison. Il semblait qu'il n'y avait personne là-bas pourtant, il put déceler des ombres sur le sol et entendre des voix :

- "Et tu lui as dit pour le décompensateur de frein ?"

- "Oui, ma fille, tout ce que tu m'as demandé."

- "Mais il n'a pas vu ma note, tu l'as gardée, n'est-ce pas ?"

- "Euh..."

- "Papa ! Cette note était juste pour toi !"

- "Je dois faire régler mes lunettes, ma fille, je ne vois plus très clair."

- "Et bien sûr, il ne t'aura pas remercié. Évidemment."

- "Pourquoi me remercierait-il, ma chérie ? Il va aider les autres à nous sauver."

- "Eh bien par simple politesse, papa, mais on dirait qu'il n'a aucune idée de ce que cela signifie."

- "Ah, ma chérie, je te trouve très stricte avec lui, écoute, tu t'es levée très tôt, n'est-ce pas ?"

- "J'avais beaucoup de choses à faire ici."

- "As-tu vu Tama ?"

Et il rappuya le bouton Off.

o-o-o-o


--------------------------------------------------------------------------------

- "Non, papa, je n'ai pas vu ton chat." Son père fronça les sourcils pensif et étira ses lèvres sur un côté. - "Maman t'a-t-elle dit ce qu'elle pensait faire ?", lui demanda sa fille en changeant de sujet et en se tournant pour quitter le seuil de la porte.

- "Je crois que je sais où il est." Et il sortit du laboratoire en ignorant la question de sa fille.

- "Papa ! Elle t'a dit quelque chose ou non ?" Elle n'avait jamais vu son père se diriger aussi vite vers un lieu, même pas avec sa bicyclette. - "Où vas-tu ?" Il retournait à la chambre de gravité, dont la porte était déjà fermée. - "Oh non !", s'exclama-t-elle craignant le pire et en se précipitant elle aussi vers la chambre de gravité.

Tous deux s'arrêtèrent net en voyant la porte s'ouvrir. Végéta apparut tenant le chat par la peau du cou. Il le jeta avec dédain dans le jardin provoquant de sa part un miaulement de protestation et une fois sur la rampe, une nouvelle tentative d'infiltration mais le prince avait déjà refermé la porte. Juste avant de s'enfermer enfin dans son tant attendu vaisseau, il lança un regard à Bulma avant de gonfler la poitrine et de disparaître à l'intérieur. Tama grattait l'entrée pendant que la scientifique essayait de se convaincre sans quitter des yeux la porte déjà scellée qu'elle avait bien fait de l'éviter tout ce temps tandis que son père montait la rampe pour reprendre son chat.

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MessageSujet: Re: Sur le toit - En el techo   Sur le toit - En el techo - Page 2 I_icon_minitimeSam 20 Nov - 1:27

Mais au faite qui qui à fait cette fic? ^^
Qu'on puisse quand même lui mettre un Links même si c'est pas en Français.
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MessageSujet: Re: Sur le toit - En el techo   Sur le toit - En el techo - Page 2 I_icon_minitimeSam 20 Nov - 1:29

"Elle est de Dramaa et elle a été traduite par Dimitrova" T'as la réponse Wink
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MessageSujet: Re: Sur le toit - En el techo   Sur le toit - En el techo - Page 2 I_icon_minitimeSam 20 Nov - 1:33

Sad mais ça me donne pas de link ça me donne juste un mystère dans mon neurone unique!
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MessageSujet: Re: Sur le toit - En el techo   Sur le toit - En el techo - Page 2 I_icon_minitimeSam 20 Nov - 1:41

Et bien je ne sais pas si c'est tellement utile...
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MessageSujet: Re: Sur le toit - En el techo   Sur le toit - En el techo - Page 2 I_icon_minitimeSam 20 Nov - 1:44

bah nan en faite ça sera pas utile ^^

En faite c'est juste une question d'honnêteté avec l'auteur, ça sera pas vraiment utile pour les membres du fofo.
Je suis très a cheval sur le copyright mais c'est mon cheval de bataille lol!
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MessageSujet: Re: Sur le toit - En el techo   Sur le toit - En el techo - Page 2 I_icon_minitimeSam 20 Nov - 1:52

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MessageSujet: Re: Sur le toit - En el techo   Sur le toit - En el techo - Page 2 I_icon_minitimeSam 20 Nov - 1:57

Haaaa merci Very Happy

L'auteur est espagnole.... Bon bah je sent que ça va pas être coton u__u
Va falloir linké l'Espagne et avec ma chance elle sera Sud Américaine XD
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MessageSujet: Re: Sur le toit - En el techo   Sur le toit - En el techo - Page 2 I_icon_minitimeSam 20 Nov - 2:02

Je vais essayer de trouver^^
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MessageSujet: Re: Sur le toit - En el techo   Sur le toit - En el techo - Page 2 I_icon_minitimeSam 20 Nov - 2:14

Si tu y arrives je t'offre un cadeau cheers
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MessageSujet: Re: Sur le toit - En el techo   Sur le toit - En el techo - Page 2 I_icon_minitimeSam 20 Nov - 2:45

LOL Je t'avouerai que ce n'est pas du tout facile surtout que je ne parle pas espagnol donc j utilise un traducteur internet... mais je n'ai pas dis mon dernier mot!! lol!
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MessageSujet: Re: Sur le toit - En el techo   Sur le toit - En el techo - Page 2 I_icon_minitimeSam 20 Nov - 3:27

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MessageSujet: Re: Sur le toit - En el techo   Sur le toit - En el techo - Page 2 I_icon_minitimeSam 20 Nov - 3:44

Il l'a fait XDXD
Merci beaucoup et bravo *clap clap clap*
Tu veux quoi en récompense?
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MessageSujet: Re: Sur le toit - En el techo   Sur le toit - En el techo - Page 2 I_icon_minitimeSam 20 Nov - 3:50

lol je n'ai pas demander de récompense, je l'ai fait gratuitement.^^
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MessageSujet: Re: Sur le toit - En el techo   Sur le toit - En el techo - Page 2 I_icon_minitimeSam 20 Nov - 4:33

Ha bah c'est gentil ^^
Cette artiste peux désormais reposer en paix grâce à toi, non pas que je la pense morte mais enfin bon dans le doute... Bah on sait jamais Rolling Eyes
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MessageSujet: Re: Sur le toit - En el techo   Sur le toit - En el techo - Page 2 I_icon_minitime

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