Petit Cœur

Bonjour,
je suis un petit écrivain en herbe, avec des tas d'idées qui déborde. Dont certaines sur Dragon Ball Z. D'où ma présence ici. J'aimerai d'ailleurs beaucoup m'inscrire mais j'ai beau fouillé, je ne trouve pas, c'est qu'il est sacrément grand ce forum! Un petit coup de main svp? Que je puisse poster ma fanfic dans les règles de l'art. Merci d'avance!

Bonjour, j'ai enfin trouvé comment m'inscrire et j'en profite pour vous offrir ce premier chapitre. Dites-moi ce que vous en pensez.

[i]Bon alors, imaginez-vous juste après le combat contre Bou. Tout le monde est rentré chez soi, on a fêté les retrouvailles avec forces larmes et on s'emploie à réparer les dégâts. Plusieurs membres de la bande on décidé d'aller voir si les nameks ont besoin d'aide, pour leurs expliquer ce qui s'est passer exactement et les remercier d'avoir apporté leurs énergies à Songoku lors de la bataille finale.

Le vaisseau se rapprochait de la planète Namek, Bulma enclencha la procédure d'atterrissage. Elle avait plus ou moins obligé les guerriers à l'amener, arguant le fait que, ayant construit le vaisseau, il lui appartenait. Les garçons refusant toujours, elle avait tout bonnement changé le code de tout les vaisseaux, les empêchant de les utiliser. Ils auraient aussi bien pu se téléporter, mais cela aurait demander une énergie beaucoup trop importante pour une simple visite de courtoisie. A force de cajolerie et avec la promesse de la laisser venir, ils avaient enfin pu partir. En plus de Bulma, il y avait dans le vaisseau Songoku, Végéta, Petit Cœur et Songohan.
Le groupe avait à peine débarqué que les nameks se précipitèrent sur eux. Des cris de joie et des salutations fusèrent des deux cotés. Tout d'un coup, l'un des namek attrapa la main de Songoku.
Le namek: Saichorashi veut que vous veniez le voir le plus vite possible.
Songohan: Pourquoi, qu'est ce qui se passe?
Le namek: Je ne sais pas mais il a dit que c'était grave. Vite!Étonné, les membres du groupe se regardèrent avec surprise et suivirent le messager. Ils furent presque obligé de courir pour pouvoir suivre le mouvement. Il arrivèrent devant le grand chef, qui les accueillit avec son éternel air bonhomme. Il tenait une graine namek dans la main et l'observait attentivement.
Bulma: Lui, on pourrai faire exploser une bombe à deux pas qu'il continuerai à sourire...
Petit Cœur lui lança un regard noir, le numéro 29, celui qui voulait dire: «Tais toi insensée, tu est ici chez les nameks, des êtres presque divins au sens sur-développés, alors pour une fois fait profil bas!» Cette dernière se mordit la lèvre. Elle avait oublier que les nameks avaient les sens beaucoup plus aiguisés que les humains. Elle jeta un regard à ses autres compagnons pour voir s'ils avaient entendus, mais ils étaient tous trop occupé à essayé de deviner quel nouvelle catastrophe allait leur tomber dessus. Elle vit néanmoins Végéta esquisser un demi-sourire amusé en la regardant. Elle lui répondit, troublée. Muri se gratta deux ou trois fois la tête, signe chez lui d'une agitation intense. Bulma se fit plus attentif.
Muri: Vous êtes enfin là! Il s'est passé quelque chose d'atroce, mon peuple est en grand danger.
Petit Cœur: Quoi!!!
Il avait fait un bond en avant, et son habituel masque imperturbable se fissura. Songohan lui attrapa le bras, comprenant la détresse de son ami vert. C'était son peuple qui était en danger, ses origines, sa planète, sa patrie. Même s'il était terrien du fond du cœur, Petit Cœur restait attacher au peuple namek par les liens du sang. Ils attendirent, tenaillé par l'angoisse, que le grand maitre leur dévoile la mystérieuse catastrophe, lorsqu'un bruit incongru vient troubler le silence pesant.
Végéta, furieux: Non mais dites moi que je rêve!
Muri avait sortit une espèce de loupe de sa poche pour mieux observer une minuscule pousse qui dépassait du bulbe. Leur messager s'approcha de son chef et lui secoua timidement la main.
Le messager: Maitre? Les invités attendent...
Végéta, toujours aussi patient: Bouge toi espèce de grenouille obèse!!!
Petit Cœur lui dédia son regard numéro 15, celui qui voulait dire «Un peu de respect singe de l'espace, tu parles au Grand Maitre des Nameks!», avec les majuscules rehaussés par un froncement de sourcils significatif, qui muta en un air gêné lorsque le grand chef fit stupidement tomber l'instrument qui se brisa.. Végéta au reste, se souciait comme d'une guigne de l'avis de son coéquipier vert.
Muri: Oui comme je le disais, notre peuple risque bien de s'éteindre.
Il fit une petite pause pour souligner le dramatique de la situation, mais l'auditoire lui était déjà tout acquis. Il continua donc.
Muri: Cela fait déjà plusieurs mois que nous nous sommes rendus compte d'un fait pour le moins... alarmant.
Songoku et Petit Cœur échangèrent un regard surpris. Plusieurs mois!
Muri: En effet depuis maintenant un an nous avons perdu le pouvoir de donner naissance à de nouveaux nameks.
Songoku: Euh... Et en quoi c'est dangereux?
Végéta: Abruti! Tu est donc aussi stupide que tu en a l'air!
Petit Cœur: Si il n'y a plus de nouveaux jeunes notre race va s'éteindre.
Végéta: Avez-vous effectuer des analyses? Il est impossible que tout un peuple soit ainsi frappé par une nouvelle maladie sans qu'aucun éléments extérieurs ne viennent interagir. Je le sais, je suis celui d'entre vous tous qui à le plus voyager.
Petit Cœur, sifflant: Massacrer serai plus exacte.
Végéta, comme si de rien n'était: Bulma pourrai refaire les prélèvements, ceux de la capsule corp sont les plus compétents en ce domaine, s'il s'agit d'une maladie, elle est la seule capable de trouver un antidote.
Ceux de la bande ouvrir de grand yeux. Que Végéta parle de son passé autrement que pour clamer qu'il était prince était déjà rare, mais il n'avait jamais été aussi prêt de faire publiquement un compliment à sa femme. Bulma fronça les sourcils, son mari n'était décidément pas dans son assiette depuis sa mort.
Saichorashi: Nous avons faire subir des tests à absolument tout les nameks, excepté Petit Cœur, et nous avons chercher en vain la raison de cette étrange maladie. La seule chose qui est apparu sur cette planète, c'est ce parchemin, que nous n'avons pas réussi à traduire. Végéta (en disant ces mots, tous purent entendre sa répulsion à demander un service à celui qui avait tuer tant des leurs autrefois) comme tu l'as dit, tu est celui qui connait le plus de population étrangère, peut-être connais tu ce langage.
Végéta se retint de faire une grimace. Mince, maintenant il allait devoir rendre service à ces affreuses grenouilles. Il attrapa avec hauteur le parchemin et jeta un coup d'œil dédaigneux aux étranges symboles qui le recouvrait. Le parchemin manqua lui échapper des mains et il ne put retenir un hoquet de surprise. Il dut faire mobiliser toute ses forces pour ne pas pousser un cri.
Végéta: Où l'avez-vous trouver?
Songoku: Tu connais cette langue?
Végéta, usant de ces dernières miettes de patience: Où l'avez-vous trouver?
Songohan: Ça dit quoi?
Végéta, fou de rage: OU L'AVEZ-VOUS TROUVER!!!!!!!
Il avait empoigné le grand maitre et semblait à deux doigts de l'étrangler. Le déchainement de fureur rendit le vieux namek muet de terreur. Ce fut celui qui les avaient amenés là qui répondit, d'une voix rendu suraigu par la peur, les mots presque incompréhensible par la panique.
Le namek, à toute vitesse: Il est apparu dans la bibliothèque alors que nous en étions absent, nous ne savons pas qui l'a apporté là, pitié prince ne le tuer pas!
A son titre, le sayen sembla se calmer quelque peu, il lâcha brusquement sa victime et regarda fixement le mystérieux bout de papier. Il semblait agar.
Bulma: Végéta au nom du ciel dis nous ce qui se passe!
Il y eut un silence interminable, durant lequel les guerriers crurent que le fier prince n'allait pas répondre, mais celui-ci finit par lâcher d'une voix tellement basse qu'il fallut tendre l'oreille pour l'entendre. On aurait jurer qu'elle tremblait.
Végéta: C'est du sayen.

....

pas mal j aime bien continue on verra bien la suite.

Chapitre 2:

Songoku: Tu veux dire que ça vient de notre planète natale?
Il observait avec une franche curiosité ce simple bout de papier qui formait soudainement un lien avec son passé. Si lui n'en avait garder aucun souvenir, le prince se rappelait parfaitement sa planète d'origine.
Petit Cœur: Et qu'est ce que ça dit?
Végéta: On y donne juste les coordonnées d'une planète.
Du bout du doigts, il effleura les lettres et les chiffres si familières. Tout d'un coup sa planète et sa famille lui manquèrent affreusement. Ce qui le surprit, il se laissait rarement aller à de telle faiblesse.
Bulma: Et bien je crois que la question est résolu.
Tous ce tournèrent vers elle, interrogateur.
Bulma: Il ne nous reste plus qu'à y aller. Quel sont les coordonnées Végéta, que je sache si nous avons assez de carburant et de vivre pour y aller tout de suite. Parce qu'avec toi, Gohan et Goku, il va nous falloir une sacré quantité de provisions.
Végéta plissa les yeux, toute trace d'attendrissement envolée.
Végéta: Tu ne crois quand même pas que tu vas venir avec nous?
Bulma: S'il y a un antidote à faire, vous aurez besoin de moi, je suis la meilleure scientifique.
Végéta: Et qui te dit que les coordonnées sont exacte? C'est sans doute un piège, nous ne connaissons rien de cette planète, cela peut être dangereux, il est hors de question que tu traine dans mes pattes, surtout si je dois me battre.
Il retint de justesse un «tu risquerais d'être blessé». Pas question de la laisser penser qu'il pouvait d'inquiété pour elle, il était un prince sayen bon sang! Il respira un bon coup essayant de se convaincre que tordre le cou à une créature si fragile ne convaincrai pas cette dernière de changer d'avis. Il connaissait assez l'entêtement légendaire de sa moitié pour ne pas sentir que la dispute serai particulièrement sonore.
Les membres du groupe, sentant venir la crise, se réfugièrent précipitamment dans les coin de la pièce, les mains sur les oreilles, laissant les nameks ignorants jetés des coup d'œil surpris sur le vide qui s'était soudain fait autours d'eux. Petit Cœur jeta un regard navré en direction des malheureuses fenêtres en verre qui ne feraient définitivement pas de vieux os. Songohan lui, lança un regard de franche compassion vers les longues oreilles sensibles des malheureux nameks. La tempête promettait d'être particulièrement violente.
Bulma: Je n'ai pas d'ordre à recevoir, encore moins d'un mufle dans ton genre! Je partirai si je veux et quand je veux! Et ce n'est pas toi qui pourra m'en empêcher!
Végéta, hors de lui: Tu fera ce que je te dit de faire femme!
Bulma, provocante: Dans tes rêves! (se calmant) De toute façon, doit je te rappeler que MOI SEUL peut faire fonctionner le vaisseau.
Végéta: Je n'ai pas besoin de ta stupide machine, oublie tu que je peux me téléporter?
Bulma: Dans ce cas je te suivrai en vaisseau, et si je meurs en chemin, ce sera exclusivement de ta faute.
Végéta failli se mordre les lèvres à la pensée que SA Bulma puisse mourir, mais préféra cacher sa peur sous un sourire narquois.
Végéta: Si tu crois que sa va m'empêcher de dormir, tu te met le doigts dans l'œil!
Bulma, furax: Salaud! J'espère bien que mon fantôme viendra te hanter jusqu'à la fin de tes jours!
Végéta: Ton vaisseau peut très bien ne jamais décoller. C'est tellement fragile la technologie terrienne...
Bulma, hors d'elle: Si tu fais ça je te jure que je vais...
Végéta: Tu me menaces? Si tu crois que je vais avoir peur d'une simple terrienne, ma pauvre, c'est que tu ne te rend pas compte à quel point tu est faible et pathétique!
Bulma: Je te déteste!
Végéta, ironique: Mon Dieu, arrête tu vas me faire pleurer!
Bulma: Ne compte plus jamais plus sur moi pour t'inventer quoique se soit!
Végéta, furieux: Je n'ai pas besoin de ton aide femme!
Bulma: Et puis d'abord, depuis quand tu veux aider les nameks? Ne me dit pas que tu as peur pour eux!
Là, Bulma avait toucher un point particulièrement sensible. Hors de question que les faces de crapaud imaginent qu'il faisait cela pour sauver leur misérable peuple! Mais que répondre? L'excuse de la soif d'aventure était un peu légère. Il ne pouvait plus que dire la vérité. En croisant les doigts pour que les guignols ne voient pas sa comme une marque de leur foutu «sensibilité»! Être un maximum désagréable devrai éloigner les doutes.
Végéta, brutalement: Tu est vraiment idiote ou tu le fais exprès? Ce parchemin est écrit dans la langue de mon peuple, peuple qui est aujourd'hui censé avoir disparu! Il faut absolument mettre la main sur son auteur! Je n'ai pas d'autres indices que ces coordonnées, mes recherches doivent donc commencer là, même si les autres gargouilles doivent trainer autours!
Petit Cœur lui lança un regard flamboyant que l'on aurait put à peu près traduire ainsi: «Comment ça gargouille! Tu ne t'es pas vu macaque!», mais le sayen ne s'en soucia absolument pas.
Végéta: Et puis si tu veux continuer dans le chantage, je te signale que je ne suis absolument pas obligé de révéler à tes amis verts la position de cette planète!
Bulma, scandalisé: Tu ne peux pas faire ça! Ce serai les condamné!
Végéta: Donne moi une seule raison valable de ne pas le faire.
Bulma se tut, à court d'idée et absolument estomaqué. Il n'allait quand même pas vraiment le faire! Non? Après deux interminables secondes de silence, qui contrastait étrangement après ce déferlement sonore, Bulma respira un grand coup, et dit d'une voix qu'elle essayait de garder ferme.
Bulma: Il est hors de question que les nameks soient condamnés à cause de moi. Puisque c'est le seul moyen, je rentre sur Terre.
Elle se tourna vers la porte, visiblement résolu. Le prince eut un serrement au cœur. Même quand il était immonde, c'était elle qui se sentait responsable. La jeune femme était à mi-chemin et le sayen était à deux doigts de craquer lorsque Songoku prit la parole.
Songoku: Mais c'est vrai qu'elle nous serai drôlement utile.
Il baissa les yeux, gêné du regard particulièrement venimeux de son compagnon, qui avait déjà retrouver tout son entêtement à s'entendre contredire.
Songoku: En faisant les prélèvements directement, cela gagnerai un temps énorme. Je suppose que le remède se trouve dans une quelconque plante qui ne pousse que là bas. Ce mystérieux bienfaiteur ne me paraît pas bien menaçant, je ne vois pas pourquoi nous ne pourrions pas lui faire confiance.
Songohan: C'est vrai, je ne vois pas trop ce qu'elle risque si on l'accompagne, nous somme les guerriers les plus puissants de l'univers.
Cela flatta l'orgueil du fier prince, qui se radoucit (très) légèrement.
Végéta: On pourrai faire le trajet seul, en éclaireur, puis la faire venir une fois sur qu'il n'y a aucun ennemis.
Songoku: Impossible, ça prendrai un temps fou, ce serai une perte de temps monumentale. Cela nous retarderai: toi dans tes recherches, nous dans les nôtres.
Se fut Petit Cœur qui emporta les derniers doutes du prince.
Petit Cœur: De plus, en étant sur place, elle pourra plus facilement te fabriquer un radar ou un autre gadget pour retrouver ton homme.
Un silence. Tout le monde retint son souffle, même le grand maitre, attendant avec inquiétude le verdict de l'orgueilleux sayen. Le petit messager namek avait joint les mains et retenait son souffle. Il faudrait bientôt le gifler pour le ramener les pieds sur terr... sur namek si on ne voulait pas qu'il s'étouffe.
Végéta, à Bulma: J'espère que tu as de quoi noter parce que je ne vais pas m'amuser à le répéter trente-six mille fois.
Cette dernière poussa un cri de joie et battit des mains comme une agaçante petite gamine pourri gâté et braillarde. Une adorable pourri garé qui n'osait lui sauter dans les bras, le connaissant bien. Songoku et son fils boxaient l'air avec de grands cris de joie débiles, les deux arbustes semblaient à deux doigts de pleurer de soulagement, dégoulinant de faiblesse. Végéta leur adressa un regard de mépris qui ne put les atteindre tant était grand leurs soulagements. Même Petit Cœur semblait... presque reconnaissant?! En tout cas soulagé, ce qui vu son impassibilité habituelle, était déjà remarquable. Végéta attendit avec froideur que tout ce remue-ménage ridicule cesse, qu'il puisse enfin donner ses foutus coordonnées à ses fichus grenouilles, qu'il puisse enfin partir et surtout, surtout, qu'on lui fiche enfin la paix!!!

Chapitre trois:


Une demi-heure plus tard, toute la bande était dans le vaisseau, avec leur messager vert, qui s'appelait finalement Grena. Il avait décidé de les suivre pour représenter les nameks. Tout les regards était fixer sur Bulma qui tapait les coordonnées à toute vitesse. Elle se redressa, vaguement gêné de tout cette attention et déclara.
Bulma: On devrait avoir les résultats dans environ une heure, si on à déjà découvert cette planète, son atmosphère, si on y a déjà trouver des traces de vie, etc...la machine nous l'indiquera. Si je ne trouve rien sur les archives, je ferai des recherches avec mon nouveau sonar.
Elle consulta une seconde ces chiffres, fit un rapide calcule mental.
Bulma: La destination est assez loin, à deux mois de vaisseau environ, si je lance un signal de cette planète, il devrai revenir dans une semaine, en supposant bien sur qu'il rencontre une planète à l'endroit indiqué et qu'il ne soit pas intercepté par une météorite ou l'orbite d'une autre planète.
Elle s'arrêta, Songoku et Songohan avaient le regard vitreux, Grena la regardait comme s'il lui était pousser une deuxième tête. Elle soupira.
Bulma: En résumé, je pense avoir assez de carburant pour l'aller-retour, mais pour les provisions, il va falloir que les nameks nous donne un coup de main, parce qu'avec Songoku, Songohan et Végéta, il va nous en falloir plusieurs tonnes.
Elle jeta un coup d'œil à Petit Cœur et Grena.
Bulma: Pour vous deux, ce ne sera pas trop embêtant, si je me souviens bien, vous vous contentez d'eau. Par contre il va falloir que je vous bricole un système pour conserver l'eau pure. Pour un aussi long voyage, je ne peut pas me contenter de la congeler, cela prendrai beaucoup trop de place. Avec un système de filtrage G-B peut-être.
Elle planta là les garçons médusés et se dirigea vers la partie laboratoire du vaisseau en prenant des notes sur un petit calepin qu'elle transportait toujours avec elle. Entièrement concentré sur les chiffres qu'elle alignait, elle partit sans prêté attention à ses amis. Ceux ci se regardèrent, ne sachant que faire. Finalement Petit Cœur se ressaisit le premier.
Petit Cœur: Bon on va pas rester là à regarder voler la poussière, Grena, va demander aux habitants des vivres et tout le nécessaire pour un long voyage. Songohan, si tu veux venir avec nous, il vaudrai mieux que tu prévienne Videl et Chichi, je n'ai vraiment pas envie de subir les foudre de ta mère. Songoku, tu te charge du reste de la bande, vérifie aussi que tout va bien sur Terre. Végéta, tu peux t'assurer que le vaisseau ne souffre d'aucune avaries pour le voyage?
Pas fou, il s'était abstenu de donner un ordre direct au fier prince. Celui-ci se dirigea lentement vers la salle des machine d'un air hautain, comme pour mieux indiquer à Petit Cœur qu'il n'était en aucun cas sous ces ordres. Les autres se dépêchèrent, heureux de s'occuper. Petit Cœur resta un instant immobile, hésitant, puis après un regard coupable vers les habitants nameks, il se dirigea d'un pas furtif vers la bibliothèque du village.

En entrant dans la pièce, Petit Cœur fut surpris par le calme et la sérénité du lieu. Les fenêtres déversaient de larges flaques de lumières chaudes dans lesquelles virevoltaient paresseusement des grains de poussières. De larges et profonds canapés invitaient à la détente, et le bruit de la porte se refermant sembla résonner bruyamment dans le silence ambiant. Imperceptiblement, Petit Cœur se détendit. Il se sentait bien là. Il s'approcha des étagères, les livres en cuir semblaient l'inviter à se plonger dans leurs mystérieux trésors. Il secoua la tête, il n'était pas venu pour jouer les touristes! Il commença à chercher des indices dans tout les coins et sous tous les meubles. Il eut beau soulever des monceau de poussières dans les endroits les plus improbables, il ne trouva rien. Pas la moindre empreinte de pied ou de doigts, pas d'aura, rien de rien. «C'est impossible, même le ninja le plus discret laisse une trace d'aura! Notre mystérieux indicateur est un véritable fantôme!»
Il sentit la fureur montée et son coté démon rugir au fond de lui, avide de prendre le contrôle. Il l'envoya balader et s'efforça de réfléchir calmement. Si cette personne avait laissé le parchemin dans cette pièce, c'était forcément qu'il y avait quelque chose d'important ici. Il attrapa un livre au hasard et l'ouvrit. A sa grande surprise, il reconnut un livre terrien, visiblement importé récemment. Curieux de savoir ce que pouvait bien lire ses frères, il retourna le livre et commença à lire le résumé. Son visage pris un air horrifié lorsqu'il se rendit compte que c'était un livre d'amour. Comment voulez-vous avoir l'air redoutable avec de pareille âneries? Il lâcha le livre comme s'il s'était transformé en serpent venimeux particulièrement repoussant. Il jeta un dernier coup d'œil à la bibliothèque, espérant avoir laissé passer un détail, même insignifiant, en vain. Tout calme envolé, il sortit en trombe de la salle, claquant violemment la porte... et manqua rentrer dans Végéta, qui se dirigeait vers la bibliothèque avec l'intention manifeste de l'inspecter. Il l'évita de justesse et lui lança par dessus son épaule, continuant son chemin.
Petit Cœur: Si tu cherche des indices, tu peux toujours regarder, j'ai déjà vérifier, il n'y a strictement rien.
Végéta: Tu as vérifier les résidus de Ki?
Petit Cœur: Bien sur, tu me prend pour qui? Il n'y a rien, strictement rien!
Végéta: Même pas les traces de nameks?
Il y eu un silence, le guerrier vert ouvrit la bouche comme un poisson hors de l'eau.
Petit Cœur: C'est impossible, on ne peut pas effacer les auras! Surtout d'autant de personne! Cela demande tout simplement trop de puissance!
Végéta: Raison de plus pour se méfier de lui...
Il y eu un nouveau silence. Tant qu'ils n'auraient pas démasquer ce mystérieux protecteur, les deux guerriers ne seraient pas tranquille. Végéta fit un mouvement vers la porte et lança par dessus son épaule.
Végéta: Je vais quand même jeter un coup d'œil...
Petit Cœur: Je te souhaite bien du plaisir!
Ce dernier se dirigea vers le vaisseau, il avait besoin de voir Bulma pour parler de la durée du voyage et de la taille de la navette. Il frappa à la porte du laboratoire, derrière laquelle on entendait des raclements de meubles. Elle organisait un déménagement ou quoi? Ne recevant pas de réponse malgré la preuve auditive irréfutable qu'elle était là (on entendait ces jurons, dont certains franchement pas très poli, à travers la porte), il se décida à entrer. Il n'eut pas sitôt ouvert qu'il se recevait une malle entière de vêtements sur la figure. Poussant à son tour un juron monstrueux, il se dégagea du tas de tissus, aidé par Bulma qui semblait vraiment gêné.
Bulma: Oh pardon Petit Cœur je ne t'avais pas entendu! Je suis vraiment désolé, ça va?
Petit Cœur, mécontent: Bien sur, je me suis pris des coups autrement plus destructeur qu'une de tes valise. Tu peux m'expliquer pourquoi ton laboratoire ressemble à un champ de bataille?
Bulma: Ah ça? Je cherche une capsule bien précise, mais je n'arrive pas à la retrouver.
Petit Cœur: Si tu était un peu plus rigoureuse aussi, tu as vu ce foutoir!
Bulma: Ce n'est pas de ma faute, j'ai fait tomber la boîte de capsule, elles se sont toutes mélangé, et comme elles ont perdus leurs étiquettes, je les essaye les unes après les autres pour trouver la bonne. (elle regarda autours d'elle) Ce qui n'est peut-être pas une très bonne idée, le contenu de celle que je cherche est plus grand que cette salle.
Petit Cœur: Tu est décidément vraiment stupide. Je ne suis pas venu pour parler de ton manque d'organisation mais du voyage. Si Grena vient, nous seront six, dans cette minuscule navette, tout juste potable pour un voyage de quelque heures. Il n'y a que deux couchettes et l'espace y est très réduit, ce sera parfaitement intenable pour un voyage de deux mois entier, aller-retours compris. Dis tu m'écoute?
Bulma avait continuer à farfouiller parmi ces capsules, et, ayant visiblement trouvé celle qu'elle cherchait, se dirigeait vers la sortie.
Bulma: Oui, oui Petit Cœur, c'est juste que j'ai pensé à tout ça, c'est juste que je préfère te montrer plutôt que de t'infliger un exposé interminable.
Elle sortit, suivi par un namek de très mauvaise humeur, chercha des yeux un terrain dégagé, et s'en se soucier des Son et de Végéta qui venait de rentrer et l'observaient avec perplexité, se dirigea vers une vaste surface plane. D'un geste décidé, elle ouvrit la capsule et la lança en priant pour que se ne soit pas une malle de vêtements cette fois. Mais cette fois s'était la bonne, car lorsque la fumée se fut dissiper, l'on vit apparaître un vaisseau au dimension plus qu'imposante. Il devait faire dix fois la taille de l'autre, et paraissait flambant neuf. Bulma se tourna vers le groupe ébahis avec sur le visage un air très fier et contente d'elle. Elle sourit de l'air impressionné de ses amis, et entreprit de leur faire visiter sa dernière création.
Bulma: Je vous présente le dernier né de la capsule corp. Il comporte dix chambres, avec chacune salle de bains et dressing, une cuisine, une salle à manger, un salon, une salle de détente, un laboratoire, un jardin, une piscine, une bibliothèque et... 3 salles d'entrainements pouvant monter jusqu'à 150G!
Les yeux des guerriers brillèrent à cette dernière indications. Seul Végéta fronça les sourcils.
Végéta: Et je suppose qu'avec ses luxueux appartements trois étoiles, ton tas de ferraille ne dépasse pas les 30 km/h.
Bulma, sans se départir de son sourire: Et bien figure toi que je n'ai pas négligé la vitesse pour autant. Ce petit bijou peut aller environ deux fois et demi plus vite que les anciens modèles, avec quatre fois moins de secousse et en consommant sept fois moins de carburant.
Même son grincheux de mari ne put retenir un air appréciateur. La jeune femme se rengorgea, au septième ciel devant l'air ébahi de ces compagnons et des nameks venu voir ce qui se passait.
Bulma: Bon, venez me donnez un coup de main, ils ne nous restent plus qu'à déménager nos affaires et à ranger le vieux vaisseau. Nos amis nameks peuvent commencer à embarquer les provisions dans la soute. Quelqu'un peut se charger de déménager le labo pendant que je leurs montre la soute?
Au souvenir du capharnaüm du laboratoire, Petit Cœur commença à s'esquiver, en plaignant sincèrement le malheureux innocent qui s'en chargerai. Il fit des signes désespéré à Songohan pour lui dire de refuser, et ce fut le pauvre Songoku qui se fit mobiliser. Si Végéta ne l'avait pas détesté autant, il l'aurait presque plaint. Presque. Néanmoins toute la bande fut unanime pour plaindre Songohan quand celui ci dut appeler sa terrible mère pour lui annoncer qu'il avait décider de ne pas revenir tout de suite. Songoku eut bien sur sa part de hurlement.
Chichi, furax: J'en ai plus qu'assez que tu risque ta vie à tout bout de champ. Et tes études? Tu y a pensé à tes études? Ton père est complétement inconscient de t'autoriser à tout laisser en plan comme ça! Et moi, je vais faire quoi toute seul avec ton frère? C'est sur que ce n'est pas ton père qui va me donner un coup de main! Si jamais tes notes chutent, tu vas m'entendre! Je veux que tu suive des cours par correspondance pour ne pas prendre de retards, C'EST COMPRIS!!!!
Songohan, piteux: Aïe! Oui maman, si tu veux.
Chichi: Bien sur que je le veux! Je parie que c'est cet incapable de Petit Cœur qui t'as persuader de participer à cette folie! Où est-il, que je lui dise ma façon de penser. On a pas idée d'envoyer un gosse faire un travail d'adulte!
Songohan: Maman, Petit Cœur n'a rien avoir avec ma décision! Laisse le en dehors de ça! Je suis assez grand pour faire ce que je veux enfin!
Chichi: Tu est comme ton père, tu ne pense qu'à te battre!
Songoku: M'enfin Chichi, réfléchit, il n'y aura pas de combat, nous allons juste explorer une planète pour faire des prélèvements. Gohan pourra travailler avec Bulma, ça lui fera une bonne expérience en labo tu sais...
Chichi, plus calme: C'est vrai... Bulma, ça ne te dérangerai pas de donner un coup de main à Gohan pour ces études, après tout, tu es une scientifique célèbre, ça lui sera bénéfique.
Bulma, apaisante: Aucun soucis, ne t'inquiète donc pas Chichi.
Chichi: Et pour Trunk, veut-tu que je le garde? D'après ce que j'ai compris, toi et Végéta serré absent pendant minimum quatre mois.
Bulma: Merci c'est gentil, j'ai prévenu mes parents, ils sont ravis de s'en occupé, mais si tu pouvais les libérer de temps en temps, je serai soulagé.
Chichi: Songoten et lui vont être fou de joie. Quant a toi Songohan, j'espère que tu étudiera bien tout tes cours, même les nouveaux.
Songohan, méfiant: Comment ça des nouveaux cours?
Chichi: Ceux avec Végéta bien sur!
Végéta, estomaqué: Comment ça avec moi?
Chichi: Il faut absolument que Songohan apprenne le sayen! Si son flemmard de père pouvait s'y mettre aussi, il serai peut-être temps qu'il apprenne la langue de son peuple à son âge!
Songoku: Mais je n'ai aucune envie de recommencer l'école!
Végéta: Non mais vous rêvez carrément là Il est hors de question que j'apprenne quoi que se soit à qui que se soit! Vous me prenez pour qui?
Chichi: Pour le dernier des sayen en état d'apprendre ses origines à mon fils. Et vous avez intérêt à être plus compétent que le dernier prof de math de Songohan. J'ai fini par le passer par la fenêtre celui-là.
Végéta: J'aimerai bien vous voir essayer de me passer par la fenêtre, vous auriez une drôle de surprise...
Bulma: Végéta je t'interdis de menacer mon amie!
Végéta: Ne te mêle pas de ça femme!
Bulma, indigné: Goujat! Rustre, malappris!
Songoku: Euh, Chichi? Si on reparlait de tout ça plus tard hein?
Chichi: D'accord mais n'espère pas t'en tirer aussi facilement!
Elle coupa la communication sans même dire au revoir. Grena, qui avait assister à toute la scène, terré dans un coin et essayant en vain de protéger ses oreilles sensibles, ne put s'empêcher de penser: «Ah bah si ça c'est s'en tirer à bon compte, je veux même pas imaginer quand elle est vraiment énervé!» Le jeune namek poussa un soupir. Le voyage promettait de ne pas être de tout repos.

Bien j aime bien, anime de l action et une histoire qui promets continue je veux lire la suite.

J'ai lu 5 ligne du chapitre 2 et je lis jamais les fan fictions!

Je traduis: c'est un compliment ^^

Merci, c'est plutôt encourageant pour un début!

Un chapitre spécial romantique pour les adeptes

Chapitre 4:

L'équipe fit ses adieux au peuple namek et commença son périple. Périple qui devait quand même durer au moins deux mois. Bulma était presque sur qu'avec les capacités hors-norme de son nouveau vaisseau, elle pourrai raccourcir ce temps d'au moins deux ou trois semaines, mais elle ne préférait rien dire au autres, de peur de leurs donner de faux espoir. La vie s'organisa peu à peu. Végéta s'était enfermé dans la salle d'entrainement la plus à l'écart à peine le décollage effectué et il n'en était pas sorti depuis trois jours. Visiblement sa défaite face à Bou et l'évidente supériorité de Songoku lui était resté en travers de la gorge. Il avait besoin de mettre les choses au clair dans sa tête, et ça allait sans doute prendre un bon moment vu le fouillis qu'il y avait là-dedans. Bulma ne se faisait pas trop d'inquiétude, la faim finirai bien par le faire sortir, elle avait l'habitude après tout. N'empêche qu'elle n'aurait peut-être pas dut installer un placard à provisions dans la salle. Même si vu l'appétit des super-sayens, il ne durerait pas longtemps. Songoku passait aussi ses journées dans une des salles d'entrainements, mais lui au moins se montrait pour les repas! Petit Cœur et Songohan s'entrainaient ensemble, du moins lorsque Songohan n'était pas plongé dans ses études. Petit Cœur l'attendait alors en méditant. Bulma, quant à elle, s'ennuyait assez pour tout dire. Elle était trop occupé par le sort des nameks pour avoir la tête à s'amuser. Elle avait donc prit en charge Grena, qui n'en demandait pas temps. Elle avait commencé par exigé que l'un des guerriers l'entraine une ou deux heures par jours. Ils avaient fini par accepter, bon gré mal gré, et les leçons devaient bientôt commencer. Grena n'était pas vraiment un combattant, mais comme tout les nameks il connaissait les basse et avait une puissance bien supérieur à un terrien, bien que très inférieur à un sayen. Elle lui avait ensuite fait ingurgité la plupart des coutumes et habitudes terriennes, et pensait lui apprendre à lire et écrire le terrien un de ses jours. Pour l'instant Grena avait surtout adopté la coutume terrienne qui consistait à s'avachir dans un fauteuil et regarder la télévision. Décidément, il y a des choses qui sont partout pareil partout dans le monde...
Il était tard, Bulma se dirigeait vers sa chambre, proprement épuisée. Elle avait fait nettoyer la cuisine par les robots-ménagers qu'elle avait pris soin d'emporter. Autant dire qu'avec l'appétit des Son, les pauvres avaient eu du boulot! Elle avait passer le reste de sa journée a faire des longueurs dans la piscine dans l'espoir que l'effort lui ferai oublier ses soucis. Voilà qu'elle se mettait à parler comme son mari maintenant! Elle arriva à sa chambre, entra et referma la porte derrière elle. Elle ne savait pas si Végéta consentirai à la partager avec elle malgré la présence proche des autres. Sans doute que non.Il faisait nuit noire dans la pièce, elle se mit à chercher à tâtons l'interrupteur.
Tout d'un coup elle sentit une présence tout près d'elle et avant qu'elle ait eu le temps de faire quoi que se soit, elle fut plaqué contre le mur violemment. Elle n'eut pas le temps de penser quoique se soit qu'elle touchait le mur. A son grand étonnement, elle ne se fit pas mal, au contraire, son mystérieux agresseur la retint doucement pour l'empêcher de se cogner. Avant qu'elle n'ait pu dire quoi que se soit, il s'était jeter sur elle... et l'embrassait passionnément. Elle eut un mouvement de surprise et d'indignation. Non mais dis donc, elle ne se laissait pas embrasser comme ça par le premier venu! Elle s'apprêtait à se débattre et à hurler lorsqu'elle sentit un corps chaud se presser contre elle et les lèvres se plaquèrent de plus belle sur les siennes. Elle se détendit totalement et répondit fougueusement au baiser. Elle sentit l'homme se crispé et elle ne put s'empêcher de sourire. Une voix chaude murmura à son oreille:
Végéta: Et comment pouvais-tu savoir que c'était moi?
Bulma se mordit la lèvres, hésitante. Comment lui expliquer qu'elle connaissait par cœur chacun de ses traits, chaque courbes de son corps musclé, qu'elle avait reconnu son odeur unique et que son baiser avait une saveur inimitable qu'elle ne pouvait confondre avec personne d'autre? Elle se contenta de lâcher dans un souffle:
Bulma: Ton baiser...
La prince se détendit imperceptiblement. Non, sa femme ne se laisserait pas embrasser par un autre. Il était assez près d'elle pour sentir l'odeur fruité de son cou. Il recommença à l'embrasser avec fureur, effleura de sa langue les lèvres de sa femme, qui les lui ouvrit aussitôt. D'une main il emprisonna sa taille, de l'autre lui caressa la joue, savourant sa peau velouté. Bulma se mit à fourrager dans ces cheveux. Elle avait l'habitude des sauts d'humeur de Végéta, il passait de la colère la plus noire à une passion dévorante en un clin d'œil.
Bulma l'avait souvent comparé à un barrage. Il retenait tout signes d'affections, les niaient même, sa fierté indomptable muselant tout signe de cette faiblesse que les terriens appellent amour. Et puis à un moment ou un autre, la pression de ces sentiments bouillonnants faisaient éclaté le barrage, le submergeait et il s'abandonnait à elle. Elle s'y était fait, parce qu'elle aussi était prisonnière de son amour en quelque sorte. C'était parfois dur, parfois merveilleux, mais elle n'y pouvait rien. C'était plus fort qu'elle, elle l'aimait.
Il l'embrassait toujours, brutalement mais en faisant néanmoins attention à ne pas lui faire de mal, elle était si fragile. Il réussit enfin à s'arracher une seconde à ses lèvres et plongea dans ses yeux océan. Il avait quelque chose à dire, mais ce n'était pas facile. Avant d'être tuer par le chewing-gum obèse, une vérité lui avait sauter à la tête, lourde et puissante, qui l'avait laissé impuissant et faible, pesant sur son cœur devenu mou et tendre comme celui d'un nouveau né, et manquant l'étouffé. Une vérité, banale, si évidente et clair que c'en était effrayant: il n'avait jamais dit à sa famille à quel point il les aimait.
Maintenant qu'il avait une seconde chance, il ne fallait plus qu'il la laisse passer. Il ne pouvait plus se dire qu'il avait le temps, toute sa vie devant lui, car il s'était rendu compte que la vie n'était pas toujours aussi longue que l'on le croyais. Il se rendit compte que Bulma, avec ces faible sens d'humaine, ne pouvait pas le voir, et cela lui fut plus facile. Il caressa du bout des doigts ses lèvres si pulpeuse et douce, se pencha à son oreille, respira encore son odeur si sucré, comme pour se donner du courage, et finit par lâcher dans un murmure:
Végéta: J'ai bien cru ne jamais te revoir...
Il s'arrêta, sa fierté l'étranglant un instant, hésitant et attendant la réaction de Bulma. Elle avait cessé de respirer, et Végéta vit avec surprise une goutte salé glissé le long de sa joue.
Bulma: Moi aussi, lorsque j'ai appris que... que tu t'était sacrifié pour...pour nous, j'ai...J'ai eu peur de...de ne plus...
Elle éclata en sanglots et enfoui sa tête dans le creux de son cou, le serrant de tout ses maigres forces contre elle, comme si elle avait peur qu'il disparaisse une nouvelle fois. Le sayen sentit une chaleur intense éclore dans sa poitrine. Il lui avait manqué. Elle l'avait pleuré. Elle s'était repris et touchait son visage, comme pour se persuader qu'il était là, dans ces bras. Cela lui redonna assez de courage pour lui donner un nouveau baiser, plus tendre celui-là, et lui murmurer de nouveau à l'oreille:
Végéta: Je t'aime...
Puis, surpris de sa propre audace, il disparut en un souffle, utilisant sa vitesse de sayen. Il s'enferma dans sa salle d'entrainement, la tête débordant de plus belle de question en tout genre, dont une qui revenait le plus souvent: Pourquoi est-ce qu'il avait fait ça? Ah oui, parce qu'elle le rendait fou. Et faible avec ça. Et débile aussi. Il s'entraina de plus belle, espérant que la fatigue de ses membres finirait par lui faire oublier tout ça et que les interrogations se résoudraient d'elles même. On pouvait toujours rêvé.
Bulma se retrouva seule dans sa chambre, à cligné des yeux, surprise. Elle ne se souvenait plus de la dernière fois où Végéta lui avait dit qu'il l'aimait. En fait, elle ne se rappelait même pas s'il le lui avait déjà dit. D'un geste las, elle alluma la lumière. Personne. Elle s'y attendait un peu. D'un pas lourd elle se dirigea vers la cuisine, qui devait être dans un sacré désordre le connaissant. Heureusement les robots étaient encore programmé, et elle eut juste à augmenté la puissance à fond pour remédier au sacré bazars que son mari avait eu le temps de faire en passant se ravitaillé. Un véritable carnage, comme d'habitude. Elle se dirigea ensuite vers une douche brulante avec délectation, avec une seule idée en tête, dormir!

Pas mal vraiment pas mal continue je veux lire la suite.

Chapitre 5:

Petit Cœur n'arrivait pas à s'endormir. Le sort des nameks occupait en permanence ses pensées. Il avait beau duper tout le monde avec son air impassible, mais n'empêche que sa cogitait sérieusement la-haut. Enfoui très profondément en lui, son coté démon lui rappela le temps où la survie d'une planète lui était égale, et sa destruction un plaisir. Un temps où sa partie Satan le dominait... La partie Petit Cœur l'envoya bouler au loin, en lui conseillant d'aller voir ailleurs s'il y était. Il jeta un coup d'œil à la porte de Songohan. Aucune lumière ne filtrait sous la porte, il devait dormir. Une petite bouffée de chaleur à la pensée de celui qu'il considérai comme son fils. C'était à cause de lui qu'il se faisait du mauvais sang pour les autres, c'était lui qui lui avait mis dans la tête ces foutus valeurs et autres idéales stupides. Il ne pourrait jamais assez le remercier...
Un coup d'œil au salon, Grena fixai la télé d'un air absent. Petit Cœur poursuivit son chemin, il voulait être tranquille. Curieusement il n'avait pas envie de s'entraîner, c'était plutôt rare. Il poussa jusqu'à la bibliothèque, et entra. C'était le même calme que sur Namek. Un endroit parfait pour méditer. Il ferma les yeux et essaya de se concentrer, mais impossible de se calmer. Qu'est ce qui lui arrivait? D'un geste absent il se saisit d'un livre qui trainait sur une table. Il le fixa d'un air interrogateur, comme pour lui demander comment il était arrivé dans sa main. Le bouquin ne lui répondit rien bien sur, ce n'était pas comme s'il détenait les réponses à ses questions. Mécaniquement, il l'ouvrit au hasard et en lus un passage.
Son regard se fit plus vif, il retourna la couverture pour voir qui l'avait écrit. D'après ce qu'il comprit, c'était le traduction d'un vieux philosophe mort depuis des lustres. C'était fascinant de penser que ses idées perduraient alors que lui n'était plus depuis longtemps. Les terriens appelait ça la philosophie stoïcien. C'était assez intelligent venant d'un humain. Il pourrait peut-être l'étudier un peu. Juste par pure esprit scientifique bien sur. Pour comprendre ce qui se passait dans la tête de ces crétins de terriens. Bien sur... Il feuilleta, à la recherche de la première page, et se cala dans un fauteuil confortable. Il fut bientôt si absorbé qu'il sursauta lorsqu'un robot ménager entra dans la pièce pour le nettoyage du matin.
Embarrassé de s'être laissé surprendre, même par un simple tas de ferraille, Petit Cœur cacha le livre hors de porté des pinces de la machine et sortit en coup de vent, avant que quelqu'un ne se rende compte de l'endroit où il avait passé la nuit. Mais en entrant dans la cuisine pour se servir l'eau nécessaire à son repas, personne ne fit attention à lui. Songohan le salua avec entrain et se dépêcha de manger pour pouvoir aller s'entrainer avec son ami vert. Celui-ci s'autorisa un de ces rares demi-sourires à la vue de l'éternel enthousiasme de son petit protégé. Songoku avait fini par réussir à persuader Chichi, à force de flatterie, à ne pas pousser Végéta en se qui concernait d'éventuel cours de sayen. Sous la promesse de lui en parler «poliment» la prochaine fois qu'il le verrait. Vu que le prince ne semblait toujours pas décidé à sortir de sa salle de gravité, Songoku avait largement le temps de préparer son discours. Sans grand espoir, il fallait bien l'admettre.
Lorsque Grena entra dans la cuisine, il avait revêtu une des tenus de combat que Bulma avait laissé à son attention. Il semblait nerveux et mal à l'aise dans son kimono. C'était l'heure de son premier cours, Songoku s'était porter volontaire pour être son professeur. Petit Cœur espérait qu'il ne ferai pas trop piètre figure, l'honneur namek était en jeu après tout. Si ça ne suffisait pas pour lui mettre la pression, Bulma en rajouta une couche en voulant assister au combat, sous le prétexte de vérifier que ses professeurs ne lui menait pas la vie trop dur. Ce qu'il les obligeait à ne pas augmenter la gravité.
Grena observait avec curiosité le cadran de la machine à gravité. Bulma s'approcha, contente de pouvoir étaler son savoir. Elle commença son cours théorique avec enthousiasme.
Bulma: Si ça t'intéresse, je peux t'expliquer si tu veux?
Grena: A vrai dire, je ne comprend pas trop votre système de mensuration de la force gravitationnelle.
Bulma leva un sourcil, ravie de constater que son interlocuteur n'était pas un ignare. Le monologue n'en serai que plus passionnent.
Bulma: On prend comme base la force gravitationnelle que nous subissons sur Terre, qui est à peu de chose prêt celle que vous ressentez sur ta planète. On dit que l'on subit 1G. Lorsque l'on est a 2G, c'est que l'on subit une force 2 fois plus élevé que d'habitude. Pour 50G, c'est 50 fois la force gravitationnelle de la Terre, etc...
Grena: Mais si la pression augmente, la pression sanguine ne risque t-elle pas de n'être plus suffisante? Le corps risque de se compresser comme une bouteille!
Les combattants ouvrirent de grands yeux. Le namek était fou de l'encourager! Le dernier qui avait fait ça c'était endormi en moins d'un quart d'heure. Il avait fallu 6 jours pour le sortir de son comas. Ils se bouchèrent les oreilles pour ne pas subir le même sort. Bulma était absolument ravi.
Bulma: Oui, pour des corps ordinaire comme le mien, mais il semblerait que les super-sayens...(un froncement de sourcils de Petit Cœur) et autres puissants guerriers, aient un cœur assez résistant pour augmenter le débit de façon proportionnel. Pour l'instant, le maximum que mes cobayes aient utilisé est 130G, mais je suis sur qu'ils pourraient aller au-delà en s'habituant progressivement...
Grena avait largement eu sa dose d'explication et souhaitait maintenant ne jamais avoir posé la moindre question. Il cherchait avec désespoir le bouton off de cette terrienne folle à lier. Mais visiblement, on avait commis l'erreur suicidaire de l'oublier. Très grave erreur! Se fut Songoku qui sauva Grena en proposant de commencer l'entrainement. Finalement le namek n'avait plus si peur de se battre.
Derrière un hublot, Végéta observait le cours attentivement. Il avait déjà fait une razzia dans le frigo et sortait juste de la douche. Il fallait bien avouer que Songoku était un excellent professeur, encourageant et attentif. Grena s'appliquait et faisait des progrès visibles, mais ce n'était manifestement pas un combattant de naissance. Pas assez agressif. Le prince eut un reniflement dédaigneux. Puis il repartit s'entrainer. Il n'avait toujours pas atteint le stade de super-super guerrier, et il n'avait pas envie de trainer avec les autres.

Merci à TheBestVégéta et Lolikata pour leur attention et leurs encouragements! Mais j'avoue que j'aimerai beaucoup profité d'avis différents. Sinon, des critiques quant a mon style d'écriture? Des passages à modifier, des phrases qui vous font tiquer? J'aimerai sincérement m'améliorer. Merci d'avance

Chapitre 6:

Cela faisait près de 3 jours que Végéta s'était de nouveau enfermé avec une gravité à 120G. Il allait bientôt devoir sortir, le sayen avait vraiment trop faim. Comme si elle l'avait entendu, le système de gravitation acheva de le convaincre en explosant, émettant par la même occasion une épaisse fumée nauséabonde. La gravité revint à la normale et avec un suintement, la salle d'entrainement rendit l'âme. Bulma allait l'étriper. Pas la peine de continuer dans ces conditions, autant en profiter pour faire une pause. Il se fit un «petit» en cas, foutant par la même occasion un souque pas possible dans la cuisine, et se dirigea vers une chambre à l'écart pour se reposer enfin. En passant devant la bibliothèque, il vit sous la porte un raie de lumière. Le prince fut d'autant plus surpris qu'il était près de trois heures du matin, pas vraiment une heure pour se lever, et plus vraiment une heure non plus pour se coucher. Il hésita une seconde, la main sur la poignée de la porte, puis ouvrit brutalement...
C'était la troisième nuit que Petit Cœur passait dans la bibliothèque et sa «curiosité» n'était toujours pas satisfaite. Il avait depuis longtemps finit le livre grec et était passé à des livres d'arts martiaux. Cela ne lui avait pas appris grand chose, il était bien trop fort. Il avait lu plusieurs traités sur les peuples extra-terrestres, et avait fini par tomber sur des livres nameks, visiblement emprunté par Bulma à la bibliothèque namekiennes. Autant dire qu'il les avait dévoré.
Mais il était toujours aussi absorbé, et lorsque Végéta entra brutalement dans son antre, il sursauta violemment et n'eut pas le temps de cacher son occupation. Le prince fut stupéfait de surprendre Petit Cœur en train de faire quelque chose de presque... frivole. Végéta ne s'était jamais imaginé que le lézard puisse avoir des occupations en dehors de leurs aventures. Dans son esprit, l'espèce de grenouille passait son temps à s'entrainer, méditer, et leurs filer un coup de main les rares fois où ils en avaient besoin. Il fut donc aussi abasourdis que Petit Cœur.
Ils restèrent un long moment à se regarder en chien de faïence. Le namek semblait avoir... Verdit? C'était sans doute l'équivalent d'un rougissement chez les humains. Le silence s'épaissit, se fit lourd et dense comme un rocher de plomb. Les deux combattants ne savaient quoi faire ni quoi dire. Végéta finit par laisser échapper une toux ennuyé.
Végéta: Que fait tu ici à cette heure?
Petit Cœur: Et toi?
Retour à l'envoyeur. La gargouille avait de la répartie, sans ce bavardage incessant si particulier aux terriens. S'il n'avait pas été vert, il aurait fait un sayen acceptable. Le prince daigna lui répondre.
Végéta: Je sors de la salle d'entrainement, le système est tombé en panne.
Petit Cœur eut un signe de tête.
Petit Cœur: Surchauffe, tu as dû trop forcé. (Avec un quart de sourire) Les machines de Bulma ne sont pas faite pour durer.
Le sayen retint un sourire. Pour une fois qu'il était d'accord avec lui. Il se renfrogna en se rendant compte qu'il était entrain de fraterniser avec la peau verte. Il fallait vraiment qu'il prenne du repos.
Végéta: Et toi, pourquoi n'es-tu pas couché à cette heure?
Petit Cœur se tortilla un peu, mal à l'aise.
Petit Cœur: Pas sommeil. J'en ai assez d'attendre à ne rien faire, ce vaisseau se traîne!
Le sayen ne dit mot. On ne pouvait pas vraiment accusé le vaisseau de lenteur, c'était sans doute le plus rapide de la galaxie, mais il comprenait ce qu'il voulait dire. Attendre sans pouvoir faire quoi que se soit usait les nerfs du plus indifférent. Il hésita un instant, il n'avait plus sommeil du tout. Il remarqua que Petit Cœur essayait de cacher discrètement la couverture de son livre.
Végéta: Ça te dérange si j'utilise ta salle de gravité?
Petit Cœur, surpris: Non.. Si tu veux...
Le sayen fit une pause et avant de refermer la porte lança sans se retourner.
Végéta: Si tu ne veut pas être dérangé, tu devrais mettre le verrou.
Le namek se traita de tout les noms de ne pas y avoir penser plus tôt. Et s'empressa de suivre son conseil.

Chapitre 7:


Les jours succédaient aux jours, sans qu'aucun incident ne vienne troubler la monotonie des jours. Tout le monde s'entrainaient, Grena avait rapidement appris à lire et écrire le terrien et Bulma s'ennuyait de plus belle. Elle avait bien une nouvelle idée mais elle n'était pas sur que ses compagnons soient d'accord. Elle fit par de son projet au dîner, le repas étant un des rare moment où tout le monde était réunit. Comme elle s'y attendait, les réaction furent mitigés.
Bulma: Vous savez, j'ai réfléchi à ce que nous à dit Muri.
Songoku: Et alors, ta conclusion?
Bulma: Il a dit qu'ils avaient fait faire des textes à tout le monde sauf Petit Cœur...
Celui-ci sentit venir les ennuis.
Petit Cœur: Et alors?
Bulma: Et alors, il serai peut-être temps de voir si toi aussi tu es atteint par cette maladie. Tu viendra dans mon laboratoire après manger, je te ferai des prélèvements, ça me permettra de faire des analyses poussés.
Petit Cœur: Hors de question!
Bulma, autoritairement: C'était pas une question!!! Et toi aussi Grena!
Grena: Quoi moi, mais pourquoi, j'ai rien fait!
Bulma: Et avec qui tu veux que je compare les prises de sang de Petit Cœur sinon?
Grena, piteux: Mais j'aime pas les piqures! J'en ai déjà fait sur Namek.
Bulma: Je veux pas le savoir! Et vous, je parie que vous n'avez pas fait vos rappels!
Songohan: Bah euh, faut avouer que...
Bulma: Bon, je vois, je vais devoir m'en occuper aussi. Vous viendrez tous dans mon labo, après manger.
Songoku: Ah non pitié Bulma, je déteste les piqures!
Bulma: Pas de mais...
Végéta: Petite nature!
Bulma: Toi aussi Végéta!
Ils finirent bien pas obtempérer. Le plus à plaindre fut Petit Cœur, dont Bulma fit une demi-douzaine de prélèvement sanguin. Mais celui qui fit le plus de bruit, ce fut de loin Songoku.
Mais enfin Bulma était contente, elle avait de quoi s'occuper et répondre à ses questions, et chacun put revenir à ses occupations. La salle de gravité de Végéta avait été réparé, il avait, comme il l'avait prévu, reçu un sacré savon. Il avait subit ses hurlements pendant une demi-heure puis elle la lui avait réparée.
Bulma était devant son ordinateur, profondément plongée dans ses chiffres, lorsqu'elle sentit une présence dans son dos. Elle se retourna et vit Végéta qui observait l'écran, assis sur la table à coté d'elle. C'était la première fois qu'ils se retrouvaient seuls depuis sa visite impromptus dans sa chambre.
Végéta: Tu avances?
Bulma: Pour l'instant je compare des plans moléculaires des deux nameks, mais la puissance de Petit Cœur fais s'emballer la plupart de mes capteurs. Je vais sans doute devoir inventer un ordinateur plus puissant aussi.
Végéta: Et tu as réussi à trouvé quelque chose d'intéressant malgré ça?
Bulma: J'ai réussi à isoler les particules concernant leurs reproductions, enfin je crois, parce que leurs système est tellement différents que j'avance un peu les yeux bandés. C'est bizarre mais on dirai qu'elles sont en pleine mutation. Ça va particulièrement vite chez Petit Cœur. J'essaie de faire un schéma pour comprendre la façon dont elles changent, mais pour l'instant, ça échappe à toute logique. Ça accélère, puis ralentit, certaines souches se séparent, d'autres s'unifient, c'est vraiment étrange et déroutant. Je n'arrive pas à trouver de fils conducteur ou de comportement communs. Ça m'agace!
Végéta: Tu y arriveras, ne t'inquiète pas.
Elle le fixa, surprise qu'il prenne la peine de la rassurer. Elle voulut lui demander pourquoi il semblait l'éviter depuis sa résurrection, et aussi lui demander se qui n'allait pas depuis, mais il avait déjà filé. Il ne perdait rien pour apprendre. Elle s'attaqua à la fabrication de son nouveau super-ordinateur, pleine d'assurance. Une belle assurance qui fut réduit en poussière 5 heures plus tard, lorsqu'elle se rendit compte que malgré tout ces efforts, la jeune femme n'arrivait pas à en créer un suffisamment puissant. Elle sortit de la pièce à bout de nerf, se posta devant la salle d'entrainement, attendit que ses amis en sorte après leurs entrainements collectifs en tapant du pied, et se rua sur Petit Cœur dès qu'il eut mis un pied dehors. L'air terrible, elle lui cracha au visage:
Bulma: Toi! Espèce de crétin, ça t'amuse de me faire tourner en rond? T'es content de toi, avec ta foutu bon dieu d'énergie grilleuse d'ordi! Je t'attend dans mon labo demain à huit heure pour de nouveaux prélèvements! Et gare à toi si tu t'avise d'être en retard, ne serai ce que d'une minute!
Elle tourna les talons, laissant planté là un Petit Cœur stupéfait, complétement perdu et les oreilles raisonnent encore des hurlements de la jeune femme.
Petit Cœur, balbutient: Mais...Mais qu'est ce que j'ai fait?
On entendit un petit ricanement venant de l'autre bout du couloir. Le prince des sayens était appuyé au mur, les bras croisés, son éternel demi-sourire moqueur sur le visage.
Végéta: Si j'étais toi je tacherai de m'épuiser un maximum avant d'aller la voir, sinon tu vas passer ta vie dans son labo à te vider de ton sang.
Puis il les planta là, les laissant s'interroger tout leur gré...

Sa avance petit à petit on découvre l histoire un peu plus continue

Félicitation, ton histoire est très bien!
Juste un petit détail (bin oui, faut toujours que je rajoute mon grain de sel! ^ ^') : quand on écris une histoire on écrit pas les dialogues :

"Mr x : blablabla
Mr y : blablabla"

Mais :
-Blablabla. dit Mr x
-Blablabla. Répondit Mr y

Je ne veux pas t'embeter, c'est juste un conseil!
Mais à part ça, ton histoire est très bien, continue! = )

Bonjour!
Je sais que normalement, dans les récits, on doit mettre les dialogues avant le nom de l'interlocuteur, mais je trouvais que ça alourdissait le rythme, sans parler que c'est parfois dur de caser "dit machin" et de reprendre juste après une super longue explication scientifique sans se répéter, barber tout le monde ou se perdre dans la répartition des répliques. Comme ça, vous êtes tout de suite au courant de la voix a prendre dans votre tête pour telle remarque particulièrement acide ou telle anerie. Mais si ça gene vraiment je veut bien changer, pas de soucis.
Merci pour les avis! La suite arrive bientôt, promis.

Un très long chapitre, avec enfin un peu d'action!

Chapitre 8:

Il était près de minuit, tout le monde s'était couché depuis un bon moment. Tout le monde sauf Petit Cœur, qui maudissait de tout son être la femelle cinglé qui l'obligeait à quitter sa bibliothèque... Non mais qu'est ce qu'il racontait? Il était un guerrier, il était censé ne penser qu'à se battre, être le meilleur et méditer...
«et conquérir le monde, tuer et torturer tout ceux qui te résiste» lui souffla sa partie démon.
Petit Cœur: La ferme!
Il ne se rendit compte qu'il avait parlé à voix haute que lorsqu'il entendit un ricanement narquois dans son dos.
Végéta: Tu parle tout seul Petit Cœur, c'est un des premier signe de folie si je ne m'abuse.
Petit Cœur: Ferme là toi!
On sentait le «aussi» pas loin derrière. Il enrageait, il n'arrivait pas à maitrisé la Big Bang attaque de Végéta et ça le mettait hors de lui, renforçant l'emprise de sa partie Satan, l'obligeant à lutter de plus belle pour garder le contrôle de son propre esprit. Il ne savait pas pourquoi il avait soudain eut le besoin irrésistible de l'apprendre, mais ça ne le quittait plus, et pas moyen de maîtrisé cette screugneugneu de technique! Apprendre qu'en plus se maudit singe de l'espace l'observait à son insu depuis dieu seul savait combien de temps, se moquant surement de lui, il n'allait pas se gêner après tout, mettait le namek hors de lui.
Petit Cœur: Fiche le camp!
Végéta: Tu disperse trop ton rayon.
Petit Cœur mit un moment à comprendre.
Petit Cœur: Quoi?
Végéta: Pour cette attaque, il faut concentrer toute ta puissance dans un jet le plus fin possible. Ce n'est pas la quantité d'énergie jeté qui compte, mais la façon dont tu le concentre pour le rendre plus intense. Si tu le lance correctement, il n'explosera que lorsqu'il aura atteint sa cible, en dégageant toute sa puissance uniquement à ce moment là, de manière à ce que l'attaque ne se disperse qu'une fois l'ennemi touché.
Le namek n'en crut pas ses oreilles pointus. Le macaque lui donnait des conseils! Il ne savait pas très bien comment réagir. Est-ce qu'il fallait qu'il l'envoi bouler? Le sayen ne semblait pas agressif. Il réessaya, en suivant ses conseils, mais sans dire un mot. C'était mieux mais il fut projeté contre la paroi par la puissance de la déflagration.
Végéta: Assure toi mieux sur tes jambes, le point de gravité plus bas, comme ça.
Le prince se plaça à ces cotés et se mit en position. Le namek le considéra avec suspicion. Il se proposait comme professeur?
Végéta: Allez réessaie!
Il insistait en plus! Petit Cœur faillit bien le planter là, mais après de vives protestations de son coté démon, il finit par prendre place à ces cotés. L'entrainement dura 3 heures complet mais Petit Cœur finit par maîtrisé son attaque. Végéta parlait peu et ne s'épanchait pas, ce qui lui convenait parfaitement. Mais ces instructions était clairs et précises, et le namek faisait des progrès à vus d'œil. Végéta jeta un regard de biais à son compagnon d'arme. Il ne semblait pas vraiment désireux de s'arrêter. Et pourtant lui aussi était bien fatigué. Petit Cœur avait monté la gravité à 100G et donnait de furieux coups dans le vide. Comme s'il essayait d'oublier quelque chose...
Végéta: C'est pour tes prélèvements que tu t'inquiète ou pour les nameks?
Petit Cœur: Je ne vois pas de quoi tu parle.
Végéta: Ne me prend pas pour un idiot, ça ne te réussi pas vraiment. Ça fait plusieurs nuits que tu ne dors plus. Tu essais de t'épuiser mais ce n'est pas à cause de Bulma. Alors libre à toi de ne rien dire mais ne vient pas me dire qu'il n'y a rien.
Petit Cœur baissa les yeux. Puis il demanda, d'une voix si basse que le prince faillit ne pas l'entendre.
Petit Cœur: C'est si visible que ça?
Végéta, brutal: Comme le nez au milieu de la figure.
Voyant son compagnon tiqué, il radoucit sa réplique.
Végéta: ...Pour peu que l'on t'observe attentivement.
Petit Cœur resta immobile, comme perdu dans ses pensées. Végéta attendit, adossé au mur et les bras croisés, sans qu'un seul des muscles de son visage ne se crispe malgré son agitation. Il savait être patient. Il attendit là un moment qui lui parut interminable. Petit Cœur finit par reprendre la parole.
Petit Cœur: Le peuple namek est menacé et moi, j'étais sur Terre, et je ne me doutais de rien. Je n'étais pas là lorsque mon peuple était en danger. Je suis responsable...
Végéta: ...Tu n'est responsable de rien du tout. On ne t'as rien dit, je ne vois pas comment tu aurai pu deviner ce qui se tramait.
Petit Cœur: Mais je n'étais pas là! J'aurai du être avec mon peuple!
Végéta: Ça n'aurai strictement rien changé. Tu veillait sur la Terre.
Petit Cœur: J'ai abandonné les miens.
Végéta: Tu les as protégés lors de l'attaque de Freezer, lorsque Bou a voulu détruire la galaxie... Et contre moi.
Il avait lâché cette dernière phrase à voix basse, en détournant le regard. Petit Cœur le vit, et eut un sourire narquois.
Petit Cœur: Toi tu ne compte pas, un chaton est plus redoutable qu'un macaque dans ton genre.
Végéta: Sale crapaud puant, attend un peu!
Il reçut pour tout réponse un ricanement mi-provocateur, mi-excité. Les deux guerriers commencèrent un combat intense. Ils avaient laissé la gravité à 100G, ce qui les rendit vite luisants de sueur. Végéta était indubitablement plus puissant et rapide, mais il ne pouvait libéré son énergie et tout raser pour toucher son adversaire, ce qui le handicapait. Petit Cœur se servait de sa tête et lui donnait du fil à retordre. Ils finirent par ne plus pouvoir faire un geste tant ils étaient épuisés. Ils tombèrent à genoux, cherchant leurs souffles et se regardant en chien de faïence. Un sourire finit par apparaître sur les lèvres de Végéta.
Végéta: Faut admettre que t'es pas trop nul, face de lézard.
Celui-ci, encore trop essoufflé pour répondre, ce contenta de hocher la tête et de lui lancer un regard tout neuf, celui qui hériterai du numéro 56: «Toi aussi le primate, même si t'as toujours autant de subtilité qu'un phacochère, t'es plutôt bon». Tant bien que mal, Végéta se releva et baissa la gravité. Petit Cœur poussa un soupir de soulagement en sentant ce poids disparaître de ses épaules. Il était vraiment vidé maintenant et chaque muscle le faisait souffrir un mal de chien. Parfait! Végéta se dirigea vers la porte, l'ouvrit et s'apprêtait à sortir lorsqu'il se ravisa. Il se retourna.
Végéta: Tu compte resté?
Petit Cœur: Encore un petit moment.
Végéta: N'oublie pas l'heure, où sinon Bulma va t'écorcher vif.
Petit Cœur, grimaçant: Je risque pas d'oublier ce moustique!
Végéta faillit laisser échapper un petit éclat de rire à l'image de Bulma avec des pattes poilus et des yeux globuleux. Il se morigéna. Il n'était pas un clown, mais le prince des sayens, il ne pouvait s'abaisser à se genre de faiblesse. Un appel de son compagnon vert le fit se retourner alors qu'il s'apprêtait à sortir.
Petit Cœur: Végéta!
Végéta: Quoi?
Petit Cœur: Eh bien... (bafouillant) Me..Merci pour … pour la technique...
Le sayen eut un demi-sourire ironique. Pour la technique seulement hein? Bien sur! Il sortit et se dirigea vers sa douche, songeur.
Petit Cœur jeta un coup d'œil à la pendule. Il avait juste le temps de se doucher avant d'aller voir cette maudite folle. Le compteur de gravité indiquait 145G, dépassant le record de Songoku lui même. Il avait du mal à courir et sauter, quant à voler, il n'en était même pas question. Pour l'instant. Parce qu'il avait bien l'intention d'y arriver prochainement. Il ne put résister à l'envie de faire un dernier Big Bang. Un très mauvaise idée. Les parois de la salle supportaient déjà à peine la pression que Petit Cœur leur soumettait, l'attaque, qui heurta la paroi externe de plein fouet, fut de trop. La salle explosa lorsque le rayon la toucha. Le namek fut frappé de plein fouet par la déflagration.
Le choc fit trembler tout le vaisseau, qui dut arrêté sa marche pour ne pas dévier et se prendre une planète. Sur les étagères, les bibelots tombèrent et se brisèrent au sol. Une alerte sur-aigu se fit entendre dans tout le vaisseau, réveillant en sursaut les dormeurs et vrillant les tympans sensibles des sayens et des nameks. Une fuite venait de se déclarer dans la salle de gravité 2 et les machines mettaient automatiquement en place les mesures provisoires. Pour ne rien arrangé, une seconde sonnerie vint s'ajouter à la première: un incendie venait de se déclarer dans la salle 2. Tout le monde se retrouva en un clin d'œil devant la salle, sauf Bulma qui s'était précipité dans salle des machines pour empêcher le vaisseau de se dépressuriser (et accessoirement les aplatir comme des crêpes).
Végéta: Nom d'un sbilaton qu'est qui se passe?
Sans se soucier de ce que pouvait bien être un sbilaton (sans doute une bestiole quelconque d'une planète visité par Végéta autrefois), Songoku attrapa par les épaules son fils, qui se tenait la poitrine, au niveau du cœur, et semblait souffrir le martyr.
Songoku: Qu'est ce que tu as?
Songohan: C'est Petit Cœur... Il est en danger... Il souffre...
Végéta, horrifié: Il doit être encore dans la salle!
Une épaisse fumée noire et toxique passait par la porte fracassé. On entendait les flammes grondés furieusement.
Songoku, décidé: J'y vais!
A vrai dire, il était à peu près le seul à pouvoir bouger normalement. Songohan avait prit une teinte verdâtre qui rappelait celle de Petit Cœur, Grena était bien trop faible et désorienté pour penser à sauver qui que se soit. Quant à Végéta, son Ki était encore tremblant, ce qui signifiait qu'il n'avait pas finit de récupérer de son entrainement décidément trop intensif, et il se tenait les oreilles avec une grimace de souffrance. Il n'avait jamais pu s'habituer à la foule, ce qui l'avait laissé particulièrement sensible aux bruits stridents. Songoku ne valait guère mieux sur le plan auditif, mais lui au moins avait dormi plus de 5 heures ces 3 derniers jours. Il bondit dans la salle...et se trouva en plein enfer. Un gigantesque trou dans la coque laissait entrer un vent violent qui manqua l'emporter dans le vide spatial. Il eut un moment de panique en s'imaginant que son ami avait été emporté. Dans ce cas il était condamné, le manque de pression l'aurait tuer. C'est alors qu'il sentit un Ki. Faible, vacillant, mais c'était bien celui de Petit Cœur. Restait à le repérer au milieu du brasier. Songoku scruta les flammes et finit par apercevoir une vague forme couché. Et à coté, il ne l'aurait pas jurer mais il avait eu l'impression d'entrevoir une silhouette accroupis à ses cotés. Sans doute une hallucination. Il s'approcha prudemment et sentit sa gorge se serrer. Il était inconscient et vraiment dans un sale état. Coincé sous un immense morceau de tôle coupante. La seule chose qui l'avait empêcher de se faire brûler vif, c'était l'épaisse et large flaque de sang qui l'entourait. Son sang. Il avait quand même subit de graves brulures et le métal l'avait lacéré. Songoku s'efforçait de retenir au maximum sa respiration, les vapeurs lui brulait la gorge et les yeux, lui encrassant les poumons de vapeur toxiques. L'oxygène était de plus en plus rare, on suffoquait déjà. Songoku parvint jusqu'à son compagnon évanoui et commença à soulever le poids qui le retenait mais dès que le namek fut débarrassé du métal qui l'écrasait, il commença à glisser vers le trou béant de la coque. Vers la mort. Songoku n'eut pas le temps de lâcher son fardeau, il ne put que regarder, impuissant, Petit Cœur être emporté...et une main le saisir par le poignet, le retenant au bord du vide.
Végéta: Tu compte resté là les bras ballant ou tu vas enfin te rendre utile et me donner un coup de main?
La où il se trouvait, le vent galactique était si violent qu'il dut enfoncer ses doigts dans la coque du vaisseau pour ne pas être entrainé. Petit Cœur gênait ces mouvements et était décidément sacrément lourd. Il n'y arriverai pas seul.
Végéta: Balance moi ce truc dans l'ouverture pour la boucher un peu, le vent est beaucoup trop violent.
Songoku eut le bon sens de ne pas discuter et de s'exécuter. Son fardeau se coinça au travers de la plaie béante, cassant un peu la tornade. Le prince serra les dents. Il devait bondir jusqu'à se mettre hors de portée des rafales et s'accrocher au mur. Il n'aurait le droit qu'à une seul chance ou il serrait emporter, sans espoir de retours. Avec ses deux mains libres, il n'aurait pas eu le moindre problème. Mais là, non seulement il était handicapé, mais en plus il tenait la vie de Petit Cœur au bout du bras. Et bizarrement, ça lui importait plus qu'il n'aurait cru. Il banda tous ses muscles et bondit, visant une console qui présenterai un point d'appui idéal. Il sauta...juste au moment où une brusque rafale de vent s'engouffrait dans la salle ravagé. Ses doigts loupèrent d'un cheveu la poignée salvatrice. Il ferma les yeux, se préparant à ressentir une grande douleur au niveau des côtes lorsque son corps exploserait sous la pression du vide sidéral. Un seul regret, qu'il entraine Petit Cœur dans sa mort. Remarque que lui irai sans doute au paradis, il avait fait nettement moins de mal dans ce monde et eut nettement plus de temps de faire le bien depuis sa reconversion. Il se sentit entrainé en arrière... Puis saisis brutalement par la main. Celle qui était resté libre. Il ouvrit les yeux. Songoku. Pitié ne me dite pas que je vais encore devoir la vie à ce troisième classe! Ce dernier resserra sa prise et entreprit de les remorquer, péniblement, pas à pas, à travers la salle dévorée par les flammes, malgré la tempête qui menaçait de les emporter à tout instant. Végéta enrageait, il ne pouvait rien faire que de s'accrocher à la main de ce maudit cachalot et essayer de ne pas lâcher la face de gargouille. Enfin ils arrivèrent hors de porté du vent rugissant et le sayen put les jeter à l'abri. Il s'apprêtait à les rejoindre lorsqu'il se rendit compte qu'il n'avait plus la force pour cela. Triomphant, l'espace commença à l'attirer. Il se laissa glisser à bout de force... Un choc violent au niveau du crane, un autre dans le dos et il se retrouva près d'un Petit Cœur toujours inconscient.
Végéta: C'est pas vraiment le moment de dormir, faut filer d'ici si on ne veut pas finir en tranche de bacon cuite à point.
Ça avait le mérite d'être clair. Goku ne prit que le temps de se frotter le cuir chevelu. Végéta l'avait attrapé par les cheveux avant de le balancer contre la paroi, à l'abri certes, mais sans douceur. Fallait pas trop lui en demander non plus. Les deux sayens se placèrent de chaque cotés du namek et le portèrent à travers les flammes jusqu'à la sortie.
Les autres les attendaient, rongé d'angoisse. En les voyant sortir, couvert de suie et crachant leurs poumons, ils poussèrent un unique cri de joie.
Songohan: Papa! Petit Cœur!
Les deux guerriers laissèrent tomber le namek dans les bras de Songohan et se laissèrent eux même tomber à genoux, crachant la suie de leurs poumons. Toujours a genoux, Songoku se tourna vers le sayen.
Goku: Et bien cette fois-ci j'ai bien cru qu'on allait y passer! Merci Végé...
Végéta, vivement: On est quittes, c'est tout!
Il voulut se redresser d'un bond et manqua se casser la figure. Il avait la tête qui tournait. Il atterrit droit dans les bras de sa femme, qui arrivait en courant et les avait vu sortir de la salle. Elle venait juste de donner l'ordre de la détacher du vaisseau, ignorant qu'ils étaient encore dedans. En voyant les portes se refermés juste derrière eux, elle avait une une peur bleu.
Bulma: Végéta! Mon Dieu, ça va? Répond moi!
Végéta, mal à l'aise: Lâche moi, je peux tenir debout tout seul!
Il essaya de se dégager, honteux de montrer sa faiblesse, mais manqua retomber aussitôt. Il n'arrivait toujours pas à respirer normalement.
Bulma: Visiblement non!
Elle abandonna l'idée de le prendre dans ses bras, visiblement son mari ne tenait pas outre mesure à s'afficher ainsi devant les autres. Elle se contenta de passer un bras sous son épaule pour le soutenir. Une toux étouffé, suivi d'un grand cri de joie de Songohan les interrompit. Petit Cœur avait ouvert des yeux hésitants et semblait se demander se qu'il faisait là.
Gohan: Petit Cœur!Tu vas bien?
Petit Cœur, d'une voix faible: Comme si une dizaine de camion m'était roulé dessus. Évidement que ça ne vas pas abruti!
Il repartit dans une nouvelle toux, les autres se laissant aller à rire. Leurs éclat de soulagement prit fin instantanément lorsqu'ils se rendirent compte que le namek crachait du sang en même temps que de la suie.
Bulma: Il faut vite te transporter dans mon labo, tu es vraiment dans un sale état.
Petit Cœur sembla soudain se rendre compte de la présence. Bizarrement, la seule chose qu'il pensa c'était que: petit un, il était en retard, elle allait utiliser sa peau comme descente de lit, petit deux, il avait éclaté sa salle, lui donnant du boulot supplémentaire, elle allait lui faire bouffer ses dents pointus unes par unes et petit trois, sachant à quel point Bulma était marmotte le matin, ce faire réveiller par une alarme réglé trop forte n'allait pas arrangé son humeur, elle allait lui arracher les yeux à la petite cuillère. Il réussi à reprendre suffisamment de souffle pour murmurer:
Petit Cœur: Elle va me massacrer...
Il vit ses amis autours de lui ouvrir de grand yeux, surpris qu'il puisse penser à une éventuelle colère de Bulma dans son état. Il suivit leurs regards et découvrit l'état lamentable dans lequel il se trouvait. L'alliage dans lequel était construit le vaisseau pouvait résister à des météorites de taille moyenne, autant dire que même sa peau endurci par des milliers de combats n'avait pas suffi. De larges plaies grandes comme la main barraient son corps et déversaient son sang à gros bouillon. Il en compta une bonne douzaine avant que la douleur ne monte jusqu'à son cerveau, manquant le faire hurler. Il se tendit, espérant être assez fort pour vaincre la douleur, mais son mouvement produisit dans sa poitrine un craquement funeste que tous purent entendre malgré le brouhaha ambiant. Il vit une tache rouge fleurir sur sa poitrine et sentit ses poumons se remplir de sang. Engourdis par la douleur et le choc, il eut juste le temps de lâcher dans un souffle, son cerveau divagant visiblement sous l'effet de la douleur.
Petit Cœur: Je crois que tu n'aura pas besoin de seringue pour tes prélèvements Bulma.
Puis la douleur explosa, irradiant de chaque parcelle de son corps, le faisant de nouveau plongé dans l'inconscience. Il eut juste le temps d'entendre comme à travers un brouillard la voix de son ami Songohan qui criait son nom. Il sombra dans un voile opaque et noir.

De l action enfin j aime sa bon chap et ta raison pour faire parler les perso mets leurs nom et après ce qu ils c ce que je fais

Un tout petit chapitre un peu mélo-dramatique. Je teste un peu tout les styles. Dites moi votre avis. Et merci pour les encouragements, ça me touche.

Chapitre 9:

Il avait l'impression de flotter... Il ne sentait rien, ne voyait rien, n'arrivait pas à bouger, ne percevait que des brides de phrase sans aucune relation, la plupart venant néanmoins de son coté Satan, qui lui murmurait à l'oreille toutes les atrocités qu'il avait faite dans sa vie. Lui chuchotant que dès qu'il aurait fini d'agoniser (car il était bien en train d'agoniser, aucun doute la dessus, la douleur horrible le cernant et le compressant de tout part ne laissait pas la place au doute), il n'aurait le droit qu'à un enfer éternel, sans même avoir la compensation de pouvoir s'appuyer sur les autres démons, comme son père, puisqu'il les avait tous trahis en passant du coté de l'ennemi. Il les avait tous trahi, même son créateur, et en plus il n'avait même pas pu sauver son nouveau peuple. C'était de sa faute, tout était uniquement de sa faute, à lui, le fils indigne incapable de faire les choses correctement. Il n'avait même pas été capable de venger son géniteur, il n'était qu'un faible et un lâche. Presque imperceptible tant elle était ténu, la voix de Petit Cœur essaya de se défendre, de dire qu'il avait choisi la voie du bien, que Songoku l'avait sauvé, que son affection pour Songohan valait tout les sacrifices...
Même celui de ton peuple, chuchota la voix insidieuse. S'il n'avait pas été si occupé à flemmarder sur Terre, il aurait pu faire quelque chose pour ces frères de sang et il n'aurait pas causer l'accident dans la salle de gravité. Petit Cœur se sentit déchirer lorsqu'il se souvint de l'allure des deux sayens lorsqu'ils l'avaient sortis, au péril de leurs vies il le devinait, de ce qui avait failli devenir son tombeau. Couvert de suie, épuisés, les cheveux roussis, brulés au deuxième et troisième degré aux mains et aux bras. A cause de lui. Il ne pouvait pas le supporter. Du moins pas sa partie Petit Cœur, car sa partie Satan adorait l'image de ses amis blessés, et surtout le sentiment de culpabilité de sa «bonne» moitié. Mais l'idée qu'ils aient risqué sa vie pour Petit Cœur lui donnait envie de vomir. Seul point communs: ils avaient tout les deux honte de la faiblesse de Petit Cœur face à ses sentiments.
Puis l'état de Petit Cœur s'aggrava. La douleur s'intensifia, ce qu'il n'aurait pas cru possible. Il se mit à délirer. Il revoyait des images de son passé. Des bons et des mauvais. Lorsqu'il avait vu une maison humaines dans la forêt, alors qu'il était encore tout petit. Il avait vu des parents aimants et avait jalousé la petite d'avoir le droit à une telle affection. Certains des crimes qu'il avait commis, quand il s'amusait à terroriser les populations, juste pour le plaisir de se sentir puissant. Son premier combat contre Songoku. Sa cruauté. Lorsqu'il s'était rendu compte que pour la première fois de sa vie, quelqu'un, loin de vouloir sa mort, éprouvait de l'affection pour lui. Songohan. Leurs entrainements dans le désert. Comment il en était arrivé à le considérer comme son fils. Lorsqu'il s'était sacrifier pour lui. Pas par calcul, sans réfléchir, juste parce que l'idée que l'on puisse lui faire du mal lui avait été insupportable.
Lorsque Végéta lui avait dévoilé son origine. Le choc qu'il avait ressentit alors. Et puis son quotidien sur Terre après. Les fureurs de Chichi, les rires de Songoku, les leçons de Songohan, l'entrainement de Songoten et Trunk. Les images et les voix défilaient dans sa tête de plus en plus rapidement, à une trop grande vitesse pour être supportable. Pour finir, il ne vit que les mauvaises. Tout ces crimes, qui revenait en boucle, comme si chaque victime voulait lui faire payer avec les intérêts tout ce qu'il avait fait. Et puis Muri leur disant que tout le peuple namek était au courant, qu'ils avaient tous fait des analyse, sauf lui. Parce que lui n'était pas un vrai namek. Mais il n'était pas terriens non plus. Ça il pouvait le lire dans le regard de chaque humain qu'il croisait. Des regards dégoutés. Horrifiés. Il n'était personne. Il n'avait personne. Ni patrie, ni place, ni foyer. Il n'était ni humain, ni sayen, ni même namek. Rien. La douleur augmenta encore. C'était absolument insupportable. Elle le taraudait, le harcelait, ne lui laissait plus aucun répit. Bientôt il lui fut même impossible de fixer son esprit sur quoi que se soit d'autres que sa souffrance. Et sa foutu partie démon qui le harcelait de plus belle... Il avait envie de le tuer, ne serai-ce que pour qu'il se taise définitivement. Et puis d'un coup, sans raison apparente, la douleur reflua, s'apaisa. Sans pour autant partir, restant à la périphérie de sa conscience. Comme si une ombre s'était interposé entre lui et le feu qui le dévorait. L'étau qui lui enserrait tout le corps s'écarta. Imperceptiblement mais juste ce qu'il fallait pour qu'il puisse respirer et reprendre quelques forces. Un filet d'énergie pure se déversa dans ces veines, l'aidant à tenir le coup. Non il n'était pas en train d'agoniser, sa dernière heure n'était pas encore arrivé. Il était hors de question qu'il laisse cette bande de crétin seul. L'énergie électronique de leurs cerveaux mis bout à bout ne devaient pas suffire pour alimenter une ampoule électrique de 20 watt. C'est dire s'ils étaient fins. Une torpeur profonde le saisit, comme le contact de doigts frais sur son front, l'aidant à apaiser son esprit enfiévré. La vie lui revint, miette par miette, goutte par goutte, avec une lenteur désespérante....

Franchement je connais pas grand chose au mélodrame mais je trouve sa plutôt réussi. Voyons ce que donneras la suite continue.

Chapitre 10:

Il venait de se réveiller. C'était déjà ça. Maintenant restait à ouvrir les yeux, mais ce n'était pas une mince affaire, ses paupières semblant pesées des tonnes. Il réussit à ouvrir un œil, mais cru être devenu aveugle. Tout était blanc. D'un blanc aveuglant. A force de loucher comme un crétin, il finit par percevoir des nuances de gris. Y avait des progrès mais ce n'était toujours pas ça. Intérieurement, Petit Cœur se mit à jurer comme un charretier. Si un chaton nouveau-né lui avait lancé un défi, il aurait été mis KO à chaque round. Il avait la gorge sèche, comme il n'aurait pas cru que c'était possible. Il essaya de bouger, de parler. Impossible. Ces lèvres étaient gercés, craquelés sous l'effet de la soif. Il perçut un contact frais sur sa bouche. Frais et humide. De l'eau! Le namek envoya au diable sa fierté, qu'elle aille tenir compagnie à Satan tiens! Il but avidement et se sentit tout de suite mieux. Comme si l'eau circulait dans ces veines et lui insufflait la vie. Il réussit à ouvrir entièrement les yeux et à redresser la tête. Provocant des élancements terribles dans toute sa colonne vertébrales. La lumière, trop cru, lui blessa les yeux mais il arriva à voir celui qui venait de l'aider. Végéta. Les bras croisés, qui le regardait avec son habituel air indéchiffrable. Petit Cœur n'eut même pas la force d'être surpris. Il se contenta de ranger l'image dans un coin de sa mémoire, sûr que plus tard il en serait vraiment étonné: Végéta en infirmier attentif, ça relevait de la science-fiction. Il examina le décors autours de lui: visiblement ils se trouvaient dans l'infirmerie du vaisseau. Le blessé vit avec surprise Songohan endormi dans un fauteuil. Il n'avait pas bonne mine, les traits tirés et de magnifiques cernes sous les yeux. A coté de lui, cet imbécile de Songoku ronflait comme une baleine. Bulma avait la tête dans les bras, étalée sur un bureau d'infirmière. Elle aussi semblait épuisée. Végéta de même d'ailleurs. D'une voix plus rauque et rappante que du papier de verre, mais si basse qu'il s'entendit à peine lui même, Petit Cœur tenta de parler.
Petit Cœur: T'as vraiment une sale tête. Pire qu'un cadavre.
Végéta, ironique: Attend que je mette la main sur un miroir et tu verras pire que moi.
Petit Cœur: Ça fait combien de temps que je suis là?
Végéta: Presque une semaine.
Petit Cœur poussa une exclamation rauque malgré la douleur. Une semaine! Il sentit pointer un gigantesque mal de tête. Il voulu se prendre la tête dans les mains mais ne réussi pas à lever les bras. Nom d'un chien, il n'était quand même pas faible à ce point, c'était humiliant. Puis il se rendit compte que ces bras étaient sanglés au lit par d'épaisse lanières de cuir. Il les regarda avec surprise, attendant que son cerveau fatigué lui fournisse une explication. N'en trouvant aucune de plausible, il leva un regard interrogateur vers le prince des sayens. Celui-ci commença à déboucler les sangles sans le regarder en face.
Végéta: Tu as eu plusieurs crises. Tu délirais, tu avais de la fièvre, tu étais très agité. Avec toutes tes tuyaux et tes perfusions, ce n'était pas prudent...
Petit Cœur: Quoi?
Végéta, toujours sans le regarder: Tu hurlais des trucs incohérents, on ne réussissait pas à comprendre.
Petit Cœur: Et?
Végéta: Et tu as essayé de te blesser, voir de te tuer, dans ton état, je dirai plutôt achever. Tu t'es mis à hurler un truc à propos de Satan et d'un, je cite, saloperie de démon qui ne voulait ni te lâcher ni la fermer. (ironique) Heureusement que Chichi n'a pas entendu comment tu parlais devant Songohan parce qu'elle t'aurais passer à la moulinette. En faite je crois que je t'ai plus entendu parler durant ta semaine d'inconscience que depuis mon arrivée sur Terre. Pour un taiseux tu as un sacré vocabulaire...
Le namek se sentit passer par toutes les couleurs. Qu'est-ce qu'il avait bien pu raconter? Il n'aimait pas ça du tout. Surtout le fait d'avoir dévoiler ses états d'âme devant tout le monde. Végéta devina se que pensait son camarade malgré son éternel mutisme. Il se mit face à lui pour que le namek puisse voir ses expressions.
Végéta: Tu parlais la plupart du temps en namek, mais pas la version que je connais. Grena dit que tu parlais un namek vieux de plusieurs milliers d'année, je pense qu'il comprenait un peu mais il a refusé de nous traduire, même quand Bulma l'a exigé.
Petit Cœur chercha du regard le petit namek, il n'était pas présent dans la pièce.
Petit Cœur: Et je peux savoir pourquoi vous avez décidé de transformez l'infirmerie en dortoir?
Végéta: On veille à tour de rôle, sauf Bulma, qui est la seule à comprendre ces machines et qui à des compétences en médecine, et Grena, qui à utilisé sa magie pour te maintenir en vie. Eux ils restent en permanence.
Le guerrier en eut le souffle coupé: Grena était un magicien! Puis il se traita de tout les noms pour n'y avoir pas songé plus tôt. Il n'y avait que deux types de nameks: les guerriers ou les magiciens, dont la puissance variaient. Grena n'était pas un combattant, ça se voyait à vu de nez, pas besoin d'être devin. Alors pourquoi il n'y avait pas pensé plus tôt? Quel crétin!
Petit Cœur: Où est Grena?
Végéta: Parti demander conseil à Muri, d'après ce que j'ai compris, c'est encore un apprenti et tes blessures sont trop graves pour qu'il puisse te retaper en un clin d'œil.
Petit Cœur: Qu'est ca que j'ai précisément?
Végéta: Une vingtaine de fracture, dont cinq côtes brisées. Deux d'entre elles t'ont transpercé les poumons et l'une d'elle n'est pas passé loin du cœur. Tu as été intoxiqué par les vapeurs empoisonnés de la fumée, ça t'as cramé de l'intérieur, et tu es resté un bon moment sans oxygène, Bulma a l'intention de te faire passer une batterie de test d'activités cérébrales pour voir si ton cerveau n'a pas été endommagé. Du plaisir en perspective croit moi! La taule du vaisseau t'as lacéré, tu as un douzaine de plaies assez graves, tu as perdu presque tout ton sang. On n'a pas pu te faire de transfusions, l'infirmerie n'avait pas se sang namek en réserve et Grena n'était pas compatible avec toi. Il a essayé de nous expliqué qu'il n'étudierai la transformation sanguine que l'année prochaine mais on s'en foutait à vrai dire. Bulma t'a injecter un liquide censé te maintenir le temps que ton corps refabrique ton propre sang. Tu as aussi été brulé au second et troisième degré sur 70% du corps, aux jambes, aux bras et au torse surtout, mais aussi au cou et au crâne.
Végéta s'arrêta pour reprendre son souffle. Il n'avait pas l'habitude de parler autant. Petit Cœur quant à lui se demandait comment il avait pu survivre à tout ça.
Végéta: Grena a dit qu'avec un peu de temps il arriverait à te guérir entièrement mais qu'il manquait de puissance pour te soigner en une seul fois. Pour les restes des infos techniques, ne m'en demande pas plus je n'en sais rien.
Le namek hocha la tête avec précaution pour ne pas réveiller la douleur. Il loucha sur le verre d'eau, se demandant comment atteindre la table malgré ses fractures. Il était trop faible pour utiliser la télépathie. Végéta intercepta son regard et poussa un soupir excédé.
Végéta: Tu peux aussi te contenter de demander. S'ils se sont rongé les sangs pendant toute ta convalescence, c'est pas pour que tu fasse une rechute en tombant de ton lit!
Le malade verdit/rougit, même si ça ne se voyait pas trop sous les brûlures. Il détestait demander quoique se soit aux autres, et il détestait encore plus avoir besoin des autres. Il attrapa le verre que le sayen lui tendait en murmurant un vague merci qui lui écorcha la bouche.
Soudain un bruit de porte doucement entrouverte. Les deux guerriers se tournèrent pour voir Grena entrer sur la pointe des pieds et se figer, surpris, en voyant son patient réveillé et tout le monde endormi sauf le prince. Il ne put retenir un exclamation de surprise qui réveilla tout le monde.
Grena: Petit Cœur, ça alors! Tu es déjà réveiller! (se tournant vers Végéta) Et toi, tu ne pouvais pas venir me prévenir plutôt que de rester planter là!
Petit Cœur n'en revint pas que le timide Grena ose parler sur ce ton au coléreux prince. Et encore plus étonné que Végéta se contente de hausser les épaules. Il n'eut pas trop le temps de penser à autres choses car ces amis réveillés brutalement se firent entendre.
Songohan, voulant lui sauter au cou, mais n'osant pas: Petit Cœur t'es vivant! C'est génial!
Songoku: Tu nous à fait peur mon vieux!
Petit Cœur: Tu vois que c'était pas la peine de se faire du mourrons, je suis résistant.
Bulma: Pousse toi de là gros cachalot que je puisse voir les machines!
Songohan: Ça va?
Petit Cœur, sèchement: Comme quelqu'un qui vient de passer une semaine dans le comas et à qui on hurle dans les oreilles! Fermez-là, j'ai un mal de crâne abominable!
Bulma: Il a dû avoir les tympans transpercés par la déflagration. Tu peux le soigner Grena? Que l'on puisse discuter un peu.
Le petit namek approuva d'un hochement de tête et posa ses mains sur les oreilles de son patient vert. Une vague de chaleur l'envahi, assourdissant la douleur et réparant ses oreilles abimées. Il remarqua aussi que plusieurs de ses brûlures les plus graves s'effaçaient sans laisser de traces. Grena retira ses mains, à bout de souffle. Il avait pâli, se qui donnait à son teint une couleur tirant légèrement vers le citron. Il semblait à bout de force, avec la tête d'un namek qui n'a pas dormi depuis plusieurs jours. C'est vrai qu'ils avaient tous des cernes magnifiques, mais lui gagnait haut la main.
Petit Cœur: Aucun de vous n'a dormi cette semaine ou quoi? Vous avez des mines de déterrés!
Songohan: C'est l'hôpital qui se fout de la charité!
Songoku: Bulma nous a montré la vidéo de la salle d'entrainement lorsqu'elle a explosé, et bah dis donc ce que t'as pris!
Le guerrier namek fronça les sourcils et la jeune femme se dandina d'un air gêné. Végéta non plus n'avait pas l'air ravi, mais pas surpris non plus. Visiblement ils étaient tous au courant. Le namek essaya de contenir l'énervement dans sa voix, mais sans grand résultat.
Petit Cœur: Et depuis quand est-ce que tu nous surveille comme ça Bulma? Tu as caché des caméras partout ou juste dans la salle d'entrainement?
Végéta: Je n'aime pas du tout être espionné moi non plus.
Bulma: J'en ai juste mis dans les salles d'entrainements, pour pouvoir vérifier que vous ne vous blessez pas même lorsqu'il y a la gravité.
Songohan: C'est pas si gênant, comme ça on va pouvoir se voir combattre pour se corriger nous même.
Timide tentative qui n'apaisa pas beaucoup le ressentiment des deux guerriers envers la pauvre femme.
Grena: Quoi qu'il en soit, ça m'a beaucoup aidé pour mon traitement. Je n'étais pas sûr que tu survives vu la gravité de ton état mais tu es incroyablement tenace!
Bulma: Je suis désolé Petit Cœur!
Petit Cœur, surpris: Pourquoi?
Bulma: Je croyais que la salle pourrai supporter une gravité de 150G et elle a exploser à 145G. C'est de ma faute si tu es blessé. En plus c'est à cause de ces foutus prélèvements que tu t'es entrainé toute la nuit. Je suis vraiment désolé, c'est ma faute.
Les larmes commencèrent à briller dans les yeux de la terrienne, qui se sentait vraiment coupable. Petit Cœur lui était franchement mal à l'aise. Il ne voulait pas que la jeune femme se torture l'esprit à cause de lui, et il détestait la voir pleurer. Les démonstrations de sentiments le mettait toujours mal à l'aise. Mais réconforter quelqu'un n'avait jamais été son fort et il tenait à garder le peu de fierté qui lui restait. Heureusement Végéta n'aimait pas non plus voir sa femme pleuré.
Végéta: Cesse de raconter n'importe quoi, tu n'es pas responsable de tout ça, alors arrête de chialer!
Petit Cœur, doucement: Végéta a raison Bulma, ne te fais de mauvaise bile pour ça. Dis moi plutôt ce que vous avez fait pour me retaper.
Bulma sécha ses larmes et regarda Grena qui entreprit de faire un exposé détaillé de son travail. Il avait pris pour cela un air très compétent et semblait très... professionnel.
Grena: Bon, pour l'instant je me suis concentré sur les constantes vitales. En gros, j'ai décrassé tes poumons, réparer tes côtes et stopper tes principales hémorragies. Bulma s'est chargé de réduire et plâtré les fractures mineures et de refermer les autres plaies de moindre importance avec des points de sutures, une technique terriennes que je ne connaissait pas à vrai dire. C'est aussi elle qui a synthétisé le liquide amniotique qu'elle t'a coulé dans les veines pour compenser la quantité de sang que tu avait perdu. On a du utiliser plusieurs fois les électrocardiogrammes pour relancer ton cœur, qui avait flancher sous la douleur malgré la tonne d'analgésique que t'as administré Bulma. En faite on se demandait encore comment tu avais pu t'en sortir vivant lorsque Songoku a eu l'idée de revisionner l'enregistrement.
Songoku: Lorsque je suis entré dans la salle pour te sortir de là, j'ai cru voir une ombre, elle a disparu dès que je t'ai repéré parmi la fumée, mais j'ai demandé à Bulma de nous faire un arrêt sur image.
Bulma: J'ai installé des caméras à très haute fréquence pour pouvoir suivre vos mouvements malgré la vitesse, donc on a pu avoir une image. Attend je vais te montrer.
Elle tapa sur plusieurs boutons incrustés dans le mur et celui-ci s'ouvrit, dévoilant une télévision. Elle tapa de nouveau sur quelques boutons et la salle d'entrainement apparu sur l'écran. On voyait Petit Cœur au milieu, en train de s'entrainer. Bulma accéléra jusqu'au moment où le Big Bang Attaque frappait la paroi, elle passa alors au mode ralentit. Tous purent voir les morceaux des murs traverser la pièce et Petit Cœur balayer comme un fétus de paille par la déflagration. Ils virent aussi un morceau de la coque, environ deux fois plus grand que le combattant, foncer sur lui, prêt à le heurter, lorsque, venant d'un angle mort de la caméra, un rayon d'énergie blanc vint frapper le morceau d'épave, le réduisant en poussière et un bouclier immaculé se former autour du guerrier. L'écran de protection absorba la majeur partie de l'onde de choc et intercepta une grande partie des débris. Mais Petit Cœur remarqua qu'il laissait volontairement passer une partie de l'attaque, neutralisant juste ce qu'il fallait de l'attaque pour qu'il survive. Puis la fumée masqua une partie de la scène. Lorsque le vent spatial eut dispersé un peu celle-ci, ils purent distinguer...une vague forme noire penché sur Petit Cœur inconscient. Il semblait dans un état encore pire que lorsque Songoku l'avait trouvé. Sa poitrine était ouverte et on pouvait voir un long éclat de métal fiché à quelques centimètre à peine de son cœur. La silhouette inconnue était flou, elle semblait absorbé la lumière, mais pour ce qu'on pouvait en voir, elle avait une forme humaine, quoiqu'il y ai une drôle de forme dans son dos, comme une bosse. L'épaisseur du cou et les formes sveltes laissait supposé que c'était une femme aux cheveux longs détachés. Elle posa une main sur le front du namek évanoui et une vive lumière traversa le corps assommé. Quand on pu enfin y voir quelqu'un chose sans être ébloui, le morceau de métal avait disparu et la majorité de ses blessures avaient disparus, ne laissant que celle que Grena avait diagnostiqué. La forme resta près du guerrier blessé, repoussant les flammes et semblant retenir l'oxygène autours d'eux. Songoku apparut et la silhouette se redressa, près à détaler. Elle resta jusqu'à ce que Songoku repère son ami vert puis se volatilisa proprement et simplement.
Végéta éteignit prestement l'écran avant que l'on ne le voit sauver le namek. Petit Cœur le saurait sans doute bientôt, Bulma ne pourrai s'empêcher de bavarder à ce sujet, mais Végéta ne tenait pas à être présent, car alors la gargouille serait obligé de lui faire des remerciements en public, ce qu'il voulait éviter à tout prix.
Ils restèrent un moment silencieux, sous le choc. Qui était cette mystérieuse bienfaitrice? Bienfaitrice... Le mot provoqua un signal d'alarme dans l'esprit fatigué du blessé.
Petit Cœur: Vous croyez que c'est la même personne que celle qui a laissée le parchemin?
Grena: Et bien... On y avait pas pensé en faite mais... Maintenant que tu le dis, c'est possible!
Végéta: C'est certain. Vous avez vu son bouclier? Surpuissant, je n'en avait jamais vu d'aussi résistant, et pourtant elle ne s'est visiblement pas forcée. L'absence de trace dans la bibliothèque laisse penser que c'est un maître des arts martiaux extrêmement puissant qui l'y a déposé. Ça doit être la même personne.
Un silence songeur s'installa. Songoku finit par se lever d'un bond.
Songoku: Je vais prévenir ceux sur Terre, à tout à l'heure Petit Cœur!
Végéta sortit à sa suite, marmonnant que puisque tout allait bien on n'avait pas besoin de lui et qu'il allait s'entrainer. Songohan ne put s'empêcher de frissonner à l'idée qu'elle puisse exploser aussi. Mais Bulma avait interdit de pousser la gravité au dessus de 100G, alors il n'y avait rien à craindre. Grena vérifia que son patient n'avait plus besoin de lui, puis couru se reposer enfin. Bulma brancha les machines pour qu'elles émettent un signal sonore si Petit Cœur avait une rechute, puis fila en faire de même. Le namek attendit qu'ils soient seul pour poser une question qui lui brulait les lèvres.
Petit Cœur: Prévenir qui?
Songohan: Bulma a appelé son père pour qu'il l'aide à améliorer les médicament anti-douleur qu'elle te transfusait. On en a profiter pour informer toute l'équipe, et ils ont tenu à être tenu au courant de ton état de santé.
Petit Cœur sentit sa gorge se serrer et une humidité suspecte lui monter aux yeux. Il se reprit, horrifié. Non, c'est pas vrai, il n'allait quand même pas pleuré? Il était devenu aussi faible qu'un nourrisson, c'était pathétique! Il se rembarra, dégouté de lui-même. Vite changer de sujet avant que son ami ne se rend compte de quoi que se soit.
Petit Cœur: Et Songoku et Végéta, ils sont guéri à ce que je vois?
Songohan: Tu parles, ils se sont contenté d'une crème de Bulma et leurs brûlures ont disparu en à peine trois jours. Papa a pas mal râlé parce que Bulma les a forcé à prendre un sirop au goût infect pour se décrasser les poumons. Sinon rien de grave.
Petit Cœur: Tu est crevé, dors un peu.
Songohan, hésitant: Et toi?
Petit Cœur, énervé: Je ne suis pas en cristal que je sache, fout moi un peu la paix bon Dieu!
Songohan: T'es sûr?
Petit Cœur, exaspéré: Mais oui. Couche toi, tu as l'air épuisé.
Songohan, en baillant: Tu me réveille si tu as un problème hein?
Petit Cœur, levant les yeux au ciel: Bien sûr!
Le jeune garçon s'endormit rapidement, l'air apaisé. Son ami vert resta un long moment à le regarder avec tendresse, en essayant de réfléchir à tout ce foutu bazars. Petit à petit, il fit un peu de rangement dans ce fouillis. Il venait de passer une semaine endormi et n'avait donc pas très sommeil. Il réussi à attraper une télécommande près de son lit sans réveiller Songohan et repassa toute la vidéo en faisant des arrêts sur image fréquents.
Il revit son énigmatique sauveuse et pu assister à son sauvetage. Le son au minimum, il entendit le dialogue entre Végéta et Songoku. Ces deux crétins s'étaient sauvé la vie mutuellement mais le prince des sayens préfèrerait surement se faire écorché vif plutôt que de l'avouer à quiconque. Il faudrait qu'il parle avec Grena pour savoir se qu'il avait bien pu dire dans son délire. Mais pour l'instant le plus important, c'était de récupérer. Il finit par se laisser sombrer dans le sommeil. C'est pourquoi personne ne vit la silhouette plus noire que la nuit apparaître au pied de son lit et s'avancer d'une démarche flottante vers lui. Il ne sentit pas ces doigts frais se poser sur sa joue et un rayon d'énergie pur irradier de cette main pour cicatriser ces plaies et faire disparaître ces blessures. La silhouette retira sa main et resta un poignée de minutes a contemplé les deux compères endormis. Puis sans un bruit, l'ombre s'évanouit comme on souffle la flamme d'une bougie. Dans le vaisseau, tout le monde dormait...

Intéressant très intéressant continue comme sa c'est super.

Chapitre 11:

Le lendemain se fut Grena, venu voir l'état de Petit Cœur de bon matin, qui réveilla tout le monde par ces cris estomaqués. Son patient fut surpris de se réveiller dans une forme éblouissante, ces fractures ressoudés et ces brûlures cicatrisées. Restait juste quelques bleus et ecchymoses que Grena effaça d'un geste. Ainsi qu'un nombre incroyable de courbature, à croire que ses muscles s'étaient transformé en pierre. Il insista aussitôt pour se lever, à la vive opposition de Bulma. Il n'en fit aucun cas et dix minutes plus tard, il boitillait en serrant les dents dans les couloirs de l'infirmerie au labo et du laboratoire à l'infirmerie pour retrouver l'usage de ces muscles. Ils supposèrent que leur énigmatique bienfaitrice était passé dans la nuit, profitant de leurs sommeil. Végéta écumait de ne pas l'avoir vu alors qu'elle s'était promené juste sous son nez, Grena ne supportait pas l'idée que l'on ait pu touché à son patient en son absence sans son autorisation et s'usait les nerfs à se demander pourquoi, alors qu'elle en avait visiblement le pouvoir, elle ne l'avait guéri qu'après une semaine d'angoissantes incertitudes et de douleurs. Petit Cœur avait été soumis à un interrogatoire en règle sur tout ce qu'il pouvait se souvenir, que se soit avant, pendant ou après l'accident et son inconscience. Il avait néanmoins gardé pour lui ses hallucinations «satanique». Il n'avait toujours pas réussi à coincé à part son médecin pour régler une bonne fois pour tout l'embarrassante question de son délire. Mais il s'était juré qu'il le choperait avant leur arrivée, estimé à dans une semaine environ.
Le nouveau vaisseau de la capsule corp avait vraiment fait des merveilles, ils avaient gagné près d'un mois sur le temps estimé. Le fait qu'ils aient larguer une des salles les plus lourdes et encombrantes avait pas mal aidé aussi, mais ça personne n'avait envie d'en parler. C'était un détail.
Tout le monde avait repris son entrainement et Bulma ses analyses, se contentant d'examiner le sang de Grena et les anciens prélèvements de Petit Cœur, sans oser en demander de nouveaux. Ce dernier avait repris ses exercices de plus belle et espérait bien avoir retrouver la totalité de ses moyens avant leurs arrivées. Il avait aussi décider et imposer à l'équipe que ce serai lui désormais qui entrainerai Grena, autant pour se retrouver seul à seul avec lui que pour lui exprimer sa gratitude sans avoir besoin de le remercier à vive voix. Pas de chance pour lui, Songohan se joignait à eux à chaque fois. L'adolescent le collait pour s'assurer que son ami vert n'en faisait pas trop, ce qui ne plaisait bien sûr pas trop à ce dernier. Mais le namek était têtu et fini par réussir à renvoyer son jeune ami à son travail. Il allait enfin pouvoir obtenir les réponses à ses questions. Il coinça son compatriote à la fin d'un de leurs entrainements. Songohan était parti le premier et Grena s'était attardé un instant. Tant pis pour lui, il allai le regretter.
Petit Cœur: Grena, reste, j'ai à te parler.
Grena, nerveux: Il y a un problème? J'ai mal fait un exercice?
Petit Cœur, mal à l'aise: Non, c'est... c'est au sujet de ma...d'après l'accident.
Grena, vivement: Tu as des séquelles?
Petit Cœur: Non! C'est...On m'a dit que j'avais été fiévreux...
Grena poussa un soupir et s'assura que personne ne pouvait les écouter. Il s'attendait à ces questions et était même surpris que ce moment ne soit pas arrivée plus vite. Il passa au langage namek pour plus de sureté.
Grena: Tu veux savoir ce que tu disais c'est bien ça?
Son interlocuteur hocha la tête. Grena en venait au fait et ça lui allait parfaitement.
Grena: Tu parlais en namek la plupart du temps, mais pas celui que l'on parle sur ma planète...
Le fait qu'il est utilisé inconsciemment le mot «ma» au lieu de «notre» laboura la poitrine de Petit Cœur. Renforçant son sentiment d'expatriation.
Grena, sans se rendre compte de rien:...ça ressemblais beaucoup au namek des vieux livres d'avant la catastrophe, de quand Kami a été envoyé sur Terre. J'en connait quelques brides pour l'avoir un étudié pour mes études en histoire de la magie, mais en général tu parlais trop vite pour que je comprenne grand chose.
Oui, ça se tenait, sa partie Kami, mais aussi sa partie Satan ne connaissaient que l'ancien namek, il parlait souvent dans ce dialecte lorsqu'il se disputais avec le démon, sans s'en rendre compte la plupart du temps. Un sorte d'écho de sa mémoire qui surgissait instinctivement.
Petit Cœur: Et se que tu en as compris, ça donnait quoi?
Il s'était redressé, vaguement menaçant. Comme un fauve blessé prêt à se défendre: pensa le petit namek. Il le regarda dans les yeux, sans effronteries ni agressivité, juste pour lui montrer qu'il disait la vérité, et parla d'une voix douce et basse, apaisante.
Grena: Tu es déchiré, on a l'impression que tu es deux personnes différentes dans le même corps et que vous vous parlez. Ça se sent à ta voix, ton intonation, tes propos, ton attitude. Un moment tu parles de meurtres et de conquêtes du monde avec plaisir et cruauté, la minute d'après tu refuses et tu essais de te faire du mal en cherchant à te blesser. Tu te culpabilise à cause de la mission de ton père et de se qui arrive à ton peuple. Même si se n'est absolument pas de ta faute Petit Cœur. Tu dit aussi à quel points tes amis te sont précieux, surtout Songohan. Et tu regrette profondément tes crimes passés. Tu te torture pour rien Petit Cœur, tu...
Petit Cœur, fou de rage: Quand j'aurai besoin d'un psy je te sonnerai! En attendant fous moi la paix!
Grena, apaisant: Je t'en prie calme toi.
Petit Cœur: Qu'est ce que les autres ont entendu?
Grena: Pas grand-chose, rassure-toi. J'ai réussi à les tenir à l'écart les rares fois où tu parlais terriens.
Petit Cœur eut un signe de tête raide et tourna les talons. Il était fou de rage et avait du mal à contrôler ce satané démon qui lui chuchotait de se débarrasser définitivement de ce sale gêneur. C'est pas l'envie qui lui en manquait à vrai dire. Mieux valait partir avant de perdre le contrôle, quelque chose lui disait que Songohan n'apprécierait pas des masses qu'il massacre un de leurs alliés.
Grena: Petit Cœur attend!
Petit Cœur, menaçant: Je te déconseille d'aborder encore une seule fois le sujet.
Le petit guérisseur vit avec terreur les yeux de son compagnon devenir rouge et son visage se tordre en un rictus menaçant. La panique perça dans le regard du petit namek, il crut que son ami allait lui sauter dessus. Petit Cœur vit la peur chez Grena, cela lui fit l'effet d'un électrochoc et il reprit son self-contrôle. Ces yeux retrouvèrent leurs couleurs habituelles et son visage reprit son éternel air indéchiffrable. Grena s'était caché la tête derrière les bras et tremblait comme une feuille. Petit Cœur se dirigea vers la porte d'un pas vif. mais fut arrêté net par les paroles du petit namek.
Grena: C'était pas la peine de me menacer, j'aurai rien dit de tout manière!
Le guerrier le regarda avec surprise, le petit magicien semblait indigné que l'on ait pu mettre sa discrétion en doute. Petit Cœur hésita un instant puis se lança.
Petit Cœur: Je sais...
Grena sembla s'apaiser, il passa devant Petit Cœur sonné avec un air digne qu'il ne lui avait jamais vu. Ce dernier le retint avant qu'il ne sorte.
Petit Cœur: Grena! Je...Merci.
Puis il fila dans les couloir, ne voulant surtout pas croiser le regard étonné du petit namek. Il était d'un magnifique vert pomme. Mais au moins s'était dit.

Mais c'est qui ce guérisseur je me demande bien ? On découvrira sa plus tard j espère continue.